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[RP/IG] La Nef des Sentinelles

Anastase
Rencontre du 3ème type.

Ca faisait un moment qu’elle y songeait la gamine. Pourquoi aujourd’hui ? Aucune raison à cela.
Encore un coup de tête surement dû à un ennui mortel.
Une phrase lui revient souvent : « ton père était une Sentinelle »…
Une quoi ? C’est quoi c’truc ? Un club de débiles ? Remarque ça l’aurait pas étonnée vu ce qu’on lui avait dit sur la mentalité du paternel.
La tantine lui avait brièvement expliqué durant leur rencontre : sentinelle, mercenaire, groupe soudé, le mal pour le bien… Mais rien de bien précis…
Du coup la voila qui se radine dans la taverne du dit clan : « La nef des Sentinelles ».
Vu de dehors rien de bien spécial et à l’intérieur… non plus…
Quelques tables et chaises, deux trois armoiries par ci par là, un bar, quelques bouteilles et une blonde en guise de déco…
Une blonde ? Oups l’avait pas vu celle là. P’têtre la tavernière. Pourtant elle semble bien endimanchée pour une gueuse…
La gamine franchit le pas de la porte non sans une petite hésitation.
La bonne femme lui tourne le dos. A première vue ses estimations étaient fausses : une tavernière porte rarement une épée à sa ceinture…
Non ?!!!! L’en fait partie du club elle ? Vu son allure et sa blondeur virant au blanc ça doit être une des ancêtres du groupe. Doivent la garder pour l’service et l’ménage pendant qu’les autres partent bosser. En plus l’a l’air d’être sourde…


HUM HUM…. Euhhhhhhh….. B’jour…. Ca va ?

La petite se tient devant elle, l’épaule gauche appuyée contre une poutre et les mains dans les poches elle attend une réaction.
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Ambreline
le désert ... le désert .... On est jamais seul quand les mercenaires enfantent !!!!

Tout à sa recherche , Ambre n'avait pas entendu la porte s'ouvrir ....
Bouteilles à la main , elle se retourne !


- Aahhhhhhhhhhh ! oups ...... euh..... bienvenue..... Mmmmmmmmmmmm.....

Cherchant à eviter le pire, (la chute des cuvées speciales suite à l'effroi que lui avait causé la silhouette devant elle quand elle s'était retournée ) Ambre n'avait pas encore reellement identifié ce qu'etait l'apparition.

Elle pose son butin sur la table.... se relève et devisage la jeune fille !


- Mademoiselle !!!! Veuillez pardonner ma surprise , mais il est de coutume dans ce lieu d'entrer en s'annonçant ...Que puis je pour vous ? perdue ?
Dites jeune fille .....dites ....


Ambre s'assoit, et se verse un verre d'hypocras ...(.* A la santé des morts !!!!!)
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Anastase
Quelques cris de surprise…

- Aahhhhhhhhhhh ! oups ...... euh..... bienvenue..... Mmmmmmmmmmmm.....

Puis la bonne femme se ressaisit après avoir manqué de renverser les bouteilles qu’elle tenait en main.

- Mademoiselle !!!! Veuillez pardonner ma surprise , mais il est de coutume dans ce lieu d'entrer en s'annonçant ...Que puis je pour vous ? perdue ?
Dites jeune fille .....dites ....


La gamine se redresse et s’approche de la table pour s’asseoir.

J’m’appelle Anastase… J’suis la fille d’Ananou et de Shura. Paraît qu’le paternel faisait parti d’un groupe de j’sais po quoi qu’on appelle les Sentinelles… Alors comme j’suis curieuse j’suis v’nu voir ici.

Après avoir terminé, la petite se lève et fait le tour de la pièce, ignorant totalement son interlocuteur. La tête relevée, elle observe les décorations ornant les murs de la bâtisse.
Puis finalement elle revient au niveau de la blonde et pointe son index vers elle
.

Et toi… t’es qui ? T’es la bonne du balto ? T’as p’têtre vue mon père passé par là un jour ?
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Ambreline
Y a pas a dire ...... y a des croisements explosifs

La gamine vient s'asseoir crânement et se présente d'une voix mi moqueuse mi arrogante :

J’m’appelle Anastase… J’suis la fille d’Ananou et de Shura. Paraît qu’le paternel faisait parti d’un groupe de j’sais po quoi qu’on appelle les Sentinelles… Alors comme j’suis curieuse j’suis v’nu voir ici.

