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La gargote Helvétique : [RP] la Noblesse Noire

--Rubis
l'homme arriva sur la place et écouta la discution
Asphodelle
Comme chaque fois avec les dames certainement...Sanctus voulait satisfaction...
Heureusement, la satisfaction qu'elle pouvait lui apporter ne compromettait nullement sa vertu...elle s'étonna qu'il s'intéressât à elle : elle le pensait misogyne...elle se pensait sans importance.



Elle ne se dépareillait pas de cette expression tranquille et singulière dans la nervosité et la tension ambiantes...et lui répondit seulement avec douceur :


Je ne cherche pas la félicité messire Sanctus...je cherche quelque chose de beaucoup plus dur à trouver...à atteindre...une chose que l'on n'atteint jamais totalement probablement, mais qui au fil du temps, fait de vous quelqu'un de meilleur.

Quant au bonheur...cela n'existe pas...le bonheur a cela de fabuleux qu'il n'est pas un, mais multitudes...à tel point que l'on se croit malheureux, alors qu'en réalité, on passe chaque jour de petits bonheurs en petits bonheurs sans le remarquer...
Mais persuadé que le bonheur est un état constant, on se pense insatisfait...et on l'est...on l'est si on ne revient pas régulièrement vers l'essentiel...vers la sérénité...la tranquillité d'esprit...si on s'attache à ce qui est immédiat et éphémère, au lieu de rechercher un peu plus ce qui est durable...mais qui demande des efforts peut-être...et de la patience...

Enfin...c'est mon opinion...

Mon chemin est pareille à une quête sans fin...et sa rareté tient justement au fait, que de fin elle n'a...de sorte que, infini, il me permets de faire des découvertes sans limites...Peut-être que c'est mon bonheur à moi que de me savoir constante dans cette recherche...et pour être heureuse, ou me sentir bien, il me suffit de peu de choses...


Un papillon, un oiseau qui chante...un souffle de vent sur sa joue ou la caresse douce et chaude d'un rayon de soleil...l'amour qu'elle éprouve pour les gens, l'amour que parfois elle peut leur apporter.

Même si....à cette heure, son coeur en miettes souffrait cruellement.


Bien que...les épreuves parsèment ma vie aussi...comme chaque pauvre âme de ce monde...et que les larmes n'épargnent pas mon visage.


Mais vous ne m'avez pas répondu messire Sanctus...est-ce que vous voulez bien me répondre à mon tour?
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En deuil de son oncle Caleb di Césarini
Sanctus
Il me semble, la belle, que je vous ai répondu. Si vous me dites que non, c'est que je n'ai pas compris votre question. Il m'arrive parfois d'être mal embouché.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Asphodelle
Elle cherche dans sa tête et rapproche formulation de sa question et les réponses de Sanctus...

Elle fait quelques pas vers lui pour réduire la distance : elle est lasse en ce moment et ne veux pas avoir à élever de trop la voie dans le brouhaha ambiant.

Elle répond enfin :


Très certainement que moi-même n'ai pas formulé avec netteté le fond de mon interrogation, ou n'ai pas posé la bonne question...

Je voulais vous engager à m'expliquer ce qui avait poussé le Lion de Judas à rejoindre la religion plus aristotélicienne qu'averroïste qu'est la Réforme...je ne parle pas de votre combat commun contre le Clergé et la finalité recherchés que l'on connaît...qui sont identiques...

Je voulais savoir s'il y avait eut aussi des...une différence de sensibilité et une sorte de reconversion qui place Aristote et Christos devant Averroès
- elle fit une moue dubitative, et vint à se demander si la Réforme vouait aussi le culte d'Averroès - par une sorte de révélation intérieure...et un revirement de votre coeur sur le plan du spirituel et de la conviction...

Ou bien...pardonnez-moi d'être franche et ce n'est qu'une supposition : vous pourriez aussi profiter du courant populaire de la Réforme pour vous engager derrière...du moment que le but est atteint...sans aucune forme de remise en question spirituelle que ce soit...

