Della
Citation:
4 juillet 1460
Mon cher Fitzounet.
Le bonjour te va !
Comment se porte mon Evêque préféré ?
Est-ce que les Bourguignons sont gentils avec toi ?
Figure-toi que je rentre d'un séjour là-bas et j'en reviens complètement anéantie devant autant de mesquinerie de la part des édiles.
Mais soit, laissons cela, le but de ma missive est autre.
Tu as sans doute appris le décès de Monseigneur Charles Diftain.
Dès lors, pauvres de nous, nous voici à nouveau sans Evêque et notre Archevêque, le frère du défunt, ne semble guère réactif. Ainsi aucune annonce de la mort de l'Evêque n'est parue, pas plus que les nouvelles concernant ses funérailles, rien.
Le pire dans tout cela est que je ne sais vers qui me tourner si j'avais besoin d'aide, de conseils ou tout simplement de parler un peu de cette belle tâche qui est la mienne désormais. Pas plus que je ne suis au courant des règles à suivre en notre Evêché, si jamais il y en avait.
Enfin, lorsque je suis allée à l'église de Blois, ce matin, j'ai pu y lire le nom d'un Evêque : Ezio.
Comprends mon étonnement et mon questionnement : kicèceluilà ?
Peux-tu, mon cher ami Fitz, tenter de faire avancer le schmilblik du côté des pontes de Rome afin que :
- nous ayons une annonce officielle du décès de Monseigneur Charles Diftain
- nous soyons avertis des modalités de ses funérailles (je veux même bien les organiser, s'il le faut)
- nous ayons très vite soit un nouvel Evêque, soit un Evêque provisoire (par exemple, un autre Evêque, une personne extraordinaire, chaleureuse, travailleuse, avec un coeur comme ça) qui nous prendrait sous son aile protectrice le temps qu'on dégotte un autre Evêque
- l'on boute dehors cet imposteur de Ezio au plus vite parce que quelque chose me dit qu'il pourrait bien profiter de cette affaire pour détourner des fonds de l'Eglise
Je te fais entièrement confiance, Monseigneur, pour que tu rapportes mes demandes là-haut.
Je t'embrasse affectueusement.
Que le Très Haut te bénisse.
Della.
Mon cher Fitzounet.
Le bonjour te va !
Comment se porte mon Evêque préféré ?
Est-ce que les Bourguignons sont gentils avec toi ?
Figure-toi que je rentre d'un séjour là-bas et j'en reviens complètement anéantie devant autant de mesquinerie de la part des édiles.
Mais soit, laissons cela, le but de ma missive est autre.
Tu as sans doute appris le décès de Monseigneur Charles Diftain.
Dès lors, pauvres de nous, nous voici à nouveau sans Evêque et notre Archevêque, le frère du défunt, ne semble guère réactif. Ainsi aucune annonce de la mort de l'Evêque n'est parue, pas plus que les nouvelles concernant ses funérailles, rien.
Le pire dans tout cela est que je ne sais vers qui me tourner si j'avais besoin d'aide, de conseils ou tout simplement de parler un peu de cette belle tâche qui est la mienne désormais. Pas plus que je ne suis au courant des règles à suivre en notre Evêché, si jamais il y en avait.
Enfin, lorsque je suis allée à l'église de Blois, ce matin, j'ai pu y lire le nom d'un Evêque : Ezio.
Comprends mon étonnement et mon questionnement : kicèceluilà ?
Peux-tu, mon cher ami Fitz, tenter de faire avancer le schmilblik du côté des pontes de Rome afin que :
- nous ayons une annonce officielle du décès de Monseigneur Charles Diftain
- nous soyons avertis des modalités de ses funérailles (je veux même bien les organiser, s'il le faut)
- nous ayons très vite soit un nouvel Evêque, soit un Evêque provisoire (par exemple, un autre Evêque, une personne extraordinaire, chaleureuse, travailleuse, avec un coeur comme ça) qui nous prendrait sous son aile protectrice le temps qu'on dégotte un autre Evêque
- l'on boute dehors cet imposteur de Ezio au plus vite parce que quelque chose me dit qu'il pourrait bien profiter de cette affaire pour détourner des fonds de l'Eglise
Je te fais entièrement confiance, Monseigneur, pour que tu rapportes mes demandes là-haut.