Elle se lève aussitôt pour inspecter d'un pas nonchalant la nef ...
Ambre la suit des yeux tandis que déjà sur ses lèvres le sourire s'agrandit :


* Par aristote, elle vaut le détour la morveuse, je sais pas où elle a été pécher son accent .... mais le caractère tient autant du popa que de la moman !

La gamine revient vers elle :

Et toi… t’es qui ? T’es la bonne du balto ? T’as p’têtre vue mon père passé par là un jour ?

Ambre porte son verre à ses lèvres avant de répondre :

-Tout juste, minaude, la bonne du balto !
Quant à tes parents , y a pas que ton père que j'ai croisé et j'avoue qu'à te voir là, je suis déçue qu'ils nous aient caché ton existence, peut être as-tu une soeur jumelle? comme on dit, ils nous l'auraient gardé, on aurait pu l'adopter !


Ambre se lève et va chercher un autre verre dans lequel elle verse une bonne rasade de la cuvée spéciale. Elle pose le verre sur la table.

- Viens t'asseoir gamine, et trinquons !
En effet ton père a fait parti du Clan, mais on se connaissait de bien avant .... j'ai même trimballé sa conscience dans ma besace entre la graisse à traire et les quignons de pains du temps où il était mon chef à l'armée ! Sacré caractère !
Mais c'est une des caractéristiques du clan, on est friand des caractères !
Racontes moi , où t'avaient t'ils planqués tes parents pendant tout ce temps ?

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Anastase
La petite accepte l’invitation et vient finalement se rassoir.

-Tout juste, minaude, la bonne du balto !
Quant à tes parents , y a pas que ton père que j'ai croisé et j'avoue qu'à te voir là, je suis déçue qu'ils nous aient caché ton existence, peut être as-tu une soeur jumelle? comme on dit, ils nous l'auraient gardé, on aurait pu l'adopter !


Nannn j’ai pas d’ sœur jumelle. Et si popa a caché mon existence c’est parce que tout simplement il savait po qu’j’existais… Y paraît que moman a quitté le village à l’époque ou l’paternel était en mission avec l’armée en Poitou. Moi j’suis née après.

Puis avec une grande attention, elle écoute la bonniche lui conté les aventures du daron.
Le visage reste de marbre, trop fière pour laisser paraître ne serait-ce que le plus petit brin de sentiment. Mais les yeux trahissent et laissent apparaître une petite lueur même si elle ne comprend pas la moitié de ce qu’elle lui raconte…


En effet ton père a fait parti du Clan, mais on se connaissait de bien avant .... j'ai même trimballé sa conscience dans ma besace entre la graisse à traire et les quignons de pains du temps où il était mon chef à l'armée ! Sacré caractère !
Mais c'est une des caractéristiques du clan, on est friand des caractères !
Racontes moi , où t'avaient t'ils planqués tes parents pendant tout ce temps ?


J’ai passé seize ans chez ma vioque de mémé en Normandie… Moman m’y a déposé et s’est barrée comme une voleuse.

La gamine serre les poings et se referme l’espace de quelques secondes sur elle-même.
Puis elle continue :


Mon enfance s’résume à une bonne dizaine d’coup d’ragot par jour, les corvées et l’école quand j’arrivais pas à m’en barrer. Du coup un jour j’me suis tirée. J’ai craché à la gueule de la vieille après l’avoir traité d’morue et j’ai couru comme une dératée. C’était la seule façon qu’j’avais pour lui échapper : c’est pas avec son gros cul qu’elle m’aurait rattrapée la vule…

Une fois terminé, elle se saisit de la bouteille pour se servir un godet.

Voila tu sais tout. Du coup j’suis partie à la recherche de mes vieux. Et j’me retrouve ici orpheline. Heureusement qu’il me reste encore mes deux tantes.

Elle porte le verre à ses lèvre et avale son contenu cul sec.

J’m’ennuie comme un rat mort et c’est pour ça qu’jsuis v’nue ici en m’disant que j’trouverai p’têtre quelqu'un qui connaissait mes vieux. Du coup j’crois j’suis bien tombée.
J’espère que j’te dérange pas avec mes histoires ? J’suis pas très sociable mais j’peux m’avérer bavarde des fois. Faut dire aussi qu’avec tous les débiles que j’me coltine à Bourbon j’ai pas grand monde à qui causer sauf quelques uns.

