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[BANQUET] En avant pour ripailles et danses enjouées !!

Sihaya
Quelque peu déstabilisée par l'attitude ambigüe de Persan oscillant entre réprimande et avances, et à défaut de trouver quoi que ce soit d'intelligent à dire, Sihaya garda le silence, mais n'en eut pas moins un sourire de franc amusement à l'improbable image d'elle en ogresse. Quoiqu'en y réfléchissant, il était indéniable que dans l'heure qui venait de s'écouler elle avait plus tenu de la harpie que de la nymphe.

Le murmure de Persan déclancha un frisson sur sa nuque. Troublée, elle avait peine à détacher ses yeux des siens, également sombres, à tel point qu'elle avait l'impression de tomber dans un gouffre sans fond. Sa respiration restait inégale, et elle se maudissait en silence de ne pas parvenir à retrouver son empire sur elle même. Fermement décidée à profiter du temps compté qu'il leur restait avant que Johanara ne fonde sur eux, elle continuait de dévisager Persan avec un mélange de défi, de rancoeur et de passion contenue.

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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Persan
Ils dansaient. Etonamment, elle lui avait obéi sans émettre la moindre protestation. Elle qui criait à qui voulait l'entendre l'instant d'avant qu'il ne la materait jamais. Il ne put empêcher un sourire d'étirer ses lèvres et ses yeux de pétiller de malice. Certes il ne l'avait pas matée et il espérait bien ne pas y parvenir mais la jolie damoiselle pouvait se conformer à ses désirs, parfois. Elle le regardait étrangement. Il se sentait envouté par ce regard, avait envie de s'enivrer de nouveau au parfum de sa peau, mais s'y refusait. Il n'avait aucunement l'intention de laisser ses pulsions ou son vit le mener par le bout du nez. La jeune femme pouvait être noble... et s'il la mettait enceinte. Il préférait ne pas y songer. Aussi tenta-t-il de se soustraire à ses émotions et regarda-t-il les spectateurs. Son regard se posa sur l'homme qui l'avait mis dans les bras de Sihaya, sur sa main bandée.

Qui est-ce ? Votre frère ?
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Sihaya
Sihaya suivit son regard vers Bastien par dessus son épaule, puis baissa les yeux, soucieuse de ne pas embarrasser le jeune homme en le dévisageant alors qu'elle se trouvait dans les bras de Persan.

Non, ce n'est pas mon frère, je n'ai aucune famille. C'est un jeune homme d'Eauze, nous nous sommes rencontrés au verger, j'étais tombée d'un arbre.


Saisissant l'occasion pour tenter de se concentrer sur autre chose, elle fut fort dépitée de constater que rien n'y faisait, son pouls refusait obstinément de ralentir, et elle se demanda fugitivement si Persan s'en rendait compte.
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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Persan
Persan fronça les sourcils. Les paroles de Sihaya semblaient contredire l'attitude du jeune homme.

Vous semblez vouloir dire que vous ne vous connaissez pas plus que ça. Je me trompe ?

Il restait dubitatif. Il continua d'observer le jeune homme de loin, tout en continuant de danser, serrant sa partenaire contre lui. Elle dansait plutôt bien. Sa taille fine ondulait avec grâce sous ses doigts à chaque pas. Son souffle rapide l'étonnait par contre. La danse ne demandait pas un tel effort physique. Il se rendit brusquement compte qu'il avait cessé de regarder Bastien pour la dévisager. Son regard caressait les joues délicatement rosées, le front haut, les cheveux noirs, les yeux au regard si sombre qu'il s'y perdait.

Vous connaissez la Bourgogne ?

Groumpf ! Mais pourquoi avait-il donc posé cette question idiote. Il fit comme si de rien n'était mais la tièdeur du corps de Sihaya contre le sien commençait à le perturber sérieusement. Il changea aussitôt de conversation, espérant qu'elle ne l'écoutait qu'à moitié. Après tout, c'était une femme...

Vous tombez souvent des arbres ?
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Sihaya
Rassurée de voir qu'ils arrivaient à conserver une conversation civilisée, même si sa relative incohérence lui fit lever un regard intrigué vers Persan, Sihaya répondit en vrac à ses questions sans beaucoup plus de logique.

Non, enfin, j'ai été surprise, il jouait du violon et... En fait non je ne le connais pas vraiment, notre conversation a été assez brève et je ne l'avais plus revu avant aujourd'hui.

Oh et oui, la Bourgogne, à vrai dire j'en viens, c'est là que j'ai rencontré Johanara qui était de passage à Autun.


