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[RP] Un cautère sur une jambe de bois

Heimdal
Heimdal regarda un moment son épouse jouer avec son neveu. Il remarqua alors
quelques choses n'avait jamais voulu voir. Pour lui cela était pas important, mais
il pouvait voir que pour son épouse s'était important. Lorsqu'il en aurait l'occasion
il lui en parlera. Il devait maintenant se concentrer pour la fin de son mandat, ainsi que
pour les obsèques de son frère.


Luaine va se charger d'écrire au membre de la famille, ainsi qu'au père Timothée,
le Chapelain de la famille à Bléré.


Le vicomte se tourna ensuite vers Cunéguonde et lui demanda de rajouter des couverts
pour le repas du midi.


Tristaan, pouvez-vous montrer la chambre d'invité à Morganne?

Il se tourna ensuite vers son épouse et lui esquissa un sourire.

Je veux faire un tour dans le jardin, veux-tu m'y accompagné ?
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Luaine
Toujours prise entre le marteau et l'enclume, Luaine écoutait la conversation d'une oreille distraite. Elle jouait avec le petit dans ses bras qui babillait mais essayait d'être présente pour sa belle-soeur et le sujet sérieux des funérailles.
Nolhan devait être effondré aussi d'avoir perdu son père alors qu'il n'était pas sur la province. C'était un bouleversement chez les Von Strass.
Comme si ils n'avaient pas déjà des soucis...Mais le pauvre Claubert n'en avait plus maintenant, Paix à son âme.

Morgane espérait que cela passe vite. Tout le monde pouvait aisément le comprendre. Dans certains contextes, on aimerait que le temps se fige et d'autres, où le temps s'accélère pour nous amener des mois voir des années plus loin.
Le plus important c'était d'être tous réunis pour ce douloureux moment et faire bloc autour de Morgane et ses enfants.
Heimdal proposa ensuite que son épouse s'occupe des formalités. Cela était naturel car elle était un membre de la famille et surtout que lui même était Duc en fonction avec des charges déjà bien lourdes. Il savait que son épouse serait ravie de l'aider et de prêter main forte.
Elle le va vers lui des yeux caressants. Il lui faisait confiance en tout et c'était réciproque. Ils étaient si proche et si liés tous les deux.
Elle n'osait même pas imaginer être dans la même situation que Morgane. Elle serait devenue folle et sans enfant pour l'aider à surmonter cette perte.


Oui bien sûre. Tu vas rester tranquille Morgane et t'occuper de petit messire Von strass. Je m'occuperais des courriers.

Elle posa un regard bienveillant sur Morgane puis quand elle regarda à nouveau son mari, elle vit son regard qui avait changé, comme si quelque chose s'était produit. Ses prunelles vertes restèrent un instant sur son mari, essayant de trouver le pourquoi du comment.
Avait elle dit ou fait quelque chose?
Heimdal regardait son épouse et le petit, le petit et son épouse.

Avait il compris que sa femme tombait dans la dépression peu à peu et inexorablement car elle ne pouvait lui en donner?

Elle fit semblant de rien et reprit son jeu avec le petit quand Tristan passa devant pour montrer le chemin à Morgane. Son neveu était toujours aimable et serviable, c'était un bonheur de l'avoir sous leur toit.
Luaine embrassa Claude sur le front et le rendit à sa mère.

Merci Tristan.
Monte te reposer un peu Morgane, Cunégonde vous appellera pour le repas.
Je vais faire quelques pas avec Heimdal. A plus tard.


Elle enroula son bras autour de celui de son époux et l'embrassa.

Je suis toute à toi. Allons marcher.

Il devait avoir besoin de son épouse dans un moment pareil et elle était là. Elle se serra contre lui, son bras autour du sien. Il devait avoir de la peine, elle essayerait tant bien que mal d'apaiser un peu de sa souffrance, du mieux qu'elle pourrait.
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Heimdal
Heimdal emmené par son épouse au bras sortirent ensemble en laissant tout le petit
monde dans la bâtiment. Il était soucieux. Dans sa tête, beaucoup de chose se
bousculent, mais la dernière vision qu'il avait était son épouse entrain de jouer
avec cette enfant, son neveu. Les jardins étaient très fleuri et merveilleusement
entretenus. Le couple s'approchèrent vers un banc, et s'était à ce moment que
Heimdal coupa les silence.


