Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP/IG] La Nef des Sentinelles

Bettym
En temps normal, elle aurait souri en entendant le parler peu mondain du Noble Anguerand mais l'affaire qu'il l'amenait la préoccupait trop pour y faire vraiment attention. Après avoir eu un siège digne d'une princesse à l'époque des Cro Magnon, elle s'y posa délicatement et...

Un verre ne serait pas de refus par contre... pour la potée, petite grimace, je préfèrerais m'abstenir. J'espère que l'Abbé ne m'en tiendra pas rigueur mais voyez vous, je n'ai pas très faim.

Alors qu'il servait derrière le comptoir en lieu et place de son "ami", il lui fit part de l'intrigue de la venue du Procureur dans ce lieu si peu amène.

Vous vouliez me parler ? Je suis toujours disponible lorsqu'il s'agit de m'entretenir avec aussi jolie Dame.

Elle sourit à la dernière phrase en se demandant si il sera toujours aussi charmant après avoir connu la raison de sa visite.

Eh bien... Messire Anguerand, vous avez raison quand à votre observation sur ma venue. Et en fait, ce n'est pas le procureur qui vient vous voir mais... petit pause avant de poursuivre, grande respiration avant de lancer... le responsable du bureau de brigandage.

Devant le mutisme de la Sentinelle, elle se demandait si elle avait fait le bon choix de venir seule mais maintenant qu'elle était là, elle ne pouvait plus reculer.

J'ai malheureusement une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

Le verre se faisait attendre... Elle l'aurait bien bu cul sec, histoire d'annihiler l'angoisse qui commençait à la gagner.
_________________
Interactif => Cliquez sur la signature et vous serez téléporter vers le Castel de La Source !

La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Anguerand
J'ai malheureusement une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

Une mauvaise nouvelle ? Encore.. vu le nombre de morts subites autour de moi en ce moment, j'espère que vous ne m'apportez point de nouvelles d'un de mes camarades à l'agonie. Si tel n'est point le cas alors une cette nouvelle, si mauvaise soit-elle, je me chargerai de la qualifiée, surtout s'il s'agit d'une affaire de brigandage, somme toute très banale.

Anguérand avait été surpris du refus de la grosse gamelle de potée. Il vérifia en reniflant au dessus. Elle semblait bonne. Il regarda dedans. Il n'y avait finalement que quelques mouches bleues qui flottaient. Pas très grave que cela, en plus elle étaient déjà mortes.

Il se saisi alors de la bouteille de liqueur de figues. Cette espèce de breuvage sucré du sud que personne ne buvait jamais ici, en servit un verre à la Procureur et se servit lui même, discrètement, un godet d'alcool de patates du père Varthak.

Allons buvons d'abord.. Si par malheur ce que vous allez m'annoncer me coupe la soif, se sera toujours ça que les Helvètes n'auront pas..

Il porta le verre à la dame et leva le sien.
_________________
Bettym
Encore ?... Oh, non ! ce n'est pas ce genre de mauvaises nouvelles. Disons qu'elle est plus... matérielle.

Elle observait l'homme qui inspectait la gamelle devant lui, puis le vit remplir les verres.

Merci, fit-elle. Oui buvons... au moins j'aurai eu le plaisir de trinquer avec vous avant... A la vôtre !

Elle porta l'alcool à ses lèvres. Le liquide était sirupeux, d'un goût particulier, enfin pas commun mais non désagréable. Elle l'aurait bien bu d'un trait mais elle aurait eu peur de passer pour une "poivrote" donc elle dégusta plusieurs gorgées... Toujours était-il qu'elle en avait déjà avalée plus de la moitié avant de parler.

Ben voilà... Il y a quelques jours, vous avez porté plainte contre... deux brigands... C'est bien cela ? Acquiescement de l'hôte... Eh bien... Votre plainte et deux autres ne pourront être acceptées et vous ne pourrez demander réparation.

