Cyrus, comme dordinaire, après ses prières matinales, partit de bon matin avec ses quinze chiens Grand Saintongeois, à la chasse, principale occupation depuis quil est en semi-retraité, ne guerroyant plus.
Quoi de plus distrayant quune bonne journée à cheval, galopant un cervidé, les chiens donnant de la voix dans la nature, traversant plaines, ruisseaux, bois. De temps à autre, le chasseur est obligé de remettre ses chiens sur les traces, car Lanimal chassé, rusant en coupant, sa piste traversant parfois même un groupe de ses congénères pour brouiller son passage, remontant un ruisseau, arrive à égarer les chiens..
Bien souvent, sans avoir capturé sa proie, à langélus, il arrête la chasse, récupère ses chiens et rentre fourbu chez lui. Lanimal ce jour là gagne la partie.
Donc, Cyrus pris le chemin hors des murs des remparts pour pratiquer son occupation favorite. Son valet, lui servant actuellement plus de veneur quautre chose, était parti encore plus tôt juste au levé du jour que lui pour trouver un animal chassable, avec un chien plus calme, tenu en longe pour repérer les animaux ; Puis en marquer le passage avec des brisées, et revient en avertir Cyrus qui comme chaque fois part confiant en sa réussite. Il lui a annoncé un joli douze cors et un autre de huit cors à la pointe du gros rocher. Cyrus choisit le second, laissant lautre en paix pour cette fois, espérant le retrouver pour un jour, ou Luaine et son Epoux laccompagnerai.
La partie de chasse au lieu dit, peut donc commencer. La Matinée passe vite à suivre la bête et à lembusquer, cerné, par les chiens qui aboient. Cyrus sonne donc lhallali et avec sa longue dague sert lanimal.
Le valet, tenant les chien en respect, en faisant claquer dans lair le long fouet, Cyrus le dépèce encore chaud, et sort le train arrière, et sonne dans son cor la curée. Les chien sont à lordre et la sonnerie fini au coup de fouet final plonge sur la dépouille de lanimal pour participer à la curée chaude.
Après avoir remercier le Très Haut davoir faite cette journée propice, principalement pour les chiens, ils rentrent tout calmement, les chiens, repus, Cyrus content, et le valet portant sur sa monture la récolte pour les humains.
Passant devant chez sa cousine, puisquil habite juste en face, Cyrus a l idée doffrir le fruit de sa chasse à ses cousins, descend donc de cheval, donne ses ordres à son valet lui donnant la bride de sa monture et prend les deux cuissots du gibier pour leur donner. Il passe par la cuisine et le dépose sur la table de Cunégonde.
Bonjour ma belle Cunégonde !
Personne, dans la cuisine, il passe donc dans le salon, pour bisouiller sa cousine, il tombe nez à nez sur une Dame inconnue, habiller de sombre, portant dans ses bras un bébé.
Surpris de cette rencontre, il se met à bafouiller, quelques mots :
Pard
.. Pardon ! Excusez moi, je croyai
. Je ne voulais pas
.. déranger. Je nai pas vu la servante et je me suis permi de
Reprenant plus dassurance, tout en regardant, le doux visage de cette personne.
Pardonnez moi, je suis le cousin
. de Luaine, je venais lui dire un petit bonjour. Je ne pensai pas
. Quil y avait des invités
Cyrus, ne pouvait quitter le regard de son interlocutrice, envouté par cette grâce qui s'en dégagé, qui pourtant avait un ton bien pâle, qui lui faisait encore plus ressortir la beauté de ses yeux. Elle resemblait à une statue de la vierge, mère du Christos.
Cyrus, ne savais plus quoi faire, il restait là, immobile, ne se présentant même pas, ni même lui donner un baise main ou sincliner devant la Dame. Rouge de honte, car cest bien la première fois quil se trouve ainsi, sans assurance, sans savoir que faire, que dire, muet comme un gamin pris en faute. C'etait bien la première fois qui se retrouvé pris au dépourvu.
Mais Cunégonde ne pouvait elle pas être dans sa cuisine pour men avertir quils avaient des invité, pensa t il ?
Cyrus maudissait la servante qui nétait pas à son office à cette heure et se prépare à rebrousser chemin, pour ne pas déranger, mais marchant à reculons, sourire mi-figue, mi-raisin sur les lèvres.
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