Je suis désolé, je n'avais pas remarqué que cela pesait autant que cela.

Il était entré directement dans le vive du sujet. Luaine devait sûrement être
par sa phrase qu'il venait de prononcer. Elle pensait probablement qu'il lui parlerait
d'autre chose. Mais il voulait la rassurer, lui dire qu'elle comptait pour lui que tout au
monde.

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Luaine
Les jardins embaumaient à cette période de l'année mais moins sous le soleil de fin de matinée sur Alençon où la chaleur se répandait. Elle aimait s'approcher près du chèvrefeuille à la tombée du jour, là où ses parfums s'exaltaient. La lavande étaient encore en fleurs et le romarin et le thym embaumaient l'air autour de leur petits bosquets.
La Vicomtesse aimait son jardin.

La nature était si belle, même croulant sous ce soleil accablant pour renaitre tous les jours à la tombée de la nuit. Les fleurs diurnes fermaient leurs corolles alors que les nocturnes attendaient le retour de l'astre sélène.

La blanche main tenaient le bras du Vicomte. Elle évitait de réfléchir de trop à toutes les choses qui la touchaient ces derniers temps. Faire un effort pour occulter ses tristes pensées afin d'être exclusivement là pour lui et pour ses proches. Elle fermerait le tiroir de sa propre tristesse pour le verrouiller à double tour.
Dire qu'elle était sur les routes il y avait si peu, on aurait dit soudain qu'il y avait une éternité.
Ce voyage qu'elle voulait salvateur s'était mué en petit rien qui s'était évanouit soudain comme une bulle de savon.

Quand son mari lui posa sa question, elle releva des yeux interrogateurs. Sa question était si inattendue qu'elle eut du mal à comprendre de quoi il parlait.


Que cela me pesait? Quoi donc ?

Comme le soulignait bien souvent son cher confesseur feu le père Franck, elle avait tendance à répéter la question quand elle ne la comprenait pas vraiment puis son ciboulot se mit à mouliner à toute vitesse. Elle cherchait à comprendre d'où sortait une telle question et ce qu'elle pouvait bien dire. Elle trouva.....
Son regard, lorsqu'elle tenait le petit Claude, venait donc de là. Il avait compris le désarroi dans lequel elle se trouvait. Il devait mieux comprendre certaines choses à présent. Pourquoi elle s'emportait si vite, pourquoi elle voulait se rapprocher un peu plus de Dieu alors qu'elle était déjà si pieuse, pourquoi elle se murait souvent dans le silence avec son bréviaire et pourquoi elle cherchait la solitude qui était devenue comme une amie si douce lui montrant le chemin d'une vie qu'elle imaginait ruinée.

Comment lui expliquer ce qu'il allait juger futile. Il était un homme, et avait deux enfants. Pour lui rien ne devait vraiment changer qu'elle lui en donne ou pas mais pour elle, tout était bien différent.

Elle n'avait jamais eu le courage de lui dire combien elle souffrait. Aborder ce genre de conversation aurait mise au pied du mur sur une éventuelle répudiation de son époux puisqu'elle ne pouvait lui donner d'héritier. C'était un risque qu'elle ne voulait pas prendre.
Comme une enfant qui sous ses draps a peur du croque mitaine, Luaine se terrait dans le silence par la même peur paralysante mais c'était la peur de le perdre ou qu'il s'éloigne.
Temps de temps pour se rencontrer, se rejoindre, s'aimer, se l'avouer pour enfin lier sa vie à jamais à celui qu'elle aimait tant.
Cette peur n'était pas contrôlable et voilà qu'aujourd'hui elle allait devoir s'expliquer. Elle était au pied de ce mur qui paraissait insurmontable même si elle connaissait la bienveillance et la gentillesse de son époux.

