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[RP] - Chez Julienas, 18 chemin du Peyrou

Julienas
Chez Julienas

18, chemin du Peyrou


Julienas

Poursuivant sa convalescence, il s'était enfin remis sur ses pieds.
Ce n'était pas encore la grande forme, non, loin de là...
Mais il tenait suffisamment debout pour reprendre progressivement quelques activités et rencontrer du monde en ville, quelques minutes par ci par là.


Faute de soins durant deux jours, son cheptel avait bien dépérit.
C'est la première chose qu'il était allé voir, sortant du lit après ces journées de fièvre.
Quelle désolation !
Mais vu sa volonté de pourvoir aux besoins des plus nécessiteux, pas question de faire peser le coût de ces pertes aux acheteurs...
Il faudra donc se priver d'avantage dans les jours à venir.


"Ah, maigre consolation, mais fait bien plaisir ça...

En parcourant son terrain, il trouve une bonne planche de bois. Peut-être est-elle utilisable ?

- Bof, non, mais elle sera bien utile à nos boulangers ou charpentier plutôt...

Consultant le tableau des prix en vigueur, 4,55 écus le morceau de bois, il décide de le vendre à 4,50 écus, se disant :

- Voila qui aidera bien un de nos villageois en manque de bois...

Puis il consulte son courrier et trouve quelques messages d'encouragement et de prompts rétablissements dans sa boite.

- Voilà qui réconforte et qui est bien encourageant, se dit-il.

Il ne manquerait pas de répondre aux aimables correspondants qui s'inquiétaient de sa santé.

- Tiens, en voila un autre...

Il regarde avec attention la lettre estampillée "Encore une semaine" de Monsieur le Maire.
Ouvrant le pli, toujours appuyé sur son bâton qui l'aide à se déplacer, il manque de le laisser chuter.
Il relit à nouveau :


Citation:

"Nous importons à l'heure actuelle du fer, des fruits, des stères de bois, des carcasses de viande, en grand nombre."



- Comment ?
La pénurie de viande encore à Montpellier ???
Mais c'était fini ça, et depuis bien une semaine.
Encore de la spéculation?


Il s'accroche alors à son bâton, file voir ses réserves de viande, puis hâte le pas, autant qu'il le peut, vers le marché.

- Nonnnn !

Il se frappe le front et demeure coi.

- C'est quoi ce délire ?
C'est à n'y rien comprendre...


Pas un seul morceau de viande vendu depuis le 10 avril !
Lui en reste 28 en réserves dont 10 sur le marché...
Et le marché est plein de viandes à bas prix...
Et l'homme qui gère les affaires de la collectivité importe des carcasses... comment dit-il déjà ? ... "en grand nombre"...


- Mais quelle mouche le pique ?

Il commence à croire qu'il est encore endormi, en proie à la fièvre qui le fait délirer.

- Bon, conserve ta sérénité mon garçon !
Restons calmes.
Pour commencer, une discussion s'impose.


De retour chez lui, il réfléchit et tente de retrouver ses esprits.

Aucun bourgmestre ne serait assez sot pour dilapider ainsi l'argent laissée par son prédécesseur dans les caisses de la ville, pour acheter des articles que nos villageois sont capables de fournir par eux-même.
Ce serait une faute double.

D'une part, c'est réduire la masse monétaire de la collectivité, argent qui ne lui appartient en rien, mais plutôt à ses habitants.
On n'achète pas ce que l'ont peut produire, c'est une évidence !

D'autre part, c'est nuire aux producteurs de carcasses, d'autant que le marché n'est pas en reste puisque les prix chutent.

De surcroît, tout bon gestionnaire sait aussi que nuire à une corporation, occasionne conséquemment d'autres perturbations pour les suivantes.
A commencer par les producteurs de maïs...


- Tiens, qu'est-ce donc ceci encore ?

