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Information and comments (1)

Info:
Jade de Sparte, ex franc comtoise devenue lorraine et Yarwelh de Lacombe, ex lorraine devenue franc comtoise, parte en voyage en Italie avec leur enfants respectifs. Eudes, le cousin par alliance de Jade les accompagne. Récit de le petit voyage et de leur mésaventure

Mésaventures italiennes de l'ex lorraine devenue franc comtoise et de l'ex franc comtoise devenue lorraine

Jade.de.sparte
Rothrude, fais les malles, nous partons

C'est ainsi que, sur un coup de tête, la rousse Duchesse se décida, embarquant avec elle, famille et amis. L'Italie... elle avait fixé la destination, ne sachant pourquoi mais à défaut d'avoir une raison, elle avait l'attitude qui témoignait de l'assurance de son choix. Elle avait besoin de s'éloigner, changer d'air et d'ambiance, voulait offrir à ses enfants un autre univers, un monde dans lequel leur mère ne serait pas la jeune femme larmoyante qu'elle était devenue suite au décès de l'héritier des d'Acoma. Le voyage se voulait une façon de revivre.

Elle rêvait de voyager, elle avait fait tant de projets qui n'avaient pas aboutis que celui-ci lui tenait à coeur plus que tout. Jade se mit à écrire, tout d'abord à son cousin Edouard, ne voyant pas de meilleur compagnon de voyage et de plus fidèle protecteur. La rousse était intrépide certes mais jamais elle ne mettrait en danger la vie de ses petits et avoir son cousin près d'elle était un gage de sécurité.

Mais la petite troupe ne se limitait pas à la famille puisque des amis se joignaient, Eudes von Strass et Yarwelh de Lacombe avec ses enfants. Jade se réjouissait à l'avance de voir les petits minois des enfants de s'émerveiller de tout ce qu'ils verraient.


Mes chéris... nous allons faire un très très long voyage et il faudra être bien sages. Si tu es bien gentil Maximilien, tu pourras monter un peu à cheval avec un grand...

Aussi bien le dire derechef, ne se doutant pas qu'il le demanderait puisque l'enfant avait depuis son jeune âge une fascination pour les chevaux. Elle espérait bien que Edouard accepterait de prendre son fils avec lui même pour une courte distance
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Jade.de.sparte
Les voyages en carrosse pouvaient être pénibles selon l'état des routes mais quand on voyageait avec des enfants en bas âge, les péripéties diverses pouvaient survenir, le rôle de la nounou était d'être parée à toute éventualité ! Le début n'était pas vraiment difficile, un simple arrêt à Autrey-lès-Gray, une des propriétés comtoises de la Duchesse. Les enfants y ayant déjà séjourné, il était facile pour eux d'y avoir des répères.

Regardez mes amours ! on voit les tours au loin ! Et vous pourrez jouer dans les jardins avec Enguerrand et Alienor.

Jade les chatouilla en riant avant de les embrasser en profitant pour les câliner autant qu'elle pouvait, ils grandissaient trop vite...
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Yarwelh
Les préparatifs allaient bon train. Et pour une fois la charrette n'était pas la pour déménager, mais seulement pour transporter les marchandises achetées au cours du voyage.
Ils voyageraient principalement en carrosse, pour les enfants, mais Sol, le cheval palomino de Yarwelh serait aussi du voyage et elle le montrerai régulièrement, ne serait ce que pour son plaisir.
Les malles aussi s'entassaient.
Bref, s'était l'effervescence dans toute la maisonnée.


[Quelques jours auparavant]

Le repas se finissait. Enguerrand et Aliénor étaient assis en face d'elle. Les assiettes étaient vides, les ventres pleins et les enfants calmes.
Yarwelh, habituée à prendre la route, prit la parole.