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En deuil de son oncle Caleb di Césarini
Tchantches
Messire Sanctus répondrez-vous à MES questions ?

Tchantchès scruta le petit homme de son regard intense.

Est-ce vrai qu'avec Aileron vous tenez de prendre le pouvoir à Lausanne ?
Est-ce vrai que vous tenez de soudoyer le capitaine d'armée Lausannois pour qu'il vous rejoigne ?


Il vit le sourire moqueur et le regard de l'homme s'allumait à chaque allusion.

Est-ce vrai que les réformés organisent des duels pour s'entraîner à fomenter une guerre civile en CH ?

Sanctus, toisait toujours Tchantchès, comme si ce qu'il disait, n'avait aucune importance et que cela l'amusait plutôt de l'entendre dire par Tchantchès.

Voilà, les rumeurs qui me parviennent et plutôt que d'accuser sans savoir, je vous demande ce que vous en pensez.

Vous voyez que la Noblesse Noire ne fait pas comme ses détracteurs, elle s'interroge sans accuser à tout va.

Mais faites bien attention, Lausanne est la Ville soeur de Fribourg, et si vous y tentiez quoi que ce soit, vous risquez de grandes surprises.

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Aileron
Le sicaire dressa l'oreille en entendant son nom. Enfin une question pertinente de la part de Tchantches. Enfin, pertinente, tout était relatif, n'exagérons rien quand même.

Je peux répondre à votre première question Tchantches. Vous allez être ravi, vous avez tout à fait raison. Nous projetons, Sanctus et moi-même, à deux donc, de prendre le pouvoir dans une ville entière.

Il s'arrêta une seconde puis poursuivit.

Je peux même vous en dire plus. Je prévois d'égorger tous les nourrissons, de violer chaque lausannoise, d'écharper chaque personne émettant le moindre signe de protestation, d'imposer les villageois à raison de 50 écus par champ ou échoppe, et ce tous les 15 jours. Sanctus n'est pas d'accord avec cela, mais que voulez-vous, il faut bien que je me fasse plaisir aussi de temps en temps.

Petit sourire narquois, en attendant la réaction de Tchantches.
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Primus Inter Pares

Tchantches
Ma foi je projette moi de peut-être vous laisser faire.

tu peux toujours courir l'ami.

Peut-être est-ce le prix à payer pour que les helvètes comprennent enfin qui vous êtes ?

Mais c'est amusant les Lions, tu parle à Sanctus et c'est Aileron qui te répond.

Manant ne crois pas que les Lausannois soient tous mes moutons prêts à se laisser tondre.
Méfie toi aussi de l'amitié entre Fribourg et Lausanne, tu risque d'avoir les poils de moustache roussis dans pas longtemps, petit lionceau.


Tchantchès regarda alternativement les deux sicaires, quel Dommage que berne soit une zone démilitarisée, car après tout, il aurait bien mangé du Lion.
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Aileron
Aileron hocha la tête, légèrement désespéré. Ou plutôt atteré, oui, c'est le mot.

Toujours pas compris Tchan ? Non, vraiment pas ? Quoi que tu fasses, ça ne changera rien. Amitié entre Fribourg et Lausanne, la belle affaire. J'aime Fribourg, j'y ai quelques souvenirs agréables. La jambe de Mathieu par exemple... Ou l'armée Sicut Aquila fuyant devant les murs de Solothurn...

Le sicaire sourit à ces souvenirs, que de bons moments passés à s'amuser avec les fribourgeois finalement. Reprenant ses esprits, il poursuivit.

En revanche, je suis sûr que les Lausannois seraient ravis d'apprendre combien tu te soucies de leur sort.
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Primus Inter Pares

Joelismail
Joelismail observait la scène en pouffant.

Ailemoignon voyons,
vous ne vous rendez pas compte que le Sire Tchantchès joue au même jeu que vous ?

Désaltérez vous. Vos ambitions non dissimulée pour la République Léonine maintenant nommée Réformée sont un point d'honneur dans vostre objectif.

Vous vous montrez à visage découvert...