Un nouveau message venait d'arriver durant son absence.
Il ouvre, le lit et frôle la crise cardiaque.
Se cramponnant à son bâton, il relit :


Citation:

Expéditeur : Cornazzano de Carafa Della Spina Di Traetto
Date d'envoi : 19/04/2012 - 12:19:29
Titre : Bois.
Bonjourn,

Vous avez été pris à frauder sur le marché de Montpellier.

- Arrêté n°2 du 12 mars 1457 : Du monopole municipal

Le maire étant le garant de la santé économique de ses administrés, et soucieux de gérer sainement les transactions concernant des produits précieux et spécifiques,

Afin de bannir les spéculateurs qui s�enrichissent au détriment des plus miséreux, qu�il soit su que la vente des marchandises suivantes est interdite sur notre marché :

* Bois
* Fruit
* Fer

La mairie et les personnes dûment mandatées par le maire, ont seules le droit de fournir le marché en ses denrées.

Tout contrevenant sera poursuivi en justice pour escroquerie.

En vendant du bois à 4,40 écus.

C'est la premiere et dernire fois que je vous prend à frauder, la prochaine fois, vous serez poursuivi par la justice pour escroquerie
.

Je vous remercie

cornazzano.


- Fraudeur !
Je suis un fraudeur !
Moi !
Moi qui ai toujours lutté contre les fraudeurs et les spéculateurs !
Moi qui ai ouvert une taverne uniquement dans le but de vendre ma viande aux plus nécessiteux sans que celle-ci soit achetée par les spéculateurs qui la revendaient plus chère !
Mon Dieu !
Ne m'abandonne pas !
Toi qui sait...
Alors non seulement ils ignorent tout de la gestion raisonnée, mais de surcroît, ils n'entendent rien au savoir vivre, à la communication.
Mais où en sommes-nous ?
C'est consternant !


Il se cramponne à son bâton, s'agenouille près de l'entrée de son petit terrain et se met à prier.

- Mon Très Haut, Toi qui sais que j'ai remis en vente, au prix inférieur au prix indiqué en Mairie, ce morceau de bois trouvé, tu sais que c'était pour rendre service.
Tu sais que loin de moi l'idée de frauder ou d'escroquer mon prochain.
Tu sais que j'ai toujours à coeur de servir mes frères et mes soeurs...
Mon Dieu, je t'en prie.
Éclaire les simples d'esprit, moi je suis encore trop las...
J'ai besoin de quelques jours encore pour recouvrer complétement mes forces.
Aide-moi mon Dieu... je T'en prie.
Sitôt la santé recouvrée, je Te promets d'arranger mes affaires comme je sais le faire.
Fais-moi confiance, Tu me connais, ils ne perdent rien pour attendre...
Mais pour le moment, j'ai encore besoin de Toi, étant encore faible.


Il poursuit ses prières, toujours à genoux, mettant toutes ses espérances dans sa Foy dans le Très Haut...


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Cornazzano
Cornazzano passa dans la ville. Puis passa devant le terrain de Julienas. Il le vit à genoux, prier, une missive par terre.

Cornazzano ne s'arreta pas. Il continua ça route en direction du marché.
Arrivé à celuil-ci, Cornazzano vit que le marché ce porter absolument bien. L'importation des carcasses y'a maintenant 6 jours ont porté ces fruits. Tien, en parlant de fruit, eux aussi sont bien la. Du bois en quantité suffissante, du fer ? Cornazzano le chercha, avant de tomber sur une très grosse reserve. Y'avais largement ce qu'il faut.

Cornazzano regarder si y'avait pas d'autre fraudeur que Frere Julienas, et bien si, justement, un certain Kephrem de Lodève. Lui non plus n'a pas eu de privilège. Non mais après tout ce sont des fraudeurs, ils ne respectents pas la loi, et encore, il pourrez directement etre lançé en procès.

Cornazzano repensa au Frere Julienas qui prier, peut-etre était-il blesser par ça missive... Etonnant pour un pretre de frauder... Hum... Peut-etre c'était mit dans la tête qu'il voulait aider un villagoie... Bah non, ça ne marche pas comme ça... En plus les gens sont con... Une simple missive au Maire demandant l'accord, le maire n'est pas chien, il donne les accords sans problème... Enfin... Cornazzano repassa devant la maison de Julienas puis s'approcha vers lui.