On m'a proposé, et j'ai accepté, d'accompagner quelqu'un dans un long, très long voyage. La durée n'est pas fixée, mais la destination finale est l'Italie. C'est tout au sud de l'empire. Pendant tout ce temps, il faudra estre sage avec marraine. Pas besoin de préciser que c'était la marraine d'Enguerrand et non celle d'Aliénor car Aliénor n'avait qu'un parrain. Marraine et ses enfants d'ailleurs. Je ne veux donc pas de bagarre ou je ne sais quoi encore. Il faudra bien vous entendre avec Maximilien et Mathilde.

Yarwelh était très heureuse de reprendre la route et de voyagé avec son amie Jade. Eng avait l'air des plus heureux aussi. Aliénor par contre se méprit et quitta sa chaise pour venir s'accrocher à sa mère.

Veut pas tu pars, veut pas tu nous laisse. Este ave nous

Yarwelh la prit dans ses bras.
Nous partons ensemble. Tu viens avec moi, ton frère et Jade ma puce

Et c'est ainsi que Yarwelh fit le tri dans les affaires qu'ils emporteraient. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas voyagé, et ne l'avait jamais fait avec des enfants, alors elle mit plus de temps qu'avant.
Pour elle, des braies, des chemises, des capes, des bottes montantes. Elle prévoya malgré tout des tenues plus élégantes. Après tout, ils feraient le voyage avec une duchesse, et mesme si elle détestait cela, il faudrait peut estre faire bonne figure.
Pour les enfants, cela se compliquait. Finalement, elle se décida pour les vestements habituels, avec comme pour elle des tenues plus recherchées.
Et c'est ainsi que les malles furent faites.

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Enguerrand.
Il venait de manger tranquillement leur mère avait une chose importante à le dire, étrange comme à cet âge là il sentait un changement d'attitude de celle ci

En Italie !!! Chouette!.

maman c'est où l'Italie au fait ? C'est là qu'y a le pape et qu'on fait des grand narnaval ?


Narnaval, carnaval c'était pareil. Il avait entendus que des gens se déguisait par là bas puis que la cuisine était bon aussi et qu'il y avait le pape. Pour lui l'Italie c'était çà. Etait ce loin, çà ressemblait à quoi ? Il n'en savait trop rien mais était déjà enjoué à l'idée de partir en petit groupe

Mas non Alienor on va tous ensemble et on s'amusera bien avec Maximilien et Mathilde

Sa petite voie toujours sonnante, engu fit un grand sourire à sa soeur qui visiblement n'avait pas très bien comprit, sa maman la rassura aussitôt. Il se leva derechef suivant sa maman pour l'aidé à préparer les bagages.

Le grand départ

Tu prends ta poupée pot de colle ?

Non sa petite sœur n'aimait pas qu'il l'appelle ainsi ni sa maman mais lui aimait bien ,c'était à la fois vrai et affectueux. Il terminait de préparé son sac aidant sa coquine de sœur à choisir, il pensa à lui prendre son doudou et une poupée pour le voyage

Elle te tiendra compagnie, moi je prends mon épée, si y a des vilains brigands sur la routes, puis y aura sol

C'est que sa maman lui avait donné la garde et les soins de son cheval pour que lui aie le sien, c'était une condition alors le voyage en laissant le cheval en plan, non, il voulait le sien et se mettait déjà à l’œuvre depuis quelques jours en allant tout les jours s'en occuper avec amour. Quand il parlait de son épée , c'était bien sur un petit jouet en bois, mais pour lui c'était son épée et pis c'est tout pour défendre maman et Alienor. Il aida sa soeur à descendre les escaliers celle-ci tenant sa poupée dans les bras, rejoignant ensemble leur mère

On est prêt maman !
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Maximilien
[avec Jade]

Le jeune enfant qui n'avait jamais connu son père ne se rendait pas encore bien compte de qui était cet homme, dont il entendait souvent parler, et avec qui il était si souvent comparé. Cependant, aujourd'hui, et depuis quelques semaines, il s'apercevait qu'un autre homme manquait à son quotidien. Lisandru n'était plus là, il ne le voyait plus, il ne pouvait plus s'amuser avec lui, mais aussi et surtout, il n'avait plus de cadeaux.
Bien loin d'être le seul préoccupé par ce manque, il était bien entendu incapable de voir que sa mère était triste, rongée par le manque de cet homme, qui avait su la conquérir et la chérir après le décès de Flavien.

