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[BANQUET] En avant pour ripailles et danses enjouées !!

Subcal


Après l'église, le beau temps.

SubCal se dirige vers la salle de banquet, ainsi que l'y a invité la Baronne Johanara, Reine de cette journée.

Oh ça, il y en a des gens : têtes connues, têtes presque connues, têtes inconnues...et faces à deviner.
A travers ces visages il se fraye un chemin, lentement : n'a-t-il pas tout son temps ?

Ah ! Voici sa chère cousine Sakou, de l'autre coté de la salle. Il lui remettra ses hommages tout à l'heure. Et Dessan.
SubCal est déja moins en terres inconnues.

Il gambade doucement, sourire au vent, dans la foule qui chante et qui pépie. Le sujet principal, entendu, c'est bien sûr le mariage.

Enfin, un gobelet de terre posé sur une table.
Un gobelet de vin.
Seul.
Personne autour.


Mmmh...pas de propriétaire, petiot ? Soit ! Tu es à moi, maintenant !

Et, tout en souriant, il goûte le vin de la soirée.


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Hildegardelapure
Hildi devisait avec Dame Floryne...

Citation:
Hildi, quel plaisir de te revoir ici. Comment vas-tu ? Mais si tu es ici c’est que tu as arrêté la mairie ?


"Je suis ravie moi aussi de te revoir... je me porte comme un charme... quel merveilleuse union que celle de Dame Johanara...

La mairie? "

Hildi se mit à rire...

"Je ne veux plus entendre parler de chiffres pendant quelques semaines...mais je me lance dans d'autres projets... j'ai de l'ambition pour une fois... je me lance des défis....et toi que deviens tu depuis notre dernière entrevue...?"

Même si elle maintenait une contenance elle était nerveuse... mais où était-il....? elle le sentait pourtant... ici... pas loin...elle l'entendait penser mais ne le trouvait pas du regard... et tous ces gens qui pensaient ensemble... quel brouhaha... elle préféra ne plus se concentrer et se laisser aller à sa conversation... espèrant qu'il arriverait... il commençait à beaucoup lui manquer... comme le soleil manque à la fleur de l'hiver...

Ils étaient séparés si souvent ces derniers temps...leurs obligations respectives... elle avait hâte de le revoir... il lui avait dit qu'il viendrait... il ne saurait faillir... elle l'attendait pour aller féliciter les mariés... elle avait pensé à eux pendant la cérémonie... tout en s'interdisant d'y penser... elle ne se marierait jamais....la malédiction les séparerait avant celà... elle le savait... mais elle trouvait celà joli...

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Fifounijoli
Fifou était ravie d’avoir sa chère Ameria auprès d’elle, elle reconnue Noiraude, ancienne mainoise comme elle qu’elle salua d’un sourire. Elle s’approcha naturellement du buffet, regardant Max dépérir, assoiffé près d’elle et se dépêcha de demander qu’on apporte un grand verre de lait pour le jeune homme. Elle tendit un verre à Joffrey, Rose et Armeria
et sourit à son cousin en lui tendant son grand verre de lait

voilà pour toi jeune homme, nous pouvons maintenant trinquer aux jeunes mariés.
Un grand sourire sur le visage, la rouquine regarda Joffrey et lui fit un clin d’œil. Je demande un verre pour Kilijo aussi il n’y aura pas de jaloux comme ca.

A ta venue ici ma belle peut importe la raison ce n’est pas important pour le moment, ce qui m’importe c’est de profiter de toi elle s’approcha de la jeune fille et murmura
Je te raconte un petit mensonge, j’ai bien l’intention de danser avec mon cavalier qui s’est volatilisé pour le moment mais je compte bien le retrouver quoi qu’il m’en coûte. Petit sourire complice avec Armeria qui l’a regardait d’un air soupçonneux sur le dit cavalier.
Ne me regarde pas ainsi, tu auras tout le temps de le rencontrer afin que je te le présente et tu serras surprise crois moi. Et bien oui, les surprises ne sont pas que pour toi je me réserve le droit de t’en faire aussi.


J’aimerai aussi savoir qu’elle etait cette missive que tu devais me remettre hein j’espere que ce n’est rien de grave.

