RPartage - [RP] Remise de Croix du Languedoc

[RP] Remise de Croix du Languedoc – juin 1460

Ghaldor

Il était resté en retrait .......le regard tourné vers la petite fenêtre pour s'assurer qu'en quittant les lieux il ne récupère une biquette repue !

La cérémonie battait son plein ........souvent de têtes qu'il ne connaissait pas mais qu'importe pensa-t-il voilà sans doute ce qui devait se faire de mieux en terme de solidarité.

A l'évocation de son nom .....il suiva les autres convives pour prendre place dans le rang.

Arthurcano

Devant lui était alignés les derniers honorés du jour, tous ? Non il manquait Mestra Coco qui avait quitté peu avant la cérémonie...

Les trois alignés, Arthur s'avança et prit parole...
Mestre Ghaldor, Mestre Poseidon, Mestra Marieline,

Le comte Roderick de Vandimion, et son conseil, a souhaité par cette cérémonie vous honorer pour le travail réalisé en votre quotidien.

Chacun maire de vos villes respectives, pleinement investis dans le labeur et la volonté de faire avançer vos villes et votre comté dans un sens commun celui du meilleur pour notre Languedoc.

Arthur fit courte pause... puis s'avança et fit une franche accolade à Ghaldor...

Ghal, à toi l'ami qui aura refusé l'honneur que nous avions prévu pour toi à Narbonne par une médaille de la ville refusée, comme à ma fillotte, j'en apprécie le coeur et la raison. Tu es un homme précieux pour la communauté Narbonnaise, pour ce Languedoc que tu chéri.
Je t'invite à persévérer dans cette voie et à suivre le chemin si ce n'est de la vertu celui du don de soi pour chacun comme tu le fais déjà si bien.

Dévoué et disponible, à croire qu'à Narbonne cela soit une qualité requise pour y vivre sans doute dans les pas d'une Brunette qui en est l'exemple même depuis de nombreuses années maintenant, je te remercie pour ce que tu fais. Continue ainsi et grande sera ton oeuvre, et un jour comme moi avant toi, tu passeras un peu plus de l'ombre vers la lumière.

Nouvelle accolade et quelques pas en arrière, puis un sur le côté... Etrange balais que celui ci... Ce fut le tour de Poseidon...

Mestre Poseidon,
Fiers maire de Béziers et fidèle Lieutenant de l'OST, nous tenons également à vous remercier pour votre dévouement à votre ville et votre comté. Magner les armes et magner l'économie d'une ville est une gymnastique bien différente et des deux vous en connaissez la mélodie.

Continuez ainsi !

Nouveau pas en arrière, et un autre de côté...Puis vint le tour de Marieline... Marie... Bras sur ses épaules, nouvelle franche accolade, et sourire...

Marieline, Marie,

il est ton tour de recevoir quelques encouragements, ces encouragements sont la première marque de ce qui pourrait devenir pour toi plus tard un souvenir heureux comme ce fut la cas pour moi alors que je recevais ces mêmes encouragements il y a presque deux ans.

Chacun aura remarqué la gestion de la mairie de Mende et ta disponibilité, et de le remarquer j'ai fait appel à toi pour me suivre.
Tes débuts en ce conseil sont encourageants et en chaque occasion tu n'hésites pas à exprimer ton point de vue.
En toi, nous avons quelques espoirs et espérons que cette première expérience comtale te donnera envie de poursuivre.

Arthur cette fois, se recula une dernière fois...
A tous les trois je vous dis en mon nom et celui de notre conseil actuel et passé, félicitations à vous, et continuez ainsi à montrer votre dévouement et votre engagement soit pour votre ville, soit pour l'OST, soit pour votre comté.

J'ai pour habitude que nous sommes là pour oeuvrer non pour nous mais pour le bien de notre Comté dans son ensemble. C'est ensemble et dans l'unité que nous pourrons faire de grandes choses !

Arthur laissa alors parole à ceux qui voudraient s'exprimer et ... d'un geste discret fit signe à Montjoie que pour lui cela serait bon...
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Marieline

Et la Mendoise de ne plus savoir où se mettre. Quelle idée de la mettre dans un état pareil... Les yeux lui piquent, des larmes pointent le bout de leur goutte à ses yeux...
Non mais ! Fallait pas lui faire des trucs comme ça à la Mendoise ! Allez, on se reprend !

Car c'est qu'elle est plutôt émotive la jeune CAM, mais sait tout de même se tenir dans de telles occasions... de part son éducation peut-être, allez savoir.
Regard à Arthuro droit dans les yeux, et bien qu'elle ne pouvait exprimer la fierté et la joie qu'il lui fait faisait en montrant qu'il lui accordait sa confiance, elle lui adressa son plus beau sourire, et l'aurait bien bisouillé sur la joue... Mais bon, ce n'était peut-être pas une bonne idée en pleine cérémonie officielle.

Elle avait cela dit en passant, bien fait de mettre sa belle houppelande blanche. Qui était de circonstance pour cela. Enfin, que de futilité que cela, elle était heureuse la mendoise.... Et afficha son sourire bête comme à chaque fois que ses émotions étaient sollicitées de telle façon.

Ghaldor

Point de syllabes sortis de sa bouche , lui le bavard restait pour une fois sans voix!
Il avait de cette accolade généreuse gardée ce qui nous tous nous faisait vivre en ci-lieu ....l'amitié et l'envie si possible de bien faire!

Il regarda au loin pour deviner la silhouette d'une brune qui maniait le domptage de grognons mieux que quiconque ...de cet honneur il pensait qu'elle en serait ravie , lui était simplement fier des encouragements d'Arthur à persévérer dans l'ombre!

Isarol

Fort de la confiance que lui accordait son parrain, Isarol s'était rendu à ces remises de croix du Languedoc
Elle avait pour mission d'intervenir en sa faveur, si toute fois son nom était appellé pour en recevoir une.
Entre ses missions de remplaçante médiatrice comtale et de chef de port de Narbonne elle venait ici aux nouvelles
Mais toujours pas de commdore nominé aux oc-scar
Connaissant parfaitement Jeff elle se dit qu'il en fera fi comme à son habitude même si pensa-t-elle aussi, qu'il en serait reconnaissant au comté si ce celui-ci le récompensait pour son dévouement à l'ost depuis plus de deux ans et demi.
Une fois de plus, Isarol, l'aide de camp du commodore Jefflebarde, s'en repartit avec une réponse négative pour lui...
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Matelote de l'armée comtale
Aide de camp du Commodore

Remise de Croix du Languedoc – juin 1460

Marieline

Ghaldor

Ingeburge

Le comte du Languedoc avait été d'accord avec la proposition de tout de même appeler Lise et elle en était heureuse, elle savait pour avoir elle-même œuvré pour son duché et sa ville qu'un merci était important, il écartait tous les soucis et toutes les souffrances. Alors qu'Arthur et Lise se faisaient face, Ingeburge avait recouvert les coussins supportant les croix restantes d'un morceau d'étoffe écarlate.

La dame de Montmoirac éloignée et retournée à sa place, Ingeburge fit un dernier appel :
— Les croix demandées par le vicomte Rodercik de Vandimion ont été remises à leurs récipiendaires. Celui-ci tenait également à remercier des personnes qu'il estimait méritantes et investies. J'invite donc à s'avancer devant le trône Coco, Ghaldor, Marieline et Poseidon.
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† Armoria de Mortain †

Marieline

La Mendoise, qui avait assisté à la cérémonie depuis le début, qui avait vu les remises de croix pour les présents, vu son amie Coco partir précipitamment, était restée pour la suite, pour soutenir ses mis t le Coms qu'elle appréciait.

Tandis qu'elle regardait tantôt les plafonds, tantôt les bannières, elle entendit son Altesse le Roy d'Armes l'invitait, ainsi que d'autres personnes, à s'avancer.
Elle le fit machinalement comme à chaque fois que son nom était appelé d'ailleurs. Ce qui lui semblait très familier... Peut-être cela venait-il de son enfance, de sa famille perdue... Elle n'en savait rien, mais c'est une chose qu'elle effectuait machinalement avec un petit sourire aux lèvres.

Etant avancée devant le trône, elle n'osa plus bouger, et attendit donc là jetant des coups d'oeil par ci, par là....

Poseidon224

Poséidon qui etis la depuis le début de la cerenomie entendit son noms être appelez pars le maitre de sais lieu

s avancas doucement as cote de se qui étais devant lui

Ghaldor

Arthurcano

Marieline

La Mendoise qui suivait la cérémonie depuis le début vit Lise se lever et se diriger vers le Coms, alors que celui-ci l'avait appelée.

