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[RP] Quand les rumeurs font mal...

The_legend.
Il était une fois...
On commence toujours une histoire par "Il était une fois...".
Seulement là, ça n'est pas une histoire. Mais la réalité.
La cruelle réalité d'une jeune femme blonde devenue brune par la force des choses.

Sucre d'Ange, car c'est ainsi qu'elle se faisait nommer maintenant, errait dans les ruelles sombres de la ville.
Elles étaient pour la plupart désertes, ce qui l'arrangeait bien d'ailleurs.
Elle n'avait pas envie de parler ce soir, et encore moins de voir du monde.

On avait dit d'elle des choses terribles...
La catin de Nevers... La "poufiasse"...
Certains villageois veulent sa mort, lui a -t-on dit !

Pourquoi ?
Pour avoir donner son coeur a un homme qui la trahit deux jours après ?
Pour avoir été trop honnête d'avouer ses sentiments publiquement ?
Pour avoir oser aimer ?
Pour avoir voulu vivre et croire enfin au "Prince charmant" ?
Ou bien pour s'être tromper et avoir voulu chercher une étincelle de bonheur dans les bras d'un homme quand le sien l'avait abandonné enceinte ???

Sucre d'Ange avait ses bras croisés autour d'elle, comme pour se protéger d'un froid inexistant.
La lune était pleine et haute dans le ciel étoilé.
Il n'y aura pas de Loups-garous cette nuit se dit-elle...
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres rebondit, souvenirs de moments et de jeux passés avec les quelques amis qu'il lui restait.

D'un coup de pied hasardeux, elle chouta dans un caillou qui s'écrasa sur un mur délabré, dans un raisonnement de plâtre.
Un chat miaula au loin.

Rien de bien palpitant.

Elle s'installa finalement sur un petit monticule de bois. Les jambes recroquevillées sous elles, elle les entoura de ses bras et regarda les lumières de la ville, où seules quelques tavernes semblaient animées.

Elle souffrait.
En dedans d'elle.
Elle souffrait énormément.
Elle ne montrait rien.
Bien au contraire, elle riait souvent. Peut-être trop même.

Tout le mal qu'on lui avait fait, elle était incapable d'en faire autant.
Et malgré le bien qu'elle pensait avoir fait elle, en offrant son coeur, son corps, en s'offrant elle..., malgré l'amour que certains disent lui porter encore, les rumeurs et les ragots l'avaient finalement atteintes...

Alors elle partira.
Ou pas...

"Ils" partiront... ou pas...

Comme on dit, le temps fait son oeuvre.

Quant à elle, Sucre d'Ange, Fauve... peu importe le nom qu'on lui donne, le temps effacera peut-être le mal qu'on lui a fait, ou bien elle apprendra à vivre avec...

_________________
Lorewen
[Tard le soir, dans le village]

Les rires avaient raisonnés toute la soirée dans les tavernes, voilà longtemps que Lorewen n'y avait passé tant de temps. Un petit pincement au coeur tout de même, elle n'y avait point vu Tisoon... Enfin, demain était un autre jour, elle aurait le temps de le voir, espérons...

Ses chausses frôlaient les pavés ornant les routes du centre du village, sa chaumière n'était pas loin mais elle voulait surtout se promener. Quelques jours passés loin du couvent et elle avait déjà un peu perdu le rythme des prières...

Lors de sa promenade, elle aperçut une ombre, au loin, sur un monticule de bois. Quelqu'un semblait assis. Et si c'était Tisoon? Ce serait fort dommage de passer près de lui sans même aller le voir. Et si ce n'était pas lui, au pire, ce serait l'occasion d'une belle rencontre... Ou pas. La belle en prenait le risque.

De toutes façons, plus elle rencontrerait de personnes, plus elle saurait ce qu'il s'est passé durant les six derniers mois, la pauvre avait été déconnectée du monde au couvent, donc bon, se remettre dans le train-train quotidien ne lui ferait pas de mal.

Plus elle s'approchait, plus l'espoir s'évanouissait, la silhouette masculine qu'elle connaissait bien était bien différente de ce qu'elle distinguait. Une Dame plutôt. Mais pourquoi était-elle ainsi recroquevillée?

Ses chausses faisaient craquer quelques brindilles au sol, elle s'était trop rapprochée maintenant, elle ne pouvait plus faire demi tour ainsi, elle décida de s'excuser auprès de la dame, pour l'avoir dérangée.


-Bonsoir, j'ai cru que vous étiez quelqu'un 'autre donc je me suis rapprochée, excusez moi de vous déranger vous sembliez perdue dans vos pensées.

Elle lui fit un sourire gêné, qui se distingua peu à cause de la faible luminosité.

-Je me nomme Lorewen, je suis tisserande en ce village.
The_legend.
Les jambes repliées contre elle, la jeune femme avait le menton sur ses bras croisés posés sur ses genoux.
Sa blanche houppelande qui trainait ainsi au sol la faisait passer pour un fantôme à la lueur de la lune.

Elle sourit à cette idée, se disant qu'alors personne n'osera l'approcher.
Mais à peine cette pensée fut-elle jaillie de son esprit qu'un craquement se fit entendre non loin d'elle.
Elle tourna vivement la tête et plissa les yeux, scrutant l'obscurité.
Ses yeux s'étaient habitués aux scintillements des chandelles qui brûlaient dans les tavernes, faisant danser leurs flammes sur les fenêtres, et le contraste avec la rue obscure était saisissant.

"Arf... Une silhouette venait par ici.
Ben en voilà une heure pour se promener... "


Sans même réaliser qu'elle trainait elle-même tard la nuit.