Sa main se referma sur le bras vicomtal et ses prunelles sondaient son âme comme pour se rassurer.
Elle se torturait parfois à se demander si son mari l'aimait plus que sa première femme et si avoir des enfants d'elle était quelque chose qu'il désirait? Autant il l'aimait moins et le fait d'en avoir avec elle; était un sentiment étranger et inexistant.
Ses pensées noires la rendaient plus dépressive encore et elle les chassait toujours vite fait de son esprit car son mari lui montrait son amour tous les jours. Ce ne pouvait être cela mais l'être humain avait tout de même une forte capacité à s'enfoncer tout seul un peu plus dans la mélancolie. La brune s'auto-flagellait d'être stérile et s'infligeait des supplices propres à la rendre plus triste encore. Elle voulait inconsciemment se faire payer pour ne pas porter la vie.

Mais à présent, elle était démasquée, à cause de ses gestes surement trop maternels avec le dernier né des Von Strass.
Quoi lui dire?
Un jolie sourire triste vint répondre à sa propre question. Elle lui signifia avec cela qu'elle avait à présent compris le sens de sa question puis sa tête se baissa sur le petit chemin qui serpentait dans le jardin entre les massifs de roses et de marguerites.

Je ne voulais pas t'ennuyer avec ça...Tu as déjà tellement de chose à gérer. Ca me passera avec le temps...Toi, tu as déjà deux beaux enfants.

Comment sa stérilité pourrait lui passer avec le temps?
La brune se leurrait gentiment car le temps l'affecterait de plus en plus. Elle avancerait dans l'âge et son rêve d'enfant deviendrait tel un mirage en plein désert où l'assoiffé mourait sur le sable avec son beau rêve envolé.

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Heimdal
Heimdal avait compris la réaction dans certaine situation. Il avait mal pour elle.
Le vicomte ne pouvait pas accepter de voir son épouse souffrir ainsi. Mais
il n'était pas Artistote et encore moins le tout-puissant. Son coeur d'homme
était de protéger son épouse qu'elle que soit les difficulté de la vie.


Si je dois m'inquiéter de cela, je dirais plutôt que je dois m'inquiéter
de ton état de santé. Mon bonheur passe par le tien.


Il la fit asseoir sur banc et se mit accroupi en face d'elle, il enveloppait
les mains de Luaine avec les sienne, comme pour lui montrer qu'il
veut la protéger de tout. Même s'il sait qu'il n'est qu'un homme comme un
autre, mais il ferait le maximum pour elle. Son regard se plongea dans le regard
de son épouse.


Tu sais te voir ainsi te morfondre me rend triste. Je sais qu'Aristote ne nous
abandonne pas. Il t'a mis sur mon chemin. Tu te rappelles de notre première
rencontre, puis ensuite comment il nous a remis sur la route. Cela malgré
les aléas de votre vie. Tu es un bonheur pour moi. Mais quand une fleurs
se fane à vue d'oeil, on est malheureux.


Il ne savait pas s'il trouvait les mots juste, mais son coeur parlait pour cela.
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Luaine
Il était là devant elle, fidèle ami servant bien avant de devenir son mari. Elle se souvint de lui lors de leur rencontre et des autres jours où il avait jalonné sa vie, toujours là pour elle dans la peine comme dans les moments festifs. Il était son ami, avant d'être son amant et jamais elle ne lui avait menti, même si elle avait omis de lui dire sa peine c'était pour ne pas lui en faire car elle savait qu'il l'aimait et qu'il serait triste de la savoir si mal et puis il était Duc, il avait de grosses responsabilités. Elle lui avait juré de toujours le soutenir. Le don d'une femme aimante était l'abnégation.

Ses mains dans les siennes, la brune le regarda comme une enfant. Doux et mélancolique était son regard quand elle le remonta vers lui.
Assisse sur ce banc face à son aimé, face à son destin, elle allait tout lui dire comme toujours car ils n' avaient pas de secret l'un pour l'autre. Luaine aimait son époux avec force et rage, cet amour passionné qui peut faire soulever les montagnes. Il était son tout.
Il avait bien évidement fait une comparaison maladroite comme il pouvait l'être mais Luaine le trouvait touchant. Cette façon bien à lui d'expliquer l'émouvait, même si autrefois elle s'en était offusquée, avant de le connaitre d'avantage encore.