Elle le regarda, s'attendant à une réaction plutôt virulente. La stature imposante de l'homme face à elle ne la rassurait pas pour deux même si elle avait appris que malgré les apparences, les plus virulents étaient souvent des personnes au grand coeur, à l'exception de certaines personnes qui ne faisaient que confirmer la règle.
_________________
Interactif => Cliquez sur la signature et vous serez téléporter vers le Castel de La Source !

La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Anguerand
Votre plainte et deux autres ne pourront être acceptées et vous ne pourrez demander réparation.

Le visage d'Anguérand se ferma en un seul instant. Il quitta le comptoir et vint s'installer face à la Procureure.

Ola madame, que venez vous donc m'annoncer la !! dit Anguérand en posant les mains bien à plat sur la table.

J'ai effectivement porté une plainte contre deux malfrats qui ont osé mettre leur mains dans ma bourse et dans les sacoches de mon cheval. Quelques malheureux écus et quatre miches de pain si je me souviens bien. La perte n'est point bien importante, je voyage toujours léger, surtout lorsque je suis seul. La plainte était de pure forme. Que ces marauds soient mis au pilori ou fouetté en place publique m'importe peu. Je leur garde un chien de ma chienne et croyez moi, ils finiront sous mon épée, si, malheur pour eux, je les croise un jour.

Mais m'annoncer que ma plainte et qui plus est deux autres plaintes pour des méfaits similaires ne sont point recevables, je suis curieux d'en connaitre la raison. J'espère qu'il ne s'agit pas encore de laxisme de la part de la maréchaussée ou de la justice.


Anguérand avait apporté à table le tord boyaux, s'en resserti un godet plein qu'il vida d'un trait.
_________________
Bettym
Comme elle s'y attendait, l'homme n'était pas content du tout. Mais qu'importait. Elle ne voulait pas que Beths soit mise au pilori avec les malfrats qui avaient détroussé un peu trop de personnes à son goût.

Messire Anguerand, je me rappelle très bien de la teneur de vos propos concernant cette plainte que vous avez déposée auprès de Dame Beths afin qu'elle soit transmise au bureau de brigandage. Cependant, ni la Prévôté, ni la Justice sont en cause dans cette affaire.

Elle n'appréciait pas que sa fonction et celle de son amie soient mises en cause alors qu'elles avaient tout fait pour que ce genre d'incident n'arrive pas. Seulement, certains éléments avaient un plaisir fou à mettre en l'air toute tentative de réparation.

En fait, pour des raisons qui sont du ressort de la sorcellerie, je ne peux accepter ni la traque, ni l'arrestation concernant les 3 plaintes déposées. Et je vous défends, fit-elle accusatrice, sans calculer l'audace qu'elle mettait dans ses paroles, de tenter quoi que ce soit de votre propre chef. Vous ou tout autre individu sous peine de sanctions équivalentes à celles que nous accordons à des brigands.

Elle le regarda droit dans les yeux, lui faisant bien comprendre qu'elle ne plaisantait pas dans ses avertissements. Peu lui importait qui elle avait en face, elle l'aurait dit cela de la même manière même si celle-ci n'était peut-être pas la bonne à employer auprès d'une Sentinelle dans son propre fief. Puis elle se radoucit se rappelant qu'il était avant tout une victime.

Messire Anguerand, je me doute bien qu'il ne s'agit nullement d'une question matérielle. Et je comprends votre colère. Dame Beths et moi-même avons réagi de la même manière contre les intrigants. Malheureusement, nous ne pouvons rien faire contre la bêtise humaine.

Toutefois, je peux vous promettre que justice sera rendu tôt ou tard et ce, dans les règles de l'art.


Digne, elle finit son verre et se leva...

Voilà... ma visite de courtoisie prend fin. Il fallait que vous soyez informé de ce problème. J'aurai préféré bien évidemment vous annoncer une bien meilleure nouvelle mais bon... ainsi va la vie.

