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[RP/IG] La Nef des Sentinelles

Roderic_varthak
Le jeune garçon était ému. Il faisait ce que son père n’avait jamais eu le courage de faire. En ce jour, l’honneur de Varthak était lavé. Il frappa trois fois à la porte, puis poussa la grande porte.

Intimidé, il lança ce que tata Ambre, comme il l’appelait lui avait dit de dire.



Olaaa compagnon...

Un long silence s’ensuivit…
---fromFRClélie
Pigeon vole ... Nef en vue ... piqué vif vers la fenêtre ouverte (ouais, elle est ouverte la fenêtre).
Le volatile se pose sur le rebord, deux, trois roucoulades en guise de salut à la compagnie.


Rrrrrroooolaaaa ! Rrrrrrooolaaaa ! (hum ... moyen).

L'oiseau repère sa cible : jeune freluquet en vue, cannes de serin, épaules aussi épaisses qu'une tranche de mortadelle.
Le pigeon donne quelques coups d'aile supplémentaires et vient se poser sur une épaule du jeune homme. Petits coups de becs dans l'oreille (il adore faire ça le piaf) et une patte tendue ostensiblement. Le jeune homme saisit le pli soigneusement placé dans un petit tube d'étain. Fin vélin déroulé sous ses jeunes yeux.


Citation:
A notre fil de fer,

Jeune Roderic, fils d’un homme d’honneur et de droiture, lis attentivement ces quelques lignes, elles te parviennent de loin et la plume qui a tracé ces quelques mots dans le vélin fut tenue par femmes qui placent en toi grand espoir.

Nous sommes tenues, par notre propension exagérée à la nostalgie, à te rappeler quel respect nous avions pour ton défunt père et avec quelle force nous espérons que de lui tu as hérité courage, droiture, ruse et vaillance.

Nous sommes encore bien éloignée de toi. Mais les lieues et contrées qui nous séparent ne nous empêcherons pas de te prodiguer conseils sages et avisés. Bon, là, pour l’instant, nous n’en avons pas sous le coude … Mais qu’à cela ne tienne, tu n’auras qu’à demander à tonton Ang, lui, il sait.

Quelques indications d’ordre pratique tout de même.
1. Sous le comptoir de la Nef, trône une grosse bouteille en grès … le liquide qu’il contient, du doux nom de genièvre, peut se boire. Mais nous doutons fortement que ta carcasse de jeune gringalet puisse résister à telle ingestion. Donc oublie cette fiole. Tu peux l’utiliser toutefois pour les latrines, c’est un excellent désinfectant.
2. La fontaine, pour la corvée d’eau se trouve dans la petite ruelle sise derrière la Nef.
3. La wassingue, elle, tu la dénicheras dans la cuisine. Deuxième porte au fond … la première c’est les latrines.
4. Une wassingue s’utilise avec un seau rempli d’eau (celle que tu iras chercher à la fontaine), et exige une bonne génuflexion. Rien de mieux pour muscler ce petit corps encore imberbe.
5. Et fais ça proprement !

Nous te disons à très bientôt, jeune Fil de Fer. Notre retour sera sans doute encore long à venir et nous savons ton impatience à nous rencontrer. Mais point de fébrilité, tout vient à point à qui sait attendre et se servir d’une wassingue.

Blondes Sentinelles
Ambre et Clélie

Le mal pour le bien.
La wassingue pour apprendre.

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Roderic_varthak
Tata Ambre avait beau être bien gentille, son Ola compagnon restait sans réponse. Un grand silence perdura pendant quelques minutes. Un grand moment de solitude pour le petit Rod se dit qu’il s’était encore trompé d’Auberge.

Bon sang, pourtant c’est bien là, qu’on m’a dit de me rendre. Si c’est une blague, elle est vraiment de mauvais goût… murmura t’il.

HOOOOOOOOOOO y’a personne cria t’il un peu plus fort ? Que neni, mise à par son écho, personne ne lui répondit. Rod allait s’en aller quand un volatile entra par la fenêtre.

Rrrrrroooolaaaa ! Rrrrrrooolaaaa ! fit la bestiole.