Fichtre, il fallait vraiment qu'elle arrête de le regarder, impossible d'aligner deux phrases convenables sans oublier ce qu'elle était en train de dire en se perdant ainsi dans les profondeurs de ses yeux. Une bouffée de chaleur qui ne devait rien à la température ambiante rosissait indubitablement ses joues, et elle détourna rapidement les yeux.

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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Lolodrogba24
Elle vint se blottir dans ses bras et il sentit toute sa chaleur sur son corps, elle lui avait tellement manqué depuis plusieurs jours, il ne pouvait plus vivre sans elle maintenant.

Elle était radieuse depuis qu'elle l'avait vue et belle à sohait, il serra ses bras autour d'elle........


- Tu m'as manqué ma tendre fée, je vois que tu discutais avec Dame Floryne.
Pourrions nous aller féliciter les jeunes mariés ensemble, j'en serais très fier.


Il la regarda tendrement avec les yeux d'un jeune homme amoureux pour la toute première fois, leur histoire n'en était qu'au début mais on pouvait sentir déjà une très grande passion entre ces deux êtres.
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Archibaldane
La tante de la mariée rumine dans son coin depuis un petit moment tout en faisant des mines de droite et de gauche, à telle ou tel, en fait, son travail de tata quoi ! Cependant, elle ne peut que difficilement se contenir. Profitant d'un moment où ses voisins sont fort occupés ailleurs, elle se lève en prétextant un ordre à donner, se rapproche de sa nièce et lui dit...

- Ma chère nièce, il y a eu tant de monde que je n'ai pu venir vous embrasser pour vos noces...

Elle profite du fait qu'elle est près de son oreille, pour lui glisser...

- Ma chère, votre chambrière semble avoir la cuisse allez légère pour la lever dans un confessionnal... et pourtant, ce n'est guère grand... et son compagnon de "chambrée" si j'ose dire, n'est autre que ce "bon" duc Persan, qui sait si bien donner des ordres et des leçons de... enfin, bref... vous devriez mettre bon ordre dans les cotillons de votre damoiselle contorsionniste... dans un confessionnal, tout de même !
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Bastien.
En fin de compte, le calme sembla revenir entre les deux fous furieux et Bastien en fut soulagé. Soulagé mais également déçu, d'une certaine manière. Voir la belle danser avec cet inconnu lui causait une grande souffrance intérieure, d'autant plus que ce fameux duc ne s'était pas fait prié pour faire savoir à sa cavalière qu'il ne risquait pas de laisser tomber son attitude volage. Au fond de lui-même, Bastien souhaitait que cela ne marche pas entre eux. Pareille hypocrisie de sa part ne lui ressemblait en rien et il était surtout vrai que son plus fort désir était de voir la jeune femme heureuse entre les bras de l'homme que son coeur choisirait, mais rien ne l'empêcherait d'espérer être l'élu. Le couple dansait, maintenant, tout en devisant. De quoi pouvaient-ils parler? Bastien s'était malheureusement positionné beaucoup trop loin pour le savoir.

La surveillance commença à le fatiguer et il se mit à scruter la salle dans l'espoir de croiser un visage familier mais outre les nouveaux mariés, il ne connaissait personne. Jettant un oeil vers la mariée, il vit cette femme s'approcher d'elle pour lui murmurer à l'oreille. Cette femme avait un air familier, comme si Bastien l'avait déjà rencontré quelque part. Peut-être habitait-elle Eauze, elle aussi. Il ne voulut cependant pas s'en assurer.

Son regard refit le tour de la salle une dernière fois mais ne s'attarda sur rien. Finalement, il reprit le mouchoir que Sihaya avait laissé à son intention et soupira...
Hildegardelapure
Se mettre dans ses bras c'était un peu comme une sécurité retrouvée... Qu'elle s'y sentait bien... Les jours qu'ils venaient de vivre l'un sans l'autre lui avaient paru longs et fades... sans la saveur de cet Amour qu'il avait su faire naitre au détour d'un acte merveilleux...

Il était la force tranquille... ce côté calme et rassurant qui manquait à sa vie... Elle remit ses grands yeux bleu azur dans le ciel de son regard et lui dit...


"Je n'ai pas les mots pour exprimer le vide que tu me laisses quand la vie nous sépare...je sais qu'il ne pouvait en être autrement... il m'a fait sentir la force des sentiments qui nous lie....

Oui je discutais avec Dame Floryne, allons remercier les mariés nous la rejoidrons si tu veux..."

Elle lui prit la main et se dirigea vers le couple...tout semblait si simple entre eux... tout allait de soi... la vie de la fée n'avait pas toujours été comme celà... elle savourait cette sérénité...

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Johanara
Fronçant le nez aux paroles de sa tante , la rouquine s’excusa auprès de son époux et s’éloigna de quelques pas tout en tenant Archibaldane par le bras :

Que dîtes vous ma tante? Dans le confessionnal ? Mais cet hurluberlu a perdu la raison!

