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[RP ouvert] « Dessine-moi un blason » – Atelier héraldique

Ingeburge
Le temps, depuis, avait passé et il n'avait pas été propice à ce qu'elle pût prendre ses pinceaux plus souvent, bien au contraire. Hors les travaux obligés liés à la confection de blasons en vue d'octrois, Ingeburge n'avait guère l'occasion de dessiner, de peindre ou de coudre. Toujours des courriers, encore des courriers, bien plus qu'une personne organisée et maniaque pouvait en supporter certains jours. Et il y avait le reste lié aux querelles, aux réclamations ou à de simples questions qui n'étaient pas censés lui revenir mais avec lesquelles elle devait composer. C'est donc avec un sentiment tout particulier qu'elle retrouvait ce jour-ci son atelier. Ce sentiment était double : satisfaction de retrouver un lieu familier où elle aimait passer des heures environnées de tous ses pots, fioles, instruments, ustensiles, vélins, armoriaux. Mécontentement car il était à prévoir qu'elle ne dessinerait pas, elle se contenterait de parler elle qui n'avait que peu de goût pour la discussion. L'entrevue qui viendrait peut-être laissait déjà chez elle une impression mitigée. Doucement, elle soupira et déverrouilla la porte de son antre. Poussant la porte, elle inspira à pleins poumons pour immédiatement retrouver les odeurs familières de cire, de pigments, de colle, de vieux parchemins. Le vantail fut repoussé et elle entra tout à fait dans la grande pièce pour passer le comptoir qui séparaient les visiteurs des hôtes. Songeuse, elle entreprit de retirer son manteau.
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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Arthurcano
Après un échange de missives cordiales, invitation fut faite que de se rendre en l'atelier hélaldique, le vicomte s'y rendit donc et arriva sur le palier de la porte de l'échoppe, il frappa puis entra.

A l'intérieur moults pots de peintures, des tissus et quelques ustensiles dont il n'en comprenait point l'utilité. Sous son bras des esquisses qu'il avait pu obtenir pour son blason et des questions pas trop mais quand même...

Montjoie présente, vers elle se dirigea et d'une inclination lui offrit ses salutations.


Bonjorn Monjoie,
je viens à vous pour que nous puissions envisager la réalisation de mon blason.


Pour l'instant pas plus de mots, un bonjour et une accroche les mots échangés se suffisaient bien qu'il avait l'impression de ne pas savoir s'exprimer sur vélin aussi espérait il être plus compréhensible par oral.
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Ingeburge
Sa mante ôtée, elle s'était installée à son pupitre et avait travaillé sur une des esquisses du moment, travail destiné à la comtesse de Pézenas. Il ne s'agissait que de retouches de dernière minute, la quasi totalité du dessin ayant été achevée; encore quelques touches çà et là et elle irait rejoindre au séchage la première esquisse déjà réalisée. Et ce fut justement quand elle alla déposer le vélin armorié sur la table à côté de celui déjà préparé que la porte de l'atelier fut poussée et livra passage au vicomte de Pégairolles-de-Buèges.

Attrapant un chiffon, elle entreprit de s'essuyer les mains tout en avançant vers le comptoir. Là, elle déclara :

— Le bonjour, Monseigneur et la bienvenue en cet atelier.
Et elle non plus n'en dit guère plus, n'étant guère dans ses habitudes de parler d'abondance, pour ne pas dire pas du tout. Pourtant, il faudrait bien qu'elle fasse un effort, il y avait un... litige à régler, une histoire d'armoiries, celle dudit vicomte justement.