Cornazzano vit la missive, il avait raison, c'était la missive qui lui avait envoyé.


Frere Julienas ? Voulez-vous qu'on parle ?
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Julienas

Il releva la tête, l'air grave, fixant le curieux personnage qui parlait ainsi devant chez lui. Celui-ci regardait bien dans sa direction.
Qui était-ce ?

Ah oui, forcément !
Qui d'autre que l'actuel responsable des villageois de Montpellier (et de leurs finances), pouvait se permettre de héler de la sorte autrui, sans même prendre la peine de saluer ?
Peu de monde bien sûr...

Il soupira et fit l'effort de lui répondre :


"Bonjour Messire.
Si c'est pour présenter vos excuses, on peut peut-être s'entendre...
Sinon, la sortie...


A l'aide de son bâton il désigna le chemin du port.

... c'est par là."


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Cornazzano
Cornazzano sourit à la vu du Frere.

M'excusez pour la lettre ? Alors que vous avez frauder ? Vous ne voulez pas que je me mette à genoux ?

Cornazzano tourna les pieds. S'en allant dans la direction indiquer par le baton.

Pas besoin de me raccompagner, je connais le chemin. Oh et puis, si vous pensez que vous n'avez rien fait, dite le moi, le juge tranchera.

Cornazzano quitta son terrain avec un geste de la main.
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Julienas

"Dieu que c'est difficile parfois !" se dit-il en lui-même.
Et plutôt que de tenter, en vain, de convaincre cet individu visiblement borné, il demanda :


"Dites-moi, les gens qui achètent des produits aux fraudeurs... On n'appelle pas ça des receleurs au fait ?
Sont-ils poursuivis en justice également, au même titre que ceux qui sont accusés de fraude ?


Il sourit.

Dans ce cas Monsieur, je pense qu'il est inutile que je vous indique le nom de mon receleur pour ce malheureux morceau de bois trouvé que je destinais à un boulanger ou un charpentier dans le besoin...
Vous le connaissez déjà...


Il rit doucement, gloussant devant l'ingéniosité du superbe exemplaire qu'il avait devant lui.
Un cador ! Une épée !
Un vrai Chef !
Nul doute qu'il laissera sa trace dans les histoires qu'on se raconte le soir à la veillée...


Puis son visage se fit plus grave, considérant qu'au fond, l'affaire révélait des signes autant révélateurs qu'inquiétants.
Il quitta le ton de la plaisanterie pour terminer d'une voix neutre :


- En d'autres lieux, un Bourgmestre éclairé, à l'affut du moindre morceaux de bois pour le bien de la collectivité, au point d'être contraint d'en importer, avec l'argent de ses villageois, ce Bourgmestre donc, aurait acheté ce bois à prix inférieur au tarif indiqué en mairie, pour en faire profiter son village, et ce, par l’intermédiaire de la Mairie et non pour son compte personnel !!!

En d'autres lieux également, je n'ai jamais entendu qu'on traitait de "fraudeur", toute personne qui revendait un simple bout de bois trouvé dans son jardin...

En d'autres lieux toujours, les gens prennent le temps de se parler, de chercher à comprendre, avant que d'accuser...


Mais tout ceci vous semble étranger semble-t-il...
Je gaspille ma salive en vain.
Je vous dis adieu Monsieur, j'ai d'autres affaires bien plus importantes qui m'attendent et n'ai point de temps à perdre en vaines polémiques qui n'ont nul autre but que de satisfaire vostre vanité."


"Vanitas, vanitatum et omnia vanitas !"
Sur ces mots, il rentra chez lui, claquant la porte au nez du bonhomme, pour finir les derniers préparatifs de sa prochaine messe.
Pas question de pénaliser les fidèles pour les caprices d'un fat...


