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[BANQUET] En avant pour ripailles et danses enjouées !!

Icyblue
Isidore ne remarqua point qu'ils étaient déjà arrivés à l'entrée de la salle de bal richement décorée. La courte promenade dans le jardin touchait donc à sa fin, laissant à Isidore une sensation de bien être qu'il n'avait ressenti depuis bien longtemps maintenant. Il reprenait goût à la présence des Hommes, et en l'occurrence celle des femmes, enfin... d'une femme !

Ils entrèrent, après avoir salué prestement le valet à l'entrée. La plaisante Maryan semblait pressée de se joindre aux festivités, un sourire énigmatique se dessinant sur son joli minois. La salle commençait à se remplir et les jeunes épousés ne devaient plus tarder maintenant. Il était effectivement plus que temps de rejoindre le reste des convives.

Ils s'approchèrent d'une table où l'on servait ce délicieux nectar dont les effets secondaires n'étaient pas inconnus des deux êtres. Hypocras, bien sûr ! Cruelle boisson qui vous délie la langue et les sentiments par la même occasion.


« Mais peut-être devriez-vous ôter votre mantel auparavant. Sans quoi il risquerait de lui en coûter. »

Un autre effet secondaire auquel le vicomte ne pensait plus ! Il ne put s'empêcher de sourire à cette évocation d'un souvenir heureux. Tout en ôtant son long mantel, Isidore lui répondit, amusé.

« Si accident il doit y avoir, j'aurai peut être mieux été protégé avec mon mantel... Mais soit, je prends le risque ! »

Le vicomte déposa son mantel sur le dossier d'un siège alentour. Il reprit, tout aussi ébaudi.

« A quoi pourrions-nous donc bien lever ce premier verre ? »
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Mysouris
Des voix, du monde, la présence à ses côtés qui est aussi une amie de Jo lui semble déjà lointaine. Pourtant tout cela est si présent, si proche d'elle en temps comme en distance. Quelque part deux voix qu'elle croit reconnaître sans arriver à leur mettre un nom, un visage ou même un souvenir.

Les mariés sont annoncés, et l'ancienne Berrichonne se lève pour les accueillir. Drizz le fol la regarde indifférent à toute l'agitation ambiante. Lui il voudrait juste sortir d'ici et courir.

Se retournant vers la Noiraude elle lui sourit enfin et lui dit :

Oh ! Vous croyez qu'elle nous ferait le plaisir d'un "m'enfin !" en cette soirée ? Je suis bien heureuse de vous avoir rencontré ce soir. Je crois que la salle se remplit enfin, nous allons pouvoir boire à satiété à présent.

L'odeur des épices et du vin d'Hypocras lui titillait les narines. Elle espérait que sa compagne de chaise comprenne le message et lui apporte un verre de ce délicieux breuvage.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Suniva
Damoiselle, je vous serai grès de le conduire à Gaspard… Vous ne devriez avoir nul mal à le reconnaître puisque c’est un nain. J’emmènerai en effet gourdin avec nous dans le sud. Du moins, si ma douce n’y voit nul inconvénient.

Ouvre la bouche pour répliquer qu'elle n'est pas là pour jouer les piqueurs puis se ravise en regardant l'oeil amusé le Cabot qui visiblement est aux anges après les caresses prodiguées par le fier et tout nouveau Baron. L'heure n'est pas aux rapports de force. Considérant un instant le regard bleu baronal posé sur elle, la jeune femme se contente donc d'incliner gracieusement le chef en ravalant son caractère normand, acquiesce d'une voix basse où perce le regret : les mirettes noisette ne pouvant s'empêcher de suivre la tête blonde qui va et vient parmi la foule des invités...

Une voix tonitruante s'élève alors depuis l'intérieur de la salle, annonçant l'arrivée du cortège. Suniva, sourit, salue Johanara, appelle à elle le chiot frisé et s'éloigne après un dernier soupir en direction de son forgeron.


* Vous sauvez pas mon Amiral, je conduis la bête au nain et je vous retrouve ensuite, à moins que ça ne soit vous qui me retrouviez... Au bon vouloir d'Aristote !*


" - Bien Messire, je ferai comme vous le souhaitez..."

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Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Johanara
Oui mais non!

Qu’elle-même ai des envies farfelues d’adoption de bestioles en tout genre soit! Il y avait eu le poulpe , le lévrier , le furet , l’anguille et il s’en était fallu de peu pour que le chat de Dragonet ne rejoigne la petite troupe. Sans oublier les canards de Zoyas qui réjouissaient au plus haut point la jeune noble ayant toujours eu un faible pour les palmipèdes caqueteurs
!