Seulement, elle ne s'était pas attendue à voir ce dernier seul et elle indiqua, lançant ainsi une conversation qu'il faudrait bien avoir :

— Je pensais que le seigneur de Counozouls se joindrait à nous.
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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Cerise375
A la fin de la cérémonie d'allégeance au Baron Bentich, Dame Ingeburge, vint trouver Cerise pour lui indiquer l'atelier héraldique ou elle pourrait demander la préparation de ses armes complètes....
Cerise se demandait de quoi il s'agissait...
Certainement pas d'armes réelles!Quoi que cela pourrait rendre plus belle l'épée qu'elle utilisait jusqu'alors quand elle était à l'Ost.
Tout en réfléchissant à tout cela, elle se retrouve devant la porte dudit atelier.
Elle frappa et entra.
L'endroit faisait penser à une fourmilière!!Que de belles choses .....
Elle aperçut dans le fond de la salle Sa seigneurie.
Tout en donnant du bonjour à chacun, elle la rejoignit.


Assisiatz, Votre Seigneurie!!
Me voici comme prévu pour le façonnage de mes armes.Je suis toute excitée à cette idée.
Si je peux aider en quoi que ce soit!!

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Licenciée es-Théologie de l'Archevèché de Narbonne
Arthurcano
Arthur ne s'attendait point pareil questionnement sur la présence du Seigneur Counozouls mais à cela io avait réponse.
Nous aurions pu le penser également mais le sachant avoir volonté de prendre quelques jours voire semaines de villégiatures avec son épouse, j'ai traité avec lui mes petites affaires afin qu'il me fasse parvenir l'objet du petit litige et de voir avec vous ce qu'il est alors possible de faire pour en terminer l'ouvrage et d'en espérer qu'une puisse être validée.

De sa besace, il sorti les esquisses que son ami lui avait transmis... Arthur n'avait pas l'oeil averti mais lorsqu'ils les avait vues deux retinrent son attention et il espérait grandement qu'au moins l'une d'elles puisse être validée par la hérauderie... Aussi, cherchant un bout de table libre, il y déposa les dites esquisses...

Voici Montjoie ce que le seigneur de Counozols m'a transmis suite à nos échanges triangulaires de courriers.

1 2 3

Pfiou elles étaient fichtrement grandes ces esquisses... Et lui qui ne savait pas manier le plumeau enfin le pinceau, était bien géné...

Pardonnez que ces esquisses ne prennent tant de place mais je ne puis guère faire mieux. De ces esquisses, je les ai numérotées selon mon ordre de préférence.

Pourriez vous me dire s'il est possible que nous travaillons sur la version 1 ou 2 de ces esquisses sur lesquelles il faudrait faire ajouter la Grande Croix du Languedoc ?

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Alandrisse
Il faut se dire que les choses sont tout de même bien faite, heureusement que l'Alouette restait à Montpellier par moment pour pouvoir effectuer son travail quotidien. Sauf aujourd'hui, missive de Montjoie directement dans son pigeonnier. Son "colis" était prêt, il fallait voler gaiement le récuperer. Après avoir mis une cape sur ses épaules, la brune se dirigea vers l'atelier du héraut. Après avoir frappé à la porte, elle pénétra dans les lieux tout en saluant au passage. Il y avait un peu d'attente, elle en profita pour observer la pièce et les dessins qui régnaient. A croire que cet art lui manquait.
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Ingeburge
Ingeburge n'eut guère besoin de temps pour observer les esquisses soumises, elle les avait déjà vues et savait déjà tout ce qu'elle pouvait en dire – en avait déjà dit, en fait. Et vint se confirmer ce qu'elle avait hélas pu constater. Habituellement, elle n'aurait pas varié, se serait contentée de commenter. Mais là, elle était lasse, pour diverses raisons. Aussi soupira-t-elle, ce qui ne lui arrivait pas et dit :
— Si vous pouviez m'accorder une minute, Monseigneur.
Parce que cela prendrait du temps et que du monde était paru. Il faudrait l'occuper ce monde-là et ce serait simple, elle avait des parchemins pour les deux visiteuses, celles-ci pourraient examiner ce qui leur était soumis pendant qu'elle mettrait les choses au point avec Arthur.