Elle était heureuse pour son amie, même si celle-ci refusait sa croix, elle n'en était pas moins méritante à recevoir cet honneur. La Lodévoise était courageuse, fière, toujours de bonne humeur, elle donnait de son temps et bien plus pour le Languedoc.

La jeune CAM en avait presque les larmes aux yeux lors de cet échange. Un peu trop émotive la Mendoise ?... Si peu...

Pffffffff.... Gros soupir pour que les larmes ne coulent pas. Un petit secouage de tête de droite à gauche rapidement pour reprendre ses esprits....

Oufff ! ça y est, c'est passé !

Et la Mendoise de sourire bêtement en assistant à l'échange entre ses amis Lise et Arthuro.

Lise_

Ses azures ancrées quelques secondes dans les yeux de son Parrain, suffirent à la blondinette pour que soudainement, elle se sente aussi à l'aise qu'un poisson hors de l'eau.
Maintes fois, elle avait soutenu ce regard, observé ce visage mais jamais elle n'avait eu ce ressentit...ressentit confirmé dès qu' Arthur prit la parole.

La jeune fille l' écouta décontenancée et baissa la tête pour masquer tant bien que mal la vague d' émotion qui n'allait pas tarder à la submerger.
Oui bien sur, elle pourrait toujours mettre çà sur le compte du bouleversement hormonal, d' une poussière dans l' oeil ou encore dire qu'elle avait attrapé la myxomatose, mais il n'en était rien.

Non, elle était émue, touchée en plein coeur par les propos que son Coms de Parrain tenaient à son égard.
Bien que peu protocolaire, c'est sans rechigner qu'elle alla dans ses bras et laissa discrêtement couler une larmichette sur son épaule.

A son tour, elle approcha son visage près de son oreille et murmura d' un souffle à peine audible tant l' émotion nouait sa gorge

Mon Parrain, aucune médaille n'aurait pu m' honorer autant que ce que tu viens de dire..merci.

on renifle doucement et surtout on ne s'essuie pas le nez sur la chemise comtale déjà bien humide

J'ai beaucoup de chance, j'en suis consciente et je te fais la promesse de ne jamais perdre de vue ce qui est vraiment important...si je devais m'en écarter, je compte sur toi pour me remettre sur le droit chemin à coup de bottes dans le fondement..

L' étreinte protectrice comtale se relacha lentement et l' estocade finale fut portée.
Un petit sourire étira ses lèvres et la jeune fille s'inclina une nouvelle fois après avoir ajouté d'un timbre de voix aussi clair que possible

Mercé votre Grandeur, l' honneur que vous me faites est immense, et être Languedocienne emplit mon coeur de fierté.

Et pis c'est tout! Parce que mine de rien maintenant va falloir qu'elle y retourne la bas...tout au fond à gauche, et les yeux bleus sur fond rouge c'est pas discret!
Un dernier regard complice échangé, une dernière bisouille et la blonde laissa la place aux autres.

En passant près de Marie, Lise ne put s'empêcher de remarquer une lueur brillante dans ses yeux et lui adressa un petit clin d'oeil digne d'un lapin russe et pressa le pas pour rejoindre son siège et son époux et donner enfin libre cours à ses émotions.
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Lise_

Et voilà que le défilé commençait..pas vraiment celui des dernières houppelandes à la mode, mais celui des têtes connues, qui remontaient l'allée centrale pour aller saluer le Comte et le Roi d' armes.

La blonde souria au passage à Hipa, Coco, Ghald, fichtre çà faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu le Narbonnais, puis le sourire se transforma en malice en voyant arriver son écureuil préféré.
Lorsque Morphée passa près d'eux Lise lui fit un petit clin d'oeil et tapota sur la chaise à côté d'elle, ce qui voulait dire * j'te garde une place au chaud, on va pouvoir papoter tout plein!*

Puis l'arrivée de la belle brunette..échange de bavouilles en bon et due forme et même pas le temps de dire une quelconque anerie que déjà Ceb était appelée pour se faire remettre sa distinction.
La main de la blonde enserra celle de son lapinou dormant afin qu'il ne trouble pas la remise de croix de Ceb d'un ronflement tonitruant et déplacé et assista à la décoration en souriant.
Avec un peu de chance Ceb aussi la laisserait jouer avec sa croix dans son bureau...

Puis vint le tour d' Hispa..tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au moment où

Citation:

Dame Lise Akap,
veuillez vous avancer jusqu'à moi votre Comte et ... bien plus encore !

Les derniers mots prononcés par son Parrain la firent sourire, étrange qu'il les prononcent d'ailleurs..ou pas, après tout que de sensibilités communes entre...bref..
Résignée, la jeune fille soupira amusée, posa une bise sur la joue de Kelak en murmurant

Tombe pas de ta chaise, je reviens

et se dirigea vers le trône.
Son regard croisa celui d' Arthur, le message était passé, il ne perdait rien pour attendre, mais pour le moment... la jeune fille s'inclina respectueusement devant le Comte du Languedoc et Montjoie .
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Arthurcano

S'il est des femmes d'honneur en ce royaume, nuls doutes que nombre de ses connaissances en faisait parti en tête une liste de nom conséquente dont ... Cette blondinette qui s'avançait à lui...
Volontaire en chaque tâche, un coup de clochette elle accourait à qui savait lui donner confiance, honneur et amour du prochain.

Sa fillotte, elle était et dans sa décision de refuser cette médaille pourtant méritée, nuls doutes que la crainte, que ce lien qui les unis, ait pesé dans son choix afin que nuls vipères puissent contester quoique ce soit.

Pourtant reconnue à l'OST pour sa bravure et son dévouement, celle-ci était des plus méritées...
Il aurait pu lui donner contre sa volonté ne serait ce que pour toutes ses qualités reconnues mais ... mais non décision était sienne et qui serait il d'aller contre...

Lise,
ma chère fillotte si en ce jour tu es présente pour recevoir un honneur que tu refuses pour des raisons qui sont tiennent et que je respectent.
Je tiens à faire savoir à tous ici présents que non seulement cette femme est des plus méritantes de par ses actes et actions que ce soit au niveau de l'OST où elles sont reconnues mais également dans les différentes institutions et lieu public.

Par où Lise passe la mauvaise humeur trépasse, femme d'honneur oui et l'honneur justement commence à refuser les honneurs !

Arthur qui balaya la salle de son regard pour que chacun prenne sens de ses derniers mots, revint ensuite planté son regard dans celui de sa fillotte. Puis s'approchant, dans ses bras il l'a pris pour que les mots qui suivent ne soient que pour elle.
Ma fillotte préférée,
sache que ton parrain sera toujours là comme il sait pouvoir l'être pour ceux qu'il aime. Cet honneur te revenait mais le plus grand des honneurs tu viens de le prouver par ton action en refusant cet honneur que nombre d'entre nous étions en accord de te donner pour ton action.
Tu sais pouvoir compter sur moi en tout temps et tout lieu, un pigeon, un mot, un sifflement enfin quelque soit le moyen et je serai là.
Prends soin de ton petit être qui pousse en toi et de ton Kelakochounou... Le sens de la Vie réside dans cette Vie de famille... C'est une chance et rien n'a côté ne peut avoir plus grande importance. Que cette vie avec ton Kelakochonou soit une longue oeuvre et ne prends pas exemple cette fois sur ton parrain.

Se reculant il termina par...
Lise,
cette médaille refusée ne m'empêche cependant pas de t'honorer d'une autre manière, reçoit mes remerciements,mes encouragements pour la suite et cette naissance à venir, reste toi même cette jeune femme pétillante ouverte aux autres et proche de ta famille.

Arthur lui fit nouvelle bisouille puis d'un pas se reculant, fit alors signe à Montjoie que suite de la cérémonie pourrait avoir lieu.
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Coco...

Ainsi, la cérémonie allait prendre fin, certaines personnes n'étaient pas venus, se sentant sans doute au dessus de tout ça.

D'autres étaient venus et on ne les regardait même pas...pas un mot...pas un regard...
C'était bien la peine de rentrer en Languedoc pour ça, pour se faire ignorer.

Mieux valait oeuvrer dans l'ombre d'un village, on avait au moins la reconnaissance des villageois.

Coco sourit à son amie Marieline qui l'avait fait venir jusqu'ici, puis elle remis sa cape, et sortit de la salle de cérémonie.

Arthurcano

Arthur écouta avec intérêt Montjoie et nota comme elle les absences justifiés pour lesquelles nouvelle cérémonie serait organisée.

Il lui confirma son désir de faire appelle Lise Akap, si pas cap elle est cap...

Et d'un oeil remarque qu'une de celle qui devait être honorée quittait la salle, sans doute n'avait elle pas compris l'organisation de la cérémonie qui était loin d'être finie puisque après les médailles viendrait justement les remerciements...