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Mercoeur
Aurillac ville de passage avant de reprendre la route.
Qu'en garder en souvenir ? Si ce n'est le calme de ses rues et l'accueil chaleureux de ses tavernières.
La générosité aide à se nourrir et pour un vagabond ce n'est point faire affront que de le reconnaître.
L'estomac à des besoins que la charité aide souvent à combler.
Mais l'ennui est la et le temps est venu de trouver d'autres routes, d'autres chemins.

Barda sur l'épaule le voilà à contempler les champs et les horizons.
Amasser des images à peindre par les mots qui s'étalent sur ses parchemins.
Puis s'en vient une nouvelle cité dont le nom lui est ignoré. Y rentrer et croiser les regards.
La foule y est plus nombreuses. Les gens dans la rue ont le sourire de la plénitude.
Les échoppes sont bien achalandées. La ville est grande et riche.
Trouver un lieu où se restaurer. A croire que sa vie consiste à se nourrir dans des bouges sans nom où l'alcool accompagne ses délires verbales.

Une porte est à pousser. Au-dessus l'enseigne indique que le lieu correspondrait à ses habitudes.
Pousser la porte pour voir ?
L'endroit y sera peut être aussi accueillant qu'Aurillac mais aussi plus fréquenté ?

A l'intérieur deux femmes. Ma foi le maraudeur se dit que c'est déjà un bon début.
L'une semble plus vieille que l'autre. Elles échangent quelques amabilités qu'il ne souhaite déranger.
Un salut de la tête en rentrant puis les paroles enchainent sur la gestuelle


Bonjour ! Je suis un étranger de passage. Puis je ici me rassasier à un bon prix ? Je vois que vous avez quelques bancs de libres où je peux m'installer.

Le barda est sur l'épaule et commence à lui peser. Il tremperait bien ses pieds dans une bonne bassine d'eau rafraichissante aussi mais cela serait une autre histoire.....
Mercoeur
Pour les pieds il allait falloir repasser. Et pour le reste aussi....

Le Bourbonnais Auvergne devait en fait être un grand désert. A moins que la population ne soit occupée à d'autres activités et qu'il n'en eut encore point trouvé le lieu névralgique.

Le fond d'un volcan peut être ?

Les guerres du bon roi de France avaient vidé ses terres de ses plus costauds gaillards.
Les armées avaient amené au loin les forces vives de leur duché ou comté.
Laissant de faible femme pour animer le cœur des cités Françaises. Quelle tristesse que la guerre !
Et voilà que celles-ci restent apeurées par un simple étranger qui n'a pour seule arme que son barda. Triste époque que voilà.
A l'accueil silencieux des deux femmes il comprit qu'il n'était point le bienvenu en ce lieu. La plaque parlait de « Sentinelles ». Il n'avait peut être pas comprit que ce lieu était réservé à une confrérie locale ou autre caste que recèlent bien de nos contrées.
Qu'il en soit donc ainsi. L'homme ne tiendrait pas querelle aux femmes de si silencieuse réception. Il passerait son chemin.


Hum ! Pardonnez pour le dérangement j'ai du me tromper de lieu. Je vous salue !

L'homme fit demi tour et reprit la direction de la porte qu'il ouvrit puis laissa se refermer derrière lui.
Dans la rue la foule grouillée. Quel jour étions nous ? Quelle importance ? N'était il pas libre de jouir du temps ?
A gauche ? A droite ? Il vaut mieux descendre quand on marche le ventre vide.


Mercoeur le sourire aux lèvres se mêla à la foule et de par le flux se laissa aspirer par la masse pour mieux disparaître.
A tout faire il croiserait bien en route le chemin de quelques bourses isolées.
A défaut de langues pour parler les Auvergnats doivent bien avoir écus trébuchants pour festoyer...
Anguerand
L'Abbé et son Maitre étaient entrés dans la taverne et après y avoir bu un petit coup en était ressortis aussi vite....
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--Pierrelabbe
La nuit venait de tomber sur la place d'armes de Clermont. Nuit de quasi automne, dont l'humidité laissait percevoir un froid plus pinçant que la normale. L'abbé entra dans la taverne ou l'on venait d'allumer les chandelles.. La porte claqua fortement contre le mur. L'entrée n'était jamais discrète..