Je t'embrasse affectueusement.
Que le Très Haut te bénisse.
Della.
Citation:
6 juillet 1460
Fitz, Monseigneur Ami,
Merci pour la réponse que je viens de lire !
Je savais que je pouvais compter sur toi.
C'est que, vois-tu, à présent que je prends cette charge à bras le corps, je tiens à ce que ce soit parfait, comme tout ce que j'entreprends. Il paraît que c'est une qualité, j'en doute parce que parfois, cela m'empêche de dormir. Or, Orléans est de cen dessus dessous.
La Bourgogne est magnifique, je suis certaine qu'elle se relèvera des ingrats qui viennent de l'abîmer, la Bourgogne est la terre de saint Bynarr, or donc, elle ne peut être qu'à son image.
Si tu passais par Seignelay, pousse donc jusque Beaumont ou encore Hauterive, Dame Maud Saint Anthelme et le Seigneur Arutha de Gisors-Breuil sauront te recevoir avec chaleur et un bon petit verre de mes crus !
Je profite de cette lettre pour te demander de bien vouloir jeter un oeil du côté des registres concernant la chapelle sainte Dwywai, à Montpipeau. Je pense que ma cousine Davia s'en est chargée, mais sait-on jamais. Je ne voudrais pas qu'on vienne annoncer que les sacrements ne sont pas valides parce que pas enregistrés.
A bientôt, je l'espère, mon cher ami.
Que le Très Haut te bénisse.
Della.
Fitz, Monseigneur Ami,
Merci pour la réponse que je viens de lire !
Je savais que je pouvais compter sur toi.
C'est que, vois-tu, à présent que je prends cette charge à bras le corps, je tiens à ce que ce soit parfait, comme tout ce que j'entreprends. Il paraît que c'est une qualité, j'en doute parce que parfois, cela m'empêche de dormir. Or, Orléans est de cen dessus dessous.
La Bourgogne est magnifique, je suis certaine qu'elle se relèvera des ingrats qui viennent de l'abîmer, la Bourgogne est la terre de saint Bynarr, or donc, elle ne peut être qu'à son image.
Si tu passais par Seignelay, pousse donc jusque Beaumont ou encore Hauterive, Dame Maud Saint Anthelme et le Seigneur Arutha de Gisors-Breuil sauront te recevoir avec chaleur et un bon petit verre de mes crus !
Je profite de cette lettre pour te demander de bien vouloir jeter un oeil du côté des registres concernant la chapelle sainte Dwywai, à Montpipeau. Je pense que ma cousine Davia s'en est chargée, mais sait-on jamais. Je ne voudrais pas qu'on vienne annoncer que les sacrements ne sont pas valides parce que pas enregistrés.
A bientôt, je l'espère, mon cher ami.
Que le Très Haut te bénisse.
Della.
Citation:
13 juillet 1460
Bonjour Hilde.
Comment allez-vous ?
J'ai bien eu votre message, m'informant de votre voyage. Merci de m'avoir prévenue.
Je suis bien triste de ne point vous voir au cours de cette belle messe du 15 juillet. Mais je suis certaine que vous serez là, pour d'autres car je sens que le Très Haut a de grands désirs pour vous.
Ainsi, si vous le désirez, je puis, pendant votre absence du village, vous écrire de temps à autre afin de répondre à vos questions ou tout simplement, pour vous donner des nouvelles de Blois ou encore discuter de votre chemin de foi.
Je vous laisse réfléchir et me répondre lorsque vous en aurez l'envie.