Fifou cessa un instant de parler lorsque Valery prit sa jeune épouse dans ses bras la faisant tournoyer lentement au rythme de la musique. Puis l’air de rien elle regarda en direction de la porte espérant voir Charles revenir vers elle, son absence commençait à l’inquieter meme si elle essayait de ne rien laisser paraître, elle se souvint de sa premiere danse au bras de son cavalier et laissa un instant son esprit vagabonder, illuminant son visage à ce souvenir….
Dessan
[Le Banquet]

Dessan rentra a la suite de Sakou avec Gabriel
Tout semblait parfait, autant pour les narines que pour les yeux, même l'estomac se préparait a affronté les victuailles.
Sakou, qui avait repris le bras de Dessan pour l'entrainer dans un endroit où ils pourraient s'installer. Mais d'un coup la musique commença et elle tourna rapidement la tete les yeux pétillant vers Dessan. La belle voulais danser.
Elle se délesta d'un paquet de rose et ils s'avancèrent vers la piste de danse.
Lui avait le ventre vide qui réclamait quelque denrées, mais que faire face a l'envi de danser de sa cavalière?


Venait-il pas eux-même de faire leurs premiers pas que la mélodie rendu Dessan nostalgique... ou avait il pu entendre cella auparavant ...
Le rythme et la mélodie le transporta deux ans en arrière, lors du bal ou il avait invité Sakou a l'Ordre des Dames Blanches a l'Ecu vert, il avait accompagné Azdrine et avait demandé a Sakou de lui servir de cavalière... en tout bien tout honneur.

Et la leurs yeux se croisèrent, comme a chaque fois qu'il dansait et le temps s'arrêta une fois de plus, les autres danseurs devinrent que des ombres qui tournoyaient du coin de l'œil. En ses instant plus rien ne les atteignaient , ni les malheurs, ni la douleur, juste leur bonheur, d'être tout les deux ensemble, et contre sa même Aristote ne peu rien y faire...

Mais Gâchant cette instant, des applaudissements se firent entendre, et sortant tout deux de cette rêverie, ils s'aperçurent que les musiciens s'étaient tut depuis deux bonne minutes. Les joues rouges, Sakou fis une révérence a Dessan qui lui rendis par les égards les plus distingué, puis ils se rendirent a leurs table.
Gabriel était déjà bien installé, chope de bière à la main, surveillant les cadeaux et les places.


[DISCUSSION AVEC JOHANARA ET VALEZY]

Alors que le trio mangeait et s'amusait grandement, Sakou vit Johanara et son époux passé tout près d'eux, qu'elle les arrêta pour présenter ces vœux de mariage.
Elle se leva au moment où ils se trouvèrent à sa hauteur et fit une étreinte chaleureuse à son amie et lui glissant doucement à l'oreille, Félicitations!

Puis, sans lâcher les mains de sa vieille amie;


Sakou De Franchimon a écrit:
Messire Valezy, je suis enchantée de faire votre connaissance.
Je me présente, je suis dame Sakou de Franchimont.
J'ai le plaisir de vous présenter mon frère jumeau, Gabriel.
Ainsi que Dessan de Caumont, mon cousin.


une boule se fis dans son estomac "cousin"... voila elle l'avait dit, Il soupira intérieurement, il remarqua que son sourire était faux, il la connaissait bien depuis le temps . Il fis une révérence


Ravis de vous rencontré mesir

Puis elle offrit ses présents au deux mariés, tandis que Gabriel et Dessan restèrent a la table.

Comment va elle? Parlant de Sakou a Gabriel
Elle fait la forte mais les derniers événements on du l'affecter
Armeria
[Entrée au Banquet]

Salle immense décorée d'arrangements florales de tout genre. Nombre gens s'y baladaient vêtus de leurs plus beaux atours. Chignons crêpés, collets montés, hommes et femmes riaient, s'exclamaient, ou encore chuchotaient des secrets. Elle y était peu habituée depuis un moment déjà... préférant la solitude aux éclats. Restait souvent dans l'ombre attendant son trépas, comme dans un conte aux douze coups de glas.

Fifounijoli près d'elle, l'entraîna vers les buffets.... regard furtif vers les nouveaux mariés... devait-elle aller les féliciter, malgré qu'elle n'était point invitée? Hésitation... puis une coupe sans qu'elle s'y attende prit place dans sa paume. Baisse son regard... y voit quelques bulles. Sourit amusée par ce petit moment d'égarement, alors que la jolie rousse à ses côtés leva son verre.


~~~A ta venue ici ma belle peut importe la raison ce n’est pas important pour le moment, ce qui m’importe c’est de profiter de toi.

Fit pareillement... évidemment. Puis lui sourit timidement. Les yeux brillants d’artifices d’être enfin à ses côtés. Soulagée peut-être… ou simplement le regret de ne point la voir autant qu’elle le voudrait.

Je vous remercie chère mère… je n’en espérais point autant.