Salut la compagnie.. Me V'la d'retour.. Crénom.. Ça fait du bien d'être dans s'taverne.Vingt d'ju !! Lança l'abbé à le ronde.

Non sans avoir choppé au passe une cruche de vinasse, il alla s'assoir au fond de la salle, à l'endroit habituel et ajouta..

Faudrait penser à nettoyer une peu le bouge. On va avoir de la visite. Si je ne m'abuse va bientôt y avoir des gens qui parait qu'il sont nobles. Y'a mon maître qui dit qu'il faut ouvrir la trappe de la cave. On va peut être en séquestrer quelques uns.

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Apolonie
Une alouette, gentille alouette, s'pose sur l'rebord de la f'nêtre crasseuse de la Nef. Pas pressée, elle poireaute, un parchemin à la patte. Celui qui s'apercevra de sa présence et s'intéressera à la missive pourra y lire :

Citation:
Ola Sentinelle !

Un petit mot d’la moulinoise pour te prévenir que je me ramène à la Nef. On d’vrait être là d’ici peu, j’te dépose le paquet qui m’est tombé entre les pattes.

Une petite brune qui te cherche, et qui refuse de m’dire pourquoi. Je pense qu’à toi ou à l’abbé elle en dira plus. J’me contente sur ce coup de jouer l’escorte, tu te doutes qu’avec cette armée aux portes et un marché à gérer, j’manque de temps pour partager toute une bouteille. J’resterai p’têtre pour un verre quand même…

Tout ça pour dire que j’arrive avec une minette, qu’on aère et qu’on sorte les bouteilles !

A vite,

Apo


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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Anguerand
Cataclop... Cataclop .. Cataclop...

Le cheval à tête d'âne sur lequel se tenait fort adroitement un cavalier filait à vive allure dans les ruelles putrides de Clermont.. La place d'armes et la cathédrale laissée à gauche, plus que de ruelle et il sera arrivé.

Le cavalier sauta de ce qui lui servait de monture, laissa l'animal vaquer à des occupations chevalines et entra dans la Nef.



Ola camarades, me voila enfin. J'espère que je ne suis pas le dernier..

L'abbé était en train de lire un parchemin qui venait d'arriver, leva la tête.

A te voila mon Maître.. Non, non.. pour le moment il manque encore beaucoup de monde. Tiens je viens de recevoir des nouvelles de la mairesse de Moulin qui annonce sont arrivée tantôt. Parait qu'elle vient avec un donzelle. Une brunette ? t'es au courant ..

Anguérand tout en observant la salle vide et un peu perdu dans ses pensées répondit..

Bah l'Abbé, un Donzelle et une brune en plus. Des brunasses y'en a plus que nécessaires dans le Bourbonnais Auvergne. Non je vois pas du tout qui ça peut être, mais qui sait, c'est peut être une surprise. Au fait dit moi l'abbé, on a toujours pas de réponse du Roy d'armes Legueux ?
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Khalamite
Elles sont parties de Moulins, Apolonie en tête, n'affectant pas même de répondre aux nombreuses questions de Khalamite.
C'est quelques temps plus tard qu'elles parviennent, à dos de Jean Eudes, sur la grand place ducale, le nerf de la guerre, la cocotte auvergnate, théâtre de la suprême puissance ducale, marmite boullonnante où se côtoient (et souvent se mêlent et se ressemblent) nobles et gueux, bourgeois et gredins, clercs et filles de joie ... foule bigarée, fourmillante et bruyante.

Jean Eudes, donc ... cheval de son état ... non, tout de même, avant de poursuivre, une pause s'impose.

Jean Eudes, ce nom avait eu, pour Khalamite, l'heur de lui soutirer un rire vif et clair quand elle avait découvert que celui qu'elle croyait être un ami de la bourgmestre moulinoise n'était autre qu'un vulgaire canasson. Ca, elle ne l'avait pas dit, craignant, par un trait d'ironie trop marqué, de risquer vexer la fière cavalière et de prendre le pommeau d'une épée en pleine poire en guise de réponse expéditive à toute remarque désobligente quant à la nature du bestiau.
Cependant, la gamine avait lâché entre ses dents une remarque sur l'incongruité de l'appélation tout en se précisant intérieurement qu'une Apolonie ce mariait toutefois bien avec un Jean Eudes ...