Se tournant vers toute l'assemblée, il prit parole alors de son plus beau timbre ...

Dame Lise Akap,
veuillez vous avancer jusqu'à moi votre Comte et ... bien plus encore !
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Hispahan

Hispahan écouta attentivement ce qui lui avait valu cette distinction et en resta pantoise. Tribun... Chef de port... Certes elle tout était cela mais était-ce suffisant pour mériter la croix civile du Languedoc ? Elle n'avait vu dans la salle aucun des autres tribuns et chefs de port du Comté... Puis un nom fut prononcé et elle comprit. Zolena avait dû en rajouter des tonnes !

Zolena hein ? Hmmm... Même si à mon humble avis je n'ai rien fait de particulier pour le mériter, je vous remercie de l'honneur que vous me faites.

Elle refit une révérence avant de regagner sa place.
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Ingeburge

Hispahan ayant reçu sa croix et retournant à sa place, Ingeburge se pencha vers le comte du Languedoc; la situation l'embêtait vraiment. Elle lui indiqua à mi-voix :
— Je ne puis appeler nulle autre personne pour les croix. Sont excusés la comtesse de Pézenas et maître Socrate, n'ont jamais daigné répondre le comte de Minerve et Osmose et enfin, dame Lise a refusé sa décoration. J'ignore tout à fait pourquoi en ce qui concerne cette dernière mais je n'imagine pas autre chose qu'un motif honorable. C'est pour cela que je pense qu'il serait de bon aloi de faire savoir qu'une distinction devait lui être remise. Non pas pour la gêner, mais pour qu'elle soit tout de même honorée.

La duchesse d'Auxerre marqua une petite pause, après avoir fait savoir le fond de son opinion et elle ajouta, toujours à même hauteur :
— Si cela vous convient, appelons donc dame Lise. Sinon, nous passons aux remerciements.

Ses yeux allèrent alors lorgner sur les croix qui resteraient orphelines en ce jour, il faudrait après la cérémonie remettre les rubans sous clé.
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† Armoria de Mortain †

Arthurcano

Après avoir honoré la brunette de Minerve, Arthur se préparait à honorer son époux mais un regard dans la salle et ne le vit... Ingeburge avait pris décision de poursuivre et il verrait donc avec elle quoi faire en ce cas...

Sur le coussin était donc une croix civile et cette fois c'est donc une autre brunette qu'il allait honorer.. Une amie de Béziers, un navire, une belle famille et de beaux enfants, et quelques verres partagés dans un bureau de la capitainerie pour sceller un contrat avant que de venir baptiser La rose des vents... Quelques friandises à l'archevêché pour ses puces ... Quelques bons souvenirs qui lui décrocha un sourire en ces temps difficiles...

Il sourit une nouvelle fois de voir Hispa tenter de ne pas trébucher, et lorsqu'elle fit sa révérence ... Il s'avança et lui soutint le bras... Un sourire...

Voila une révérence des plus réussies Hispa !

Arthur recula ensuite d'un pas et prenant la médaille, il lui fit face présenta cette croix civile à son récipiendaire, puis d'une voix toujours égale à elle même aussi chaude que possible...

Hispahan,
en ce jour du 18 juin, tel un appel à ton dévouement, au nom du conseil comtal, au nom du maire de Béziers Zolena qui en a fait expression, je te décore de la croix civile du Languedoc qui récompense tes actions connues et reconnues.

Tribun de qualité, toujours un mot, une aide pour les nouveaux bitterois, par ta présence sur la grande place de Béziers et ce bureau que tu occupes avec plaisir et envie, tu participes au rayonnement de la bonne ville de Béziers et dans ton souhait de communiquer la bonne parole Bittéroise, en tant que chef de port du participes à l'envie de faire connaître un peu plus ta ville en accueillant capitaines et équipages à bon port !

Arthur s'avança et de la délicatesse qui est sienne accrocha la médaille sur le tissu de sa robe et lui murmura au plaisir de fêter cela à Béziers lors de mon retour sur Narbonne, félicitations à toi.

Puis recula d'un pas et attendit suite...
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Hispahan

Le temps de reprendre ses esprits et de bien observer les faits et gestes de la comtesse de Minerve pour essayer de les reproduire sans trop de maladresse, et voilà que c'était déjà son tour. Hispahan déglutit plusieurs fois avant de se lever et de s'avancer d'une allure la plus naturelle possible vers le trône. Cest qu'elle était surtout douée pour se prendre les pieds dans un tapis et se rattraper à tout ce qui se trouvait à portée de ses mains, la Biterroise... Mais pas ce jour-là... Ouf, elle arriva sur ses deux pieds et fit une révérence. Enfin, elle espérait que ça ressemblait à une révérence...
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Cebyss

La brune, au milieu de tous ces penseurs… était-ce l’été, la chaleur Languedocienne… était elle aussi devenue songeuse… des songes… rouges… qui lui étirèrent un doux sourire… elle songeait à… bref… l’heure n’était pas à s’étendre sur les divagations de l’esprit d’une brune… elle chassa cette image d’un battement de cils et se reconcentra sur les présents dans la salle, quand son nom fut appelé.

Elle ouvrait donc le bal et s’avança vers le trône comtal, une révérence et son regard d’azur sur le Coms.
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Arthurcano

La comtessa de Minerve s'avançait au devant de lui et leurs yeux se fixaient, entre les deux une franche complicité de longue date et qu'il espérait encore longue. Un respect mutuel pour le labeur de chacun et ... non rien...

Il se tourna vers le couffin et prix dans ses mains cette médaille tant méritée pour son courage, son abnégation au comté et son service auprès de chacun.

Dona Cebyss,

j'ai l'honneur en ce jour de vous remettre au nom du Languedoc cette grand croix symbole de votre dévouement pour ce comté depuis ce 13 aout 1456 où vous débutiez à la mairie de Narbonne, de votre abnégation, de votre courage et votre grande passion pour les maires et hauts fonctionnaires.

Je crois sans avoir à me tromper que nombre de Languedociens vous doivent beaucoup quand à l'aide et le dévouement que vous leur apportez, et cela quelque soit les fonctions occupées par vous mêmes ou par eux.

En mon nom et celui du comté, je vous félicite et vous souhaite pour l'avenir une vie radieuse, un courage dans vos futures implications car le comté vous avez dans le sang et ne doutes nullement de vous revoir à un poste comtal, peut être à la mairie de Narbonne et qui sait pourquoi pas à la plus haute marche du comté une nouvelle fois !

Arthur s'approcha la grand croix à la main, de sa main gauche, il saisi le col de se robe et délicatement de la main droite agrafa la médaille sur le tissus. Lui murmurant pourvu que je ne te pique pas...
La médaille pendante, il posa ses mains sur chaque côté de ses épaules et l'embrassa sur chaque joue, lui murmurant une dernière fois félicitations à toi et courage pour l'avenir...

Il se recula alors un peu attendant soit une réaction soit le prochain récipiendaire.
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Ingeburge

La duchesse d'Auxerre consultait sa liste alors que l'échange entre le comte du Languedoc et la comtesse de Minerve s'achevait. Elle était un brin embêtée, pensant continuer avec les Grand Croix, elle n'en avait pas la possibilité. Si la comtesse de Pézenas était tout excusée, le comte de Minerve en revanche n'avait pas donné signe de vie, ni par lettre, ni en se présentant dans la salle. Le doigt d'Ingeburge glissa alors jusqu'à la catégorie des Croix civiles. Là aussi il y avait un excusé, Socrate, ne restait que Hispahan.

Alors, une fois le passage libre, elle dit :
— Que s'avance maintenant dame Hispahan.

Un nouveau coussin fut présenté :

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† Armoria de Mortain †

Hispahan

Hispahan suivit Arthurcano, rassurée pas ses quelques mots prononcés en toute simplicité. Certes il était devenu Comte, mais il n'en restait pas moins l'ami qui les avait aidés, elle et Xav, dans leurs démarches lors de la construction de leur foncet, l'ami qui s'était déplacé à Béziers pour procéder au baptême de la Rose des Vents... Elle trinqua avec lui avant de vider sa chope, toutes ces émotions lui avaient donné soif.

A la nôtre !

Puis elle alla s'asseoir à côté de Kelak, se demandant si la rumeur était déjà arrivée jusqu'ici...
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Ingeburge

Ingeburge pensait à beaucoup de choses – nous l'avons vu – mais certainement pas à cette cérémonie qui ne débutait pas et qui lui faisait, conséquemment, perdre son temps. Car elle avait fort à faire, comme travailler sur le bornage de quelques fiefs dont ceux de Saint-Didier-en-Velay et de Saissac ou mettre à jour l'armorial. Aussi accueillit-elle la question du comte Arthur Cano revenu vers elle avec un simple hochement de tête, il était plus que temps de commencer, où ils en seraient encore à attendre à la nuit tombée, perspective qui l'horrifiait toujours d'ordinaire et qui risquait pour le coup de l'énerver, elle avait quelque chose à faire pour dîner.