Wouaaaaaaaaaaaaw un pioupiou, je vais pouvoir faire un brin de causette avec un pigeon, c’est mon jour de chance décidément

Le pigeon s’envola ensuite pour venir se poser sur son épaule, lui picota l’oreille en lui tendant la papatte.

Hooooooo fait comme chez toi le piaf, c’est ça, mange-moi l’oreille pendant que tu y es…

Rod observa l’oiseau du coin de l’œil.

Encore une chance que ça soit pas un chien, avec cette patte en l’aire, il aurait bien été capable de poser un gros caca, enfin un petit vu sa taille se dit Rod rassuré par le statut du volatile.

Rod une fois la petite missive déroulée s’attaqua à sa lecture. Il lut très attentivement le petit message fronçant les sourcils à plusieurs reprises.

La première tâche d'une sentinelle n'était pas vraiment celle à laquelle il avait pensé...


Les conseils de tonton Ang… pas sur que ça soit des conseils pensa t’il en riant.

Bon au boulot mon ptit gars se dit il à lui-même.

Le jeune homme s’en alla chercher un saut, puis fit un brin de promenade jusqu’à la fontaine le remplit et s’en retourna à la nef. Il comprit à son grand étonnement qu’un saut vide ou troué était bien plus facile à porter qu’un saut remplis d’eau. Pour sur, ce soir ces petits bras, lui rappellerais son effort.


Devenez sentinelles, vous deviendrez la bonniche la plus enviée du royaume. Qui sait je pourrais même allez nettoyez le parquet de son altesse royale dit il en riant.

Il fit aussi un petit tour à la cuisine pour prendre la wassingue. Il ne put s’empêcher de guigner les latrines. Au vu de l’état ça devait faire bien longtemps que plus personnes n’avait pas nettoyé ou alors elles avaient reçu la visite de tonton Ang dernièrement. Rod fit la moue.

Il s’en occuperait un peu plus tard, voir même demain …

Il se mit à genoux et commença à nettoyer la nef.


La wassingue pour apprendre, même si ça fait mal. Y parait que c’est pour ton bien se dit Roderic…
---fromFRsolvegg
Solvegg atteignit la place de Clermont rapidement. Demandant à quelques passants sa route, on lui indiqua la Nef des Sentinelles qui donnait dans une ruelle débouchant sur la place. Elle la trouva facilement et en poussa la porte.

L'endroit était désert. Elle entra dans la salle et sursauta en découvrant à quatre pattes un jeune homme, presque un gamin qui frottait le sol.


Oh ! vous m'avez fait peur !
Elle s'appuya à une table. La surprise et la fatigue du voyage l'avait retournée. Elle se donna quelques secondes et se redressa.
Bonjour..... Je me nomme Solvegg et je cherche un homme qui s'appelle Jazon.

Une chaleur familière l'enveloppa et des émotions et des images l'envahirent : de la peine, un décès, une église, un enterrement.....
Elle s'asseya sur une chaise le temps de reprendre ses esprits.

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Libre comme l'air
---fromFRsolvegg
En rouvrant les yeux, le jeune garçon s'était déplacé dans la pièce, continuant à frotter énergiquement le sol. Il était bien trop occupé pour pouvoir lui répondre. Le voulait-il seulement ?

Solvegg soupira, se demandant si elle finirait par retrouver un jour Jazon.
Il ne lui restait plus qu'à retourner à la Cayenne pour avertir Paulin et elle se rendrait dès le lendemain à Murat, là ou il habitait. Peut être aurait elle plus de chance de le trouver ou du moins d'avoir de ses nouvelles.

Elle se leva et se dirigeant vers la porte d'entrée, lança au gamin en riant :

Au revoir gamin ! Et ne frotte pas trop sinon le carrelage va disparaitre !

Elle sortit de la Nef et s'en retourna à la Cayenne.



[HRP : LJD Roderic, il serait bon d'ouvrir vos messages de temps à autre. Sans rancune ! et peut-être à une prochaine fois ! ]
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Libre comme l'air
Anguerand
L'abbé avait quitter la place de Clermont avec un lourd fardeau. L'auvent de toile bricolé qu'il fallait maintenant ranger à la cave de la Nef.