Elle prit sa cape et se dirigea vers la sortie.

Messire Anguerand, je vous remercie pour ce verre et j'espère que nous aurons au moins une fois l'occasion de discourir simplement sans que cela ne soit pour un mécontentement de votre part ou de la mienne.

Je vous souhaite une bonne journée et au plaisir de vous revoir dans de meilleurs conditions.


Elle le salua respectueusement et passa la porte pour se retrouver dans la ruelle sinistre. Elle prit une grande bouffée d'air et se dirigea vers ses bureaux, un goût amer dans la bouche. Elle, qui aimait tant la justice, avait été contrainte par les faits indéniables qui avaient été constatés d'avoir recours à la pire des cruautés... Punir une nouvelle fois des victimes à cause de personnes qui n'ont pas respecté la procédure déterminée par les lois.
_________________
Interactif => Cliquez sur la signature et vous serez téléporter vers le Castel de La Source !

La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Anguerand
La procureure s'éloignait déjà. Anguérand l'avait rattrapée dans l'entrebâillement de la porte.

Ola Procureure, voila un façon singulière de prendre rapidement congé. Votre visée serait elle d'éluder les questions ?

Sachez cependant avant que, si la justice est incapable de faire son office, je n'hésiterai pas a employer d'autres moyens. Libre à vous alors d'entamer une procédure s'il vous sied. Vous aurez du monde à mettre en accusation. Vous aurez beaucoup de travaux d'écriture et il va vous falloir de la patience, beaucoup de patience, tant que la durée restante de votre mandat ni suffira point je pense.

Anguérand sourit..

N'oubliez jamais que, élue, vous devez justifier devant le peuple de l'efficacité de vos actions et de la justesse de vos décisions. Le Peuple se fait agresser tous les jours, il ne saurait se contenter d'une justice non rendue, du fait de procédures non adaptées ou perverties par les brigand eux mêmes.

La procureur marquait son envie de quitter les lieux.

Ne partez pas si vite.. J'ai une petite histoire à vous conter.. Procureure.

Anguérand, comme tout bon conteur de taverne, pris sa respiration.

Il était une fois, il y a bien longtemps un joli Duché d'où rayonnait le faste et les honneurs partout dans le Royaume de France et à même à l'étranger. Partout on parlait de ce Duché, comme étant l'exemple à suivre, un exemple de grandeur et de probité impartiale. Le peuple y était heureux, les victuailles et les breuvages me manquaient jamais. Les artisans travaillaient à salaires convenables. La paysannerie trouvait ses revenus dans la vente de ses récoltes. La noblesse était d'honneur et d'armes, altruiste et très attachée, comme les différents Duc qui se succédaient, au bien être des résidents. Tous y veillaient comme un seul homme.


Petit à petit, c'est le déclin est arrivé et cela n'etait point du à la fatalité. Tout à commencé par le pillage de villes. Des maires nommés en dépit du bon sens, car tous connaissaient leur intention finale bien avant l'élection, ont faits main basse sur les richesses des ville, parfois même avec la complicité de Duchés voisins. Des marchands, munis de mandats étrangers sont venus déstabiliser nos marchés. Tout cela au mépris total de la justice. Ce duché n'a absolument rien mis en place afin d'empêcher que l'arbre ne pourrisse entier. Voyant l'inorganisation chronique des défenses de ce Duché, le laxisme de la maréchaussée, de la douane et de la justice, et la facilité avec laquelle il était possible de se faire rapidement et beaucoup d'écus, les brigands de grands chemins sont arrivés en masse, pillant et tuant tout ce qui était à leur portée. Il fut un moment même ou, pendant les mois d'été, ce Duché était devenu la villégiature de tous les malfrats du Royaume. Ce Duché était tombé si bas, que partout dans les rèpères de brigands, il était conseillé d'y venir faire les plus vils actes, car le risque de justice était infime. Puis ces mêmes brigands ont été jusqu'à se faire élire à des postes de conseillers relevant des finances et on reproduit le schéma qui permettait de voler sans vergogne dans les caisses et sont partis à l'étranger en mettant à mal la pérennité générale du Duché.

