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[RP] Vendredi 20 juillet, Primatiale de Bretagne

Ladra
Petite bulle temporelle histoire d'avoir le temps de jouer ce RP. Merci de votre compréhension


C'est le début de la soirée. Demain, à cette heure-ci, ils seront mari et femme, unis pour l'éternité, le meilleur, et le pire. Le meilleur très souvent, le pire, il l'espérait, le moins possible. Même s'il sera toujours là pour elle, dans les meilleurs moments et dans les pires. C'est cette évidence qui lui avait tant plu. Cette évidence que ce serait elle, et rien qu'elle. A jamais.

C'est le début de la soirée. Douce soirée d'été. Les gens qui avaient passé la journée à nettoyer et décorer l'imposante église étaient maintenant rentrés chez eux. Tout était prêt pour que la cérémonie soit une réussite. Certains invités, venus de loin, étaient déjà arrivés.

C'est le début de la soirée et le jeune homme, lui, est sur le parvis de l'église, un panier à la main. Il a un rendez-vous, et il espère que la personne qu'il attend ne l'a pas oublié.

C'est le début de la soirée. Il fait les cent pas, anxieux.

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Pelotine.
C'est le début de la soirée.
La silhouette d'une jeune femme se rapproche lentement de l’Église, non pas qu'elle y ailles a reculons, non, mais l'agitation présente en permanence dans son esprit ne lui laisse aucun répit, le mariage était pour demain, comment tenait elle encore debout? Comment toute l'angoisse qui envahissait ce petit bout de femme n'avait pas encore réussi a la faire craquer?
L'amour, sans doute.

Et c'est donc cet amour là, qu'elle rejoint, ils s'étaient donné rendez vous.
Leur dernier rendez vous avant qu'ils soient officiellement mari et femme, elle espérait néanmoins continuer ce genre de choses après le mariage, qu'ils gardent cette complicité entre eux.

Une fois à la hauteur du jeune homme, Pelotine constate qu'il a l'air assez stressé.
Silencieuse elle s'avance encore de quelques pas, espérant ne pas être arrivé trop tôt ou qu'il n'attende personne d'autre.


Bonsoir Ladra.
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Ladra
Une silhouette de jeune femme s'approche lentement de l'église. Cette silhouette, il la reconnaitrait entre mille. Il se surprend à sourire. Elle n'a donc pas oublié cette promesse qu'ils s'étaient faite, quelques semaines plus tôt. Cette promesse était partie d'une boutade, d'une bêtise racontée en taverne et puis, au fil de la discussion, c'était devenu évident.

Le parvis, en cette soirée d'été, était vide. Les gens étaient chez eux, en famille, ou en taverne, entre amis. Alors qu'elle ne se tenait plus qu'à une poignée de mètres de lui il lança tout de même un regard circulaire. Car si d'aucuns étaient en famille ou en taverne, il en était un qui n'avait pas la première et, s'il était souvent dans les secondes, partageait son temps entre les tavernes et l'église. Pas de trace de l'évêque.

Au :


Bonsoir Ladra

de Pelotine, il répond donc par un baiser. Il lui prend la main.

Vous vous êtes souvenu... doux sourire venez, entrons...

Le jeune homme l'entraîne à sa suite dans l'édifice. Il n'y est pas entré de la journée, laissant les "petites mains" œuvrer. Il est soufflé, sur le seuil. La Primatiale déborde de fleurs odorantes. Le bâtiment, d'ordinaire austère, est aujourd'hui resplendissant de couleurs et d'odeurs. Il se retourne pour observer le visage de sa fiancée quand elle découvre l'endroit où ils scelleront leurs vies. Il est heureux qu'ils le découvrent ensemble, seuls...
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Pelotine.
Visage émerveillé.
Il était rare qu'elle soit époustouflée en entrant dans un lieu saint, habituellement, elle se contentait d'aller y prier, le nez vers le sol, ou bien elle répondait aux invitations , mariages, baptêmes des autres, décoration pour les autres, bonheur... pour les autres, sans jamais vraiment faire attention à tout ce qui l'entourait, se contentant du contexte et non de l'enveloppe de celui ci.
Là c'était différent, c'était pour elle, pour lui, pour eux, non les autres n'étaient pas concernés, présents oui bien sûr, mais ce n'était pas pour eux.

Main dans la main, ils découvrent donc, ensemble.
Et la découverte est à la hauteur de tout ce qui se déroule actuellement dans le pauvre petit cœur de la croque.
C'est grandiose, majestueux, fantastique, sublime.
Le souffle est coupé, ... bien que le lieu aurait pu être saccagé, détruit, brûlé, qu'elle aurait été tout de même folle de bonheur sachant qu'ici elle épouserait l'homme de sa vie, mais là, c'était a la hauteur de ses espérances. Vraiment.