Mais si son époux s’y mettait! C’est qu’elle comptait sur lui pour la raisonner et limiter ses fantaisies! Et voila qu’il se prenait des mêmes toquades!

M’enfin ce cabot ne ressemble à rien!

Toisant la boule de poil l’air dubitatif , Johanara poussa un petit soupir avec un air résigné.

Gourdin dis tu? Le pauvre animal souffrira en plus d’une apparence grotesque d’un nom ridicule!

Enfin! Mais ? Quelqu’un va dire à ce grand sot d’Euzèbe de la mettre en sourdine! C’est qu’il couvre la musique!


Prunelles émeraudes papillonnant vers les troubadours avec un sourire satisfait.

Bien qu’elle n’ai qu’une envie , saisir la manche richement brodée de son bien-aimé et l’entraîner à l’étage pour fêter dignement leurs épousailles , Johanara ne put qu’apprécier le faste du banquet et adresser quelques sourires chaleureux aux convives qui la mirait.


Mon cher époux me ferait il l’immense plaisir d’une danse?

Les lèvres pleines se retroussèrent en un sourire mutin alors que sa main liliale vint serrer la sienne avec tendresse.

Te souviens tu de ce bal où nous avons dansé pour la première fois ensemble?
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Fifounijoli
[A la sortie de l’église]

Fifou rejoignit Joffrey et Rosebudy sur le perron de l’église, discutant quelques instants, et finissant surtout d’écouter les remontrances de ses deux cousines aux deux garnements devant elle. Elle leur faisait de petits sourires discrets, signe de son soutien inconditionnel lorsqu’elle fut bousculée… Se retournant, quelle ne fut pas sa surprise de reconnaître le joli visage de sa fille.

Pour une surprise c’était une surprise
Toi ici ma belle Arméria, ca alors tu étais bien la dernière personne que j’aurai penser croiser ici ce jour.


Embrassant sa fille de cœur, elle ne pu retenir son émotion après tous ses mois d’absence et de silence.

Arméria que fais tu ici ? Enfin non je voulais dire je suis si heureuse de te voir. Elle se retourna, sans lui laisser le temps de répondre aux questions qui lui venaient à l’esprit et lui présenta sans plus attendre les gens prêt d’elle.
Je vous présente Arméria , cette jeune demoiselle est comme ma fille. Voici, Kilijo de Dénéré et sa maman Joffrey ma cousine ainsi que Rosebudy et le jeune garçon là c’est Maxime le fils de Myrtillia.

Ce n’est pas tout de discuter et je ne veux pas paraître inconvenante mais si nous allions ripailler…je commence à avoir soif et mon estomac crie famine. Charles nous rejoindra plus tard je pense je l’aperçois là bas et il semble en grande discussion je ne préfère pas le déranger.
Surtout que nous avons à discuter ...
Elle toucha ses lèvres de ses doigts, se souvenant de ce baiser furtif ….

Prenant le bras d’Army ils prirent le chemin du buffet. Tu vas rester un peu avec nous et m’expliquer ta venue ici, et qui est ton cavalier ? je ne savais pas que tu connaissais Johanara ? Oh ou c’est plutôt son époux ? Tu as fais un bon voyage au moins ? tu es toujours aussi jolie en tout cas mais tu devrais enlevé cette cape tu sais que l’on vois ton magnifique visage…Ne cessant de parler elle joignit le geste à la parole l’a regardant enlevant délicatement la capuche de la tête de la jeune fille coupant une fleur du bosquet et lui accrocha dans les cheveux. Voilà qui est parfait maintenant, tu es splendide
Soupire de satisfaction, pas de doutes ce mariage était décidément vraiment riche en émotions

[Le banquet .... ]

Une musique entraînante se faisait entendre, La mariée au bras de son époux, toujours aussi resplendissante. Fifou s’avança près du buffet prit un verre qu’elle porta délicatement à ses lèvres les regardant d’un air rêveur…
Bastien.
[À la chapelle et en route vers le banquet...]