Dès lors, le manque d'un homme, força le départ de la dernière branche Frayner encore présente en Lorraine vers l'Italie. Un voyage qui se voulait être un voyage de retrouvailles, d'amusement et de délectation la plus totale.
L'enfant pourrait profiter de sa mère, de sa sœur et de sa marraine bien sur, mais il voulait surtout voir Enguerrand, de deux ans son ainé avec qui il pourrait faire des jeux de "mecs". Cheval, combat, et autres divertissements barbares composeraient surement leur vie italienne.

Ainsi, en apprenant la nouvelle, le futur duc fit un large sourire comprenant que ce voyage allait être un voyage surement très plaisant. Ce que confirma sa mère avec la fin de la phrase.
Montrant les prémices d'un être éternellement insatisfait, il commenta


oooh viii 'val moi veux faire!! Veux faire 'val seuil!! tout seuil!!!

Il plia son bras, le leva et essaya de contracter son muscle.

fort Masimiyen!! peux seuil!

La conversation se poursuivit dans le carrosse qui amenait la famille en Italie. Bien loin d'être un enfant sage et ultra attentif, le jeune maximilien avait un mal fou à se contenir et à garder son calme dans ses quelques mètres carré. Ainsi, sa mère eut droit à la question que chaque enfant pose lors d'un voyage, et plusieurs fois dans le voyage il ouvrit la bouche pour dire

Maman, quand on ayive nous?

La première de ces nombreuses questions aux allures similaires intervint quelques minutes à peine après le départ... Jade se devrait d'avoir du courage et de la patience.
Premier arrêt qui la sauva, les terres qu'elle possédait en FC. Son salue tenait dans le travail qu'elle avait fourni quelques années auparavant pour la FC! Comme quoi le travail n'est jamais vint.
Le petit trio pourrait donc se reposer et reprendre des forces aux côtés de personnes proches. Des personnes avec qui Max pourrait être le roi, profitant de sa marraine et de ses cadeaux, mais aussi de son fils, Enguerrand, qui s'occuperait de lui.


Dit Maman pas vai que y a que moi qui pourrait m'amuser? Dit ouiiiiiii! je veux pas Mayilde elle joue elle! Moi tour chef avec Engueand!
Jade.de.sparte
[Autrey-lès-Gray, avec Maximilien, Mathilde et Eudes]

La première étape était franchie, ils étaient en Franche-Comté, point de rassemblement du groupe. Yarwelh, Enguerrand et Aliénor venaient les rejoindre au grand plaisir de tous. Malheureusement Edouard, retenu à la dernière minute par des obligations, dû rebrousser chemin vers la Lorraine, au grand regret de sa cousine.

Jade se faisait une joie de ce voyage et le partager avec ses amis lui étaient encore plus cher. Déjà les enfants l'avaient bien fait rire... Maximilien faisant le fier pour monter à cheval ou réclamait de ne pas jouer avec Mathilde, ce qui avait demandé une forte dose de diplomatie et de retenue à la jeune mère pour régler la situation, évitant de justesse la crise.


Oui, tu pourras jouer avec Enguerrand.... et Mathilde jouera avec Aliénor... mais jouer à se cacher est encore plus drôle à plusieurs !


[En route pour l'Italie]

Voilà... l'Italie enfin !

