Yolanda_isabel
Une lettre a été envoyée voilà une semaine en Lyonnais et Dauphiné, avec lespoir datteindre sa destinataire, à savoir la petite Castelnau-Montmiral. Devant sa psyché, Yolanda Isabel réajuste le pli de la robe que lui a cousu la nouvelle recrue de lAtelier : Sorianne. Une pensée pour latelier, pour cet Atelier où elle devra passer dans la journée pour aller chercher Linien et lamener avec elle en Anjou. Le coche frappé aux armes des Josselinière se verra rempli pour une fois, et pas simplement par la jeune fille et le dogue. Il y a de la joie en elle à quitter Paris, à arracher Linien aux horreurs de la capitale, et à rejoindre sa fadette.
Mais pas seule, non pas seule, puisquelle attend un temps, le temps de vérifier que le hennin est bien maintenu et que le voile retombe bien, long, éperdument long contre ses mollets, et enfin, elle gagne la salle de réception pour y espérer larrivée de Jenifael de Castelnau-Montmiral, sa deuxième damoiselle de compagnie. Le regard se porte sur lâtre gigantesque où pourrait rôtir un gros verrat, les doigts jouent dans le fin sautoir de perles à son cou, tandis quà ses côtés, Ankou se débarrasse de quelques puces écopées au gré dune promenade.
Attendre na jamais été son fort, en dépit de sa haute taille qui lhandicape par la soudaineté de sa croissance, et de ce corps un peu gras qui est le sien, Yolanda aime lactivité, et attendre, passivement que les choses veuillent bien se déclencher, lagace, alors au premier valet qui passe par là, cest un ordre qui fuse.
-« Dès quelles arriveront, faites-les venir ici, séance tenante. Cela ira bien. »
Oui, la salle de réception et ses armures, ses portraits dancêtre, cette salle gigantesque qui ne shabille quen cas de fête de multitudes de tables montées sur tréteaux. Cette salle remplie en létat par une estrade au fond, porteuse de deux sièges. La salle de réception ira bien, et la main vient tapoter le crâne du gros dogue noir à ses côtés.
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Mais pas seule, non pas seule, puisquelle attend un temps, le temps de vérifier que le hennin est bien maintenu et que le voile retombe bien, long, éperdument long contre ses mollets, et enfin, elle gagne la salle de réception pour y espérer larrivée de Jenifael de Castelnau-Montmiral, sa deuxième damoiselle de compagnie. Le regard se porte sur lâtre gigantesque où pourrait rôtir un gros verrat, les doigts jouent dans le fin sautoir de perles à son cou, tandis quà ses côtés, Ankou se débarrasse de quelques puces écopées au gré dune promenade.
Attendre na jamais été son fort, en dépit de sa haute taille qui lhandicape par la soudaineté de sa croissance, et de ce corps un peu gras qui est le sien, Yolanda aime lactivité, et attendre, passivement que les choses veuillent bien se déclencher, lagace, alors au premier valet qui passe par là, cest un ordre qui fuse.
-« Dès quelles arriveront, faites-les venir ici, séance tenante. Cela ira bien. »
Oui, la salle de réception et ses armures, ses portraits dancêtre, cette salle gigantesque qui ne shabille quen cas de fête de multitudes de tables montées sur tréteaux. Cette salle remplie en létat par une estrade au fond, porteuse de deux sièges. La salle de réception ira bien, et la main vient tapoter le crâne du gros dogue noir à ses côtés.
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