~~~Je te raconte un petit mensonge, j’ai bien l’intention de danser avec mon cavalier qui s’est volatilisé…

Se mit à rire discrètement… tout en trempant ses lèvres au même moment, dans le liquide dont elle ne connaissait point le nom. Étrange sensation, picotement en sa gorge, chatouillis en ses narines, qui lui fit… lui fit quoi?.. Écarquiller les yeux?… S’étouffer?… Non… honteusement elle éternua se pinçant le nez.

Oups.. parchon…euh par..don.

Regard gênée… pose délicatement sa main sur ses lèvres pour retenir le fou rire nerveux qui tentait d’éclore. Puis déposa le verre sur le coin d'une table tout près... Dangereux ce liquide se dit-elle... Évite ma belle, ceci n'est pas fait pour toi.

~~~J’aimerai aussi savoir qu’elle etait cette missive que tu devais me remettre hein j’espere que ce n’est rien de grave.

Souvenir qui ressurgit… la missive! Faillit encore oublier celle-là!

Oh… mais certainement…enfin je ne connais point la teneur de cette missive ou encore moins son expéditeur … mais un ami commun m’a demandé de vous la faire parvenir en mains propres.

Fouille en la poche de sa cape… et y retire la dite missive. Un brin froissée... oups l'avait trop tortillée nerveusement.



Lui tend le vélin bien cacheté...froissé certes mais son intérieur encore intact.

Voilà… elle est pour vous! Puis-je partir maintenant?..

Sourire espiègle elle fait mine de relever la capuche de sa cape. Geste qu'elle ne termina point. Pour cause... des mouvements excités, des exclamations s'élevant de Oooooh! et de Aaaaah! .... des regards se retournant tous dans la même direction.

C’est alors que ses prunelles bifurquèrent en un autre lieu… au même endroit qu'eux en fait. C'est vrai qu'elle est curieuse, mais qui ne l'est pas dans une noce hein? La bouche demi ouverte, émerveillée. Elle vit la foule s’écartant respectueusement, afin de libérer passage à l'heureux couple. Musique… en ses oreilles lui parvint. C'est ainsi que les nouveaux mariés, sans nul doute amoureux, entamèrent un pas de danse divin.

Silence… elle n’aurait su que dire en ces moments… moments où la magie de l’amour effaçait tout déclin. Où les tableaux en noir et blanc, semblaient prendre couleurs avec le temps. Cette vie n’était point pour elle… certes. Mais en vains… au fond de son cœur encore il y avait rêve… et cela ne cesserait point. N’espérant plus rien elle avait décidée de laisser faire le destin. Jusqu’à demain… ou un autre jour qui sait… ou encore dans un avenir lointain.

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Gabrieldefranchimont
[Le Banquet]

Gabriel entra a la suite de Sakou et Dessan.
L'ambiance dans la salle était déjà à la grande fête!
Les odeurs des plats mélangés aux odeurs des autres plats qui proviennent de la cuisine, est un régal pour les yeux et surtout les narines.

Sakou, qui avait repris le bras de Dessan pour entrainer le trio dans un endroit où ils pourraient s'installer.
Mais tout à coup la musique commença et sa sœur se tourna rapidement la tête vers Dessan. La Matriarche voulais danser.
Sakou se départie du paquet de rose et ils s'avancèrent vers la piste de danse.

Gabriel décida donc de se trouver un siège dans un coin.
Il trouvait étrange de revoir Dessan.
Lui qui avait une place importante au sein de la famille de Franchimont.
Une autre grande histoire d'amour qui se termine tragiquement.
À croire que cette famille est maudite lorsqu'il s'agit d'amour.
N'en fesait-il pas les frais présentement, lui même.
Voyant sa douce et belle dame marié à un autre.
Un quelconque rivale qu'il n'aurait point de difficulté à vaincre dans un duel à l'épée.

Il eut le temps de commander une chope de bière que la musique se terminait suivit, quelques instant plus tard, d'applaudissement de convives... Sûrement pour les danseurs se dit-il.

Voilà que les deux danseurs revenaient plus heureux et serein qu'au moment de leur rencontre dans le parc.


[DISCUSSION AVEC JOHANARA ET VALEZY]
Alors que le trio mangeait et s'amusait grandement, Sakou vit Johanara et son époux passé tout près d'eux, qu'elle les arrêta pour présenter ces vœux de mariage.

Elle se leva au moment où ils se trouvèrent à sa hauteur et fit une étreinte chaleureuse à son amie.
Gabriel aurait voulu en faire autant!
Mais il préféra penser que cela n'était point bien vu dans le moment.