Du doigt, la jeune femme montra le paysage, certes on ne voyait rien de précis qui eut pu indiquer que l'on franchissait la frontière mais on arrivait et la mère put enfin regarder son fils en lui disant d'un ton amusé

Nous y sommes presque mon ange !
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Yarwelh
Yarwelh avait confirmé que l'Italie était bien le pays des Carnavals, avec des C, le pays des papes (décidément, l'église le passionnait de plus en plus), rassuré sa fille, avait fait les malles, réussi a faire monter Boule de Neige, le chat blanc paresseux, dans le carrosse. Son opposée, Boule de Suif, la chatte noire quasi sauvage, était invisible, mais à coup sure non loin de là veillant sur sa tribu.
Elle avait aussi préparé Sol, son cheval palomino. Elle ne pouvait le monter pour le moment, elle ne voulait pas laisser les enfants seuls dans le carrosse, mais plus tard, pendant le voyage, elle demanderait à Jade si elle pourrait les lui confier pour qu'elle profite un peu pour chevaucher. Elle avait veiller aussi à ce qu'Enguerrand prenne ses bottes tout juste reçu, pour que de temps en temps, il vienne avec elle. Il l'avait mérité. Ils avaient fait un marché et il l'honorait mieux que certains adultes. Alors elle devait elle aussi y mettre du sien bien qu'elle appréhendait. Les chevaux étaient grands, et son fils si petit encore. Pourtant, quand il venait s'occuper de Sol avec elle le matin, il ne pouvait pas encore tout faire seul,ne serait-ce qu'à cause de sa taille, il y allait confiant, donnant l'impression d'ignorer que le cheval pouvait l'écraser d'un coup de sabot.

Il ne restait plus que ses enfants à faire monter dans la voiture. Malheureusement pour la mère, son fils eu le malheur de raviver la peur de la jeune femme. Il l'ignorait, et c'était tant mieux, mais son premier voyage à lui c'était mal passé. Il était tout jeune à l'époque et ne s'était pas réveillé pendant l'attaque. Elle avait tant craint pour son petit Diamant. Ce jour là, ils avaient eu de la chance dans leur malheur. Des gardes avaient été tués, mais eux, ils étaient saufs. Enfin presque. Dans un duel avec l'un d'entre eux, son épaule avait été transpercée avant qu'elle réussisse à tuer l'homme.
Alors ce qui paraissait estre un jeu aux yeux des enfants était la crainte de leur mère. Surtout que là, elle avait deux trésors. Elle massa son épaule et tenta de chasser son angoisse. Sinon, Enguerrand et Aliénor le sentirait.

Heureusement, une fois dans le carrosse, les enfants et leur bonne humeur firent de nouveau sourire Yarwelh.
Le trajet vers Autrey les grays se passa bien, et une fois le groupe de Jade retrouvé, il y avait moins de risque. Plus de monde, donc plus de danger pour les brigands.

Le chemin vers l'Italie fut un peu plus difficile. Il était bien plus long, et les enfants, Ali surtout, avaient du mal à tenir certains tronçons. Elle demandait régulièrement s'ils arrivaient bientost. Yarwelh et, il faut bien le dire, Enguerrand la divertissait au mieux, mais tout les jours, ils y avaient droit au moins une fois.
Mais l'Italie était maintenant en vue et tout le monde retrouva le sourire.


Mes amours, nous sommes en train d'arriver au bout!
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Jade.de.sparte
[Aux portes de Florence]

Sauvagement attaquée ! Oui c’était le mot juste ! Comment expliquer l’offense ? Son arrivée était prévue, le Seigneur de la République prévenu depuis une bonne semaine et son armée attaquait un groupe de trois adultes et quatre enfants ? Incluant un membre du Conseil Impérial… Pourtant le voyage se déroulait comme un charme depuis le début, bien sûr, beaucoup de réception officielle pour Jade mais elle était là pour cette raison. Tout était gâché…

La jeune femme se souvenait vaguement de l’attaque de l’armée… Jade était dans le carrosse avec les enfants, Yarwelh et Eudes chevauchaient tout près… ils s’étaient arrêtés en voyant les forces devant eux. Jade était sortie pour discuter, croyant à un malentendu. Mais pourquoi avait-il chargé ? Les adultes avaient dégainé, protégeant les enfants qu’ils avaient enfermé dans le carrosse, le cocher ayant pour consigne de les amener à l’abri, loin de ce qui allait devenir un champ de bataille… Mon Dieu ! Cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs ! Et Jade regarda Yarwelh, sachant que pour elle aussi… ce n’était pas la première fois que les deux femmes auraient à protéger leurs petits.