Ils étaient sur le point de sortir de la chapelle que la voix de l'homme dans le confessional retentit de nouveau ce qui fit à une fois encore effet sur Sihaya qui dut se contenir tant bien que mal pour ne pas refaire une scène puis, ils reprirent leur marche vers le banquet. En fait, il aurait mieux vallut dire que Bastien portait la jeune femme vers le banquet tant celle-ci, toute bouleversée par ces émotions, avait peine à tenir sur ses jambes. Observateur, le jeune homme n'avait pas raté ce triste diamant qui coula sur la joue de Sihaya pour arroser le bouquet de lys. Assurément pas indifférent aux sentiments de la jeune femme, Bastien sentit son coeur se retourner dans sa cage thoracique. Il ne savait pourtant rien. Rien à propos de cet homme, qu'il n'avait d'ailleurs jamais vu. Rien au sujet de ce qui aurait bien put se passer entre lui et Sihaya pour que le geste que lui posa fasse autant de peine à elle. Rien, ou presque, même, au sujet de la dame à qui il tenait présentement compagnie. Il l'avait rencontré à quelques occasions, et ces rencontres n'eurent certes rien pour lui déplaire, toutefois, ils n'avaient jamais réellement fait connaissances. Chacun avait vécu leurs propres souffrances de leur côté, chacun avait leurs propres craintes, leurs propres attentes, leurs propres peines et leurs propres joies également, et dans la forme l'un ne connaissait pas l'autre et vice versa. Bastien avait connu la douleur de parents séparés, non pas légalement par l'entremise du divorce, mais émotivement des suites d'un lent et vicieux processus d'éloignement qui finit par les mener chacun sur des chemins différents laissant lui et sa soeur, encores enfants, au milieu de tout cela, au milieu de deux routes, au milieu du néant. Bien qu'à la fin de leurs vies, ses parents finirent par se retrouver l'espace de quelques tendresses, s'en était fait pour les deux jeunes frère et soeur qui venaient d'atteindre l'âge adulte. D'un autre côté, malgré l'inconnu qui fait muraille entre Bastien et Sihaya, les rencontres étaient faites pour briser cela mais, en y pensant bien, était-ce un bon moment pour familiariser? Tout de même, la jeune femme qu'il soutenait de son bras semblait soufrir d'une douleur suffisante pour attiser en elle le feu de la colère comme le flot de la tristesse. Exagérait-il dans ces hypothèses? Peut-être bien que oui, au fond, mais ce qu'il voyait, même s'il n'était pas homme à comprendre le coeur d'une femme, lui faisait adhérer à cette pensée. Ils marchaient, toujours, côte à côte comme on le dit, avec un invisible fossé entre eux. Il ne s'était passé que le temps de quelques pas, dans l'herbe, une herbe déjà foulé par un grand nombre de personnes dont au moins un couple. Le fil des pensées du jeune homme s'était déroulé à une bien plus grande vitesse que la réalité écrite ne l'aurait laissé supposer. Aucune parole ne s'était alors échangé depuis qu'ils étaient sortit de la chapelle, silence qu'il rompit.

"Je ne sais pas qui était cet homme. Je ne sais pas son rang, je ne sais rien de son apparence, de ses goûts que ce soit pour les femmes ou pour tout autre chose qui soit de ce monde, je ne saurais d'ailleurs peut-être jamais rien à propos de lui. Je ne sais pas où vous l'avez rencontré, ni de quelle nature a été ou ont été vos rencontres. Bien qu'il soit possible de le deviner, je ne sais pas ce que sont vos sentiments pour lui, ni ce qu'ils ont été. En fait je ne sais pas par quoi votre réaction dans la chapelle ait été dicté, que se soit par frustration, colère, envie, orgueil peut-être même... Cela m'échappe et je ne vous demanderais pas de me l'expliquer. Pour tout vous dire j'ignore la raison exacte qui vous a fait accepté mon offre. Vengeance, dépit, quoi que se soit d'autre. Par contre, je sais votre peine. Je sais votre larme. Mais je suis là et vous accompagne. Si je puis rester à vos côtés le temps qu'il faudra, j'espère pouvoir sinon effacer, au moins apaiser cette tristesse que j'ai vu en vos yeux. Le rose d'un sourire irait certainement mieux à votre teint. Le temps se prête plus..."

Il coupe sa phrase. Respire, inspire, soupire. Une brise fraiche... froide mais bienvenue... ses cheveux se déplacent au gré du vent. Des cheveux blonds, longs. Ferme les yeux. Les ouvre. Regard, vert, vers elle, qu'il jette, non dépose. Comme un pétale de rose sur un étang, bleu et clair. Moins qu'un éclair, une lueur, verte et tendre. Inspire, Respire, sourire.

"Vous êtes belle."
Noiraude
Les deux jeunes femmes stoppèrent leur discussions à l'entrée des nouveaux époux.La salle maintenant pullulait ,cette dernière qui paraissait si grande vide semblait rétrécir au fur et à mesure de l'arrivée des convives.
Les premiers verres étaient portés aux lèvres des invités assoiffés et Noiraude ne pu s'empêcher de sourire en entendant une des paroles de la mariée:


M’enfin ce cabot ne ressemble à rien!