Ce Duché, par son laxisme récurrent, n'a trouvé aucune solution pour faire justice. Il parait même que certains se gaussent encore de l'affaire dans le sud du Royaume, menant grande vie avec l'argent des caisses, alors que le peuple se voit maintenant fortement imposé pour renflouer ces même caisses vides, qui, lorsqu'elles seront de nouveaux remplies, seront vidée de la même façon par d'autres. Pendant ce temps la les fonctionnaires travaillent à 30 écus par jour. Il est même dit que certains enseignant montent leur salaire jusqu'à 65 Écus et sans être aucunement imposés sur ces revenus.

Voyez vous Dame Bettym, Ce Duché est devenu la risée du Royaumes de France. Partout dans les tavernes, le fait de le nommer fait rire aux larmes. Les habitants fuient des que se profilent de nouvelles terres. Fuient souvent avec les richesses des mairies. La noblesse qui tente de redorer son blason n'est bonne qu'a suivre les instructions de chefs de lance étrangers, sans aucun pouvoir de décision, et est noyée dans des armées étrangères. Elle est incapable de se battre sous sa propre bannière. Des malfrats connus, utilisant les failles des lois, se gaussent, et se moquent ouvertement de la justice. Ils l'accaparent des villes. Le conseil est bien au courant, mais laisse faire. La défense des villes n'est plus assurées. La douane et la maréchaussée sont tellement inexpérimentées que l'on recrute maintenant des enfants pour pallier à ces manquements.

De bon mages, un peu visionnaires peut être, prévoient bientôt une perte de souveraineté rapide de cette terre, le démembrement des villages et leur rattachements a des terres voisines.


Anguérand ouvrit le passage afin que la Dame puisse s'en aller. Il ajouta cependant

Voila un histoire bien sombre, ne trouvez vous pas, Dame Bettym. Bien sombre.. Bien sombre..
_________________
Bettym
Messire Anguerand, dans le mot justice il y a juste. Et en mon âme et conscience, j'ai pris la décision la plus juste. Certes, elle ne vous convient pas comme elle ne conviendra pas aux autres victimes mais voyez vous, malgré toutes les informations et les explications laissés à la portée de tous, il y en a encore qui utilisent des pratiques interdites par la maréchaussée, la prévôté et la procure.

Alors que l'on arrête ces brigands pour vous faire plaisir, pourquoi pas... Mais, je vous le demande, quel intérêt ! Quand le dossier arrivera en procure, il sera automatiquement refoulé et le résultat restera le même.

Si vous voulez un coupable, je vous conseillerai d'aller voir l'armée et de leur apprendre à lire les textes de lois plutôt que de vouloir à tout prix faire la guerre. La force c'est bien mais utiliser ne serait-ce qu'un peu d'intelligence ce serait mieux et nous éviterait ce genre de désagréement.


Soupir désespéré lorsqu'elle entendit parler d'élus...

Il est vrai que je suis une élue. J'ai toujours assumé ce que je faisais et je l'assumerai jusqu'au bout contrairement à d'autres. Le peuple se fait agresser tous les jours, nous essayons par nos petits moyens actuels d'y remédier mais nous ne pouvons pas faire de miracles et surtout faire le travail des autres pour que les choses se passent au mieux...

Maintenant, si vous avez de meilleures solutions, nous pourrons en parler sans aucun souci. Et j'en serai même ravie. Votre expérience pourrait peut-être donner des idées à nos maréchaux. Tenez, si vous le souhaitez, je peux même proposer à Dame Beths de vous inviter dans son "école" pour éduquer nos troupes civiles qu'en pensez-vous ?