Se mettant sur ses pieds, elle passa devant son pupitre et prit la parole :
— Le bonjour à tous et merci d'avoir fait le déplacement pour participer à la remise de Croix du Languedoc et à la présentation des remerciements du comte sortant, Roderick de Vandimion. Celui-ci ne pourra être avec nous ce jour, pour cause de mission liée à sa charge de capitaine. Nous débuterons par la distribution des récompenses.

Et l'on débuta :
— Que se présente Sa Grandeur Cebyss l'Acier.

Ingeburge prit un coussin qu'elle présenta au comte.

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† Armoria de Mortain †

Coco...

Coco attendait toujours que la cérémonie commence, elle se demandait pourquoi il y avait aussi peu d'empressement à y participer.

Elle avait été flatée d'être conviée à cette remise de Croix du Languedoc, et était rentrée spécialement de voyage pour ça.
Mais devant le peu d'entrain de l'ensemble des participants, et la nonchalence de Dame Ingeburge qui semblait plutôt ennuyée d'être là, Coco se demandait ce qu'elle était venue faire dans cette galère.

Elle restait là, attendant que les choses avancent un peu, mais déjà, elle avait des fourmis dans les jambes, et son regard cherchait au loin une haute silouhette, et des yeux bleus sombres...
Coco l'aperçu enfin et échangea un regard complice, un sourire échangé, au goût d'aventure lui réchauffa le coeur...bientôt...

Ghaldor

Il avait laissé sa chevrette paître dans les jardins où on l'avait invité.....un peu inquiet car elle avait une préférence pour les fleurs à teinte jaune et la cour d'entrée en était bien peuplée........un peu d'angoisse en plus pensa-t-il au moins on se souviendrait de son passage !

Il s'annonça au garde en tirant sur sa chemise dont il avait déboutonné largement le col tant il était fier de cette reconnaissance .......lui le coureur de murets n'avait jamais collectionné aucune distinction alors cette missive avait illuminé sa journée !
Qu'avait-il bien fait pour mériter cette récompense .......?

Alors que la porte s'ouvrait sur les invités ........il entra timidement en saluant de la tête poliement !

Arthurcano

C'est offrant une chopine à Hispa et la partageant qu'il se rappela le temps de sa venue à Béziers alors pour baptiser la Rose des Vents...

Que de temps qui passait, que d'évènements passés bons ou mauvais... Le vent en ce moment soufflait le mauvais et comme dit le proverbe après les tempêtes reviennent les rayons du soleil... Il était temps...
Pis lui murmurant Frère Arthur c'est bien aussi... Car comte mais toujours sacristain aussi !

A ta Santé Hispa, à celle des tes enfants et de ton chèr époux... A la notre tout simplement !

Il trinqua et pendant qu'ils buvaient le brunette toute de rouge foncé vétue apparue... L'allégeance avait été faite et il ne savait si son cadeau avait eu effet escompté... Grandeur et Plaisir... C'était un duo de mot intéressant...

Le bonjour Ceb et la bienvenue dans cette salle que tu connais déjà fort bien...

Il allait lui dire belle robe... mais était ce seulement le lieu... ou le moment...

Après avoir trinquouillait, il se rendit auprès de Montjoie afin de s'enquérir des modalités de la cérémonies...

Montjoie, je ne sais ce que vous en pensez mais peut être pourrions nous commencer, cela fera sans doute venir les retardataire.
Sa grandeur Alandrisse ne pourra être présente et sa grandeur L'Acier est arrivée aussi peut être pourrions nous procéder, qu'en pensez vous ?
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Ingeburge

Si Ingeburge avait la mémoire des noms, celle des visages et aussi la possibilité de se remémorer lequel parmi les seconds allait avec l'un des premiers, elle se retrouvait plus souvent qu'à son tour en Languedoc à saluer des gens qu'elle n'avait jamais vus, ou plutôt à leur répondre car finalement, depuis des mois, malgré l'interruption de quelques semaines, elle avait été bombardée hôtesse d'accueil dans toutes les cérémonies languedociennes, ce qui était un comble quand l'on préférait l'ombre à la lumière. En même temps, fallait pas être héraut, genre de charge où on paraît en public plus souvent qu'à son tour. Et toc.

Mais comme elle l'était, sans trop bien comprendre encore pourquoi elle n'était pas que héraut à dessiner de jolis blasons mais bien plus, elle salua donc celle qui après Marieline vint se placer devant elle et lui dédier une révérence à laquelle elle ne put que répondre :
— Le bonjour.
Avant de retomber dans sa contemplation qui amenait ses yeux à voyager partout sauf sur un endroit précis de la pièce.

Revenant droit devant, ils virent une silhouette à la rousse chevelure se matérialiser. Quelques mots, un salut retourné, un vélin présenté qu'elle saisit puis décacheta. Son regard part revint sur Morphée – c'était le nom de la messagère – qu'elle avait déjà aperçue sans pouvoir l'identifier, c'était chose faite désormais et une nouvelle ligne dans son répertoire noms-têtes. Elle indiqua :
— Je prends bonne note de l'absence de Sa Grandeur, son départ pour Toulouse m'était connu mais je ne savais s'il surviendrait avant ou après cette cérémonie. Me voilà donc renseignée. Pour la remise en elle-même, d'autres appelés étant absents, le comte du Languedoc m'a d'ores et déjà demandé de préparer une autre cérémonie. Ainsi donc Sa Grandeur pourra recevoir en personne l'honneur qui lui est fait.

Une légère inclinaison de tête pour la comtesse de Minerve qui la saluait à son tour et Ingeburge retomba dans son mutisme.
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† Armoria de Mortain †

Cebyss

Décidément, avec l’été fleurissaient les convocations, invitations et autres festivités… voici qu’une nouvelle convocation était arrivée chez la brunette. Elle plissa le nez en déroulant le parchemin… Mince c’est aujourd’hui en plus ! Se coiffer, s’habiller à la hâte… une simple natte dans le dos et une robe rouge carmin… il parait que le rouge lui allait à merveille et elle en profitait…

C’est ainsi qu’elle se présenta une nouvelle fois devant la salle du plaid, on prend les mêmes… et on recommence… Montjoie, le Comte, Les Akaps, Bentich, et des petits nouveaux… Pos qu’elle alla embrasser, Hispahan hésitante à l’entrée, un baiser sur la joue de la douce Lise dont elle connaissait et respectait le choix… c’était son choix et personne n’avait à en juger, un clin d’œil à son lapinou, une bise à Ben au passage. Puis elle s’avança pour saluer Montjoie et le Comte, une révérence.

Votre Altesse, ravie de vous revoir…

Votre Grandeur, c’est un plaisir…

La Comtesse se releva pour rejoindre la salle en attendant son tour, c’est là qu’elle aperçut l’Euphor qui rêvassait. Elle s’approcha pour le surprendre et lui décocha un léger coup de coude avec un petit sourire taquin.

Décidément, vous êtes partout mon cher…

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Hispahan

Elle était là, pesant le pour et le contre, se disant qu'un honneur ne se refusait pas, mais aussi qu'elle allait se ridiculiser, et à force de tergiverser, finit par se faire repérer. La porte s'ouvrant à plusieurs reprises sur des retardataires, toutes les personnes présentes avaient vu sa valse hésitation et voilà que le Comte en personne se déplaçait pour l'inviter à entrer.

Oh... Bonjour Ar... euh... Votre Grâ...

Et la voilà rouge de honte, plus bégayante que jamais, mais alléchée par un remontant, ou plus fort si possible, mais il ne fallait pas abuser. Elle le suivit, saluant au passage ceux qui l'avaient précédée.

Merci. Une chopine fera l'affaire...
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Morphee

Un velin lancé du coeur des combats avait fait sortir l'Ecureuil de sa relative retraite au son des mésanges qui piaillent désormais avec bonheur uniquement dans son jardin.

L'Alouette, partie porter assistance en Tolosà, ne pouvait malheureusement être présente à la remise d'une croix Languedocienne. Morphée s'apprêta comme il se devait, puis, accompagnée de Drake, parcourut les abords des la ville à pied afin de rejoindre le dict Castel.

La missive fut montrée aux gardes et on lui indiqua le chemin de la salle de Plaid, qu'elle fit semblant de ne pas connaître afin de ne pas vexer le jeune homme.
La salle était comme à l'habitude, grandiose et resplendissante; La jeune femme fit un léger signe de main vers Lise et Kelak, se promettant d'aller les saluer après avoir fait son office. Mais il lui fallait d'abord officialiser la raison de sa présence au sein de cette grande communauté languedocienne.