Je me souviens de notre première rencontre comme si c'était hier. J'étais dans la salle de bal quand je t'ai vu rentrer. Tu as été le premier homme avec qui j'ai dansé. Le premier à prendre ma main avec autant de douceur. Puis tu as été le premier à sécher les pleurs et là aussi à chaque tournant de ma vie, qu'il soit bon ou mauvais. Tu m'as aidé bien des fois.

Elle ôta une de ses mains pour venir caresser cette joue drapée par cette barbe taillée et disciplinée à la manière des germains.

Quand j'ai su que c'était bien de l'amour que j'avais pour toi, j'aurais tout donné pour t'appartenir. Pourtant tu connais mon tempérament volcanique et mon désir de ne pas être sous la coupe de quelqu'un...Pourtant l'amour transforme les femmes comme les hommes.
Depuis ce jour où je t'ai dit oui à l'autel, jamais je n'ai regretté ce choix. Je bénis tous les jours le ciel de t'avoir mis sur ma route, et de t'avoir fait mien aussi. Ceci devrait suffire à mon bonheur et je ne devrais plus rien demander au Très Haut, pourtant....


Elle laissa un silence long pour lui expliquer ce qu'elle avait dans le coeur avec des mots justes.

Aujourd'hui je ne désire qu'une chose c'est être mère, et de porter ton enfant. De sentir grandir en moi cet être merveilleux qui sera toi et moi pour l'éternité. Il aura des enfants qui en auront à leur tour et jamais notre amour ne mourra.
Tu as eu cela de ta première épouse et votre amour restera éternel. Peut être que ce désir est moins profond chez toi.

Elle planta ses sinoples dans ses yeux, sondant le moindre battement de cils pour l'interpréter puis elle leva sa main vers les arbres et la nature qui les entouraient.

Regarde bien...Regarde comme c'est beau. Crois tu qu'un pommier sans pomme serait si apprécié? Crois tu qu'on aimerait un rosier sans rose? Il ne resterait quoi? Que les épines....Et un cep sans raisin?
Aucun éléments de la nature n'aurait été apprécié si il n'avait pas donné quelque chose et bien moi je suis un arbre sans fruit, une tige sans fleur. Je ne suis rien. Je me sens vide comme si je pouvais partir en fumée avec cette vie bien inutile.
Je veux avoir un enfant de toi, te faire ce présent, c'est le plus cadeau qu'une femme peut faire à l'homme qu'elle aime et je ne suis même pas capable de cela. Mais toi le veux tu aussi?


Elle saurait tout maintenant de ce que pensait son mari à ce sujet. Si il l'aimait un peu, beaucoup, énormément, passionnément, à la folie ou si peut être, il était bien ainsi avec ses enfants chéris nés de sa première union, la première et la seule qui soit grande à ses yeux comparée à la leur.
Pour Luaine, son union avec Heimdal avait été une vraie bénédiction car elle l'aimait comme jamais elle n'avait jamais avant. Elle aurait tout fait pour lui, jusqu'à partir si il le lui demandait. Elle ôta sa deuxième main encore dans la sienne et prit son visage entre ses mains. Ses yeux dans les siens, il n'y aurait aucune échappatoire possible, Ils se diraient tout.


Ce que je veux dire c'est désires tu un enfant de moi? Non pas pour me faire plaisir mais pour ton bonheur aussi....Que veux tu vraiment? Dis moi mon étoile...

Luaine savait que Heimdal était incapable de mentir mais ne pourrait il pas le faire pour lui éviter la tristesse?
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Heimdal
Heimdal n'avait pas pensé qu'elle voulait cela à ce point. La caresse qu'elle fit lui donna
fut un délice pour lui, surtout qu'il aimait cela. Il s'en voulait de ne pas l'avoir
vu plus vite. Elle avait sortit une vision qui le toucha dans son coeur. Il ferait n'importe
quoi pour la rendre heureuse ou presque dans les limites de ses convictions.
Le soleil réchauffait les lieux et on entendait les oiseaux chanté dans les alentours.
Luaine lui posait une question très concrète pour savoir ce que lui désire. Une question
qui n'est pas facile de répondre. Dans son fort intérieur, il était clair qu'il le désirait le plus.
M ais le bonheur de sa femme passait avant tout. Il constatait que les deux buts allait dans
la même direction. La joie dans le coeur de son épouse passait obligatoirement par le désir
d'être mère.