Étant les circonstances du ''mariage'' et que son rival se trouvait à peine à quelques pieds de lui.
Il opta pour une révérence formelle à l'égard de cette belle Johanara, suivit du plus sourire qu'il ne lui avait jamais fait à ce jour.


Sakou De Franchimon a écrit:
Messire Valezy, je suis enchantée de faire votre connaissance.
Je me présente, je suis dame Sakou de Franchimont.
J'ai le plaisir de vous présenter mon frère jumeau, Gabriel.
Ainsi que Dessan de Caumont, mon cousin.


Gabriel passa près de s'étouffer.
Venait-elle de dire réellement le mot cousin?
Il se retourna en direction de Dessan et il vit que Dessan était touché par ce mots.
Lorsque sa sœur et dessan finirent de parler, Gabriel suivit;


Je suis très honorer de vous rencontrer, messire Valezy.
Vous pouvez compter sur notre famille comme des alliés, au même titre que votre épouse compte pour notre famille.



[Discussion avec Dessan]

Alors que Sakou continuait de parler avec les mariés, Gabriel et Dessan eut l'appel de l'estomac et commencèrent à boustifailler.

Comment va elle? Parlant de Sakou a Gabriel
Elle fait la forte mais les derniers événements on du l'affecter

Gabriel regarda Dessan.

Pour être franc avec toi Dessan.
Mal!
La voir se lancer dans tous les projets qu'elle entreprend présentement, fait en sorte qu'elle tente par dessus tout d'oublier.
C'est sa manière à elle de passer aux travers de ces crises.
Elle pense déjà à se remarier, toute suite après l'obtention de sa noblesse.

Mais ta présence aujourd'hui et dans les jours à venir va l'aider beaucoup.
Elle sait que ce n'est pas l'amour qui vous sépares, mais la fatalité.
Sakou et moi croyons fermement que le sang des Franchimont est maudit lorsqu'il s'agit d'amour.
Dans votre cas, cette malédiction semble doublement vous avoir affecté.
Puisque ce sang coule en partie dans tes veines.
Vous n'êtes plus les mêmes ni l'un ni l'autre.
Vous n'êtes que l'ombre de vous mêmes!
Je peux pas te dire de partir pour votre bien à vous deux, car vous avez besoin encore de l'un et l'autre.
Cela se voit!


Gabriel arrêta un instant. Le temps que Dessan puisse assimiler tout se qu'il venait de lui dire.
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Gabriel de Franchimont
Kingdom of England
Johanara
Alors que la paume de son cavalier diffusait une douce chaleur contre la sienne, Johanara fut parcouru d’un imperceptible frisson.

Et tôt, une nouvelle journée surgirait du chaos des âges et celle, bénie entre toutes qui avait vu s’unir devant Aristote, les deux amants fou d’amour l’un pour l’autre, s’en irait mourir auprès de ses devancières dans le gouffre insondable où tout se perd et se confond.

Depuis quelques heures déjà, la lune pâle et claire avait chassé son jumeau diurne et jetait sur la campagne berrichonne ses rayons enchanteurs. Bientôt minuit sonnerait…

Cette journée qui fuyait , la jeune noble aurait aimé la garder toujours. Bienheureuse journée à jamais sacrée en sa mémoire…

Ses doigts graciles se lièrent avec fermeté à ceux de son éblouissant époux. Qu’il était doux de savoir avec certitude qu’il serait près d’elle chaque jour que Dieu ferait.

Ses iris jade ancrées au firmament de ses grands yeux azurs tentaient de le lire, le deviner… Odir quelque angoisse étouffée , quelque doute sibyllin meurtrissant son âme…

Mais nulle affliction ne semblait troubler l’angélique minois éclairé d’un sourire empli d’amour.

De ces sourires qui ne sauraient mentir ou dissimuler. Comme l’intonation de sa voix lorsque que Valezy lui murmurait au creux de l’oreille et jusqu’aux tréfonds de son âme qu’il l’aimait comme jamais encore il n’avait aimé…

Par tans la danse prendrait fin et Johanara savait d’ors et déjà qu’elle n’aurait qu’une envie, se clauster auprès de son époux et oublier les bacchanales et les tumultes de la fête pour ne penser qu’à lui , qu’à eux…

Quelques couples folâtraient au gré des notes harmonieuses, d’autres se liaient et se déliaient , l’œil emprunt de mélancolie.

Dessan et Sakou étaient de ces derniers. La rousse baronne accueillit la toilette d’un tendre incarnadin rosacé avec un large sourire avant d’étreindre son amie de toujours.


Merci ma chère! Quelle belle étoffe! Vous nous gâtez! J’espère que vous ne manquez de rien.

Et de faire signe à la valetaille d’entamer la valse des plats et des mets…