Voyez Mysouris,notre Jo n'a pas tardé à le sortir son m'enfin^^

Ne bougez pas je vais nous chercher une boisson avant que le buffet ne soit assiégé et inaccessible.

Noiraude se fraya un chemin vers les verres d'hypocras.Elle s'empressa de saisir deux verres puis se dirigeant vers les petits fours appétissants. Elle reconnue une de ses vieilles amies au loin,Fifounijoli et lui adressa un signe de la main.Elle ira la saluer après avoir apporté boissons et victuailles à la maitresse au chien lunatique.

Elle rebroussa chemin vers les fauteuils confortables où était installé Mysouris,essayant de garder le petit plateau en équilibre où elle avait entassé boissons et amuses-gueule.


Me revoici,tenez ,servez vous,si vous êtes dans le même état que moi ,votre palais doit souffrir le martyr tellement il est déshydraté!
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Maxime_
| Cérémonie |

Au début, Maxime était fièrement assis, à côté de Fifou et Killi. Mais au fur et à mesure que la cérémonie religieuse avançait, le jeune garçon n'arrivait pas à rester éveillé. Il était prit d'une fatigue et d'une molesse épharante. Il n'arraitait jamais de bailler, se contrefichant de ce que les autres allait penser de lui. Il n'arretait pas d'essayer de trouver d'autres positions, plus confortables sur ce bois si dur pour ses pauvres fesses de jeune garçon d'un peu moins de dix ans.

Puis, des heures et des heures plus tard, tout le monde se leva pour applaudir les mariés. La fin du supplice était enfin arrivée: ils allaient sortir de cet endroit sinistrement glauque. Les deux cousins ne se souvenaient pas de ce qu'ils avaient fait de mal, après tout, ce ne devait pas être si grave, car ils connaissaient assez jo pour savoir que si ils avaient fait une faute capitale, elle se serait levée et leur aurait collé une bonne fessée cul nu devant tout le monde... Ah... Cette sacrée Jo ! Elle en avait, du courage, oh que oui ! Elle gardait ces deux énergumènes, sans jamais s'en plaindre, supportant tous leurs caprices.

Ils sont donc sortis en baillant. Ils étaient partis devant la famille, histoire de passer au rayon infra-rouge toutes les demoiselles à portée de vue. Eh oui ! Ils étaient quand même des Dénéré, il ne fallait pas l'oublier ! Les poulettes, c'est une histoire de famille, par chz eux, on rigole pas avec ça. C'est à celui qui en attrape le plus, et qui leur enlève les plumes en premier.

Tout à coup, Maxime vit son cousin Killijo se retourner. Surpris, il fit la même chose et aperçut une ombre, avec un capuchon, qui discutait avec leur tante très éloignée Fifounijoli. En y regardant de plus près (et il ne se géna pas pour s'approcher, et arriver presque devant son nez), il observa qu'on aurait dit une demoiselle, et même, une belle demoiselle. Hum...? Future proie? Peut être ! Gniark !

La vicomtesse, toujours bellissima et jeunette, fit les présentations. Armeria? Nom Breton, ça, aux premiers abords. Il fit un grand sourire, histoire de dire enchanté sans forcément le prononcer. Qu'il est intelligent, ce Maxime !

Je suis tout a fait ravi de vous connaitre ! Vous n'avez pas de fille, vous? Non parce que si...

Soupir, il était toujours obligé de se ruiner devant les autres. Quand même, lui demander, à elle, une Bretonne, si elle avait une fille. Pour un qui s'était juré de rester dans le sud, dès qu'il sefait descendu, c'était mal partit. Chassez le naturel, il revient ua galop, comme l'on dit souvent !
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Valezy
Ah, les donzelles… Sans nul doute, ce n’était plus ce que c’était.

Béni soit les temps anciens où il lui aurait alors suffit d’un bon coup de ceinturon bien placé pour remettre tout ce beau monde à sa place.

Où sont les femmes avec leurs gestes plein… d’obséquiosité et d’obéissance envers les hommes? Se demanda t’il alors, non sans raison. Les voila donc toutes rendues insolentes et contestataires ? C’est que si on les laissait faire, elles ne tarderaient pas à exiger l’égalité des sexes!

Entre son épouse qui, à sa simple question, avait tout de suite vu à redire sur l’apparence de son tout nouveau cabot… Si cela n’était pas un comble de sa part, elle qui lui avait imposé la présence d’un poulpe et d’une anguille, elle qui avait songé à acquérir un chat, un rat, un furet, une hermine, un loup, un cochon, un canard, un singe, j’en passe et des meilleurs… Il fallait avouer qu’un cycle lunaire ne pouvait s’écouler sans que la Baronne de Lignières ne soit saisit d’une nouvelle passion animalière… Et ceci, au grand dam de son mari.