Il entra, sans dire un mot. Se dirigea directement vers l'escalier qui menait au sous sol, rangea l'auvent pas trop loin de la porte en se disant qu'il ne tarderait pas à resservir. Puis il remonta.

Croisant l'ami Blaireau qui s'était endormi dans un coin, affalé sur une table, il lui asséna un petit coup de botte.

Héé... Debout, fainéasse !!!! Le vendeur de Tapas poussa un grognement sans réellement se réveiller.

L'abbé se dirigea vers le fond de la salle ou il reprit sa position favorite de méditation, tète baissée sous son capuchon.
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Roderic_varthak
On lui avait bien dit de ne surtout pas toucher la bouteille sous l’évier. Pourtant Rod n’en n’avait fais qu’a sa tête. Il en avait bu et il en avait même abusé.

Complètement dans les choux, il tentait désespérément de retrouver ses esprits en frottant rapidement le carrelage.

Le fait de frotter, lui permettait de garder le contact avec la réalité.

Une personne entra, il lui parla mais Roderic réagissait comme un mort vivant. Ce ne fut qu’une fois la dame partie, bien plus tard, quand son esprit reprit le dessus, qu’il se souvint d’une visite.

Un visage flou, un timbre de voix, mais manifestement, il ne connaissait pas la personne.

Rod sombra dans le sommeil. Il fut violemment réveillé par un coup, visiblement de pied. L’abbé ne semblait pas de bonne humeur.

Rod se releva encore un peu ivre, et alla à la rencontre de l’homme.


Bonzour monzieur l’abbé. Ze suis content de vous voir… vous boulez quelque chose ?
Anguerand
L'abbé ronflait en coeur avec le Blaireau quand Anguérand entra quelque peu épuisé. Il courait de partout depuis ce matin et avait besoin d'un bon repas pour reprendre des forces.

Ola un peu moins de bruit, on se croirait dans la salle du conseil, encore que vous au moins vous êtes coordonnés. Je suis passé chez le porte paroles, à la caserne, à l'Université et je suis fourbu. Tiens j'ai une bonne nouvelle et fraîche.

Ola jeune varthak, excuse moi je n'ai plus les yeux en face des trous, je ne t'avais point vu. La forme est elle bonne ? Ne t'inquiete pas pour l'abbé, il apparait et disparait comme cela. Parfois il dort dans un coin et on l'oublie jusqu'à sa prochaine apparition. La il vient du nord du Royaume et je pense que le voyage l'a un peu épuisé.


Anguérand afficha sur l'intérieur de la porte, juste à coté du règlement intérieur de l'établissement, une copie d'un parchemin.

Citation:
Oyez ! Oyez !

Qu'il soit su par tous qu'à compter de ce jour, le Clan des Sentinelles obtient le droit à la création de corps d'armes et de lances, sans limite de temps, suite à un vote du Conseil ducal.

Exprimés : 12

Pour : 6
Contre : 5
Sans opinion : 1

Fait à Clermont le 8 mai 1456

Pour le Duc Sallaberry et son conseil
Martymcfly de Montfort-Balmyr, Porte-Parole du Bourbonnais-Auvergne


En plus, la rumeur populaire fait déjà état de réclamations, plus ou moins discrètes, plus au moins officielle, mais toujours en messe basse, à l'habitude. Je me gausse .. Hypocrisie et jalousie mal placée de jeunes pucelles que cela... Enfin ainsi va le monde.

Oué Rod, y parait qu'on fait peur ? Y parait qu'on nous surnomme du sobriquet de malfrat !!! Par les cornes du Sans nom, qu'on vienne me le dire en face pour une fois!! Hommes peu couillus .. et que l'on m'apporte preuves de ses allégations ou a défaut qu'on se taise à jamais !!!


Anguérand passa derrière le bar, cherchant ou ambreline avait bien pu planquer le ravitaillement. Il ne trouva rien à manger. Se redressant il sorti de sa besace, fort bien remplie d'un reste de saucisse de Montbrisson qui embaumait l'air, un ouvrage qu'il déposa sur le comptoir.