Son regard se pose ensuite sur son fiancé, qui lui l'observe déjà, provoquant un léger rougissement des pommettes de sa dulcinée. Il a un panier dans l'autre main, elle n'avait pas remarqué tantôt, haussement de sourcil, il était vraiment très prévoyant.

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Ladra
Ce qu'il lit sur son visage à ce moment là vaut tous les discours du monde. Elle est belle, tellement belle. Il l'aime. Il en ressent l'intensité dans tout son être.

Il lui laisse quelques instants pour qu'elle s'imprègne du lieu, du formidable travail qu'ont fait les gens pour eux. Pour que leur mariage soit une réussite.

Puis, pris d'une envie incontrôlée et incontrôlable, il pose à terre son panier, la serre contre lui et l'embrasse, longuement. La symbolique avec le baiser à la mariée est là sauf qu'il n'y a là aucune retenue, aucune gêne ni timidité puisque ni famille ni amis ne sont présents pour les voir.
Il lui prend la main, reprend son panier et l'entraîne au coeur de l'église.

De son panier il extrait nappe, vaisselle et moult nourriture. Les fruits que l'été leur offre regorgent de soleil. Le pain est d'une blondeur à nulle autre pareil, la viande séchée semble moelleuse à point et le petit tonnelet de chouchen plein à ras bord.

Il dispose méticuleusement la nappe sur le sol et les vivres sur la nappe puis invite sa fiancée à s’asseoir, à même le sol.

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Pelotine.
Quel baiser !

Ils avaient rarement l'occasion de se voir, et donc encore moins de s'embrasser ou s'étreindre, à chaque scellement de leurs lèvres, c'était un peu comme un premier baiser.
Celui ci fit presque suffoquer la jeune femme de bonheur, Ladra devenait de plus en plus entreprenant, ce qui plaisait à Pelotine, terriblement, il prenait les choses en main, moins de gêne, de retenue. Il prenait, s'emparait et elle se laissait faire, soumission délicieuse que celle d’être a la merci de son bien aimé.

Quel baiser !

Bien trop court et qui réveille en la Bretonne ce désir ardent, le même qu'il a provoqué chez elle lors de sa visite nocturne, désir qu'elle devra contrôler car il décide de délaisser ses lèvres pour lui saisir de nouveau la main.

Quel baiser !

Lorsqu'il l'entraîne au centre de ce lieu saint, la Pelote est encore sous le charme, les lèvres brûlantes et l'esprit rêveur.
Elle se sépare petit à petit de ses songes, afin de rejoindre Ladra, et de s'installer a ses cotés, a même le sol ! Observant les victuailles avec envie.

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Ladra
J'espère, mon amour, que vous n'aviez rien prévu pour la soirée...et pour les 18.000 suivantes.

Il lui adresse un sourire tout en lui remplissant une assiette de diverses victuailles et un verre de chouchen, qu'il dépose devant elle.

Je...je dois vous dire... Nouveau sourire, non, ça ne marchera pas, cette fois-ci. Et il refuse qu'elle menace de lui en coller une. Pas ce soir, pas là.

Que vous ayez accepté de m'épouser. C'est plus qu'un honneur, plus qu'une joie incommensurable, plus qu'un rêve. Je n'en reviens toujours pas. Vous avez le monde à vos pieds et pourtant...c'est vers moi que s'est porté votre choix. Je suis conscient de la chance qui est la mienne, de la jalousie que notre union suscite. Et je voudrais simplement...vous remercier. Être votre époux fait de moi le plus heureux des hommes. Définitivement.
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Pelotine.
La main de Pelotine s'empare de l'assiette, elle remercie son promis.
Une pomme est entamée par la jeune femme lorsque Ladra entreprend une déclaration.
Ce n'est pas la première, non, elle a régulièrement droit a ce genre de cri amoureux, de poussée romantique, de dévotion absolue.
A chaque fois c'était une renaissance, il balayait les doutes et lui prouvait combien il l'aimait.
Combien de femmes espéraient autant? c'était elle la chanceuse et non pas lui.
Il était tout ce que l'on pouvait attendre d'un compagnon, sincère, patient, aimant, et surtout compréhensif.
Pour une fois elle ferait l'effort de ne pas le contredire, ni de le contrarier, pas ce soir, pas là.
Elle ose même prendre la parole pour le remercier aussi.
C'était certainement elle la plus comblée.