Reliure en main et toujours derrière son comptoir, elle glissa vers Cerise :

— Le bonjour, ma dame. Merci à vous d'être venue. Comme je vous l'ai indiqué à Saint-Didier, en tant que récipiendaire de la Croix civile du Languedoc et noble, vous êtes en droit d'arborer cette croix avec votre blason. Ce qui donnerait ceci :



Le parchemin posé, elle enchaîna :
— Ce n'est pas une obligation cependant, vous pouvez conserver votre blason seul et porter la Croix sous forme de ruban, comme actuellement.
J'aurais également voulu savoir si vous étiez intéressée par un cri et une devise qui se portent sous forme de listels avec le blason. C'est ce que j'ai moi, au-dessus et en-dessous de mon blason. Le cri est une phrase de ralliement, un cri de guerre et il est personnel. Une devise est une maxime qui vous correspond, une phrase qui peut vous définir, vous ou vos valeurs.
Je vous laisse y réfléchir.


Nouvelle glissade, direction la comtesse de Pézenas :
— Votre Grandeur, le bonjour et la bienvenue. Merci à vous de vous être si diligemment déplacée. J'ai deux esquisses à vous soumettre, comme j'ai pu vu l'indiquer. J'ai fait le choix de conserver le familial tel que vous le portiez auparavant et de ne pas couper les blasons de fiefs. Cela donne ceci :



Et quelques mots de plus :
— Je vous laisse faire votre choix.


Retour au vicomte de Pégairolles-de-Buèges :
— Me voici de retour. Si je vous ai fait part de ma remarque concernant le seigneur de Counozouls, c'est que c'est lui qui a dessiné ce que vous me présentez et que le problème ici est que la communication n'a pas été la meilleure. Litige, c'est peut-être excessif mais j'ai bien compris que tout était évidemment de ma faute. Pour ma part j'ai eu des blasons et des versions corrigées, j'ai commenté et le fait est que vous, vous n'avez pas eu les blasons et que manifestement, les remarques que j'ai faites ne vous sont pas plus parvenues.
Si tel était le cas, vous sauriez ainsi que le premier blason ne vas pas; cela je l'ai dit. Il en va pas car l'une des trangles de Tavel est coupée et hors des coupures justifiées par la partition, on ne coupe pas les meubles. On pourrait donc rétrécir l'ensemble mais il vaut mieux que les meubles remplissent l'espace. Ainsi donc, j'avais écarté cette version, sans même m'attacher au reste.
Si tel était le cas, vous sauriez que j'ai demandé à ce que les traits de l'écartelé soient repassés. Rien de tel ici. Il faudra aussi remonter le griffon coupé sur le bas, idem pour le vairé, légèrement, il y a quelques imperfections. J'ai aussi fait remarqué que cette composition-là, question équilibre, n'était peut-être pas la plus harmonieuse. Mais après, c'est au goût de celui qui l'arbore.
Enfin, si tel était le cas, vous auriez que j'ai indiqué qu'il fait repasser les traits du pairle de la troisième version et agrandir le griffon et le cep de vignes, sa croix et ses trangles. Et je remarque là que le vairé est incorrect, c'est vairé d'or et de gueules, on doit voir une cloche d'or en chef à dextre, ce n'est pas le cas ici.


Puis, elle dit :
— Vous ne comprenez peut-être pas tout, c'est pour cela qu'il aurait mieux valu que l'auteur des blasons soit présent. J'espère en tous les cas que vous voyez que je n'ai rien bloqué du tout car si je ne voulais pas que quelqu'un d'autre que moi vous réalise vos nouvelles armoiries, j'aurais refusé et vous porteriez déjà ce qu'il convient.
La voix était restée plate, comme de coutume mais Ingeburge avait parlé d'abondance : ras-le-bol de passer là pour la méchante.
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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Cerise375
Cerise, toute heureuse, attendit patiemment que Sa Seigneurie soit libre pour lui parler.Dame Ingeburge avait tant à faire.....Cerise n'aurait jamais crut qu'il y avait autant de demandes ....Beaucoup de Dames et seigneurs fraichement anoblis...
Quand cette dernière revint vers elle.Elle avait déja réfléchi à tout ce qu'elle devait donner comme réponse .