Ils étaient trop nombreux ! Non, pas encore ! Pas comme contre Thoros ! Le bruit des lames s’entrechoquèrent. Jade arriva à repousser son premier assaillant sans le blesser mais pas assez rapide pour éviter la lame qui s’enfonça dans sa chair et à nouveau sa cuisse droite écopa. Fléchissant en lâchant un cri de douleur, les coups continuèrent… oh non ! pas encore comme l’autre attaque ! Elle releva son épée qui reçut un coup, volant en éclat… c’était comme un cauchemar que la rouquine refaisait. Son flanc droit fut transpercé par la lame d’un autre assaillant et, succombant à la douleur, s’écrasa au sol, inconsciente, se vidant de son sang, ignorant tout du sort de ses compagnons.


[Massa]

Ses yeux s’ouvrirent une fois et se refermèrent, alors que son esprit cherchait à comprendre ce qui s’était passé. Tout était brumeux pour elle, où était elle ? Jade tenta de bouger et la douleur lancinante qu’elle ressentit lui arracha un gémissement de douleur. Était-elle de retour à l’Ost ? Ses yeux azurs cherchaient encore où elle était, sans comprendre, mais des paroles autour d’elle dans une langue qui ne lui était pas familière la ramenèrent vite à la réalité. Ses mains se posèrent aux endroits où elle souffrait, trouvant sous ses doigts fins des cataplasmes épais.

Où sont mes enfants ?

Une femme qui portait un voile, s’approcha, lui parlant à nouveau en cette langue qu’elle ne maitrisait pas, ne la comprenant pas aussi visiblement. De sa main droite, Jade mima qu’elle écrivait et le visage de l’hospitalière s’éclaira. S’éloignant pour revenir avec parchemin et encre. Le plus difficile fut pour la belle rousse de trouver une position confortable pour écrire. La chose se révélant impossible, elle ne put trouver au mieux qu’une pose qui ne lui arrachait pas des larmes, écrivit 2 lettres, une à Sa Majesté Impériale, requérant son aide pour les soins et retrouver ses enfants, la seconde à un jeune homme qui gagnait son cœur

Citation:
Mi querido Ezequiel *

Je vous écris d’Italie… où suis-je, je ne saurais vous dire, quelque part entre Massa et Florence, sur un lit où je suis soignée suite à une attaque sauvage contre notre petit groupe… J’ignore la gravité de mon état, où sont mes enfants et mes compagnons de voyage. J’ai demandé de l’aide à Sa Majesté… je vis des heures cruelles où j’ai crû revoir le Très-Haut… Je n’arrive plus à tenir la plume plus longtemps, je souffre trop… je pense à vous…

Jade


[Cheffe Aldraien
Merci de traduire tout ce qui n'est pas en français. Bon jeu.]


* Mon cher Ezequiel
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Maximilien
(voyage voyage...!)

La voyage vers l'Italie se poursuivait, Maximilien avait bien compris que jouer aux épées avec les filles ça n'étaient pas possible, en revanche, suite à l'intervention de sa mère il se ravisa quant au refus total de jouer avec sa soeur à se cacher. En effet celle-ci du haut de ses 2ans, mettrait surement longtemps à le trouver, ce qui pourrait lui permettre de gagner. Réflexion faite, il répondit

si pou jouyé à cage ayors Mayilde jouya avé gacon!

Réponse faite, petit bonhomme épuisé, il se décida, inconsciemment, à poser sa tête sur l'épaule de Jade. Et voilà qu'en un rien de temps, il s'endormit d'une facilité presque déconcertante au milieu du vacarme fait par les sabots des cheveux et les claquements de fouet, mais aussi des imperfections d'une route capricieuse qui manquait de peu de briser à chaque secousse les roues du carrosse!
Soudain, le mini duc, sursauta, réveillait par les cris de joie des deux mamans de ce convoie, sa mère et sa marraine! Ainsi, il crut comprendre qu'ils étaient arrivés dans la terre inconnue de tous, l'Italie. Etonnement pour l'enfant qui s'attendait à voir un changement complet d'environnement, une transformation lunaire une fois la frontière passée, il n'en était rien, les paysages étaient les mêmes, rien ne changeait.