Et cette Suniva qui, bien qu’elle eut la présence d'esprit de ne rien dire, laissait les traits juvéniles de son visage rayonner de son mécontentement à la perspective de conduire Gourdin à son fidèle nain… C’était pourtant bien elle qui s’était proposé !

Et puis… Qu’est ce que c’était que ces petites gens qui ne savaient plus où était leur place ? C’était pourtant bien simple, les gueux travaillaient et les nobles fainéantaient à outrance… Car là était le prix à payer pour que le monde tourne rond et même, bien rond…

Sur ces pensées, sa main effleura alors rêveusement et brièvement la lourde boucle métallique de son ceinturon.

Enfin… Trêve de débordement machiste et élitiste…

Pas que nous n’aurions pas pu continuer, hein. Bien au contraire, cela nous aurait même fait plaisir. Mais déjà, la belle et douce Johanara reprenait la parole pour s’adresser au tout aussi beau, mais nettement moins doux, Valezy.


Je ne saurais rien te refuser ma tendre épouse et comment pourrais je oublier ce premier bal ?

Un sourire se traça alors sur ses lèvres tandis que sa senestre serrait la main de la jeune femme pour la conduire au centre de la grande salle. De sa main libre, il fit alors signe aux troubadours pour que ces derniers entament leurs chants les plus entrainants.

Et, certes, si quelques mauvaises langues auraient pu prétexter qu’un banquet commençait par la ripaille et non par la danse… C’est que ces même mauvaises langues oubliaient bien vite qui étaient les chefs en ces lieux !

Aussi, le bal débuta enfin tandis que des instruments de musiques s’élevaient quelques notes envoutantes…

Le bras demeuré libre de Valezy s’enroula alors autour de la taille de sa vis-à-vis l’attirant vers lui avec délicatesse tout en rivant son regard de safre dans ses yeux de jade, s’y noyant par la même corps et âme, tandis qu’ils entamaient leur danse… Une danse heureuse et enivrante, à l’image de leur vie et de leur couple…

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Dame_floryne


[A la chapelle]

Floryne était resté en retrait à la chapelle. Elle avait aperçu nombre de personnes qu’elle connaissait, tant berrichonnes que d’autres provinces. Elle ne s’était pas approchée des mariés. D’une part parce qu’il y avait bien trop de monde autour d’eux et que si cela continuait ils allaient finir par étouffer. Mais il y avait aussi une autre raison. Elle n’avait pas envie de féliciter le marié. La mariée oui bien sur, mais lui non. Donc plutôt que de faire l’hypocrite, elle préférait attendre de trouver Jo loin de son époux et sinon elle pourrait toujours lui écrire une lettre.

En attendant, il y avait le banquet et peut-être même un bal. Mais d’abord le banquet. Il fallait se sustenter et boire un peu. Mais pas trop. Garder les idées claires il valait mieux. Les rares fois où elle avait bu plus que de raison, elle avait été prête d’accepter des propositions rien moins que respectueuses …. Mais tellement délicieuses.

[La salle du banquet]

Bon la salle du banquet maintenant et voyons à aller saluer les personnes de connaissance. Voyons qui est là. Les mariés bien sur. Quelques personnes qu’elle ne connaît pas. Tiens Mysouris est là. Mais que porte t-elle sur les yeux ? Tiens le jeune homme là-bas, on dirait bien un béarnais. Il est bien loin de chez lui. Oh Hildi est là !
Vivement Floryne s’avance vers elle.

Hildi, quel plaisir de te revoir ici. Comment vas-tu ? Mais si tu es ici c’est que tu as arrêté la mairie ?

Tout ne devisant avec Hildi, Floryne laisse son regard errer autour de la salle. Tiens Icy est là aussi. Avec qui parle t-il ? Barti serait-elle là aussi ? Tout en se faisant ses refixions intérieures, la femme face à Icy se déplace et se retrouve de côté. Et là Floryne se fige. Elle la reconnaît !
Norf !! Maryan !! La dernière fois qu’elle l’a croisée c’était en Béarn et elle avait promis à ce moment-là de ne plus approcher Icy. Norf de norf ! Mais elle ne tient pas sa promesse ! Que faire. Mon dieu que faire ! Et que fait Barti !! Elle devrait être là aussi !!
Norf de norf, réfléchir vite. Envoyer un pigeon ? S’interposer ? Ne rien faire ? Quel dilemme.