La solitude du Roy d'Armes fut rompue par l'ambrée qui lui tendit une missive reçue quelques jours plus tôt. Comment fallait-il la nommer déjà? Votre grâce? Comtessa? Mon Pair?.... Et mirde...

Adissiatz Montjoie. Je représente la Comtessa Alandrisse, qui est retenue par quelque fait d'arme en Tolosà.

Citation:

De nous, Alandrisse de Montbazon-Navailles,

A ceux qui liront ou se feront lire,

Salut,

Qu'il soit su que par la présente nommons Morphée de la Barre comme digne représentante de notre personne pour percevoir la Croix Languedocienne.

L'honneur est immense, mais malheureusement, notre devoir a du nous porter loin des terres Languedociennes.

Que le Très Haut veille sur notre province,

Faict à Toulouse,
Le 21 Juin mil quatre cent soixante,

Fin sourire aux lèvres, elle attendit l'aval d'Ingeburge. Oserait-elle un jour lui parler de Dolmance, ne serait-ce que pour un instant toucher du doigt ce père qu'elle n'avait pas connu? En d'autres circonstances sans doute.
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Morphée,
Mirabellesque Rouquine,
Apprentie Herboriste,
Propriétaire d'A la Dive Quenouille, qui prend pas les gens pour des Andouilles
[bannière en reconstruction]

Ingeburge

— Dans la salle, il n'y a pas de place réservée. Vous pouvez donc vous installer là où vous le désirez.
Ces précisions vinrent à la suite de la demande Marieline, de la bonne ville de Mende, question posée après un échange de saluts courtois entre celle-ci et le Roi d'Armes de France, salutations venues tirer celui-ci de songeries propres à oublier l'humanité et l'univers, salutations donc qui avaient donc constitué un véritable sauvetage.

Mais la sauveuse – Marieline – comme les autres s'éloigneraient, le comte lui-même avait déserté son trône. Et Ingeburge se retrouverait donc seule et recommencerait à penser. Oh, rien que du très agréable, mais elle pouvait faire ça chez elle.
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† Armoria de Mortain †

Coco...

Coco s'était éloignée de Mende et du Languedoc, elle avait reçu une invitation, un peu mystérieuse...
Et enfin, son amie Marieline avait éclairé sa lanterne, Coco allait recevoir une distinction !
Alors, elle était revenue en Languedoc, aussi vite qu'elle avait pût, c'était tout de même la moindre des choses à faire dans un cas comme celui ci.
Coco arriva le matin même, à peine descendu de cheval pour se rendre au château, heureuse de voir que cela n'était pas terminé.
Elle se dirigea vers Dame Ingeburge qu'elle ne connaissait pas personnellement, et fit une petite révérence.

Je vous remercie, Madame, de l'honneur que vous me faites...

Puis, Coco, un peu embarrassée, fit un petit signe de tête à Marieline et Actarius, un peu émue de se retrouver en Languedoc.

Arthurcano

De son oeil morne de par ses yeux cernés de longue nuit de labeur, Arthur vit que quelques récipiendaires étaient arrivés, il quitta alors son trône et se rendit auprès de chacun pour quelques mots, quelques échanges car la plupart étaient amis ou tout comme considérés... Kelak, Lise finalement pas partie, Ben, Hispa, Pos et Marie...

Un petit groupe réuni, il en manquait encore nombre mais cela ne devrait plus tarder à arriver...

Il se leva donc et fit bonne figure à chacun prenant le temps de papoter...

Faisant le tour, un mot à Lise, deux à Kelak, Trois à Marie, Quatre à Ben, Cinq à Pos et inversement pour faire le compte... Enfin non bien plus...

Le bonjour à tous chers amis... En attendant que tous soient présents allons nous désaltérer !

Chopine y a que que ça devrai quand le trac vous prends... Du coin de l'oeil, rivé sur la porte d'entrée, il vit Hispa... Elle semblait tendue comme un arc et n'oser rentrer... Il abandonna quelques instants le petit monde et se rendit jusque la bas...

Bonjour Hispa, que fais tu donc à attendre à la porte mais entre donc viens avec nous pour prendre une chopine et si besoin d'un vrai décontractant, si on fait un détour par mon bureau j'ai un peu d'Armagnac pour faire passer tout ça tout ça...
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Marieline

La Mendoise arriva dans la salle où quelques personnes étaient déjà présentes. Elle vit le Roi d'Armes discuter avec Actarius.
Elle aperçut le Coms Arthurcano, Lise et Kelak qu'elle s'empressa d'aller saluer chaleureusement.... Et en effectuant une révérence devant le Comte.

Vostre Grandeur.

Puis elle se dirigea vers les deux premières personnes que son regard avait trouvé en pénétrant ici. Elle fit une révérence également devant Sa Seigneurie Ingeburge, et salua ensuite le Vicomte d'Euphor.

Vostre Seigneurie, ravie de vous revoir. Je ne sais pas ce que je fais ici, enfin pourquoi j'ai reçu une invitation, mais bon.... Cela concerne certainement ma demande pour la personne à remercier.
Bonjorn Actarius, contente de vous retrouver également ici.

La Commissaire Aux Mines allait partir, bien que ne sachant trop où aller. Et se sentait un peu perdue et ne savait trop quoi faire.

Euh... Pardonnez moi, mais où dois je me placer pour assister à ces récompenses ?

Lise_

Etrange ce sentiment de calme avant la tempête.
Le plus dur ou le plus stupide selon les points de vue, était fait, pourtant la blonde avait la désagréable sensation qu'elle n'allait pas s'en sortir comme çà..

Lise laissa son esprit divaguer quelques instants tout en contemplant la décoration de la salle. Un petit sourire étira ses lèvres en regardant les armes du Languedoc, ce rouge chaud, puissant, fier, et c'est ce qu'elle était, d' être Languedocienne, fière..si si..

Sa contemplation fut stoppée par l'arrivée de Poséidon.
Un petit sourire en guise de salut et déjà le Biterrois se dirigeait vers la maitresse de cérémonie.

Nouveau courant d'air, nouvelle ouverture de porte et là....la tempête tant redoutée s'engouffra dans la salle comtale.
Ciel mon mari!

La meilleure défense c'est l'attaque...non pas dans ce cas, se confondre en excuses, nan, elle ne regrettait pas, battre des cils pour tenter de l'amadouer...ouep!

Lise se para de son plus attendrissant sourire et lacha l'attaque regard de chien battu alors que Kelak prenait place à côté d'elle.
Quitte a prendre un soufflon, autant arrondir les angles au possible..sauf que les reproches tant redoutés ne vinrent pas.

La jeune fille se détentit bien vite aux murmures de son époux..
Tête de mule, elle..bon rien de nouveau à cela et sa menace de ne pas s'en tirer aussi facilement, se transforma en la plus délicieuse des mises en garde.

Un sourire, un baiser et les plus merveilleuses paroles qui soient caressèrent le coeur de la donzelle.
Elle resta interdite quelques instants, il fallait avouer qu'elle ne s'attendait pas vraiment à cà..mais son époux n'était-il pas le plus merveilleux et le plus surprenant des hommes..

Sa main se glissa doucement dans la sienne et à son tour, elle lui murmura la gorge nouée par une vive émotion

Merci d'être toujours à mes côtés, et bien plus encore...

La blonde posa sa tête contre son roc et attendit sereinement que la cérémonie ne débute.
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Hispahan

En pleine tourmente, Hispahan avait reçu une missive à laquelle elle n'avait rien compris dans un premier temps, d'autant qu'elle portait la signature d'une personne qui lui était totalement inconnue. Après plusieurs lectures, le sens général était parvenu à son cerveau rendu hermétique par l'horreur de ce qui avait frappé les Biterrois en plein coeur. Une croix... La Croix du Languedoc... Du peu qu'elle en savait, il s'agissait d'une récompense, et une récompense se méritait, et qu'avait-elle fait pour mériter une récompense ? Rien ! Absolument rien ! Sa première réaction avait donc été de refuser. Mais comment refusait-on une distinction ? Par courrier ? De vive voix ? En quels termes ? Avec son franc parler elle était encore capable de faire une gaffe ! N'ayant personne à qui demander conseil, elle s'était résolue à se rendre sur place, elle verrait bien là-bas !

Elle était sur place et l'envie de fuir la tenaillait, elle n'avait rien à faire au milieu de tout ce beau monde ! Mais alors elle devait écrire pour expliquer son absence... Tout tournait dans sa tête, elle vit entrer Poseidon et ne se décida pas à lui emboiter le pas. Si seulement Xav était là... Lui saurait lui insuffler le courage de franchir cette porte et de se diriger vers la maitresse de cérémonie... Elle resta là, comme paralysée, attendant elle ne savait quoi...
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Kelak

Au fond à gauche…

tel était une fois de plus le point de rendez vous des tourtereaux…

Bien que respectant le choix de son épouse, Kelak avait tenté de la faire changer d’avis mais Lise était une femme...