"Vois ce qu'ils te reprochent" disait le Père, "et tu connaitras leurs vices les plus secrets..."

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Bibiche75
[Dans son appartement, près de port]



Ce matin, c'était grasse mat! Le soleil, qui perçait à travers les rideaux, réveilla délicatement Bibiche. La jeune fille ouvrit les yeux doucement à cause de la lumière et soupira de bonheur.
Une belle journée s'annonçait pour elle! Elle allait retourner à Nîmes en compagnie de son ami, le Frère Julienas. Elle s'assit un instant sur son lit pour s'étirer en souriant.

Elle se leva ensuite d'un bond et s'en même qu'elle s'en aperçut, la brunette se retrouva sur sa terrasse à regarder la mer. Bibiche adorait la vue qu'elle avait de son appartement. Elle ne se lassait pas du merveilleux spectacle, totalement changeant selon le temps ou bien l'heure, que lui offrait ce paysage. Montpellier allait sans doute lui manquer, elle savait cependant qu'elle reviendrait bientôt.

Après un petit-déjeuner copieux composé de tartines à la confiture de figues et de tisane à la menthe, elle se délassa un très long moment dans son bain parfumé. Ce jour-là, elle allait troquer son armure de milicienne pour des habits de voyage, beaucoup plus pratiques.

Un peu de rangement dans sa petite demeure s'imposait. Bibiche fit placer par le concierge toutes les marchandises reçues en dons pour la Garde dans une grande salle qu'elle avait réservée à cet effet, au sous-sol. Elle pouvait enfin mieux circuler dans son nouveau petit chez-elle pour préparer ses malles qui, comme beaucoup les jeunes filles, prenait un grand soin de ses toilettes.


Ouf! Ça y est, Firmin! Vous pouvez portez la dernière sur la charrette!

La Nîmoise suivit le concierge jusque dehors, lui donna une bourse contenant 55 écus pour le service qu'il venait de lui rendre.

Voilà pour vous, mon brave. Je vous remercie pour tout! A très bientôt, alors ..

Maison fermée pour un temps indéterminé, elle grimpa sur le banc avant de la carriole et attrapa les rennes du cheval, les tira et fit trotter la bête sur les chemins en direction de la maison son futur passager.

allez hue!!!!


La journée promettait d'être belle. Une légère brise printanière caressait le visage de Bibiche. Le soleil était à son zénith quand elle arriva à destination


[Chez Julienas]


Olààààààààààààààà!

Bibiche freina l'allure de son cheval. Elle chercha du regard le propriétaire en espérant ne pas s'être trompée de chaumière. Elle descendit et marcha un peu. Sur une corde à linge, séchait la robe de messe de Julienas. La brunette fut rassurée sur ce point déjà. Elle était là où elle le voulait.

Elle traversa le jardin pour se diriger vers le seuil de la maison. Elle frappa à la porte



Hého, frère Julienas! Vous êtes là? C'est moi, Bibi!! La carriole est prête à partir!
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Julienas

Il achevait de terminer ses derniers préparatifs quand il entendit frapper.
Au travers de l'huis peu épais, il entendit une voix familière :


Bibiche75 a écrit:

Hého, frère Julienas! Vous êtes là? C'est moi, Bibi!! La carriole est prête à partir!



Il ouvre, accueille sa gardienne avec un large sourire, sa besace sur l'épaule.

- Voila, je suis à vous.

Et prenant son bâton appuyé contre la porte, il s'en saisit et dit en riant :

- En route, mon Lieutenant.
Je remets mon sort entre vos mains...


Et une fois installé en charrette, à côté de sa belle gardienne, il murmure :

- Que le Très Haut nous protège !"


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Julienas
Julienas a écrit:

"Vois ce qu'ils te reprochent" disait le Père, "et tu connaitras leurs vices les plus secrets..."