Se pendant au bras de son mari , Johanara le contempla quelques instant à travers ses longs et épais cils noirs avant de lui susurrer d’une voix doucereuse, le sourire mutin et l’œil de biche pétillant :


J’ai faim de toi bel ange, mais je doute pouvoir me repaître de tes délices avant que tous nos amis ne se soient emplis la panse!

La grande tablée dressée se reflétaient dans les larges prunelles vertes ourlées d’ambre. Posant sa tête rousse sur l’épaule de Valezy, un soupir d’aise franchit ses lèvres pleines et rouges comme un fruit mûr alors qu’on leur servait francherepue et bonne pitance.

La liesse qui faisait battre son palpitant était telle qu’elle se demandait si d’autres la ressentaient avec pareille ivresse et embrasement…

Sans nul doute il y aurait quelques envieux et quelques mauvaises langues…


N'est-ce pas ? en dépit des sots et des méchants
Qui ne manqueront pas d'envier notre joie,
Nous serons fiers parfois et toujours indulgents.

N'est-ce pas ? nous irons, gais et lents, dans la voie
Modeste que nous montre en souriant L'Espoir,
Peu soucieux qu'on nous ignore ou qu'on nous voie.

Isolés dans l'amour ainsi qu'en un bois noir,
Nos deux cours, exhalant leur tendresse paisible,
Seront deux rossignols qui chantent dans le soir.

Quand au Monde, qu'il soit envers nous irascible
Ou doux, que nous feront ses gestes ? Il peut bien
S'il veut, nous caresser ou nous prendre pour cible.

Unis par le plus fort et le plus cher lien,
Et d'ailleurs, possédant l'armure adamantine,
Nous sourirons à tous et n'aurons peur de rien.

Sans nous préoccuper de ce que nous destine
Le Sort, nous marcherons pourtant du même pas,
Et la main dans la main, avec l'âme enfantine

De ceux qui s'aiment sans mélange, n'est-ce pas ?*




* Merci à Verlaine pour ce sublime poème, j’aurais bien fait moins anachronique mais bon la poésie de l’époque
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Dame_floryne


Hildegardelapure a écrit:
Hildi se mit à rire...

"Je ne veux plus entendre parler de chiffres pendant quelques semaines...mais je me lance dans d'autres projets... j'ai de l'ambition pour une fois... je me lance des défis....et toi que deviens tu depuis notre dernière entrevue...?"


Et bien vois-tu, je me suis ré installée à Châteauroux dans le Berry. Le coin me manquait. "Berrichonne un jour, berrichonne toujours" dit un proverbe par ici. Mon "escapade" en Béarn est terminée et c'est tant mieux.
Dis-moi tu as l'air bien distraite, attendrais-tu quelqu'un ?
Moi hélas je suis venue seule, mon compagnon Bernard, s'est retiré à Noirlac. Il devrait bientôt en sortir dieu merci.

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Sihaya
Citation:
"Je ne sais pas qui était cet homme. Je ne sais pas son rang, je ne sais rien de son apparence, de ses goûts que ce soit pour les femmes ou pour tout autre chose qui soit de ce monde, je ne saurais d'ailleurs peut-être jamais rien à propos de lui. Je ne sais pas où vous l'avez rencontré, ni de quelle nature a été ou ont été vos rencontres. Bien qu'il soit possible de le deviner, je ne sais pas ce que sont vos sentiments pour lui, ni ce qu'ils ont été. En fait je ne sais pas par quoi votre réaction dans la chapelle ait été dicté, que se soit par frustration, colère, envie, orgueil peut-être même... Cela m'échappe et je ne vous demanderais pas de me l'expliquer. Pour tout vous dire j'ignore la raison exacte qui vous a fait accepté mon offre. Vengeance, dépit, quoi que se soit d'autre. Par contre, je sais votre peine. Je sais votre larme. Mais je suis là et vous accompagne. Si je puis rester à vos côtés le temps qu'il faudra, j'espère pouvoir sinon effacer, au moins apaiser cette tristesse que j'ai vu en vos yeux. Le rose d'un sourire irait certainement mieux à votre teint. Le temps se prête plus..."

Il coupe sa phrase. Respire, inspire, soupire. Une brise fraiche... froide mais bienvenue... ses cheveux se déplacent au gré du vent. Des cheveux blonds, longs. Ferme les yeux. Les ouvre. Regard, vert, vers elle, qu'il jette, non dépose. Comme un pétale de rose sur un étang, bleu et clair. Moins qu'un éclair, une lueur, verte et tendre. Inspire, Respire, sourire.

"Vous êtes belle."