C'est à moi de vous remercier mon amour.

Elle aurait pu s'étendre, mais il savait déjà tout, par courrier elle lui avait expliqué quel espoir il fut pour elle lors-qu’avec Gwilherm ça n'allait plus, quel soutien il fut, quel roc même pour la soutenir.
A supporter ses pleurs sans cesse, ses plaintes et lamentations concernant le seigneur saint lunaire.
Amoureux, il écoutait pourtant et lui donnait conseil " écrivez lui, dites lui qu'il est tout pour vous", elle s'exécutait, sans grandes convictions, se doutant bien que la relation qu'elle partageait avec Ladra n'était pas si innocente, et heureusement.
Une fois libérée du traitre qu'était le bréhatin, elle avait sauté le pas avec son corbeau, qui lui tenait ses promesses, qui lui était là, devant elle, et qui l'épouserait le lendemain.
C'est a son cou, qu'elle s'accroche alors pour lui voler un nouveau baiser, à lui, son futur époux.

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Ladra
C'est à moi de vous remercier mon amour.

Le remercier ? mais de quoi ? autant qu'il la remercie lui paraissait tout à fait naturel et normal, autant qu'elle le remercie lui paraissait totalement incongru. Incongruité que le baiser qu'elle lui offre balaye d'un revers de la main. Évidence. Si l'évidence était sienne, alors pourquoi ne pouvait-il pas envisager que de son côté à elle aussi c'était évident ? il avait malgré tout si peu confiance en lui que ça lui paraissait inconcevable. Ces derniers jours avaient été éprouvants nerveusement pour le jeune homme tant les hommes qui tournaient autour d'elle, plus la date de leur mariage arrivait, se faisaient pressants. Il espérait que les anneaux qu'ils allaient bientôt s'échanger calment les ardeurs de ces mâles en rut.

Il arrête de penser à eux. Eux ne sont pas là, lui si. Eux ne seront pas à ses côtés demain, à lui dire oui, lui si. Il faut qu'ils l'intègrent, il faut qu'il l'intègre. En attendant ce jour tant attendu il répond au baiser de la belle avec ferveur.

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Pelotine.
Rha ! mais comment voulait il qu'elle se concentre sur les victuailles présentes alors qu'il lui offre - oui bon rend en fait - le présent le plus appétissant qu'il soit, un baiser.
Mais il faut savoir parfois se tenir, et se contenir, et lutter, et ne pas flancher.
Mais pourtant il est attirant ! elle l'aime, séduisant ! elle n'en peux plus, envoûtant !

Comment faut il faire lorsque votre corps vous commande une chose, que votre raison vous refuse ? Aucune idée.
Alors ses lèvres délaissent celles du corbeau et son esprit se concentre sur la pomme entamée plus tôt, voilà, la pomme, joli fruit qui lui permettra de faire diversion, son corps et son cœur oublieront quelques instants au moins, l'envie folle qui lui traverse l'esprit.

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Ladra
Leurs lèvres se quittent, à contrecœur. La jeune femme ne quitte pas des yeux une pomme entamée. Le jeune homme ne quitte pas des yeux la jeune femme qui ne quitte pas des yeux la pomme.

Croquer une pomme, dans une église, a quelque chose de légèrement sacrilège. Le péché originel. Jolie symbolique. Le jeune homme, pensant cela, sourit. Il sourit jusqu'à ce qu'il se dise : si un serpent débarque, je rentre dans les ordres, obligé. Et cette perspective ne l'enchante pas vraiment.

Il voudrait lui poser des tas de questions, comment est sa robe, est-ce que ses amis, sa famille, sont arrivés, comment elle se sent à quelques heures de sauter le pas...

Mais aucun son ne sort de sa gorge. Il la regarde, simplement. Croquer la pomme.

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Pelotine.
Elle croque la pomme.
Mais ses yeux observent Ladra, qui lui l'observe en retour sans dire mots.
La symbolique est forte oui, les lèvres de la jeune femme s'éloignent du fruit, ce fruit du péché, de la luxure pour former un sourire, sans équivoque.

A quoi pouvait il bien songer ?
Les expressions du jeune homme changeaient selon l'évolution de ses pensées, il souriait, puis son front se plissait, pour ensuite se détendre et permettre à un nouveau sourire de se loger sur ses lèvres.