Montjoie, ce blason avec ce collier entrelacé est une pure merveille!!Je serai fière de l'arborer afin d'honorer le Roy, mon Parrain le baron Bentich et le Languedoc!
Pour ce qui est du cri et de la devise:


pour le haut du blason:

Citation:
Audere Ultima
( ce qui veut dire: Tout affronter, Tout oser)


et pour le dessous du blason,cela fera:

Citation:
Honnis soit qui mal y pense



Voili! Voilou!!
Que pensez-vous de cela?




Cerise, se fit toute petite en attendant la réponse.Elle continua de regarder le travail des artisans.Cet atelier était pour elle, une vraie caverne d'Ali-baba...
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Licenciée es-Théologie de l'Archevèché de Narbonne












Alandrisse
Enfin de compte, l'attente fut plus qu'écourtée. Petit parchemin dans sa main pour ne rien oublier, la brune se pencha sur les deux dessins que Montjoie lui offraient. C'est là que la mine "je pense" s'afficha, un temps inconnu s'écoula mais suffisamment pour que l'Alouette pèse le pour et le contre. Le premier blason, c'était uniforme, une belle symétrie à la base du blason qui lui faisait de l'œil. Le second, c'était la même chose mais dans la version penchée.

Le minois se releva, observant Montjoie qui expliquait avec les termes obscurs de l'hérauderie, un souci sur le blason d'Arthur. Légère moue, ce n'est pas que l'inspiration allait lui venir, elle replongea ses mirettes sur les esquisses et se décida. Pupilles qui pétillent, enfin le couperet venait de tomber. La Montbazon attendit que Montjoie revienne à elle et se décida à pointer du doigt le prime dessin.

Celui-ci est parfait.

Elle ouvrit son parchemin "pense bête".

Et comme vous l'avez indiqué dans votre missive. J'aimerais si possible avoir les colliers du Maine et du Languedoc, ainsi que la devise de ma famille "Qui s'y frotte, s'y pique".

Hum, et euh pour mon époux, donc le collier du Languedoc, en support deux ours blancs, ainsi que le cry suivant "Vai morir" et la devise "ES PAZ TOTJORN GARDAR ESPER ". Si vous souhaitez une missive de sa main pour confirmer cela, je peux lui demander.

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Ingeburge
Mais non, ça n'était pas compliqué. Le tout était de maîtriser l'art de la glissade, de déclarer ce qui devait l'être à la personne concernée. C'était une histoire d'organisation et ça tombait bien, Ingeburge n'était pas connue pour son côté brouillon, loin s'en faut.

Ainsi, elle laissa le vicomte de Pégairolles-de-Buèges imprimer ces histoires de partition, pairle, écartelé, meubles, vairé et tutti quanti pour en revenir à Cerise. A celle-ci, elle déclara :

— C'est noté. Je crois que le plus simple est que vous vous rendiez à Paris pour passer commande. Tout pourra ainsi être enregistré.*

Puis elle s'éclipsa un instant à l'étage avant de revenir à la comtesse de Pézenas. A celle-ci, elle déclara :
— Voilà pour votre époux et vous. A noter que pour le comte, j'ai bien ajouté des ours blancs mais il s'agit d'un autre modèle. Si celui-ci ne devait pas convenir, je tâcherai de recopier l'autre du mieux que je peux.



Et tout ceci, sans se décoiffer – en même temps, elle portait un voile sur ses cheveux, ça aidait un peu – et sans être essoufflée – pas de poumons franchement, c'était déjà connu qu'elle n'avait pas de cœur et comme ça allait de pair...


[* Je tiens compte du fait que vous avez posté chez les hérauts aussi...
EDIT : petites corrections]

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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Cerise375
Dame Ingeburge!! J'ai cru bon de me présenter à l'atelier des Hérauts de France à Paris..
Mais, personne ne prend ma demande en compte...
je fais quoi?Je persiste encore un peu? Quitte à dormir sur le sol de l'atelier??

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Licenciée es-Théologie de l'Archevèché de Narbonne
Alandrisse
Sourire en voyant les ajouts, que dire de plus.