C'est alors qu'une fois descendu du carrosse, le frayer décida de faire comme à son habitude et d'emmener Enguerrand dans une taverne pour boire du bon lait, et pas autre chose!! Il rentra et comprit alors la différence, les gens n'arrivaient pas à parler normalement et prononçaient des mots difformes, sans sens... L'enfant prit peur et repartit comme il était venu.

(quelques jours plus tard, jour de l'attaque)


Mathilde, Maximilien, Alienore et Enguerrand restaient à l'intérieur et ne bougeaient pas!

Qui ne dit mot consent! Les enfants écoutèrent sans ronchonner comme il leur était de coutume. Le cochet les emmenèrent donc loin de ce lieu où ils y perdraient peut être leurs mères. Personne ne comprenait ce qu'il se passait, quand Maximilien eut soudainement réponse au pourquoi de ce conflit. Durant le trajet, il avait dit qu'il se battrait avec son épée, qu'il monterait sur son cheval, et qu'il ferait ainsi le guerrier. Peut être alors, les italiens, l'avaient ils entendu, et avaient pris pour mot les paroles de l'enfant! Tout était de sa faute, si quelqu'un était blessé c'était de sa faute aussi... Ampli de remords, le frayner versa une larme, mais bien entendu il se cachait de ses trois compagnons, et surtout d'Enguerrand pour qui il devait passer comme étant un garçon fort.

(arrivée à san miniatio)

Quatre enfants seuls et un cochet ne sachant pas parler un mot de la langue utilisée dans le pays, n'ayant pour signe de richesse et de rang que leur carrosse et leurs habits. Comment feraient ils sans argent, sans rien comprendre des italiens? Il se passa des heures et toujours rien, ils attendaient dans le carrosse, sans ne rien pouvoir faire, ayant pour seul compagnie, gueux et autres marauds que tentait de repousser le seul adulte du groupe, soutenu et appuyé par les enfants.

vas y découpe les! Moi Maximiyen von frayer je vous tueai tous!!!

Mais pendant ce temps, la situation ne se réglait pas, et il ne pouvait rien faire...

edit: modif nbre d'enfants
Yarwelh
Yarwelh chevauchait seule en teste. Elle avait laissé Enguerrand et Aliénor avec Jade, Max et Mathilde. Elle ressentait un peu de cette liberté qu’elle ressentait jadis. Libre de tout faire, libre de ne rien faire. Période où elle passait sont temps en forest, à courir ou galoper. Période où elle n’avait ni enfant, ni amour, ni terres. Pas de famille, pas d’obligations..
Mais cette ère était révolue. Bien sur qu’elle adorait ses enfants. Elle les chérissait. Mais s’en occuper, s’en préoccuper lui prenait du temps et elle devait veiller à leur bien-estre avant le sien. Mais surtout, ce qui avait changé était ce cœur meurtri. Cœur qui avait battu un temps à l’unisson avec un autre et qui après avait été privé de son métronome.
Alors dans ses rares moments de solitude, ce voyage lui faisait beaucoup de bien, se laissant griser par le vent sur son visage, la vitesse faisant virevolter sa longue tresse blonde dans son dos. Le pelage de Sol brillait comme le soleil, d’où il tirait son nom, ses sabots la faisaient vibrer au rythme de son galop.
Dans ce pays, elle n’avait aucune obligation, aucun rang à tenir. Mesme si elle le voulait, comment le pouvait-elle? Elle ne parlait mesme pas la langue! Malgré ses titres bien plus important, quelque chose comme dix fois les siens, Yarwelh n’enviait pas Jade. En effet, pour elle, ce voyage n’était que succession de cérémonies, là où Yarwelh profitait de ses enfants.