Occupez vous de Mathilde , congédiez là donc en cuisine et que je ne la revois pas avant la fin du banquet ou il lui en coûtera! Foi de Lignières , je ne laisserai pas mon Castel devenir un lupanar pour lubriques en mal de galipettes!

VOUS!


Fondant sur Persan , le regard brillant d’indignation, elle se saisit de sa dame de compagnie et sépara les deux jeunes gens :

Vous comptez dévergoignez tous mes gens ? Serguei est aux écuries si le cœur vous en dit Votre grâce!
Mais je vous prierai de ne point pervertir les jouvencelles à mon service!

Non content de me dévaliser ce coffret qui était si cher à mon cœur, voilà que vous faites de ma chapelle le plus sordide des bouges! Non mais! En voilà des manières mon cher Persan.

Et vous qu’avez-vous à le regardez avec ces yeux de merlan frit? Aidez moi plutôt à retirer ma couronne , j’ai bu trop de vin , la tête me tourne!


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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Subcal


Hahahaaa...

Mais ça danse...mais ça rit...

Mais ça...vergogne aussi !

Reste dans le coin, camarade, reste...et assiste en silence aux ténébreux incestes...fortuits ! Manon ! Et...je ne suis...

Ah tiens...cousine...de moi, par toi et...jusqu'ici !

Je ne le ferais plus, promis...

Et le voila qui planque, SubCal, fallait le dire... Plus de battements de coeur...mais la tête qui vrille...c'est un marin serpent qui le fait gambader.

Et puis, elle le sait.

Qu'importe ! Il se fait tard...et la voila...dentelle. Et pas fânée. Tressée.

Elle est là, sans hasard. Un bal et...presqu'à boire.

Mais prime, à regarder.

Elle ne le voit pas. Il reste. Il n'est plus là...pour elle.

Ah ! Manon ! Chipote ! Gens de l'enfer !


Et, bonsoir ma cousine, tous mes respects du soir!
Vous dansez, vous dansez, c'est à ne rien y croire.
Je m'ennuie, elle est là.
Mais...je ne Vous dis rien...mais...elle ne me voit pas...

Qu'ose me regarder.

Un atout, un aspect, un rien qu'à éclater...

Et voila la soirée.

Je bois...je bois des yeux...sait-elle que je la bois ?...

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Persan
Au cri de Jo, Persan se retourna pour découvrir une mariée en furie, attachée par le bras à une Archibaldane, tante de son état. Il n'eut pas le temps de réagir que déjà, Jo le séparait de Sihaya.

GROUMPF !

Il n'en croyait pas ses yeux. Que venait-elle donc lui écorner les oreilles maintenant ?

Pervertir ! Pervertir ! Je n'ai nul besoin de pervertir qui que ce soit ! Au cas où vous l'auriez oublié, cela fait partie de la nature humaine de s'accorder quelques plaisirs. Croyez-vous donc que je pouvais rester sereinement vous regarder épouser un homme ?

Et le coffret ! Qu'avaient donc les femmes à toujours tout mélanger quand elles étaient en rogne ?

Le coffret, vous me l'avez offert. Peut-être ne vous en vous souvenez vous pas... Mais il est bien plus en sécurité avec moi ! Il ne vous aurait de toute manière servi de rien !

Les dernières paroles de Jo ne purent calmer Persan. Qu'elle ait bu trop de vin, il pouvait le comprendre... mais de là à lui parler sur ce ton, en public. Il ne pouvait l'admettre. Le regard sombre, il hésita à quitter les lieux sur le champs. Seule la présence de Sihaya le retenait.
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Sihaya
Sihaya n'avait même pas eu le temps de sursauter à l'arrivée de Johanara que déjà celle-ci l'éloignait de Persan.

Une bourrasque d'émotions se succéda sur son visage expressif, grimace à la mention de la scène du confessionnal dont le souvenir était bien trop vivace dans son esprit, indignation de se voir mettre au même niveau que n'importe quelle servante, consternation en entendant la remarque de Persan sur la mariage de Johanara... Sihaya se demanda un instant à quel point ces deux là s'étaient connus par le passé, constatant que Persan n'avait décidément pas menti sur sa vie dissolue...

Son regard un tantinet affolé passait alternativement de l'un à l'autre. Manifestement la jeune fille ne savait que faire. Se dégager de l'emprise de Johanara pour rejoindre Persan ? Rester fidèlement aux côtés de celle qu'elle considérait presque comme son amie ? Tétanisée par ce dilemme, elle resta dans un premier temps figée, puis avec un dernier regard intense vers Persan, elle se libéra et s'enfuit en courant vers sa chambre.

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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
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