Je constate que ton bonheur passe par le désir d'avoir des enfants.
Si Aristote le veux, je serais comblé. Te voir la mère d'un de mes enfants me procurait une
joie et un bonheur intense. Et je suis sur que cela viendra, j'ai confiance en aristote.


Il s'assied alors à coté de son épouse et l'entoura avec ses bras. Un doux baiser finit sur les
lèvres de sa déesse d'amour. Un petit sourire apparut sur son visage.


Nous allons nous mettre à l'ouvrage, mettre les bouchées double, voir triple.
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Luaine
Qui pourrait comprendre la taille de ses blessures?
On s'aime, on s'unit puis la promesse tacite d'enfant est prise, muette et plein d'espoir pour devenir vint.
Pas de petits souliers ou de rire résonnant dans la maison, Luaine était amputé d'une partie de sa vie. Avait il le pouvoir de consoler son âme et panser cette souffrance viscérale?
Pas de fruit de leur amour dans ce cri sourd d'une maman qui ne l'était pas.

Pourtant il avait raison, mille fois raison. Il fallait garder l'espoir et ne pas baisser les bras. Si Dieu l'éprouvait, elle n'en serait que plus forte.
Pour elle, rien que pour elle, la brune s'exprimait comme une prière.

"Mon cher petit enfant, je t'attends....Je veux encore croire au bonheur de te porter et te serrer."


Tu as raison mon amour. C'est une question de temps, il faut que je sois patiente et le Très Haut nous fera ce cadeau. Il mets à l'épreuve ses plus fidèles brebis comme il l'a toujours fait avec moi et à chaque fois j'ai réussi. Cette fois là aussi, il verra et il m'exaucera. J'ai toujours gagné quand il m'a éprouvé, lui montrant mon foi, et là encore nous réussirons.

Son époux l'aidait toujours comme par le passé, il était là pour elle, pour la réconforter. Elle avait de la chance de l'avoir et le savait. Elle ne put s'empêcher de refréner un sourire à l'évocation d'un entrainement intensif pour y arriver.
Ses bras se refermèrent sur lui, le serrant de tout son coeur. Son baiser était celui d'une femme terriblement amoureuse de l'homme de sa vie.


Merci mon étoile. Tu sais que depuis que je t'ai rencontré, tu brilles sur ma vie et éclaire mon chemin. Dès que les ténèbres m'entourent, je retrouve la bonne route grâce à toi. L'espoir va revenir peu à peu. Nous allons beaucoup nous entrainer....Beaucoup beaucoup.

Elle lui sourit malicieusement.
Si à toute chose malheur est bon et bien elle prendrait bien du bonheur et s'appliquerait pour faire en sorte qu'ils soient parents. Il existait nettement pire comme obligation. La brune s'en réjouit.

Son mari avait un instant oublié les obsèques et la mort de son frère et Luaine ne fit rien pour le lui faire rappeler. Si il arrivait à éluder pour un bref instant ce malheur en pensant à leur futures nuits d'entrainements, elle le laisserait songer à ce plaisir.
Pour clore le chapitre, elle l'embrassa sensuellement.

J'ai de la chance de t'avoir.

Elle mêla ses doigts aux siens et porta le dessus de sa main à ses lèvres pour les embrasser.
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Heimdal
Elle était douce, elle était merveilleuse. Luaine avait toujours su lui montrer son amour
pour lui. Heimdal devait lui montrer sa foi envers elle aussi. Ils était mariée pour
le meilleure et le pire. La vie commune avec sa déesse d'amour était une bénédiction.
Et Aristote ne leur avait pas fait autant d'épreuve pour qu'à la fin leur amour soit
récompensé.
Le vicomte esquissa un sourire encore plus grand quand il vit le sourire malicieux sur
le visage de son épouse.


Non, non, c'est moi qui est de la chance de t'avoir. Tu fais beaucoup pour moi:
Et moi je t'aide que quelques instant comme maintenant.