C’est avec ces pensées volages en teste qu’elle aperçut du monde sur la route. Suspicieuse malgré les uniformes, elle fit demi-tour. Elle ne voulait pas estre prise pour un vagabond et la présence de Jade faciliterait le passage.
Mais sa présence ne changea rien. Ils avaient osé! Osé contre une triple duchesse, la porte parole impériale, mais aussi et surtout contre des mères et leurs enfants.
Yarwelh n’avait rien compris. Seulement que Jade et Eudes s’accrochaient à leur épées. Elle avait alors dégainé, preste à se protéger, à protéger son Diamant et son Ange. Protéger la veuve et l’orphelin. Mesme si en l'occurrence, il y avait deux veuves, qu’elle faisait partie des deux et que parmi les 4 orphelins, il y ai ses deux enfants et son filleul.

L’histoire lui parut familière. Le cadre, le contexte étaient différents. Mais elle à cheval à costé du carrosse, luttant par les armes pour sauver, son fils à l’époque, ses enfants maintenant, le bruit des armes entre elles, métal contre métal.
L’issue de la bataille fut malheureusement moins favorable pour elle, mesme si à l’époque elle avait perdu presque toute son escorte.
Son épée s’était disloquée, ne fut plus que petits bouts épars.
La suite ne fut pas plus brillante. Une lame ensanglantée ressorti de son flanc, une chute de cheval. Groggy. Pas de perte de connaissance, mais amnésie de la suite. Elle se redressa, la main sur le costé, comprimant la blessure, le liquide poisseux coulant entre ses doigts. Elle avait du mal à comprendre. Les pensées s’ajustèrent. Plus de carrosse, plus d’enfants. Deux corps inanimés au sol. Jade!
Yarwelh s’approcha et examina ses blessures. Les plaies sont importantes: elle ne peut pas faire grand chose avec le peu qu’elle a. Elle fouilla malgré tout dans son sac de selle. Elle trouva du sulfate de cuivre. Elle commença par en appliquer sur sa propre plaie, elle laissait une trace rouge derrière elle, puis sur les plaies les plus profondes de Jade. Les ecchymoses, les griffures et compagnies attendront, comme les siennes. Elle avait peu de cuivre et elle en avait encore besoin pour éviter les hémorragies d’Eudes. Elle avait beau estre infirmière, ayant eu son diplosme quelques mois avant son départ, elle ne pouvait rien faire de plus sans son matériel, resté dans le carrosse. Il lui fallait de l’aide, et sur cette route déserte, ne pouvait en avoir.
Elle ne voulait pas laisser ses amis seuls, mais se résonnait. Elle ne pouvait faire autrement. Sol s’allongea sur la demande de sa maistresse. Elle pouvait ainsi s’installer sur son dos plus facilement, ayant trop mal pour grimper sur les étriers comme normalement. Mais quel costé prendre? Quel coté la voiture, et les enfants, avait-elle prit? Le village le plus proche était-il à droite ou à gauche? Elle ne savait plus. La douleur la tenaillait de trop. Elle avait bien du pavot mais devait rester en pleine possession de ses moyens, déjà affaiblis.
Gardant une main sur son flanc sanglant, elle fit avancer Sol. Quand enfin elle croisa les premières maisons d’un village, elle essaya de se faire comprendre. Ils voyaient bien sa blessure, voulaient bien la soigner, mais ne comprenaient pas qu’il y avait deux autres personnes. Quand enfin ce fut le cas, ils l’empechèrent de reprendre la route pour aller chercher ses amis ou ses enfants. On l’obligea à s’allonger. La douleur lui donnait la nausée. Ou alors l’angoisse d’une mère privée de ses enfants?
A bout de nerf, elle s’obligea à respirer du suc de pavot. Mais la fatigue et la perte du liquide vital augmenta l’effet de celui-ci et elle s’endormit.

Ce fut de nouveau la douleur qui la réveilla en sursaut. Combien de temps avait-elle dormi? Les enfants? Jade et Eudes?
Elle se redressa vivement. Et étouffa un juron. Sous les cataplasmes, la plaie était bien réelle. Elle ne pouvait bouger sans horriblement souffrir.

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