Et si sa dévotion pour son comté ne connaissait presque aucune limite, son côté tête de mûle lui n’en avait absolument aucune…

Alors oui bien sur elle était proche de bon nombre des conseillers du précédent conseil comtal qui à l’unanimité lui avait octroyé cette médaille…

oui le comte actuel était son parrain…

mais Arthur, Celtic, Bentich, Actarius, Kelak étaient ils connu pour s’adonner au copinage sans vergogne ?

Si à l’unanimité ils avaient considéré Lise méritante c’est qu’elle l’était.

L’amitié ne doit pas favoriser les gens, mais elle ne doit pas non plus les pénaliser…

Les projets des tourtereaux étaient souvent d’un commun accord post posé « provisoirement » afin que l’un ou l’autre puisse « faire simplement son devoir » en 4 mois Lise avait accumulé plus de 100 jours de gardes bénévoles dans une armée, une vingtaine sous le mandat d’Adrien, 60 sous celui de Celticdom et encore une trentaine depuis le début de ce mandat.

C’était tout sauf banal quand on voit le nombre de personne qui râle après 3 jours sans solde.

Elle s’était rendu à Mende combattre les Lions prenant en charge une grande partie de la logistique, à Lodève combattre Fartos ? fartas ? Fantomas ?? Enfin des vilains pas beaux ??

Avait séjourné plus de 40 jours à Carcassonne pour bloquer la racaille qui sévissait dans le toulousain et n’avait pas hésité à mettre sa vie et celle de l’enfant qu’elle portait pour se rendre seule sur la capitale afin de rapidement compenser les conséquences des exactions de « celui dont on ne doit pas prononcer le nom »...

et bien sur elle s’était fait brigandée mais avec encore puisé en elle les ressources nécessaires pour aider le comté malgré ses blessures.

Et ce n’était que la partie visible de l’iceberg, euh non pas le roy d’arme, le bloc de glace, le vrai…

A cela il fallait ajouter l’aide apportée au CLE, aux maires, aux amis,…

bref un bien beau parcours, avec un peu de talent narratif certains avaient obtenus des baronnies pour bien moins que cela alors une toute petite croix pour sûr elle la méritait.

Enfin c’est vrai que l’aspect snobisme existait assurément dans le port de la croix, et le snobisme c’est quoi

C’est dépenser l’argent qu’on a pas pour acheter des trucs qu’on veut pas pour rendre jaloux des gens qu’on aime pas…

bien qu’acheteuse compulsive ce n’était pas le genre de Lise

Kelak soupira en contemplant son épouse et lui murmura

Tu es la pire tête de mûle que je connaisse cette croix tu la méritais mille fois plus que je ne méritais la mienne mais tu ne t’en sortiras pas à si bon compte…

Petit sourire

A la maison je t’obligerai à porter la mienne

Sourire prenant une tournure malicieuse

Et tu ne pourras rien porter d’autres... juste ce joli ruban et cette croix qui devrait tomber... juste là

petit geste, grand sourire, tendre baiser et un sincère

Je t’aime Lise, je suis tellement fier de toi

Prenant la main de son épouse dans la sienne Kelak attendit la suite du programme

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Bentich

Ben présent dans la salle observait et il ne fut pas étonné de la réaction de Lise, mais il trouvait ça navrant, il connaissait la jeune fille, elle le méritait cent fois plus que certains qui l'avait reçu comme une friandise.

Il savait qu'elle n'aimait pas recevoir des récompenses, mais il faut parfois les accepter car une fois qu'on a refusé c'est à vie.

Et Ben trouvait également navrant qu'il faille que certains refuse ce qu'ils méritaient parce que d'autres seraient jaloux et vicieux au point de venir faire un scandales. Il fallait réagir en fonction de la susceptibilité des pourris qui jonchaient le Languedoc

Il attendit la suite de la cérémonie, quelque peu dépité par la tournure des évènements et des réactions qu'il fallait avoir par rapport aux autres, dans quel monde vivait on ???
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Ingeburge

Ingeburge aussi pensait.

A ses moutons. A ses champs de blé. A ses vignes. A Berg. A ses moulins. A ses serfs. A ses métayers. A ses fromages. A ses Morvandiaux. A sa jolie prison. A son pilori. A ses champs d'avoine. A Auxerre. A sa brasserie. A ses Frisons. A ses champs de seigle. A ses bassins de rouissage. A ses bois et forêts. A Donzy. A ses pressoirs. A ses seigneuries. A ses écuries. A ses champs d'orge. A ses dogues allemands. A ses vergers. A ses futurs fiefs en Luxembourg. A ses ponts. A son église privée. A l'Yonne. A son castel urbain. A ses aigles et gerfauts. A ses métiers à tisser. A ses champs de lin. A la Cure. A ses Auxerrois. A la Kölsch. A ses vaches. A son cellier. A ses pêcheries. A ses vassaux.

A lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui, lui.

Et à se barrer, également.
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† Armoria de Mortain †

Arthurcano

Arthur était là à patienter et trouver que les futurs décorés prenaient bien leur aise pour arriver à la cérémonie... Le menton dans sa main droite, il patientait rongeant ses plus sombres pensées, ses errements et ... Gros soupire...

Lise arrivait en furie parlementant à Montjoie d'une manière si rapide que cela avait du paraitre étrange à Montjoie...

Sa fillotte lui fit un sourire Navré et elle ne savait sans doute pas assez que quelques soit ses choix, il la reconnaitrait à sa volonté de paraître aussi digne que possible. Ce refus n'était pas question d'être digne ou indigne de la porter mais sa crainte que d'autres toussent à la remise que de voir le parrain lui remettre...

L'attente encore et enfin le premier venu en l'espèce le maire de Béziers qui se verrait honorer... Cela lui fit penser à la réunion sur l'Arsenal et se posait quelques questions...
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Poseidon224

poseidon224 arrivas as sa convocation s étais une première pour lui

bonjour je suis poseidon224 j etais conviez ou doit je me mettre

Ingeburge

— Si fait, nous en reparlerons.
A la promesse qu'il avait formulée, elle avait donné son accord tacite, ils se reparleraient. Cet engagement pris par le vicomte du Tournel, alimenté par l'attitude de celui-ci et les mots choisis par lui, prendrait dans quelques heures la forme d'une certitude. La perspective de le revoir bientôt atténua le malaise qui la prenait à le voir s'éloigner, ne serait-ce que de quelques mètres. Car il partait, que pouvaient-ils dire de plus sans risquer de se trahir? Les dossiers qui leur échoyait en tant que pairs de France étaient nombreux et il n'y avait aucun risque à ce qu'ils épuisent le filon mais elle l'avait nettement senti, depuis Béziers, malgré ces adieux chahutés et heurtés, leur relation avait pris une autre tournure, l'incompréhension qui y présidait habituellement se voyait battue en brèche, petit à petit, par une complicité qui avait été la leur, avant. Un jour viendrait où elle éclaterait aux yeux des moins avertis.

Mais pour l'heure, les apparences étaient sauves, il n'y avait rien de honteux, rien de répréhensible mais sa vertu était, elle l'affirmait souvent, sa seule richesse. Il s'éloigna, elle n'aima pas cela; il y eut fort heureusement quelqu'un pour distraire son mécontentement. A l'inconnu qui n'en fut plus un dès qu'il se fut présenté, elle répondit :
— Je suis Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, celle qui vous a fait parvenir l'invitation. Bienvenue en la Salle du Plaid. Vous pouvez prendre place dans un des fauteuils installés dans la salle. Quand votre tour viendra, je vous inviterai à vous lever et à vous approcher du trône. Si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas.
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† Armoria de Mortain †

Actarius

Le sourire demeura accroché aux lèvres quand la Prinzessin, se prêtant au jeu, évoqua le Rouergue. Il ne varia pas plus lorsque Lise fit son apparition. Pourtant, cette intervention comme la précédente agaçait le Mendois ainsi privé de réponse, si bien qu'il ne s'émut pas vraiment du noble refus de la Lodévoise. Mais là encore, cela ne dura pas. Et dès lors qu'il reporta son attention distraite l'espace d'un instant sur la Bourguignonne, il eut le droit à une réponse qui aurait éclairé son visage si tel n'était déjà pas le cas. La scène avait quelque chose d'amusant, de léger, quelque chose de différent par rapport aux autres situations similaires qui s'étaient présentées par le passé. Désormais, il y avait une complicité qui donnait à ce moment étrange, un côté tout à fait délicieux.