Trêve de digression et autre bilevesée, revenons à nos moutons, ou devrais-je dire notre canasson.

Jean Eudes s'arrête, sur l'ordre de sa cavalière, devant une forte porte de chêne, au-dessus de laquelle, Khalamite peut déchiffrer l'enseigne "Nef des Sentinelles".
Elle n'ose pas s'enquérir davantage sur la nature du lieu et préfère descendre de la monture et suivre son guide, sans un mot.
Avant de pénétrer dans cette antre qui lui était si mystérieuse, elle balaie du regard la place qu'elle découvre pour la première fois. Une foule compacte s'active. Marchands par ci, orateurs par là, ici des badauds qui s'attardent devant un prédicateur , là des messagers pressés, en l'air des ballets de pigeons surmenés et à l'horizon, surplombant de sa superbe la place grouillante, le château ducal, pierres de taille plantées sur une robuste colline.

Apolonie la sort de sa contemplation en lui accrochant la manche et la traine jusqu'à l'entrée. D'un geste sûr, elle pousse la porte et envoie, sonore, un OLA ! en direction des personnes présentes.

Khal, derrière, s'aventure à l'intérieur, scrute dans l'ombre les silhouettes, cherche, s'interroge, est-il parmi eux ? Et toute à sa découverte, elle se contente d'un mot bredouillé.


B'jour.
Ambreline
C'était pas le moment de venir chatouiller la blonde ....... non contente d'avoir quitté Monbrisson à force de non réponse de la part de son homme, le tumultueux pas content par essence, v'la que Pierrot le petit était venu lui chauffer la dague par son courrier encore une fois chafouin.

Si parmi les anciens, d'aucun arrivait un jour à croire que le rejeton était le fil de son père, c'est qu' épidémie de crétinerie aurait sévi sur le duché
.....Par aristote.....après ce mal étrange qui avait réduit au silence la plupart il y a peu , ça tendrait sans doute à prouver qu'il y avait quelque chose de pourri dans l'arrière saison!


Enfin arrivée devant la nef, Ambre constate que le cheval d'Anguerand n'y est pas !
La blonde surchauffe.
Si jamais donzelle est à l'origine de cette disparition, il va l'entendre le râleur !


Ambre pousse donc violemment la porte de l'auberge espérant trouver là l'abbé cuvant sa fidélité à ce maître au tempétueux tempérament.


- Ouch !

A peine la porte poussée et la blonde engagée d'un pas aussi alerte que son impatience voilà qu'elle bute violemment dans une silhouette gracile mais incontestablement sur sa route .
Les lois de la nature n'ayant pas fait exception face à cet évènement saugrenu, c'est d'abord douleur qu'elle ressent!


La silhouette vole quelque mètres de coté.

Pouilleuse , en haillons mais avec un air farouche et déterminé, la gamine se relève et la fixe de son regard noir.


- Et dis donc noiraude ? On t'as pas appris à dégager les ouvertures quand on pénètre en territoire inconnu ? ....Tu survivrais pas longtemps dans un champs de bataille ma fille !
Et c'est pas la peine d'essayer de me faire reculer par l'amabilité de ton oeil fixé sur moi..... tu fais pas le poids ...tu viens de le constater !


Ambre tout en discutant cherche des traces de l'abbé , d'Anguerand..... A part quelques reliefs de repas et des choppes laissés sur le coin de la tablée principale, point de fort en gueule et et même pas son acolyte.

La voilà face à une minotte à l'air pas très aimable .....Non mais franchement , y a des jours où ....enfin des jours .....des semaines ..........
Khalamite
Le "bonjour" ne fait pas franchement écho dans la taverne. Apo se faufile entre les tables, direction en ligne droite vers le comptoir à la recherche d'une bouteille. Khal, elle, reste devant la porte qui s'est refermée derrière elle, plantée, bras ballants, quelque peu idiote dans cet univers. C'est pourtant pas la vue d'une taverne qui devrait la troubler, elle serait même en pays familier, ayant passé son enfance dans des bouges bien plus sordides et crasseux.
Mais il y a quelque chose qui plane ici, une ... des présences, invisibles, insondables, des ombres sur les murs ... au fond un écu étincelant dans la semi pénombre des lieux et gravée en lettres géantes elle déchhiffre : LCS. De part et d'autres, des gravures réprésentant des personnages. Poussée par une infantile curiosité, elle s'apprête à s'aventurer plus avant dans la salle.
Cependant que son pied droit entame une marche lente, à peine décollé du sol, c'est tout son corps qu'elle retrouve en lévitation forcée mais éphémère et attérit aussi lourdement que son corps est frêle, nez en éclaireur sur le coin d'une table.