Le regard perdu au loin, la jeune fille avait écouté sans un mot. Tout au plus avait -elle laissé échapper un gloussement de rire nerveux rapidement réprimé quand Bastien avait évoqué les rencontres qu'il supposait avoir eu lieu entre elle et l'homme du confessionnal. Elle était ensuite restée muette, détournant les yeux, laissant le silence s'installer entre eux. A peine avait-il pu apercevoir, tant sa pâleur restait grande, qu'elle avait rougi légèrement à ses derniers mots.

Indécise, elle ne savait que lui répondre. Un trop grand tumulte de sentiments et d'émotions diverses était né en elle ces dernières heures. Il lui fallait faire taire tout cela, reprendre ses esprits, émerger de ce tourbillon, avant de pouvoir aligner quelque parole cohérente. Heureusement, le jeune homme ne semblait pas lui tenir rigueur de ce silence, il avait manifestement perçu une grande part de son émotion et en éprouvait clairement de la compassion.

Avant qu'elle n'ai pu se reprendre suffisemment pour parler, ils étaient arrivés à la salle de banquet. Un laquais vint aussitôt leur offrir des rafraîchissements. Le gratifiant d'un regard de remerciement, Sihaya prit le verre d'hypocras qu'il lui tendait et s'empressa d'en boire une gorgée, ce qui redonna enfin quelques couleurs à ses joues. Puis, prenant une profonde inspiration et son courage à deux mains, elle se tourna vers le jeune homme qui avait attendu si patiemment à ses côtés.


Messire Bastien... Merci pour votre compagnie et votre soutien, je vous en sais infiniment gré. Et je crois au contraire que vous méritez bien quelques explications à la scène regrettable dont vous avez été le témoin et le complice bien malgré vous...

A ce moment, au souvenir de la scène en question, les larmes lui remontant aux yeux, Sihaya but résolument une seconde gorgée d'hypocras pour les refouler et poursuivit avec un sourire triste.

Contrairement à ce que vous semblez croire, je ne connais pas plus que vous cet homme. Vous allez sans doute penser maintenant que j'ai perdu l'esprit.

Une pause pour boire une autre gorgée et soupirer à sa propre folie.

Quelques regards échangés pendant la cérémonie ont fait basculer le cours auparavant paisible de ma vie. Je ne saurais vous dire pourquoi ou comment cela se peut-il, mais le fait est qu'un instant lui a suffit pour ravir mon coeur en dépit de moi même...

Sihaya baissa les yeux, faisant tourner l'hypocras dans son verre et contemplant pensivement sa riche couleur ambrée.
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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Persan
Il s'était extirpé du confessionnal avec un peu de difficulté. La fatigue de la chevauchée s'était ajoutée à celle du... de... de la chevauchée. Il grimaça. S'il n'y avait eu ces gêneurs pressés de prendre le confessionnal d'assaut, tout aurait été parfait. Il n'avait trouvé personne en ressortant du meuble. Les amants avaient dû trouver un autre lieu de villégiature pour leurs agapes.

Il parvint à la salle où se déroulait la suite des festivités avec une faim de loup. Il nota la présence des jeunes mariés et se dit qu'il faudrait qu'il aille les féliciter pour la cérémonie. Cette idée le fit sourire. Ses yeux se mirent à pétiller de malice. Il avisa une table chargée de victuailles, s'empara de quelques morceaux de viande froide, les engloutit et les fit suivre d'une grosse chope de bière.

L'estomac lesté, il regarda enfin les lieux. Il y avait pas mal de monde, des grands de ce monde, des enfants aussi, beaucoup trop à son goût. On ne savait jamais trop à quoi s'attendre de ce genre de petite créature. Il repéra bientôt la jeune femme qui l'avait observé à plusieurs reprises. Elle était en train de parler avec un jeune homme. Persan ne connaissait personne d'autre et cette femme l'intriguait. Il s'approcha du couple, le salua d'un léger signe de tête et s'adressa à la jeune femme.


Bonsoir damoiselle. Excusez mon interruption mais nous nous sommes déjà vus quelque part, non ?

Il grimaça intérieurement. Elle allait croire qu'il la draguait éhontément. Il jeta un oeil à ses mains. Elle tenait un étrange bouquet. Persan réalisa soudain qu'il s'agissait du bouquet de la mariée.

Vous êtes une amie de Johanara ? Vous habitez Eauze ?

Son regard trouva le sien et y plongea.
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Sihaya
Elle le vit, elle rougit, elle pâlit à sa vue,
un trouble s'éleva dans son âme éperdue.*