L'Euphor, qui avait tant décrié la contrainte des convenances, la nécessité du secret, y trouvait une forme de plaisir. Car, si on faisait abstraction de la salle, des "intrus", ce détour de conversation prolongeait le lien, le partage. Et cela, semblait marquer un réel pas en avant, alors que quelques mois auparavant le scénario aurait mal tourné et provoqué sans aucun doute une nouvelle querelle. Définitivement, il y avait de quoi se réjouir, à plus forte raison que la réponse déguisée tendait vers le oui. Je partage votre point de vue, reste à savoir si cela permettra au Rouergue de se sortir de sa situation. Mais nous en reparlerons votre Altesse. Les gens commencent d'arriver pour la cérémonie, il serait malséant que je vous accapare plus que de raisons avec ces dossiers épineux. Et étrange aussi. Le Vicomte s'inclina légèrement et après un dernier regard se replia vers les rangs où il prit place s'attachant désormais à détailler le décor.
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Lise_

Juin..l'époque des bisous, l' été, peut être même une animation et un bon vieux feu de la saint Jean...bref tout cela est une autre histoire..

Perturbée la Lise..oui

La ou nombre aurait bondit de joie, elle ne ressentait que gêne face au courrier qu'elle venait de recevoir...
Un sourire, beaucoup de fierté, une pleine conscience que cela ne se reproduirait pas et a défaut d' écouter sa raison, à son habitude, la donzelle envoya missive a son Coms de Parrain.

Lise profita de l'absence de son époux et se rendit boiteuse jusqu' au castel de Montpelhier.
Une salle quasi vide...un Vicomte et un Roi d'arme, son Parrain..tout était parfait.

La jeune fille s'avançà jusque la maitresse de cérémonie et s'inclina respectueusement
Montjoie, mes hommages.
Je tenais a venir vous informer en personne que je refuse la distinction qui m'est accordée.

Lise souria doucement en s'inclinant de nouveau

J'ai envoyé une missive a ce propos a sa Grandeur le Coms Arthurcano, il vous en fera part sans aucun doute.

La blonde s'inclina ensuite devant l'Euphor, nulle moquerie.. un sourire désolé mais sincère a Arthur, puis elle alla rejoindre sa place fétiche au fond a gauche pour assister a la remise des gens méritants du jour....
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Ingeburge

S'entretenir des joutes? Son étonnement se marqua par le regard froid qu'elle opposa à un Actarius qui jusque lors déroulait avec perfection le programme de ce repas à venir. Chez lui, en soirée, comme il y avait eu Béziers, de nuit également. C'était ce qu'il fallait, juste ce qui convenait, quand il s'agissait justement de faire un pied-de-nez aux convenances. La perspective la réjouissait et elle la satisfaisait car cette invite fort bien calibrée lui promettait de découvrir un nouvel élément sur l'Euphor. Ainsi donc il y avait le castel du Tournel, le mas fortifié de Saint-Dionisy, l'hôtel de Clisson mais aussi une propriété à Montpellier; ce serait une nouvelle percée dans cette existence mystérieuse. De surcroît, ils parleraient – il l'avait promis et elle comptait bien exiger que cette promesse soit honorée. Mais discuter d'un tournoi? Etait-ce là une priorité quand il y avait des retrouvailles à célébrer? Pourquoi ne pas évoquer la révision de l'édit d'Azincourt tant qu'il y était?

Mais elle comprit, finalement, elle voyait le comte à leurs côtés désormais et elle saisit suffisamment vite pour répondre avec détachement :
— Les joutes... bien sûr, Votre Seigneurie.
Allant jusqu'à pousser le vice à aborder la question d'un dossier bien ennuyeux :
— Et il y a le Rouergue, également. Vous avez dû avoir vent des dernières pleurnicheries en date.

A Arthur Cano désormais à portée, elle adressa un léger signe du chef, quelques mots pour accompagner le salut courtois et indiqua prendre en compte la requête formulée :
— La comtesse de Pézenas sera appelée en premier, Votre Grandeur. Cela cadre du reste avec la préséance, et donc avec ce que j'avais prévu.

Le Lodévois s'éloigna et Actarius et elle auraient pu reprendre le cours des choses mais cette porte qu'elle aurait dû verrouiller, faire barrer, livra passage à quelqu'un d'autre. Elle reconnut la dame de Montmoirac, à temps, et nul ne serait ainsi besoin de dévier sur la levée interminable du ban royal ou sur l'appel à faire aux Feudataires à propos de leur législation, quand Lise parvint à sa hauteur, elle tenait ses lèvres scellées. Elle les desserra un bref instant, le temps de glisser :
— Je vous remercie ma dame d'être venue jusqu'ici pour me prévenir.

Finalement, Lise se retira et avec elle disparurent les bancs, les fauteuils, les fleurs, les tentures, les oriflammes, les murs, toute la salle enfin et ne perdurèrent que ce regard rivé sur elle et cette mine en quête d'un retour ferme. Sibylline pour tous mais non pour lui, Ingeburge déclara :
— Vous parliez d'audace, Votre Seigneurie. C'est justement ce qui manque aux dirigeants rouergats. Fort heureusement, d'aucuns en sont abondamment pourvus et la hardiesse, quand elle est justifiée, a pour ma part toujours su me convenir.
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† Armoria de Mortain †

Actarius

Oui, je le sais Votre Altesse, rayonna le Mendois en retour. La prudence, il avait pris la mesure de son importance, trop pour y déroger avec impulsivité. S'il s'était risqué à une proposition absolument contraire aux convenances, elle n'en demeurait pas moins réfléchie. Ce convenable avait par ailleurs bien des fois volé en éclat et contre toute attente, non pas sous l'impulsion du Vicomte, mais sous celle de la Bourguignonne. Aussi, cette offre, ce "retour à la normale" n'avait rien de parfaitement utopique. Quand bien même, le Pair s'était rendu maître dans l'art de déchanter face à l'impénétrable Prinzessin. Le souper se déroulerait en mon hostel montpelliérain aux premières ombres du soir afin que nul ne puisse se douter de votre présence. J'ai conscience de l'audace d'un tel projet, mais je ne puis tenir plus longuement sans vous entretenir de ... Il aurait bien volontiers étoffé quelque peu, mais l'entrée inopportune du Comte vint l'interrompre et l'obligea à se contenter d'une conclusion formelle ...de cette idée de joutes en Languedoc que j'avais évoquée...

Ce dernier se rapprocha des deux Pairs et les salua. Il obtint une aimable salutation en retour quoiqu'en la circonstance le Phénix aurait volontiers écrasé le clerc de ses serres acérées. Assurément, le Coeur d'Oc souffrait de moins en moins de devoir partager le Roy d'Armes avec les autres. A chacune de ces occasions pénibles, la perspective de couler des jours heureux en Auxerrois ou sur une caraque se faisait plus prégnante, s'imposait comme une nécessité absolue à sa soif d'être avec elle, rien qu'avec elle. Las, ce temps-là se conjuguait encore au conditionnel et pourrait même virer à l'imparfait si l'Euphor venait à trahir par une réaction inhabituelle son agacement certain. Cordial donc, comme de coutume, il inclina légèrement la tête devant le Comte tout en maintenant son sourire. Mais le Narbonnais s'estompa rapidement offrant une occasion inespérée d'obtenir une réponse avant le début de la cérémonie.
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Arthurcano

[Le 18 juin de 1460, une cérémonie nouvelle]
Aux alentours du château, le comte profitait d'un peu de calme pour tenter dans les jardins de trouver plénitude son coeur meurtri, l'incertitude de la situation Toulousaine... Que de doutes... Une étoile habituellement guidait ses pas... Le ciel aussi clair de cet azur méditerranéen ne permettait de la trouver... Les mains dans le dos, les épaules basses, son esprit vagabondait et espérait...

Le temps passé et se relever il fallait pour faire qu'en ce jour quelques uns soient honorés...

Il redressa ses épaules, inspira profondément et vers le château se rendit pour en salle du plaid se rendre de nouveau quelques jours après les allégeances... Sur son coeur était un écrit qu'il porterait chaque jour que le Très Haut lui donnerait à vivre...

La salle du plaid était ouverte et les gardes en tenez la sécurité... Il entra alors d'un pas mesuré... D'un regard il aperçut son Pépé et Montjoie... Vers eux à pas lents il se rendit ne voulant troubler plus à même leur discussion en cours...