Cette idée eut le don de la faire sourire. Messire Anguerand à la Prévôté entouré de maréchaux... Quelle belle image ! Mais alors qu'elle devait partir, il la retint en lui contant une histoire que Bettym écouta avec attention. La voix du vieux sage était fort agréable à entendre lorsqu'il narrait ce qui n'était pour la Procureure qu'une belle légende.

Alors qu'Anguerand lui laissait le passage afin qu'elle puisse retourner à ses occupations, elle se retourna...


En effet c'est une bien triste histoire que vous me contez. Je ne suis malheureusement pas assez âgée pour avoir connu ces temps. Je n'ai connu que l'appât du pouvoir, du gain et des titres et privilèges. J'essaye avec mes petits moyens de rétablir un semblant de cohérence mais voyez vous, la souillure a été si forte dans les hautes sphères qu'il est difficile maintenant "d'éduquer" les nouveaux arrivants pour que notre Duché redevienne le joyau du Royaume.
_________________
Interactif => Cliquez sur la signature et vous serez téléporter vers le Castel de La Source !

La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Roderic_varthak
Rodéric arriva à la nef de bon matin. Le sourire aux lèvres. L’aventure allait commencer. Il ne savait ni le lieu, ni le moment du départ. C’était proche, pour sur, certaines sentinelles étaient fébriles, surement dans deux ou trois jours, il ne savait le dire. Enfin lui aussi était plutôt excité.

Jazon commandait la petite troupe et il avait sa confiance absolue. Le reste n’avait que peu d’importance. Il s’assit et bu une cervoise attendant de voir si l’un des siens arriverait.

_________________
Jazon
Equipé de pied en cap, Jazon rallia la Nef ce matin là, heureux de reprendre la route. Enfin de l'action et de l'aventure !

Déjà un cheval se trouvait devant la taverne des Sentinelles. Il reconnut la monture de Roderic.

*Ah ! La jeunesse ! Encore plus impatient que moi pour être déjà là !* pensa t-il en mettant pied à terre, un sourire sur les lèvres. Il attacha son cheval à côté de l'autre et poussa la porte de la Nef.

"Ola ! Bien le bonjour jeune compagnon !
Comment va ? Prêt pour notre balade ?"


Il le trouva assis à déguster une cervoise. Il retira ses gants et sa cape qu'il posa sur une table.
"Attends moi ! Je vais t'accompagner!"

Il fit le tour du comptoir et se remplit une choppe du breuvage mousseux. Puis il revint près du jeune homme sa choppe à la main, enjamba le banc et s'asseyant lui mit une claque amicale sur l'épaule.
Trinquant avec lui, il s'exclama :
"A la tienne ! Aux Sentinelles !"

Il but une bonne rasade et reposa sa choppe sur la table en s'essuyant la bouche du revers de la main.
"Je ne tiens plus en place de savoir qu'on reprend la route !"
_________________
Jazon Duchesne de Marigny Seigneur de Sainct Maurice, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.
"A coeur vaillant, rien d'impossible"
Ambreline
* En retard.... en retard ....... si jamais il y en avait un qui osait emettre ne serait ce que l'ombre d'une remarque ....... Parce que c'était bien beau de dire le premier arrivé à la nef portera le premier coup mais bon c'etait sans compter les pansements , les lavements .... les conseils avisés !!!

Tous connaissaient le caractère impétueux du Seigneur de Saint-Haon le Chatel, mais personne n'imaginait le même vitupérent de ne pouvoir les accompagner dans cette nouvelle aventure !
Enfin , elle était là , devant la porte !
Les montures des deux plus jeunes, le fils Vartack et le valeureux Jazon, Seigneur de Saint-Maurice attendaient le signal du départ .


* Fil de fer et Moustique ! ils s'etaient trouvés ces deux là ......