Il la regarda admiratif par sa beauté et bonté. il avait oublié un instant les lourdes
tâches qui l'attendait. Il l'enveloppa avec ses bras pour l'embrasser tendrement.

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Cyrus
Cyrus, comme d’ordinaire, après ses prières matinales, partit de bon matin avec ses quinze chiens Grand Saintongeois, à la chasse, principale occupation depuis qu’il est en semi-retraité, ne guerroyant plus.

Quoi de plus distrayant qu’une bonne journée à cheval, galopant un cervidé, les chiens donnant de la voix dans la nature, traversant plaines, ruisseaux, bois. De temps à autre, le chasseur est obligé de remettre ses chiens sur les traces, car L’animal chassé, rusant en coupant, sa piste traversant parfois même un groupe de ses congénères pour brouiller son passage, remontant un ruisseau, arrive à égarer les chiens..

Bien souvent, sans avoir capturé sa proie, à l’angélus, il arrête la chasse, récupère ses chiens et rentre fourbu chez lui. L’animal ce jour là gagne la partie.

Donc, Cyrus pris le chemin hors des murs des remparts pour pratiquer son occupation favorite. Son valet, lui servant actuellement plus de veneur qu’autre chose, était parti encore plus tôt juste au levé du jour que lui pour trouver un animal chassable, avec un chien plus calme, tenu en longe pour repérer les animaux ; Puis en marquer le passage avec des brisées, et revient en avertir Cyrus qui comme chaque fois part confiant en sa réussite. Il lui a annoncé un joli douze cors et un autre de huit cors à la pointe du gros rocher. Cyrus choisit le second, laissant l’autre en paix pour cette fois, espérant le retrouver pour un jour, ou Luaine et son Epoux l’accompagnerai.

La partie de chasse au lieu dit, peut donc commencer. La Matinée passe vite à suivre la bête et à l’embusquer, cerné, par les chiens qui aboient. Cyrus sonne donc l’hallali et avec sa longue dague sert l’animal.

Le valet, tenant les chien en respect, en faisant claquer dans l’air le long fouet, Cyrus le dépèce encore chaud, et sort le train arrière, et sonne dans son cor la curée. Les chien sont à l’ordre et la sonnerie fini au coup de fouet final plonge sur la dépouille de l’animal pour participer à la curée chaude.

Après avoir remercier le Très Haut d’avoir faite cette journée propice, principalement pour les chiens, ils rentrent tout calmement, les chiens, repus, Cyrus content, et le valet portant sur sa monture la récolte pour les humains.

Passant devant chez sa cousine, puisqu’il habite juste en face, Cyrus a l’ idée d’offrir le fruit de sa chasse à ses cousins, descend donc de cheval, donne ses ordres à son valet lui donnant la bride de sa monture et prend les deux cuissots du gibier pour leur donner. Il passe par la cuisine et le dépose sur la table de Cunégonde.

Bonjour ma belle Cunégonde !

Personne, dans la cuisine, il passe donc dans le salon, pour bisouiller sa cousine, il tombe nez à nez sur une Dame inconnue, habiller de sombre, portant dans ses bras un bébé.

Surpris de cette rencontre, il se met à bafouiller, quelques mots :

Pard….. Pardon ! Excusez moi, je croyai…. Je ne voulais pas….. déranger. Je n’ai pas vu la servante et je me suis permi de…

Reprenant plus d’assurance, tout en regardant, le doux visage de cette personne.

Pardonnez moi, je suis le cousin…. de Luaine, je venais lui dire un petit bonjour. Je ne pensai pas…. Qu’il y avait des invités…

Cyrus, ne pouvait quitter le regard de son interlocutrice, envouté par cette grâce qui s'en dégagé, qui pourtant avait un ton bien pâle, qui lui faisait encore plus ressortir la beauté de ses yeux. Elle resemblait à une statue de la vierge, mère du Christos.

Cyrus, ne savais plus quoi faire, il restait là, immobile, ne se présentant même pas, ni même lui donner un baise main ou s’incliner devant la Dame. Rouge de honte, car c’est bien la première fois qu’il se trouve ainsi, sans assurance, sans savoir que faire, que dire, muet comme un gamin pris en faute. C'etait bien la première fois qui se retrouvé pris au dépourvu.