Passant à leur côté, il salua Acta et s'inclina légèrement devant Monjoie, lui glissant en un murmure. "Vous serez-t-il possible de faire passer en premier la Dona Alandrisse, suite à une situation que vous et moi connaissons ?" Il prit ensuite congé en écoutant la réponse de Montjoie et alla s'installer sur le Trône, son bras accoudé, son menton dans sa main droite, il pensait ... pensait ... pensait...
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Actarius

Une chaleur agréable s'était emparée de la belle Montpellier en ce XVIIIe jour de juin. Le mistral répandait les embruns de la Méditerranée jusque dans les rues de la capitale languedocienne, où l'agitation avait pris le pas sur le calme habituel de la saison. Le coeur de cette vie exacerbée se trouvait au port, dont les travaux d'agrandissement venaient de reprendre. Chariots, solides gaillards se succédaient sur le chemin emprunté par le Vicomte jusqu'au Castel. Il avait pris le parti de marcher, de déambuler pour mieux s'imprégner de cette ambiance, de cet entrain qui possédait désormais la ville à la manière d'un démon. La marche avait également cet avantage de le laisser errer dans ces pensées, de se remémorer cette missive reçue la veille. Une lettre dont les stigmates se voyaient encore sur le visage serein et heureux du Mendois.

La promenade avait ceci de délicieux qu'elle était prémices émotionnels à de nouvelles retrouvailles. Moment précieux où le pire n'avait pas court et ne laissait place qu'au meilleur, où l'imagination façonnait un idéal de rencontre, créait une gestuelle, des paroles, un cadre, une scène sans accroc, sans maladresse. Juste elle et lui... Il inspira profondément comme pour mieux s'emplir de ces bonnes dispositions et pénétra dans la salle de Plaid dont les portes lui furent ouvertes.

Elle et lui... juste eux. L'ocre brûlé se fixa sur la Prinzessin tandis qu'il progressait jusqu'à elle. Fol ce regard ? Non, il avait la douceur d'un soir d'été, la tendresse d'une brise automnale. Votre Altesse, glissa-t-il en s'inclinant respectueusement. Je n'ai pu vous le dire de vive voix, aussi je me permets d'y remédier. Je suis heureux de vous revoir. On m'a dit que vous aviez pris vos quartiers à Montpellier. Peut-être pourrions-nous partager un repas ensemble, après la cérémonie...
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Ingeburge

Ne restait plus qu'à tracer le contour, dernière touche à apporter au blason mais c'était l'étape la plus délicate, à mener avec soin, patience et précision, celle qui conditionnait le rendu final et pouvait, soit magnifier l’œuvre, soit tout au contraire la saborder. Les couleurs avaient été portées la veille sur l'arbre, de celui-ci on distinguait la forme du tronc noir et massif et on pouvait contempler le vert profond de sa feuillée. Le végétal avait été dessiné sur une première couche d'un blanc éclatant, à l'aide d'un crayon à mine de graphite puis les lignes courbes et droites avaient été emplies de couleur à l'aide d'un pinceau à poils longs et fins. Et donc, le dernier contour. A nouveau, Ingeburge maniait son crayon, pour tracer le guide qui lui permettrait de délimiter proprement son dessin et l'air concentré, elle se penchait sur son ouvrage. L'exercice fut rapide, les quelques imperfections ne se distingueraient pas puisqu'elle repasserait par dessus, ultime couche qui constituait le travail le plus délicat et le plus exigeant.

Armée de son pinceau dont les poils avaient été plongés dans un godet d'encre noire, elle commença à dessiner le contour, suivant le guide qu'elle avait tracé plus tôt. D'abord la base du tronc, puis remonter doucement le long du flanc gauche, en épousant les légères incurvations. Venaient maintenant les feuilles, formant la ramée et elle se pencha davantage, comme pour mieux voir et dans un geste ample et soudain, exécuta un magnifique zigzag qui vint zébrer le vert et donc, foutre en l'air le dessin. Fâchée, elle posa son pinceau et escamota le vélin désormais inutile. Elle observait, sourcils froncés, le vicomte du Tournel, celui qui par sa voix chaude et agréable venait de la troubler et de rendre sa main aussi sûre que celle d'un vieillard pris de tremblements. Irritée, oui, elle l'était, il était fou de la surprendre ainsi, elle était idiote de s'émouvoir pour deux mots qu'il avait déjà prononcés par le passé et qu'il répèterait encore.

Mais son agacement fondit quand elle croisa son regard alors qu'il se redressait et lui proposait de partager un repas, à l'issue du raout pour lequel ils se trouvaient tous deux réunis. Après tout, ce n'était qu'un vélin, elle en avait d'autres et elle possédait suffisamment de moutons pour ne jamais se retrouver à court et elle le rencontrait vraiment depuis son retour en Languedoc. Hésitante, elle souffla finalement :
— Je suis également heureuse de vous revoir.
Ses yeux fixaient un point derrière le vicomte, la porte d'entrée, celle par laquelle le malheur arriverait car c'est par là que viendrait le première personne destinée à troubler leurs retrouvailles. Les Lombards en faction non loin? Ils ne comptaient pas, faisaient partie de l'ameublement et ils devaient, depuis le temps, avoir compris. Que le secret leur fût connu n'importait pas, ils ne parlaient que l'insùbrich et se seraient jetés sur des pals pour leur maîtresse.

Revenant à lui, pour s'abreuver à la source de ses yeux, pour contempler des traits qui lui avaient manqué, elle replongea dans le silence, l'invitation formulée tournant dans sa tête. Sa première réponse aurait été oui si elle s'était laissée à ses premiers élans mais ils pouvaient être surpris et c'était une chose que de se livrer sans retenue par écrit, c'en était une autre que d'être en sa présence et d'accepter de pouvoir tout lui dire. Il y avait aussi le risque de clabaudage, celui dont elle ne pouvait faire fi, quand bien même elle en aurait eu envie, ce risque que lui-même avait accepté de prendre en compte car il avait compris que le besoin de respecter les convenances faisait partie d'elle. Prudente, elle demanda :
— Et où donc souperions-nous? Vous savez que...
S'interrompant pour réfléchir à comment formuler sa pensée, elle ajouta peu après :
— Aelith-Anna n'est pas là.

Ce qui signifiait qu'elle ne pouvait s'afficher publiquement avec lui. Les convenances, pour le coup, épousaient sa seule envie, être seule, loin de tout, avec lui.
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† Armoria de Mortain †

Ingeburge

[Château de Montpellier, Salle du Plaid, 18 juin après l'office de sexte]

C'était après tout pour cela qu'elle était revenue en Languedoc, organiser et superviser des cérémonies, c'était du moins l'une des trois raisons de son retour dans le sud, aussi s'appliquait-elle à mener sa tâche à bien. Elle s'y consacrait d'autant plus bien volontiers que l'un des deux motifs restants ne cessait de la perturber. Les allégeances passées, le sujet brûlant du jour était les remises de Croix du Languedoc. Après cela, il y aurait deux anoblissements de mérite et elle avait d'ores et déjà sur ses tablettes trois anoblissements issus de mérite. Le mois de juin promettait donc d'être chargé, surtout si l'on ajoutait à toutes ces obligations languedociennes celles extérieures au comté, tant officielles que privées.

Après l'office de sexte passé à genoux dans la chambre de son auberge, elle avait quitté celle-ci pour le château de Montpellier, sacrifiant sa tranquillité à une courte marche en plein air plutôt que de se rendre sur place en voiture. L'air était agréable et elle serait suffisamment enfermée de la journée pour ajouter au confinement. Absorbée par ses pensées, la duchesse d'Auxerre pénétra en Salle du Plaid. Aussitôt, son œil expert enregistra que tout avait été installé selon ses recommandations, il faut dire que la tâche n'avait été guère compliquée puisque la configuration serait la même que celle de la cérémonie d'allégeances qui s'était tenue quatre jours plus tôt : le trône sur son estrade avec avec à sa droite le pupitre réservé au Roi d'Armes, les sièges et les bancs faisant face au siège comtal et disposé de part et d'autre de l'allée centrale et une table sur tréteaux où étaient justement déposés des cruches d'eau fraîche, des carafes de vin, des hanaps, des godets et des corbeilles de fruits, proximité avec le repas de la mi-journée oblige. De généreux bouquets de coquelicots aux pétales d'un rouge délicat auxquels avaient été ajoutés des boutons d'or embaumaient la pièce et rappelaient les couleurs des armes du Languedoc, armes que l'on pouvait admirer, sur les oriflammes pendus aux solives :

Satisfaite, la Prinzessin alla se percher en son pupitre et consulta la liste des récompensés et félicités du jour. Alandrisse, Cebyss, Coco, Ghaldor, Hispahan, Klanacier, Lise, Marieline, Osmose, Poseidon224 : elle en connaissait quelques-uns et ferait la connaissance d'autres.
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† Armoria de Mortain †

Isarol

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[RP] Remise de Croix du Languedoc – juin 1460