Ambre pénêtre dans la nef ......

- Ola Camarades !

Regard circulaire , tentant de capter les prémices d'une réflexion ...... Ambre enchaine :

- Voilà, nous y sommes ! Patience est mère de réussite dit l'adage, gageons donc que cette mission aura l'efficacité que nous avons défendu avec tant d'acharnement ses derniers jours.
Je vous fait donc un résumé un peu succint de la situation .....
Nous avons carte blanche et l'appui du duché qui parallèllement à missionné d'autres soldats ....

Nous bénéficierons sans doute dans un premier temps de l'effet de surprise .... Profitons en !


Ambre s'approche de Rodéric,

- Voilà garçon ! Ton père serait fier en ce jour que tu prennes le relais ...
Mais j'ai promis par ailleurs de veiller sur toi ! Donc première règle, un bon mercenaire est un mercenaire vivant ! Nous sommes une équipe donc pas d'action solitaire inconsidérée !


Tout en essayant d'avoir l'air grave , Ambre rigolait intérieurement , ses paroles n'avaient pour but que de donner un peu de solennité à ce départ , le jeune homme ayant déjà au combien prouvé sa finesse et son sens des responsabilités !

- Bon, Moustique !
Je te le demande juste pour t'enerver un peu.
Tout est- il en ordre ? ...... Comment ? ...... Ah oui tu as gagné en taverne ! C'est toi le chef !
Bon alors .... quand c'est qu'on va où chef .... dis chef ? on est parti c'est ça ?
Bon le dernier dehors est de corvée de cuisine !!!!!!!
En avant !

_________________
Lydwine
Comme à son habitude , Lydwine arrivait en retard au rendez-vous. Elle avait bien reçu en temps la missive de rassemblement mais elle avait encore traîné en route .
"Regroupement à la Nef "
Elle avait compris , et elle esperait enfin qu 'ils allaient pouvoir mettre en pratique leur projet conçu depuis plusieurs semaines (??le mot est faible)
Les Sentinelles avaient été patientes


Au moment où elle arriva devant la Nef ,la porte de celle-ci était poussée avec force et ......encombrement
Lyd vit ses compagnons la franchir se tirant à hue et à dia , se bousculant comme un lâché de jeunes enfants de choeur après messe


OLAAA, Compagnons!!!!! leur lança -t-elle tout en riant , où allez-vous donc ainsi si pressés ???
Jazon
Ambre arrivait enfin à la Nef que Jazon finissait sa quatrième... cinquième ? peut être bien sixième cervoise.....
Et la voilà qui se mit à causer et à causer !

Patience... mission.... acharnement....
*C'est vrai ! quand on s'y met, on va jusqu'au bout, on lache rien !*

carte blanche.... appui.... duché.... surprise....
*N'hésitons pas !*

bon mercenaire..... mercenaire vivant....
*Une évidence ! Mais.... Peut être pas pour tout le monde....*
Jazon se gratta la tête.

action..... inconsidérée....
*Surtout pas !!! Qu'Ari nous en préserve !*

Jazon se mit à rire à cette dernière pensée. Mais Ambre causait encore !
Il finit les deux dernières gorgées de sa cervoise et posa la choppe sur la table.

Moustique !
*Tiens ! Ca c'est moi !
Et d'ailleurs pourquoi moustique d'abord ?*


chef ! chef .... dis chef ?
*mais c'est qui le chef ?*

on est parti ? Bon le dernier dehors est de corvée de cuisine !!!!!!!

"Aaaaaaahhhhhh noooonnnn !" cria t-il.
S'appuyant sur la table, Jaz se leva d'un bond et se rua vers la porte. Il sentit que quelqu'un le retenait par la cape mais il arriva à ouvrir la porte et se rua dehors bousculé par les deux autres. Lyd venait d'arriver.

OLAAA, Compagnons!!!!! où allez-vous donc ainsi si pressés ???