Rondud'ju .. j'avais oublié cela, j'ai aussi un ouvrage qu'il serait intéressant de compulser. C'est une première ébauche, ma cela pourra nous etre d'utilité dans pas bien longtemps..Bon je vais donc devoir finir cette saucisse alors
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---fromFRLe_messager_boiteux
Le boiteux avait voyagé fort longtemps, sans pause ni repos; Le voilà arrivé à la nef.

Il entre, chapeau bas, et dépose un missive sur la plus proche table.


Messires les sentinelles, voilà pour vous courrier du sud.

Se doutant du contenu, il salua et prit aussitôt la porte, à quoi bon rester, il n'avait aucune information supplémentaire à apporter.


Citation:
Sentinelles,

C'est une bien triste charge qui m'incombe ce jour... Mais il est de mon devoir de vous apprendre que sieur Phaleg de Cianfarano n'est plus.
Il s'en est allé comme il aimait vivre, en toute discrétion.
Les circonstances de sa disparition restent floues cependant sachez qu'il avait disparu depuis quelques jours lors d'une sortie en mer, avec son bateau. Après moultes recherches, des pêcheurs ont retrouvé l'embarcation vide, aucune trace de messire Phaleg. Seul un oeillet fané et brulé par le soleil a été retrouvé à bord.
D'après ces mêmes pêcheurs, il n'y a plus aucun espoir de le retrouver, et encore moins en vie.

Vous, qui étiez ses compagnons, ses frères d'armes, recevez mes plus tristes regrets.

Hugues d'Arlempdes.
Anguerand
L'huis s'était ouverte sans aucun gémissement. Curieusement. Elle avait pourtant l'habitude de faire entendre ce grincement qui vous fait mal jusque dans les dents. Une ombre furtive et boiteuse avait déposé, sur une table près de l'entrée, une missive avec ses simples mots.

Messires les sentinelles, voilà pour vous courrier du sud.

L'ombre s'en était allée aussi vite qu'elle était apparue, sans faire aucun grincement de porte. Quelques tables plus loin, le jeune Varthak essayait de faire sortir l'abbé se son mutisme. Le vendeur de Tapas rêvait au Toros et aux murs blancs du fin fond de la péninsule ibérique.

Anguérand venait de terminer la saucisse de Montbrisson. Il se leva et intrigué par cette porte fit un essai d'ouverture et de fermeture. La porte grinça du plus beau cri qu'elle n'avait jamais osé faire depuis bien longtemps. Il se retourna et se saisi du pli sur la table.

Un lecture rapide lui fit prendre un air grave.


Phaleg disparu en mer.. murmura t'il. Comme quoi parfois les nouvelles mauvaises font ressurgir des souvenirs profondément enfouis. La première chose qui vint à lui vint à l'esprit fut. Le niais.. Rogntudju.. il nage comme un boulet.

Pas grand chose à faire. La mer du milieu des terres était à une dizaine de jours de cheval d'ici. D'ailleurs le courrier ne laissait aucun espoir de le retrouver vivant, ni même son corps. Sa tombe sera cette étendue bleue qu'il chérissait tant. Il faudra s'y faire. Le brameur ne bramerait plus jamais icelieu. Le temps passera et l'aventure continuera. Il ne connaissait pas le signataire de la lettre et ne savait absolument comment lui répondre. Il se chargera plus tard d'un courrier à Lordfear, sa Majesté Kalanquin de Cianfarano

Mes amis.. Ce messager furtif nous apporte une nouvelle bien triste. Je vous laisse lire, je n'ai point le coeur à commenter.

Anguérand afficha la missive, à l'endroit habituel, au dos de la porte. Il avait besoin de prendre l'air et sorti, en chantonnant ..

Quand aurai vist
Lou Fièu de Dièu lou Paire
Quand aurai vist
Lou Rèi de Paradis
E quand aurai
Felicita sa maire
E quand aurai
Fa tout ço que déurai

N'aurai plus ges de mau
Bouto sello, bouto sello
N'aurai plus ges de mau
Bouto sello à moun chivau

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Gypsie
Comme promis, Gypsie se rendit à la nef, à la recherche de quelques nouvelles au sujet de Phaleg. Elle était habituée aux silences parfois longs du frérot, mais voulait surtout rassurer Jason inquiet pour son père.