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Armeria
[Sur le parvis]

La foule semblait impatiente de se réunir au banquet… heureusement pour elle, elle n’y était point invitée. La brunette avait plutôt hâte de se retrouver en un autre lieu. Sûrement dans une forêt au bordure d’une frontière humant l’inconnu à la recherche d’aventure. C’est qu’elle aimait bien la compagnie des petites bêtes nocturnes. Le bruit de la forêt à la tombée de la nuit, ou simplement y entendre la pluie.. Impossible ici… certes. Dans ce chaos elle ne saurait y puiser autant de plénitude.

Quêtant autour d’elle, à la recherche d’un réconfort… celui de retrouver sa mie.. sa Fifoumajolie. Elle chercha à deviner les pensées des élégants convives : citoyens anonymes, paysans timides, nobles arrogants et dames poudrées. Tous paraissaient enjoués d’aller se recueillir en un autre lieu. Elle y vit un tisserand triturant son bonnet, un maraîcher fixant le bout de ses chausses… ou les siennes. Un baron au nez pointu s’intéressant assidûment au pommeau ciselé de sa canne ainsi qu’une dame à ses côtés… sûrement sa compagne. Agitant frénétiquement son éventail d’apparat.

Elle ne put se retenir de sourire malgré tout lorsque sans s’y attendre, la chevelure rousse se présenta devant elle d’un air à demi… à demi quoi au fait… surprise, joyeuse, heureuse, sidérée peut-être?… Enfin d’un air certes emballées de la revoir depuis tout ce temps. Ses yeux brillèrent d’émois à la vue de sa mère de cœur. La bouche demi ouverte.. n’eut aucunement le temps d’y laisser échapper un seul mot. Elles s’embrassèrent dans un élan de tendresse coutumière entre elles. Puis elle écouta le flot de paroles tentant de tout capter. Un brin étourdie.


~~~Toi ici ma belle Arméria, ca alors tu étais bien la dernière personne que j’aurai penser croiser ici ce jour.

Sourit et cherche ses mots… trop tard.

~~~Arméria que fais tu ici ?

‘Je…

~~~ Enfin non je voulais dire je suis si heureuse de te voir.

‘Moi au..ss..

~~~Je vous présente Arméria , cette jeune demoiselle est comme ma fille. Voici, Kilijo de Dénéré et sa maman Joffrey ma cousine ainsi que Rosebudy et le jeune garçon là c’est Maxime le fils de Myrtillia.

Se retourne à peine le temps de répondre… se mord la lèvre timidement. Rougit certes tout autant. Trop de gens, trop de noms...

‘Ench… an...té..'

Pas le temps de poursuivre les convenances qu’un jeune homme s’exclame…

~~~Je suis tout a fait ravi de vous connaître ! Vous n'avez pas de fille, vous? Non parce que si...

Secoue la tête négativement… Comique lui…elle devait peut-être lui présenter son fils… quoique cela ne l’enchanterait pas autant.

Fifou lui tire le bras… au fi les convenances se dit-elle pour le coup.


~~~Ce n’est pas tout de discuter et je ne veux pas paraître inconvenante mais si nous allions ripailler…je commence à avoir soif et mon estomac crie ........

Sourit et acquiesce… mieux vaut les gestes que la parole parfois… ne sachant que dire après tout cet éclat… décidément sa fée rousse avait ce don de l’émerveiller… même si dans tout ce branle bas, elle n'en avait compris que la moitié.

~~~Surtout que nous avons à discuter ....

La missive! Elle y repense!… faillit oublier.

~~~Tu vas rester un peu avec nous et m’expliquer ta venue ici, et qui est ton cavalier ? Je ne savais pas que tu connaissais Johanara ?

~~~~Oh ou c’est plutôt son époux ?


Répond prestement cette fois…en lui chuchotant à l'oreille... inconvenant certes, mais autrement cela en aurait été fort gênant.

‘Tsss.!! Pas de cavalier et je n’en veux pas! Et ma venue n’est nullement ce mariage auquel je ne connais point âmes qui vivent.’

Sourit timidement… ou plutôt de soulagement.

~~~Tu as fais un bon voyage au moins ?

Hoche la tête affirmativement… repensant soudainement à l'un de ces moments. Rougit...

~~~~tu es toujours aussi jolie en tout cas mais tu devrais enlevé cette cape tu sais que l’on vois ton magnifique visage…

Avale difficilement cette fois… arf.. elle n'aime pas se montrer. Puisque de toute façon nombre gens ne font que voir ce qu'ils ne veulent que regarder. Et non la réalité de ce qu'elle est. Peu importe... Fifou faisant fi de sa mine rebutée, lui rabaissa sa capuche sans le demander. Puis lui déposant une fleur en sa chevelure… elle écarquilla les yeux. Moment de panique… ça y ‘est elle va lui trouver quoi ensuite?.. Un cavalier? .. Soudaine envie de fuir… prend un grand respire et s’accroche au bras de sa mère de cœur… solidement. Se répétant … donne lui la missive et fout le camp.