Le souffle coupé tout d'abord, il lui fallut quelques instants avant de pouvoir articuler un mot, les yeux plongés dans les siens, le coeur s'emballant follement, la fureur montant irrépressiblement avant de culminer et d'exploser brusquement comme un orage dans un ciel d'été.


Comment... comment osez-vous !!! Mufle ! Faquin ! Maraud ! Scélérat ! Odieux personnage !


Une seconde à cours d'imprécations, elle reprit son souffle et en profita pour lui jeter le reste de son verre d'hypocras au visage, mais comme il dominait la jeune fille de sa haute taille, elle n'atteignit que sa veste bleue, tâchant irrémédiablement les tours blanches d'une auréole brune. Ce faisant, il lui vint fugitivement à l'esprit qu'il était très certainement de noble lignage, et que Johanara serait tout aussi certainement mortifiée de la voir agir de la sorte. Puis ses pensées prirent un autre tour, lui faisant lâcher son verre du même coup, lequel se brisa à leurs pieds.

Pour qui me prenez vous donc, pour une coureuse de remparts ?! Vos titres quels qu'ils soient ne vous donnent pas de droit de cuissage sur moi, vous croyez donc pouvoir me lancer des oeillades pendant la messe et me trousser ensuite comme cette gueuse de lingère ?!

La fureur de la jeune fille ne connaissait plus de bornes, sa main se crispa sur le bouquet et elle ponctua ses insultes de grands coups de lys sur la pauvre veste bleue qui fût à nouveau irrémédiablement et abondamment tâchée par le pollen rouge orangé.

Goujat ! Malapris ! Misérable gredin ! Vil suborneur ! Vermine ! Mécréant !


* rendons à César ce qui est à César : Racine, Phèdre, Acte I, scène 3, adaptation des vers 273-274
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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Persan
Bonsoir... il avait tout juste dit bonsoir. A peine un peu plus et il se retrouvait en face d'une furie qui l'insultait. Il en resta bouche bée. Qu'avait-il donc dit ou fait ? Il n'eut pas le temps de s'interroger sur la question qu'un verre d'hypocras lui trempait le pourpoint.

Mes tours !

C'est vrai quoi ! Les vêtements, il s'en foutait mais ses tours ! D'un beau blanc étincelant, elles avaient viré au marronnasse dégueulasse. Le verre s'écrasa à ses pieds, constellant ses bottes de goutelettes rougeâtres. Il les observa, stupéfait, avant de remonter vers le visage de la brunette pour entendre une nouvelle salve d'insultes fuser après lui. Il ne trouvait pas ses mots, atterré de se voir ainsi traiter. Que pouvait bien lui faire qu'il aille se vider les bourses auprès d'une gueuse ? Il n'avait certes pas beaucoup de mémoire mais s'il avait eu commerce avec la brunette, il s'en souviendrait. Il essaya de la dévisager pour se souvenir de mots doux échangés mais n'y parvint pas, la damoiselle se jetant sur lui et le frappant avec violence du pauvre bouquet de Johanara qui n'y résista pas. Pas plus que son pauvre pourpoint d'ailleurs, un pourpoint que Johanara lui avait fait spécialement faire pour la cérémonie. La rousse allait être furieuse. Et après qui ? Après lui !

GROUMPF ! En voilà de bien viles manières !

Il se saisit des deux poignets de la jeune femme, l'empêchant de le frapper encore. Il fronça les sourcils, la mâchoire serrée.

Vous avez tâché mes tours ! De quel droit ? Qui êtes vous, grands dieux ? Un curé qui s'est trompé de robe ? Une grenouille de bénitier mal baisée ?

Il la relâcha, la repoussant en arrière.

Vous n'avez aucun droit de juger de ma conduite. A ce que je sache, nous ne sommes ni mariés ni fiancés et nous n'avons pas eu commerce ensemble !

Il se demanda un instant si l'homme à côté n'était pas un amant, un mari ou un soupirant de la jeune femme. Mais que pouvait-il y faire ? Il la détailla des pieds à la tête. Ses joues s'étaient empourprées de sa colère. Elle avait de belles lèvres bien dessinées, la taille fine, les fesses altières, un joli cou bien blanc...

Si nous l'avions fait, je m'en souviendrai. C'est sûr !
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Sihaya
Les lys s'échappèrent de ses mains tremblantes. Ses boucles brunes qui avaient fini de se détacher dans son accès de rage vinrent fort opportunément lui balayer le visage, tandis qu'elle s'empourprait plus encore sous le courroux de celui qui la troublait tant. Dans un dernier sursaut de fierté, le foudroyant du regard, elle s'exclama rageusement :