Vos esquisses sont parfaites et pour les ours, ils ont le même air que mon cher et tendre. Je suis certaine qu'il validera cela. Je vous remercie pour votre travail, je ne vais pas vous ennuyer davantage, vous avez certainement plus urgent.

Un salut bien comme il faut, une chose était certaine, elle allait bien préciser la ressemblance entre son époux et les ours à ce dernier. Au nom de l'humour, nan?
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Ingeburge
Ingeburge se racla brièvement la gorge et déclara à Cerise, impavide :
— Nous n'offrons pas, même s'il s'agit d'une chapelle, le gîte à Saint-Antoine-le-Petit, je vous déconseille donc de vous coucher au sol. Maintenant, à votre « personne ne prend en compte votre demande », moi je rétorque qu'un peu de patience ne coûte rien. Vous aurez une réponse en chapelle, et seulement si vous restez sur vos deux pieds.

Puis à la comtesse de Pézenas satisfaite des blasons remis, elle indiqua, non sans regarde les ours, pour voir s'ils ressemblaient à Bbred de Llortz :
— Si les ours – et le reste – vous siéent, je ne puis qu'en être heureuse. Enfin, je reste à disposition s'il y avait besoin de changer quoi que ce soit. La bonne journée, Votre Grandeur.

Un coup d'œil fut jeté au vicomte de Pégairolles-de-Buèges puis à ses pinceaux. Là résiderait peut-être le salut.
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[Oui, à la bourre, je sais. ]
Arthurcano
Arthur avait écouté sans trop comprendre les paroles de Montjoie sur l'Art Héraldique, il avait bien repéré sur le premier blason le fait que la croix de Tavel était coupée, pour le reste... Enfin il avait jeté son dévolu sur un et lui manderait si possiblité de le réaliser...

Je pense avant tout Monjoie qu'il s'agit avant tout d'un manque de communication dans cette triangulaire, je ne rejette faute sur personne chacun étant fort occupé par ailleurs.

Aussi la raison de ma venue n'est pas d'incriminé mais de voir possibilité ensemble de faire que ce blason puisse sortir de cet atelier selon les arts Héraldiques que vous maitrisez, et de vous avouez que je n'ai pas tout saisie mais à chacun ses spécialités à vrai dire.

Ainsi, ayant jeté mon dévolue après réflexion sur la troisième esquisse, pensez vous possible de réaliser le blason sur cette base et dans la mesure du possible un avec la grande croix et l'autre sans selon comment je porterai cette médaille honorable.

A défaut, le modèle écartelé me comblerait également.


Un regard à Montjoie espérant que cela puisse se faire et d'un sourire bienveillant souhaitant avant tout dénouée toute situation.
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Ingeburge.



— Manque de communication, Monseigneur?
La voix s'était élevée, fraîche; le sourcil droit aussi, gagnant un centimètre d'altitude. Les pinceaux avaient été délaissés avec regret et maintenant elle plantait ses prunelles mortes dans celle du vicomte de Pégairolles-de-Buèges.
— Je ne suis peut-être pas la personne la plus diligente au monde, mais j'ai formulé les remarques qui devaient l'être, je ne pouvais pas faire davantage sauf à dessiner moi-même, ce qui va finalement se produire.

S'éloignant du comptoir, elle alla rejoindre le fond de la salle pour aller récupérer quelques feuilles de parchemin. De là, elle dit encore :
— La troisième donc. Je vais donc m'y atteler et je vous présenterai ce que moi j'aurais spontanément présenté.

Les feuillets saisis, elle alla les déposer sur le pupitre où elle travaillait avant de retourner vers le fond pour préparer les couleurs. Se tournant vers Arthur, elle posa une ultime question :
— N'êtes-vous pas Monseigneur également ambassadeur apostolique? Car il existe un ornement spécifique pour cette charge-là, une ceinture pourpre brodée par deux fois de l'inscription « Patiens Quia Aeternus » – « Patient parce qu'Il est éternel ».

Pas de sourire chez Ingeburge, pas le genre et puis, elle était de méchante humeur, cela risquait donc encore moins de se produire.
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