Mais Cunégonde ne pouvait elle pas être dans sa cuisine pour m’en avertir qu’ils avaient des invité, pensa t il ?

Cyrus maudissait la servante qui n’était pas à son office à cette heure et se prépare à rebrousser chemin, pour ne pas déranger, mais marchant à reculons, sourire mi-figue, mi-raisin sur les lèvres.
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Morganne
Morganne salua de la tête le jeune homme qui se présentait à elle, continuant à bercer son fils dans ses bras.

-je m'appelle Morganne Von strass, je suis la belle soeur d'Heimdal. Mon époux était le frère du Duc."

Son regard s'assombrit à ses propres paroles, puis se reprend rapidement.

-" je suis invitée par Luaine et Heimdal, pour passer cette bien triste pèriode que sont les funérailles de mon époux."
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Cyrus
Cyrus est surpris et bafouille :

Morganne Von strass, …. Belle sœur d’Heimdal…. Etait le frère du Duc.. ;

Cyrus n’arrive pas à se concentrer, un peu perdu, regardant avec admiration cette femme.

Funérailles de son époux…..

Luaine ne m’en avait pas parlé, pense t il


Excusez moi, Ma Dame, et comprends et compatie à votre malheur ! Veuillez me pardonner d’être débarquer si brusquement dans cette maison en période de Deuil.

Ainsi également mon impolitesse, je ne me suis même pas présenté, je crois :

Cyrus Sinclar, cousin de Dame Luaine, pour vous servir, Dame Morganne

Il s’en approche, s’incline devant elle et lui fait un baise main digne de la cours du Roy.

Vous me voyez désolé de vous rencontrer en ces moments pénibles et vous prie de croire, Dame Morganne, à mon plus profond dévouement. Si je peux faire quelque chose pour vous aider, n’hésitez pas !
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Luaine
Son magicien n'avait qu'à ouvrir l'espace de ses bras et les refermer sur elle pour qu'une bulle de calme et d'apaisement se fasse autour d'elle. Il avait toujours était ainsi.
Ils restèrent un long moment ainsi, profitant de l'instant présent et savourer chaque moment passé ensemble quand Cunégonde arriva dans le jardin. Elle semblait un peu essoufflée de les avoir chercher parmi les bosquets et les allées florales. Cyrus était là et les attendait.

Elle pencha sa tête sur le côté et contempla son cher et tendre. Leur moment de démonstration d'affection était terminé. Cela l'avait requinquée et donner du courage pour la suite.

Et bien je crois que nous sommes attendus. Si les maitres de maison s'éclipsent à la sauvette, je doute que les invités apprécient surtout quand un nouvel arrivant débarque. Il aura sans doute fait la connaissance de Morganne. Allons les retrouver.

Quand Cunégonde repartit prestement pour retrouver sa cuisine, les amoureux déambulèrent sur les sentiers qui menaient dans leur demeure. Elle passa son bras autour de la taille de son époux tandis qu'il la pris par l'épaule. Elle était bien, simplement très bien....Il n'en fallait pas beaucoup plus pour un bonheur total.

Arrivés dans le séjour, Luaine pu voir son cousin clore sa phrase. Il venait surement d'apprendre pour la triste nouvelle. Le cousin et la cousine n'avaient quasiment pas de secret l'un pour l'autre, même si la brune gardait en son coeur sa stérilité et que son cousin gardait lui aussi quelques arcanes. Elle était probablement la personne qui connaissait le mieux Cyrus, Le Cyrus quelques fois taciturne ou quelques fois enjoué.

Elle alla l'embrasser pour lui dire bonjour, ne sachant pas qu'il venait d'apporter deux cuissots, fruits de sa chasse.

Bonjour mon cousin, quel bon vent t'amène?
Je vois que tu as fait les présentation avec Morganne, notre belle-soeur.

Soudain elle surprit un regard de son cousin qu'elle ne connaissait guère. Bien qu'avenant il n'en était pas moins timide.
Mais à cet instant elle ne vit pas un regard timide mais un tout autre regard. Il avait l'air de trouver Morganne à son goût, ce qui était fort rare. Peu de femme semblaient séduire son cousin et pourtant elle en jurerait...Il semblait sous le charme. Sans doute trop d'émotions fortes dans la même journée lui jouaient des tours et perturbaient son sens de discernement. Elle voyait des choses où il n'y en avait pas et chassa cette impression.