Pas de cheval ou autre mule attachés devant la célèbre taverne. Elle regarda par la fenêtre et n'y vit pas grand monde. Un ou deux inconnus. Gypsie allait pousser la porte quand Anguérand sortit de la nef. Toujours l'air aussi mystérieux la sentinelle à l'imposante stature. La mine sombre aujourd'hui. Il lisait trop le codex assurément. La rectrice le croisait souvent alors qu'il allait s'enfermer dans le bureau du porte parole, livre à la main.

Mais aujourd'hui, bizarrement, aussi triste avait-il l'air, il chantonnait. Gypsie ne comprit pas les paroles et, toujours aussi respectueuse et impressionnée par le personnage, elle se fit discrète et le laissa passer son chemin. Quelques minutes après une brève et tristounette visite des lieux, Gypsie vit un papier accroché à la porte, s'approcha et en fit lecture. Relecture, et relecture. Puis jambes tremblantes, estomac noué, gorge serrée, coeur battant la chamade, elle s'assit.

Pensées toutes dirigées vers le frérot, images d'un bel homme nageant dans le lac de Montbrison, aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau. Images d'un Phaleg qui lui tendait la main sous l'eau, alors qu'elle coulait au fond du lac. Phaleg qui plongeait dans l'eau depuis l'embarcadère, ou de sa barque dans un style jamais égalé. Et on voulait faire croire qu'il s'était noyé. Sourire amusé. Il aurait fallu une tempête pour qu'il se noit, et l'oeillet serait parti au fond de l'eau avec lui.

Tant de moments passés avec lui, des bons et des moins bons, mais ces souvenirs ne pouvaient que faire sourire Gypsie qui se releva et lu une dernière fois le message d'Hugues. Certainement était-ce le messager boiteux à son service qui était venu porter missive, car s'il était venu lui même, il n'aurait pas manqué de venir faire un tour à Montbrison où il avait des amis. Enfin... avait ?

Gypsie se rappela de sa rencontre avec le provençal à l'accent aux milles notes. Elle était allée sur ses terres en compagnie de Phaleg, chercher la dépouille d'Odin, victime d'une chute de cheval sur le domaine d'Arlempdes. L'homme était revenu au village quelques temps plus tard, rendre une visite à Phaleg. Belle journée ce fut, ou le chanteur s'en donna à corde vocale joie, en bramant la soirée durant au Havre du Grand Duc.

Gosier sec tout à coup rien qu'à y penser, un petit tour derrière le comptoir et Gypsie trouva la bouteille spéciale Phaleg. Elle s'en servit un godet plein, alla se rassoir regard direction la porte, comme si elle s'attendait à le voir arriver. Car tant que l'on aurait pas retrouvé son corps, qu'on aurait pas une preuve plus formelle de la mort de Phaleg, elle n'y croirait pas.

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Bettym
Ayant peu dormi de la nuit, elle avait retourné la question dans sa tête cent fois, non mille fois... Allait-elle s'y rendre ou pas dans l'antre ? Devait-elle affronter le courroux qui, elle s'en doutait, serait l'humeur du jour ?

La décision était prise, et voilà, la jeune Procureure face à la porte du fief des Sentinelles. Entrerait-elle ou pas ?

Oh et puis zut ! se dit-elle tout en entrant dans la taverne. Elle chercha du regard une tête connue... personne. Peut-être étaient-ils en vadrouille ou encore à la cave ? A cette pensée, elle sourit s'imaginant les Sentinelles roulant par terre. Elle avait même envie de rire mais elle évita pour ne pas qu'on la prenne pour une folle. Au lieu de cela...


Bonjour ! fit-elle, Il y a quelqu'un ?

Elle se débarassa de sa cape qu'elle posa délicatement sur un banc, prit place à une table et attendit patiemment...
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La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Anguerand
Anguérand avait fait trois fois le tour de la place de Clermont, croisé quelques marauds en maraude comme à l'habitude. Ceux la ne devait point être bien courageux, ils avaient fuit à son approche. La nuit tombait et le temps se mettait à l'orage. Déjà dans le lointain des grondements sourds se faisaient entendre et le ciel zébrait de lueurs blanches bleutées. Quelques gouttes frappaient déjà les pavés de la place.