Il se rappelait les débuts de celui qu'il nommait "celui qu'ils avaient désigné comme leur Maire".
Il se rappelait toute cette histoire pour un malheureux bout de bois trouvé qu'il avait mis à disposition d'un frère qui en aurait besoin... et qui avait été acheté par le personnage qui l'accusait, lui, de frauder.
Rétrospectivement, il se disait que cette accusation n'était pas si anodine que ça à l'époque où il prenait sa charge de bourgmestre.
Discréditer les rares personnes qui l'avaient deviné dès le début était manoeuvre par trop visible pour qui savait lire dans son jeu.
C'était si loin tout ça...
Un mois et demi en arrière...
A l'époque où tous les autres ne juraient que par lui...

Alors certes, il eut été facile aujourd'hui de dire "voyez, je vous l'avais bien dit, mais personne ne m'a écouté".
Les faits parlaient d'eux mêmes. C'était suffisant...
Et il n'avait pas pour habitude de hurler avec les loups, surtout quand le mal était fait.
Aujourd'hui les langues se déliaient et chacun tentait de se dédouaner de ses amitiés passées. Phénomène naturel, c'est aussi ça la nature humaine.
Mais à quel prix tout ceci !

La sortie de scène de l'individu mal inspiré qu'il attendait pourtant depuis des semaines ne le réjouissait pas. Pas plus que le triomphe de la vérité qu'il savait inéluctable. Question de patience, comme toujours....
Lui revint en teste ses dernières prières en la cathédrale Saint-Pierre avant son départ.


Julienas a écrit:

"Que Ta Lumière revienne sur cette ville comme partout en ce monde.

Amen"




Non. Le plaisir était gâché par le malheur que le sinistre Cornio avait légué aux habitants.
Alors lui revint un certain courrier qu'il avait envoyé à l'époque à une correspondante qui se terminait en ses termes :


Julienas a écrit:

[...]

Ajoutez à cela d'autres activités réelles (ou irréelles, i.e. IRL^^) qui m’occupent encore d'avantage, et vous conviendrez qu'il me reste alors que très peu de temps pour m'engager dans la fonction que vous me suggérez, pour l'exercer avec toute la rigueur que j'estime nécessaire.
Si toutefois je puis, par quelques conseils donnés ici ou là, infléchir une gestion qui me semble des plus sages et des plus profitables à nostre collectivité, sachez que je ne l'ai jamais refusé.
Bon, certes, ce n'est plus le cas depuis quelques temps et j'imagine que vous en devinerez parfaitement la raison.
Je puis d'ailleurs ainsi décliner toute responsabilité dans ce qu'il adviendra de nostre mairie dans les jours à venir.
Maigre consolation qui ne me satisfait en rien, tant je suis consterné par le peu que je vois ou entends.

Ce qui est certain, c'est que le (la) prochain(e) Bourgmestre aura fort à faire, tant sur le plan économique que, plus grave encore, sur le climat de confiance entre élus et administrés qu'il lui faudra réinstaurer...
Encore que... il m'arrive souvent de me dire que bien peu suivent tout ceci de prêt comme vous et moi...
Le premier conseil que je peux donner au futur Bourgmestre, (peut-être à vous si vous êtes "l'élue" ?^^) sera de commencer, avant toute chose, par faire un état des lieux des plus complets de la situation dont il (elle) héritera...

Vous souhaitant pleine réussite dans vos entreprises, que le Très Haut vous soit garde.

Julienas



C'était le 22 avril. Un bail !
Une seul erreur dans ses prévisions avant-gardistes.
"L'état des lieux" est aujourd'hui plus vite fait qu'il avait osé imaginer.

Il prit son Livre des Vertus et s'entendit dire à voix haute :


"Bah, à quoi bon remuer tout ceci...
Ils finiront bien par s'en sortir.
Tout ceci ne te concerne plus depuis un moment déjà..."


Alors, oubliant ses terres vendues, sa boucherie à l'état de cendres et sa taverne qui allait subir le même sort, il s'étend sur son lit, ouvre le Livre et se plonge dans sa lecture.
Son corps reposait et son esprit s'évadait...

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