Dans l'ordre des événements, ça donnerait à peu près ceci :


Criiiii ... VLAM ! (porte lourde en chêne massif aux gonds grinçants poussée avec vigueur)

Outch ! (une Mite violemment bousculée qui en perd le souffle)

Pfizzz ! Zooom ! Spong ! Paf ! (décollage, envol, atterrissage et emplafonnage de table)

Aïe ! (réaction post emplafonnage, censurée des vulgarités qui fusent)

Ahurie, hébétée, la main sur un nez aux allures de tubercule à la teinte violacée pailletée d'hémoglobine, Khalamite se relève sur des jambes flageolantes. Il lui est inutile de chercher la cause de son douloureux vol plané, suffit d'être muni d'appendices auditifs pour détecter l'ennemi.

- Et dis donc noiraude ? On t'as pas appris à dégager les ouvertures quand on pénètre en territoire inconnu ? ....Tu survivrais pas longtemps dans un champs de bataille ma fille !
Et c'est pas la peine d'essayer de me faire reculer par l'amabilité de ton oeil fixé sur moi..... tu fais pas le poids ...tu viens de le constater !


C'est quoi cette poissonnière qui vitupère ?
Inspection rapide du vis à vis belliqueux : la voix criarde émise d'une silouhette fière, des jambes bottées bien campées au sol, poings sur les hanches, l'un tout près de la garde d'une épée pendant à un baudrier ceint à la taille, une dague de l'autre côté. Le tour du propriétaire est vite fait et la conclusion s'impose d'elle même : aucune chance dans le corps à corps; ne même pas tenter de jouer les challangers.
Pas pour ça que la Mite va se faire ver de terre rampant, elle a déjà mordu la poussière.
La main toujours collée sur le nez comme si elle craignait qu'il ne tombe, elle fixe la femme à la tignasse jaune.


Ben tiens, évidebbent, et j'dois aussi b'excuser auprès d'la porte p't'être et d'bander pardon d'tacher l'sol ! Tu b'as pété l'nez ... pas qu'j'y sois attachée ... bais, vérole, ça fait bal !!!

Elle parle trop et un filet de sang afflue dans sa gorge et provoque un reflux salivaire âcre qu'il faut évacuer d'urgence. Mauvais dosage, mal ciblé - ou peut-être trop bien - le crachat s'écrase dégoulinant sur le cuir d'une botte crottée de l'hirsute femme.

Regard noir teinté de gêne faussement jouée, rictus douloureux qui cache un sourire de contentement, Khal fouille dans sa poche et en sort un mouchoir.Elle s'essuie un coin de lèvres et tend le chiffon.


S'cuse ... c'est parti tout seul ... t'as l'choix, ou tu m'égorges ou alors on finit les présentations ... J'suis Khal ... Khalamite.
Le.morveux
C'était la dèche ; plus une seule goutte de quoi que ce soit d'alcoolisé à boire chez lui.

Il se serait bien ravitaillé chez l'un de ses fournisseurs habituels ; mais le problème, c'est que le Morveux était tricard chez à peu près tous les taverniers de Montpensier et alentours. Or, il était impensable de finir la journée à jeûn. Il avait besoin de son médicament pour l'esprit.

Il enclencha donc son radar à vinasse. Marcha, et marcha encore, longtemps ; et finit par repérer le bouge, dans lequel il s'engouffra sans l'ombre d'une hésitation.

Y avait du monde, là-dedans. Une odeur de sang. L'atmosphère était lourde, à couper au couteau.

Le Morveux se faufila, l'air de rien. Tout en surveillant ses arrières, il s'intalla à une table isolée, seul, non loin du comptoir. Il commanda, d'une petite voix toute basse et mal assurée, une chope de bière. Il en avala la moitié, d'un trait. Il observa sans vraiment s'y intéresser la scène. Il commanda une seconde bière.
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