Il se retrouva presque dans ses bras. Il s'appuya des deux mains sur ses épaules pour retrouver son équilibre et lui fit une bise sur chaque joue.
"Salut à toi Lyd ! Et bien, nous allons faire une grande balade sur les routes de notre beau duché ! Tu viens avec nous ?"
En selle, compagnons !"

_________________
Jazon Duchesne de Marigny Seigneur de Sainct Maurice, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.
"A coeur vaillant, rien d'impossible"
Lydwine
Lyd n'eut même pas le temps de s'écarter :Jaz finissait sa course contre elle, lui envoyant son haleine un peu .....frelattée en plein visage
"Houlaaa!! !"dit elle en reculant un peu sa tête
Preste et de réparti , il la bigea sur les joues......et dit derechef

Salut à toi Lyd ! Et bien, nous allons faire une grande balade sur les routes de notre beau duché ! Tu viens avec nous ?"
En selle, compagnons !"


*Oyyy, Même pas le temps de rafraîchir son gosier .....ni de réflechir.
Bahhhhhhh en avait-elle besoin ???!!*

La confiance et la fraternité étaient les liens des Sentinelles

Vous avez vos gourdes pleines , j 'espère???
On va vers où ?? au levant ou au couchant ??
Roderic_varthak
Rod qui venait de finir sa cervoise.

Bon c'est pas tout, mais on pars bientôt pour cette patrouille ?
_________________
Ambreline
Taverne désertée ...quelques semaines plus tard !
Il est temps de se poser,de refaire le stock et de festoyer


Ambreline s'arrête devant l'enseigne et le bâtiment toujours debout grâce à l'action conjuguée de l'abbé et des quelques aides qu'il a dument recruté depuis leurs premières missions.
Elle s'apprête a déposer ses bagages une fois encore de ce lieu qui symbolise l'union de leur clan.
Les reliques et le souvenirs de leurs camarades disparus, de l'enthousiasme des premières beuveries communes font de cette salle le meilleur endroit pour apprécier le peu de repos qu'elle et ses compagnons s'accordent.


- Ola sentinelles! lance la blonde en franchissant la porte, la salle est vide , propre à recevoir bientôt la visite des quelques encore curieux ou des fidèles assoiffés qui verront de la lumière et entendront bientôt fortes voix et conversations animées.

-*Reprenons donc les bonnes habitudes... il doit sûrement rester quelques bouteilles des cuvées spéciales que chacun tente régulièrement de cacher !

Ambreline examine minutieusement chaque recoin et finit par débusquer, hypocras, chouchen, genièvre de meilleurs cru. Il semblerait que l'essentiel du vin de Touraine ait été sacrifier à fêter l'anniversaire du clan il y a quelques mois déjà..... un coq au vin que personne ne pensa à manger : un plat tout aussi vain que le reniement du ducaillon de l'époque !
Le Maletaverne ne s'était pas retourné dans sa tombe sauf à se tordre de rire dans les bras de son illustre frère !
Le ducaillon avait repris du galon .......
Ainsi vont les choses , le peuple n'a que peu de mémoire et les puissants peu d'honneur.
Le duché épuisé par les manoeuvres guerrières non maîtrisées se remettrait sans doute et bientôt raisonnerait la parole des vantards, des consciencieux et des prophètes !


A chaque fois qu'Ambre rentrait de mission, le constat était de plus en plus amer : Par la voix d'Aristote, que de temps et d'énergie perdue !
Il y avait dans ce duché des hommes valeureux , un grand nombre de bonnes volontés mais que les chemins qui menaient à la décision étaient retords.

La saison des vendanges et des moissons allait bientôt débuter , puisse t'elle amener une ère de communication et d'union !


-* Les choses suivront leurs cours ma blonde ! Ne soit pas pessimiste, a force d'échecs le peuple finira bien par faire entendre la voix du bon sens.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)