Bon.. Vl'a autre chose.. je vais me renter avant de prendre toute l'eau du ciel sur la tete, Pensa Anguérand.

La nef n'était pas bien loin et à cette heure il ne voyait pas d'autre endroit ou se rendre. Utilisant la diagonale afin de raccourcir le chemin, Anguérand traversa rapidement la place et arriva à l'entrée de la ruelle sombre ou la seule manifestation de vie était le halo de lumière que laissait échapper les fenêtres de la Nef.

Dans ce halo de lumière, Anguérand fut surpris de voir un ombre furtive qui manifestement semblait hésiter à entrer. La vision ne dura qu'un instant, mais il eu le temps de reconnaître la silhouette de la Procureure. L'ombre entra dans la taverne.

Anguérand murmura.. Rondud'ju... que vient t-elle faire donc ici. J'espère qu'elle n'est pas suivie de toute la maréchaussées du Duché pour me mettre au pilori sur la place.

Anguérand sourit à cette idée et se dirigea vers la taverne.
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Bettym
Bien qu'elle ne soit pas peureuse, Bettym se demandait si elle avait bien fait de se jeter dans la gueule du loup... De plus, la taverne était si silencieuse que le moindre craquement la faisait sursauter. L'attente lui parut si longue qu'elle allait partir lorsqu'elle aperçut une silhouette dans l'encadrement de la porte d'entrée.

Elle plissa les yeux et fut rassurer quand elle reconnut la personne qu'elle attendait. Cependant, maintenant qu'il était là, comment allait-elle aborder le sujet qui l'avait fait déplacer jusqu'ici ? Elle verrait bien... chaque chose en son temps.

Alors qu'il entrait...


Bonjour Messire Anguerand... J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'être venue jusqu'ici mais il fallait que je vous vois. Le voyant suspicieux... Ne vous inquiétez pas. Je suis venue seule.
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La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Anguerand
Anguérand était entré dans la taverne et une fois la porte passée, il jeta un coup d'oeil à droite et à gauche. L'abbé comme toujours au fond dormait au lieu de passer la serpillière et le vendeur de tapas semblait cuver son vin, appuyé sur une table. Dame Bettym se tenait devant le comptoir.

Bonjour Messire Anguerand... J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'être venue jusqu'ici mais il fallait que je vous vois.

Ola bien le bonjour, Dame bettym. Je vous ai vu entrer ici et cela n'est point l'habitude des gens du conseil. Mais cela importe peu, je sais ou les trouver quand j'en ai le besoin pressant. Soyez la bienvenue. Ne restez pas comme cela debout, asseyez vous donc je vous prie.

Anguérand avança la chaise la moins bancale de la nef. Celle sur laquelle il y avait le petit coussin destiné aux fesses délicates.

Qu'il ne soit point dit que cet établissement ne sait point accueillir. Voulez vous boire ? C'est la maison qui rince. Voulez vous de quoi manger ? Je pense qu'il doit rester de cette potée que prépare l'abbé. Je vous assure que c'est une merveille. Elle est à la saucisse de Montbrisson..

D'un pas leste, Anguérand était déjà derrière le comptoir.

Ne vous inquiétez pas. Je suis venue seule.

Ce qui m'inquiète, c'est justement que vous soyez venue icelieu seule. Cela n'est point d'habitude chez les gens de justice. S'il avait s'agit d'une affaire de justice, ce n'est point la procureur qui serait venue, mais certainement une troupe de maréchaux.

La grosse bassine de cuivre, pleine de la potée de l'abbé, fumait encore dans la cheminée derrière le comptoir. Il restait bien de quoi satisfaire l'appetit d'une armée entière et certainement celui d'un procureur.

Vous vouliez me parler ? Je suis toujours disponible lorsqu'il s'agit de m'entretenir avec aussi jolie Dame.

Anguérand cherchant une gamelle et un ustensile pouvant servir à piquer les saucisses, sourit à la Dame.
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