Il ne mangeait pas, pourtant il y avait largement assez de nourriture pour deux, voir plus, à cette constatation, la brune ne peut s’empêcher de regarder en arrière, peut être attendait il quelqu'un d'autre ? mais ce n'était franchement pas prévu par Pelotine, voir arriver une personne supplémentaire lui gâcherait la soirée.
Faisant confiance à Ladra pour n'avoir invité personne d'autre, elle s'ôte cette idée de la tête et repose son attention sur lui, laissant revenir le fameux sourire, se redressant en même temps.
Une main est tendue, qu'il devrait saisir s'il ne voulait pas la voir partir en courant.

La primatiale était immense, il aurait fallu y venir plus souvent pour en connaitre tout les recoins, évidemment, bien que régulièrement des événements d'y produisent, jamais la Salaün n'avait poussé plus loin l'exploration du bâtiment saint.
Se souvenait il de ses propositions ? Était il sérieux ? Le futur époux aimait la plaisanterie, faisant souvent tourner sa fiancée en bourrique, mais cette fois ci qu'importe elle le prendrait aux mots.


Nous devrions visiter non?
Vous ne vouliez pas, je crois, étudier de plus prés les boiseries du confessionnal? Vous le passionné d’ébénisterie ?


Désormais debout, la main vers lui, le sourire indécrochable elle avait osé.
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Ladra
Attend-elle quelqu'un, qu'elle jette un regard derrière elle ? aurait-il commis l'impair de n'avoir invité personne alors qu'elle aurait aimé vivre sa dernière soirée de femme non mariée entourée de tous ses amis ?
Ou bien a-t-elle peur de voir l'évêque débarquer, leur gâchant la soirée avec ses leçons de morale, ses sermons sur l'amour, le mariage et les interdits qu'il prend un malin plaisir à leur opposer ?
La réponse il l'obtient. De la plus belle des manières. Envolées les questions, les doutes et les incertitudes.

Nous devrions visiter non?
Vous ne vouliez pas, je crois, étudier de plus prés les boiseries du confessionnal? Vous le passionné d’ébénisterie ?


Large sourire. Parce qu'elle se souvient. Parce qu'elle ose s'en souvenir et qu'elle ose l'exprimer.
Il lui prend la main, non sans lui voler un baiser au passage et l'entraîne effectivement vers le confessionnal.

Alors qu'ils franchissent les quelques mètres qui les séparent de l'endroit où les aristotéliciens expient leurs péchés, il lui explique, d'un ton qu'il veut le plus sérieux possible :


Voyez-vous, mon amour, j'aime à regarder et toucher les formes sculptées dans le bois. La sculpture, le travail du bois. C'est un art majeur. On y grave à jamais les émotions, le plaisir, le désir, l'envie. J'aime.
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Pelotine.
Et bien sûr, elle rit de ses sottises, insouciante et amoureuse, rien ne peut gâcher l'instant présent.
Main dans la main toujours, elle invite le corbeau a parcourir les quelques mètres les séparant encore du confessionnal.
Les yeux de la jeune femme s'enflamment, comme lors de leur première nuit partagée à Concoret, ardent désir qui s'empare à nouveau de son être
.

Ce sujet, mon aimé, me passionne deja, voudriez vous parfaire mon éducation ?

Se faufilant a l'intérieur, elle reprend néanmoin un air sérieux.

Que de formes, que de courbes ! que de volutes !
Il va me falloir des heures pour ne point étudier a perte.


Et encore elle n'avait pas sur elle son nécessaire d'écriture afin de terminer - oui encore ! - la rédaction des invitations, sinon elle y passait la semaine, et pas qu'ici !
Le rideau est tiré, l'instruction a commencé.

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Ladra
Il sourit. Il n'aurait pu imaginer dernière soirée plus agréable. Ses sourires sont autant de flèches qui atteignent son cœur.

Il sourit, tandis qu'elle rebondit sur ses élucubrations ébénistes, puis se faufile de l'autre côté du confessionnal. Derrière la petite grille de bois qui permet, par chuchotis et en toute discrétion, d'avouer au confesseur les péchés commis.

D'un air qu'il veut le plus sérieux possible, il commence. Chuchotis...


Pardonnez-moi car j'ai péché. J'ai commis le péché de chair. Oui, avec ma promise, c'est une circonstance atténuante. Oui quelques jours seulement avant que nous nous épousions. Mais...je l'aime terriblement, vous savez ? et quoi de plus beau entre deux êtres qui s'aiment que l'acte charnel d'amour, vous ne croyez pas ?
J'ai péché. Qu'Aristote me jette aux Enfers s'il le souhaite. Mais pour elle j'implore le pardon. Elle n'y est pour rien...

Je vous aime, Pelotine...


Et le corbeau sort du confessionnal pour la rejoindre dans la partie où elle se trouve. Il l'embrasse de nouveau, la serrant au plus près de lui, intensément.
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