Mais, nous sommes la. En face.

La Noblesse Noire ne permettra pas son instauration.
Essayez, faites vostre office.

Et si par miséricorde et amour de la création du Seigneur j'accepte comme frère celui qui n'a pas de croyance particulière ou en porte une dont il ne fait pas un prosélytisme revanchard...
Le Lion de Juda affirme clairement comme préalable à toute discussion vouloir détruire l'Eglise, institution du Très-Haut en personne.

A, ce titre et je le dis avec lassitude et sans haine... Si je le devais, je ferai mon office.


Joelismail espérait que le Lion n'avait pas la complicité de certaines autorités...
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Tribun & Diacre de Lausanne
Boldaq
La Noblesse Noire se réorientait.. On allait encore rire.. Quoique..

Messires, je vous entends discuter de l'avenir de Lausanne. Soit. Mais qu'en est-il de l'avis des Lausannois eux-même ? Un des nombreux problèmes de cette Confédération, ce sont ces étrangers qui viennent imposer leurs vues. Laissez aux Lausannois le choix de savoir ce qu'ils veulent, s'il vous plaît.
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Boldaq Sanada de Sanadamaru de Sion

Aileron
Aileron sourit en entendant Joel. Même discours que Tchantches, mêmes illusions, et même déception prévisible, cela se voyait comme la duplicité des cardinaux romains.

Faites, faites, mon cher Joel. Je ne vous retiens pas. Mais, au cas où vous l'ignoriez, je tiens à vous préciser que le fait que la Noblesse Noire ne permette pas ceci ou cela ne change strictement rien. Il faut d'abord avoir le moyen de mettre en application ce que l'on promet. Et ce n'est pas votre cas.

Si vous saviez le nombre de fois que l'on nous a promis la fin du Lion. A chaque fois en disant qu ce serait différent des autres. Pourtant, nous sommes toujours là. Et comme vous le dites, nous nous montrons à visage découvert. Pas de faux-semblant, pas de mensonges ni d'hypocrisie. Je comprends que cela vous dérange, vous ne devez pas avoir l'habitude.


Le sicaire s'arrêta quelques secondes puis e décida finalement à ajouter encore une petite remarque.

Pour l'institution du Très-Haut... Je désespère de vous le faire comprendre, Sanctus a essayé mais vos oeillères sont trop bien accrochées. Tant mieux pour vous si cela vous plait de vous bercer d'illusions.

Un nouvel intervenant arriva, prononçant des paroles bien plus sensées que toutes celles que pourraient proférer le moins borné des membres de la Nobless Noire. Aileron hocha la tête, mais ne réagit pas à ces propos, préférant écouter les réactions.
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Primus Inter Pares

Tchantches
Tchantchès exédé par la provocation d'aileron s'énerva une fois de plus, encore plus que de raison.

Aileron tu parles toujours de la jambe de mathieu dont le Pio a fait son ordinaire, vous me teniez en vos mains, j'étais votre prisonnier.

Mais je me suis échappé et c'est le plus jeune sicaire de vous quatre qui périt seul sur le buché, vous n'êtes point venu le secourrir. T'en souviens-tu ?

Comment s'appelait ce jeune meurtrier en herbe ?
Il est mort brûlé dans la peur, celle qu'il inspirait aux innocents qu'il menaçait de sa Sica.

ChampMathieu était un brave paysan Fribourgeois, vous l'avez occis sans retenue. Tu mérites la mort rien que pour ça. Tous tes meurtres et tes viols, te seront un jour demandé en solde de justice.

Un jour, Aileron, ta tête roulera au sol, car mon épée te recroisera j'en suis sûr.

En attendant Lausanne ne sera pas prise, les citoyens avec qui je partage toujours mon amitié sont prêts à se défendre et ils savent que nous serons là.


Tchantchès entendit un roquet aboyer au loin.

Ah Messire Boldaq, c'est vous ?

Oui oui vous avez raison, allez donc à Lausanne demander à la population ce qu'ils pensent du Lion, moi j'ai déjà leur réponse.