~~~ Voilà qui est parfait maintenant, tu es splendide

Fait la moue, discrètement … puis se fait une raison. Laissant un sourire apparaître sur son visage suite au compliment. Belle… elle l’était certes… mais cela servait à quoi en fait… A rien, si ce n’est qu’elle semblait faire sourire certaines personnes… comme sa mère de cœur ou son père… ou … qui d’autres?

Départ pour le banquet… fichtre.. entame le pas. Malgré le vent, son serrage de dents ou encore le chaos des bonnes gens aimant les festivités de ce genre. Quelle soirée!... désastre... son calme oublié. Pas maintenant... plus tard le calme se dit-elle. Pour cette fois-ci seulement...

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Lolodrogba24
Il vit entrer les jeunes mariés, ils étaient beau et heureux, cela se voyait sur leurs visages, Lolodrogba pensa et reva à cet instant qu'il pourrait avoir avec sa tendre fée, il l'espérait même..........

Son regard se détourna des jeunes mariés et il chercha dans la salle si elle ne serait pas arriver, il reconnut une silhouette qu'il avait déjà apercut , quelque part...., oui dans le Béarn, c'était Dame Floryne, enfin quelqu'un qu'il connaissait, au m^me moment Dame Floryne se décala un peu et il l'apercut, son rêve éveillé, elle était là toujours de plus en plus charmante, il voyait qu'elle attendait quelqu'un c'était lui.


Il s'approcha d'elle doucement attiré par son aura étincellante, elle ne l'avait point vue encore, il marchait sans voir ou, il était attiré et personne ne pourrait le dévier de sa trajectoire.
Il n'était plus qu'à quelques pas d'elle............

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--Euzebe
" - QUE TOUS, GENTEuuuhhhh... Couac.... "

Norf de norf !!! Il l'avait préparée de longue date cette annonce ! Il l'avait peaufinée, enluminée de beaux mots pleins d'emphase et voila que ce basin de nouveau Baron entrainait sa Baronne au centre de la salle pour la faire danser ! Et ces renégats de troubadours qui obtempéraient et commençaient à jouer musique de danse !!

Norf de norf !! C'est la première et la dernière fois qu'il se prêterait à ça l'Euzebe ! Le bras encore levé en direction de la porte des cuisines où la trogne rubiconde d'un page emplumé de frais attendait le signal, le double mètre fulminait en suivant du regard le couple "roi de la fête" !


* Je l'savais bien norf ! Elle avait raison la Baronne de traiter ces Auvergnats de sauvages sans éducation !! Et lui n'est qu'un mou ! Vla ce que j'pense ! Il va tout lui passer ! L'encourager dans tous ses caprices ! Lui apprendre ses mauvaises manières !! Norf !! Ma si belle et raffinée Baronne aux mains de ce nobliaux mal dégrossi !*


Soupirs alternaient avec froncements de sourcil, le bras se baissa. Inutile d'essayer de les arrêter. Ils étaient décidés à danser. Et bien qu'ils dansent ! On mangerait la semaine suivante à ce rythme et c'est pas l'Euzebe qui se ferait bastionner si les plats étaient trop cuits ! L'homme au comble du dépit, vexé d'avoir vu sa si belle tirade empêchée par la faute d'un éphèbe roux aux manières de rustres, appuya son dos contre un mur, bras croisés, le regard plein de rancoeur et prit le parti d'attendre... Pour peu que les invités suivent et c'est la valetaille qui se régalerait !
Sakou
[LE BANQUET]

Sakou entra la première dans la salle, où se tenait le banquet, suivit de près par Gabriel et Dessan.
La salle s'était animée joyeusement de conversation et de rire gras et honnête.

Tout semblait parfait, autant pour la vue que pour les narines.
Sakou, qui avait repris le bras de dessan pour s'avancer dans la salle, vit rapidement un coin où ils pourraient s'installer lorsque l'on fit jouer de la musique.
Sa tête se retourna rapidement vers Dessan qui, pauvre de lui, venait de comprendre qu'il devra danser, encore.
Elle donna le paquet rose qu'elle portait à Gabriel et entraina son cavalier jusqu'au milieu des autres danseurs.
Près d'eux, Johanara et son époux virevoltèrent sous la douceur de la musique.
Venait-il pas eux-même de faire leurs premiers pas que Sakou reconnue la mélodie.