Tu restes avec nous pour le repas?
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Cyrus
Lorsque les Maitres des lieux entrent, Cyrus bisouille sa cousine, incline la tête en rectifiant sa position :

Monsieur mon Cousin, je vous présente mes salutations du soir.

Je passai, vous offrir ma journée de chasse qui me fut prospère et que j’ai posé dans les communs, et ne trouvant personne, je me suis permis de passer vous dire un petit bonjour.

Si j’avais su que vous aviez de la visite, je ne me serai pas permis…..

Regardant Dame Morganne, toujours aussi troublé, un petit sourire sur les lèvres :

Cela m’a donné l’occasion de connaitre cette charmante Dame, qui se trouve actuellement dans une période de Malheurs, à mon plus grand regret.

Retournant la tête sur son Cousin, par alliance :

Du reste votre Grâce recevez mes sincères condoléances pour ce deuil qui vous touche, vous et votre famille.

De nouveaux son regard se reporte sur l’invitée. Il ne peut s’empêcher d’admirer cette femme représentant la beauté incarnée, de la dévisager afin de la graver à jamais dans sa mémoire.

Lorsque Luaine l’invite à partager le repas, Cyrus sourit, les yeux pétillants de bonheur :

Oh, oui, Ma Cousine ! Volontiers ! Il serait mal séant de refuser cette invitation. Un repas en votre compagnie m’est toujours agréable. De plus, il serait impoli de refuser mon bras à votre invitée déjà, pour passer à table, et avec votre respect, et du Deuil qui vous arrive, nous pourrions faire plus ample connaissance, avec cette charmante personne, en tout bien et tout honneur, il y va de soi.

Dans sa pensée, il remercie Luaine. Cela lui donnera de passer plus te temps avec Morganne

Regardant Dame Morganne toujours avec admiration, ne pouvant la détacher de ses yeux .

En suite, notre Fée aura surement besoin d’un puissant bras armé pour s’appuyer dessus et supporter son malheur et reprendre gout à la vie. Son enfant a encore besoin de sa mère. Le Très Haut a rappelé malheureusement son père à ses cotés, mais ne peut vouloir punir cet innocent et lui retirant également sa maman. Et quoi de plus naturel, qu’un ancien Brüder accomplisse son devoir de bon Aristotélicien, et assiste une veuve et un orphelin.

Il ne sera pas dit puisque la Fée Morganne dans la légende de mon Pays a donné l’épée à Lancelot, chevalier de la Table Ronde, qu’un chevalier Teutonique ne porte pas secours à Morganne maintenant, en difficulté.

S’inclinant devant Morganne :

Je sais que votre Belle famille ne vous laissera pas seule et ne voyez là, rien de vulgaire, Ma Dame, mais je serai ravi et honoré de vous servir, le temps qui vous plaira. Je pense, que mes cousins, votre belle famille n’y verront aucun inconvénient qu’il en soit ainsi, si bien entendu, cela vous sied.

Je ne voudrai pas vous imposer ma présence, chère Dame Morganne.

Dans son fort intérieur, Cyrus prie le Très Haut pour que cette Déesse, à ces yeux, accepte, dans son malheur, l’aide qu’il pourra lui apporter. Il est subjugué par cette femme et saura attendre le temps qu’il faudra, pour partager sa vie avec cette femme. Il espère également que la famille Von Strass ne s’y opposera également pas.
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Morganne
Morganne regarda Cyrus, avec des yeux pleins de remerciements et de tendresses, berçant son fils dans ses bras.gentillesse,

-" Je ne sais comment vous remercier de tant de gentillesse envers moi. Je serai honorée et ravie de savoir votre présence parmis nous, si Nos hôtes sont d'accord bien entendu."

Elle lui fit un sourire, chose qui n'était plus arrivé depuis très longtemps sur le visage de Morganne, les larmes avaient marqué son visage, ainsi que la fatigue.
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