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Aileron
Aileron sourit aux dires de Tchantches. Sourire moqueur, de celui qui est amusé par la situation et ne ressent pas le moindre trouble suite aux paroles, ou plutôt reproches, qu'on lui adresse.

J'ai bonne mémoire Tchan, rassure toi. Je peux même te dire qu'il n'y avait pas que ChampMathieu qui a mordu la poussière, deux autres paysans fribourgeois y sont passés. Mais ils l'avaient cherché. S'ils étaient restés chez eux, rien ne leur serait arrivé.

Pour Liadon, je ne m'en fais pas pour lui. Il est mort en se battant au nom de la Réforme, le Très-Haut l'a accueilli avec les honneurs, car il l'a mérité.


Petite pensée pour ce frère d'armes, même s'il ne l'a été que pour un temps très court. Aileron repense aussi à tous les autres, Humbert, Guillaume, le Pio... Pour eux, pour leur mémoire, il ira jusqu'au bout. Pour réaliser leur idéal, pour qu'ils ne soient pas morts en vain.

Oui Tchan, un jour je paierai. Oui, sûrement qu'un jour ma tête roulera au sol. Et j'attends ce moment, presque avec impatience. Car cela voudra dire que tu ne seras plus. Les morts ne peuvent manier l'épée, donc jamas la tienne ne me tranchera la tête.

Il ajouta plus bas, de telle sorte qu'il n'était pas sûr que qui que ce soit puisse entendre.

Et je pourrai enfin me reposer, aux côtés du Très Haut ou pas...
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Primus Inter Pares

Joelismail
Joelismail lança au Lion de Juda.

Non,

La seule chose que Scantius a fait, c'est de l'interprétation douteuse d'un catéchisme mal compris parce que mal vécu.
Forcément quand le coeur est sec, l'oeil ne sert plus que l'intelect... Il n'a rien prouvé, repensez à nos envolées théologique d'ou votre ignorance certaine vous a maintenu à l'écart.

Vous n'avez pas la Foi, et j'ose risquer que si nombre de réformés sont des gens qui vivent simplement leur Foi à l'écart de toute sphère d'influence affirmée.

Vous, ne l'avez pas.
Vous ne croyez pas au Très-Haut. Vous souhaitez juste faire partager cette sécheresse à vos congénères.

Et dernière chose, au cas ou vous n'auriez rien écouté.
Au delà de vos beaux discours, sachez que je n'ai rien promis, mais vous présummez de vos forces et vous négligez les notres.

Le bruit n'est pas nécessaire pour l'action. Peut être vous en rendrez vous compte à temps.

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Tribun & Diacre de Lausanne
Aileron
Aaaaah... Joel, Joel... Ce n'est vraiment pas intéressant de débattre avec vous, juste en parlant vous me donnez raison. Oeillères, ça vous dit quelque chose ? Il vous faut la définition peut-être ?

Aileron émit un petit rire moqueur.

Sachez une chose. Je ne fais pas de beaux discours. J'agis. Et ça, si vous ne le voyez pas, c'est que ce n'est plus des oeillères que vous avez, mais la tête enfoncée six pieds sous terre.
Vous pensez que je présume de nos forces, vous avez tort. Mais vous présumez des votres, vous n'avez rien à quoi vous raccrocher, pour prouver que vous pouvez faire quelque chose, hormis ce bruit que vous décriez et dont vous êtes pourtant de si fervents adeptes.

Et dire que je néglige vos forces, vous vous trompez encore. Je ne m'en soucie pas, c'est tout. Que vous soyez 10 ou 1000 ne change absolument rien. Vous cherchez à abattre le Lion, alors peu importe combien vous êtes, vous finirez à terre, ou plus bas encore.


Le sicaire prit distraitement sa sica en main, pas pour être menaçant, juste pour passer très lentement le doigt sur le tranchant de la lame. Preuve que son arme est bien aiguisée, une goutte de sang perla au bout de son doigt. Il suça rapidement ce dernier, sentant la délectable odeur du sang dans sa bouche.
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Primus Inter Pares

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