Mal b... ! Ma vertu est intacte, répugnant personnage !

Puis elle perdit subitement contenance, son aplomb l'abandonna, elle détourna la tête et alors que les larmes que ses yeux sombres ne pouvaient plus retenir perlaient sur ces cils et glissaient sur ses joues lisses, elle murmura d'une voix brisée, presque inaudible :


Mais en effet, vous avez raison. Nous n'avons eu aucun commerce ensemble, hors ces quelques regards échangés...


Elle ne pût en dire davantage, submergée par la détresse.

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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Persan
Les lys churent. Des éclairs naquirent dans les yeux de la damoiselle pour s'évanouir aussitot sous les pluies diluviennes qui noyèrent ses yeux. Elle eut pourtant le temps de le qualifier de répugnant personnage. Ces quelques regards échangés ? Persan la dévisagea longuement. Comment quelques regards échangés pouvaient-il mener aux larmes une si belle damoiselle ? Comment pouvait-elle ainsi s'émouvoir de quelques fluides échangés avec une autre ? Comment imaginait-elle donc les hommes ?

J'ai répondu à vos regards, oui.

Oublié l'homme qui l'accompagnait. S'il n'avait pas déjà brisé la virginité de la belle... Persan la regardait pleurer sans savoir que dire ou que faire.

Ma Dame, personne ne mérite pareil émoi.

Il tendit un bras rassurant, posa une main sur l'épaule de la damoiselle. Qui était-elle donc pour s'offusquer ainsi d'un homme qu'elle ne connaissait pas.

Je suis navré d'avoir blaphémé vos convictions religieuses par mon attitude.
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Bastien.
La scène qui se jouait maintenant sous ses yeux, il n'aurait su qu'en penser.

La jeune femme avait gardé le silence durant le reste du trajet et Bastien remarqua qu'elle avait repris un peu de couleur même si un grand trouble se reflétait dans son visage qu'elle détourna. Lui ne tint pas rigueur de ce silence. La jeune femme venait de vivre beaucoup d'émotions et était confuse. Bastien ne voulant pas la brusquer, il préféra garder le silence à son tour. Finalement arrivé à la salle de banquet, un laquais vint leur proposer des rafraîchissements. Il prit un verre en remerciant le laquais d'un simple regard mais n'en bu pas une goutte. Finalement, Sihaya se confia au jeune homme qui l'écouta avec attention. Il fut surpris d'apprendre que la jeune femme ne connaissait point l'homme qui d'un regard lui aurait ravi son coeur. Ainsi c'était bien un question de coeur, et des plus surprenante d'ailleurs. Les larmes semblaient affluer dans le triste regard qu'elle porta sur sa propre folie. Un court instant de malaise s'interposa entre eux que Bastien voulut rompre en exposant l'évidence comme lui seul pouvait le faire mais un homme s'approcha alors d'eux. D'après ses habits, que le jeune homme n'osa comparer aux siens, il semblait être de haute noblesse. Un duc, peut-être... L'homme s'adressa aussitôt à Sihaya, ignorant complètement le jeune routier. À ce moment, une chose surprenante survint.

La jeune femme, en voyant l'homme approcher d'eux, demeura d'abord bouche bée l'espace d'un instant puis, ce fut l'explosion. La dernière fois que le jeune homme entendit autant d'injures sortir d'aussi jolies lèvres c'était... c'était... il n'y avait que quelques minutes en fait. N'importe qui, et cela comprenait Bastien, aurait aussitôt deviné en pareille situation qu'il s'agissait là de ce fameux personnage qui avait, sans le vouloir, ravi le coeur de la jeune femme pour le rompre sous ses pieds sans s'en apercevoir pour autant également. La scène que Sihaya, elle en aurait effrayé les moins hardis, amusé les plus braves, et attristé un confident de fortune. Et l'homme ne semblait s'en faire que pour ses beaux habits et alla jusqu'à brutaliser puis insulter la jeune femme. Prit entre deux feux, et deux expressions contraires, Bastien se demandait que faire. D'une part, il éprouvait de la compassion pour Sihaya, de l'autre il ressentait une certaine fureur à l'égard de cet homme aux manières bien peu noble en ce moment, s'attaquant même à la vertu d'une pauvre femme.

Puis, une accalmie survint. Bastien resta à l'écart mais demeurait suffisement près au cas où il faudrait désamorcer une potentielle reprise des hostilités.
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