C'était déjà un moment!
Au bal de l'Ordre des Dames Blanches à l'Écu Vert.
Leur première sortie officielle, leur premier bal et c'était la musique de leur première danse.
Sur cette musique, Dessan l'avait fait danser gracieusement.

Alors que son esprit revenait à la réalité, elle regarda profondément dans les yeux de Dessan et lui sourit.
Le temps s'était tout à coup arrêté autour d'eux, comme un cadeau, alors qu'ils continuèrent de danser.
L'espace d'un moment plus rien de semblait exister.
Ni le passé, ni la douleur, ni rien.
C'était tout simplement comme avant.
Elle espérait de tout son cœur que Dessan ressentait la même chose qu'elle.
Pourquoi la vie avait-elle été aussi injuste à leurs endroits.

Combien de temps cette mélodie avait-elle durée?
Les gens qui applaudissaient lui fit remarquer que la musique ne jouait plus.
Avaient-ils continuer de danser, après que la musique se soit arrêté?
Gênée, Sakou fit une révérence de remerciement, suivit de son cavalier.
Qui s'échangèrent un sourire de complicité avant de retourner prestement vers leur table.

Gabriel était déjà bien installé, chope de bière à la main, surveillant les cadeaux et les places.



[DISCUSSION AVEC JOHANARA ET VALEZY]

Alors que le trio mangeait et s'amusait grandement, Sakou vit Johanara et son époux passé tout près d'eux, qu'elle les arrêta pour présenter ces vœux de mariage.
Elle se leva au moment où ils se trouvèrent à sa hauteur et fit une étreinte chaleureuse à son amie et lui glissant doucement à l'oreille, Félicitations!

Puis, sans lâcher les mains de sa vieille amie;


Messire Valezy, je suis enchantée de faire votre connaissance.
Je me présente, je suis dame Sakou de Franchimont.
J'ai le plaisir de vous présenter mon frère jumeau, Gabriel.
Ainsi que Dessan de Caumont, mon cousin.


Une grimace traversa son visage.
Venait-elle de dire cousin?
Comme un chat avec une boule de poils dans la gorge, elle aurait voulu recracher ces mots de sa bouche, mais se contenta de ravaler de travers et de continuer de sourire.


Avant que j'oublie!
J'aimerais vous donner ces cadeaux de mariage au nom de la famille de Franchimont.


Gabriel apporta la boîte rose en premier, dont Sakou ouvrit le couvercle et sortie son contenue,

Voici votre cadeau, ma chère amie, j'espère qu'il vous plaira.




Par contre, si vous ne l'aimez point du tout, faites-le moi savoir et je vous offrirais une robe qui vous plaira...

Puis se retourna du côté de Dessan qui portait la boîte bleu.

Messire Valezy!
Afin de protéger une baronne, il faut posséder une bonne lame.
C'est pourquoi, il me fait grand honneur de vous offrir ce cadeau.
Provenant directement des trésors de la famille de Franchimont.
Un sabre de combat sarrasin, fabriqué en ces terres natales.
Souvenirs que mon grand-père affectionnait beaucoup.





[DISCUSSION AVEC ALTANIA]

Alors que Gabriel et Dessan semblait en bonne discussion, Sakou s'était levée pour se dégourdir les jambes lorsqu'elle vit dame Altania.
Elle décida donc de s'approcher pour la saluer.

Elle entendit qu'elle soit seule avant de la rejoindre;


Très chère dame Altania, comment allez-vous?
Il y avait si longtemps que je n'avais point eu de vos nouvelles.

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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
Nk
Après l'interminable cérémonie religieuse, Niall et Cerry s'étaient éclipsés dans leur suite, l'émotion du mariage les avait bouleversés, ils avaient besoin de se retrouver seuls quelques instants.

Ils se hâtaient ainsi dans les couloirs afin de prendre un repos bien mérité avant de descendre au buffet.

Sachant que les plus voraces des convives ne laisseraient que les miettes des premiers plateaux apéritifs, le rouquin dévora le cou de sa bien aimée de tendres baisers.

Au pied des escaliers, il la souleva dans ses bras musclés comme il aimait à le faire et elle, nouant ses mains à la nuque de son rouquin se blottissait tout contre son torse.

Il la déposa gentiment dans la chambre aux luxueuses draperies et lui déposa un doux baiser sur les lèvres avant de s'enfoncer dans un fauteuil, tandis qu'elle se préparait une autre tenue pour assister au banquet.

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