Sachez toutefois que dimanche prochain, nous n'oublierons pas de prier pour vous, ma chère Hilde.
Que le Très Haut vous bénisse.
Della.
Bonjour Hilde.
Comment allez-vous ?
J'ai bien eu votre message, m'informant de votre voyage. Merci de m'avoir prévenue.
Je suis bien triste de ne point vous voir au cours de cette belle messe du 15 juillet. Mais je suis certaine que vous serez là, pour d'autres car je sens que le Très Haut a de grands désirs pour vous.
Ainsi, si vous le désirez, je puis, pendant votre absence du village, vous écrire de temps à autre afin de répondre à vos questions ou tout simplement, pour vous donner des nouvelles de Blois ou encore discuter de votre chemin de foi.
Je vous laisse réfléchir et me répondre lorsque vous en aurez l'envie.
Sachez toutefois que dimanche prochain, nous n'oublierons pas de prier pour vous, ma chère Hilde.
Que le Très Haut vous bénisse.
Della.
Citation:
13 juillet 1460
Dame Mamaion.
Le bonjour vous va !
Humblement, je demande votre pardon pour le temps qui fut long entre votre courrier et ma réponse. Je n'ai, pour excuse, que le fait de m'être installée au presbytère de Blois, petite ville pour laquelle le Seigneur a voulu que je sois désormais diaconesse.
Votre lettre, dame Mamaion, m'a touchée énormément, sachez-le.
Il est vrai que lors de notre séjour en la bonne ville de Gien, hélas mon époux et moi-même avons été quelque peu malmené par certaines personnes de Gien. Mon époux fut d'ailleurs extrêmement courroucé de l'attitude de la mairesse d'alors et je dis sans trop m'avancer que désormais il ne faudra plus jamais lui parler d'elle.
Je n'ai gardé aucun souvenir négatif de notre rencontre, je me rappelle de vous comme étant une personne charmante, rien à voir avec l'ami de la mairesse qui voulant se faire passer pour malin n'a réussi qu'à se faire prendre pour sot.
Comme je vous l'ai dit, je réside désormais à Blois, pour les jours où je ne suis pas à Montpipeau auprès de mon époux. Ainsi si vous veniez à passer par Blois, venez donc jusqu'au presbytère, je serai heureuse de vous y accueillir. Vous trouverez aisément, c'est juste en face de l'église.
Merci pour votre courrier et pour votre franchise.
Au plaisir.
Que le Très Haut vous bénisse.
Della d'Amahir-Euphor.
Dame Mamaion.
Le bonjour vous va !
Humblement, je demande votre pardon pour le temps qui fut long entre votre courrier et ma réponse. Je n'ai, pour excuse, que le fait de m'être installée au presbytère de Blois, petite ville pour laquelle le Seigneur a voulu que je sois désormais diaconesse.
Votre lettre, dame Mamaion, m'a touchée énormément, sachez-le.
Il est vrai que lors de notre séjour en la bonne ville de Gien, hélas mon époux et moi-même avons été quelque peu malmené par certaines personnes de Gien. Mon époux fut d'ailleurs extrêmement courroucé de l'attitude de la mairesse d'alors et je dis sans trop m'avancer que désormais il ne faudra plus jamais lui parler d'elle.
Je n'ai gardé aucun souvenir négatif de notre rencontre, je me rappelle de vous comme étant une personne charmante, rien à voir avec l'ami de la mairesse qui voulant se faire passer pour malin n'a réussi qu'à se faire prendre pour sot.
Comme je vous l'ai dit, je réside désormais à Blois, pour les jours où je ne suis pas à Montpipeau auprès de mon époux. Ainsi si vous veniez à passer par Blois, venez donc jusqu'au presbytère, je serai heureuse de vous y accueillir. Vous trouverez aisément, c'est juste en face de l'église.
Merci pour votre courrier et pour votre franchise.
Au plaisir.
Que le Très Haut vous bénisse.
Della d'Amahir-Euphor.
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