Elle attendit quelques secondes que la silhouette arrive à porter de voix...


- Qui va-là !!!
Je n'ai pas d'argent ! Passez votre chemin !!!


Quelques pas en avant et une jeune femme se détacha de l'ombre, s'excusant, gênée.


Citation:
Bonsoir, j'ai cru que vous étiez quelqu'un 'autre donc je me suis rapprochée, excusez moi de vous déranger vous sembliez perdue dans vos pensées.


Sucre d'Ange se sentit gênée elle aussi, ridicule même d'être à ce point sur la défensive.
Après tout, la ville est à tout le monde, et chacun est libre de circuler comme bon lui semble...


Citation:
Je me nomme Lorewen, je suis tisserande en ce village.


L'inconnue se présenta et Sucre se senti obligé d'en faire autant.
Elle avait tout de même reçu une éducation digne de ce nom, alors autant s'en servir et oublier ne serait-ce qu'un moment ses tourmants qui l'accablaient.
Elle se redressa pour reprendre une position plus... moins... enfin une position normale, défroissa sa robe du plat de sa main, et la salua d'un ton se voulant plus doux.


- Oooh, excusez moi dame heuu... Lorewen.
Je ne voulais pas être agressive. Mais à cette heure tardive on ne sait jamais sur qui l'on tombe.


Elle lui sourit et regarda instinctivement sa tenue vestimentaire quand celle-ci se présenta en tant que tisserande.
Un métier qui la fascinait pas pour le travail en lui-même, mais davantage pour le plaisir qui en découlait et remplissait sa garde robe.


- Je me présente, Sucre d'Ange. J'habite cette ville également.
Je ne me souviens pas vous avoir déjà croisé auparavant. Mais j'ai une cervelle d'oiseau.
Même les pigeons sont plus intelligents que moi, ils retrouvent leur chemin.


Elle lui sourit plus largement, espérant ainsi faire diversion sur sa présence ici seule dans la nuit, cherchant comment éluder les questions à ce sujet...

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The_legend.


Tôt le matin suivant...

Sucre avait passé une nuit agitée. Non pas qu'elle avait fait des folies de son corps loin de là, mais elle avait réfléchi.
Enfin, pour autant que sa cervelle lui permettait de le faire hein.

Sa discution de la veille avec Mortel avait été des plus... houleuse, on va dire. S'en était suivi une autre discution plus calme, plus posée, où le couple avait essayé de faire le point sur leur situation.

La jeune brune avait une réponse à donner ce jour...
Une réponse qui s'imposait à elle, tant par l'évidence de ses sentiments que par la franchise de cet homme.
C'est vrai qu'il ne lui avait jamais menti. Il ne lui avait jamais rien caché, même quand ça faisait mal, il lui disait tout...

Sa nouvelle amie Krikri l'avait bien aidé aussi en papotant en taverne, ainsi que Angedouce. Même si avec cette dernière elles avaient eu quelques mots déplacés, elles n'en restaient pas moins des amies. Et comme avec tout amis qui se respectent, une petite discussion et tout rentre dans l'ordre.

Puis tard dans la nuit, elle avait fait la rencontre de dame Lorewen...
Ses réflexions avaient été du coup interrompues, mais en retournant chez elle, la jeune Sucre avait entendu dire que Krikri et Kerbor allaient finalement rester à Nevers.
Ce qui était une excellente nouvelle.
Souriant intérieurement elle se dit que de toutes façons elle les auraient kidnapée pour qu'ils restent ici...

C'est donc avec cet état d'esprit, mi-soulagée mi-épuisée qu'elle se dirigea vers le lac.
Un regard furtif autour d'elle, les pieds déjà dans l'eau fraiche, Sucre se dévêtit en toute hâte et jeta le tout sur le sable fin, avant de plonger nue rapidement.
A cette heure matinale, tout le monde dormait encore elle se sentait tranquille pour faire quelques brasses.

L'eau fraiche lui réveillait le corps, roulant sur chaque parcelle de sa peau.
Ses cheveux lui collaient sur le visage, se faisaient lourds dans son dos.

Elle plongea d'un coup et remonta à la surface rejetant tout ses cheveux en arrière, puis les emprisonna dans sa main pour les tordre et en égouter un maximum d'eau.
Le visage ainsi dégagée, Sucre rejoignit la plage et attendit quelques minutes avant d'enfiiler sa houppelande.

Ses idées étaient claires et lucides maintenant.
Elle savait ce qu'elle voulait pour elle, pour eux, avec lui, Mortel...

Comme elle l'aimait cet homme...
Tout les moments magiques passés avec lui lui faisaient oublier tout les autres, particulièrement cette journée où ils ne s'étaient pas quitté une seule fois...
Où quelques mois plus tard leur fille était née...

Sucre d'Ange s'habilla enfin et pris la direction des tavernes, la tête légère, un sourire sur ses lèvres rebondies...

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The_legend.
La journée se déroula sans encombres.
Avec de nouvelles rencontres en tavernes, ses amis, puis Mortel toujours égal à lui même.
Il était un peu fatigué et avait voulu rentrer tôt ce soir.
La jeune femme promis de ne pas trainer et de le rejoindre très vite.
De plus elle devait s'occuper de la petite Tempérance qui ne quittait que rarement les bras de son père.




Sucre d'Ange ne tarda donc pas trop à papoter en taverne, et rejoignit la petite maison près du lac qu'ils avaient aménagé provisoirement.
Ils souhaitaient voyager un peu et l'idée de Venise qui n'était alors qu'un projet allait bientôt devenir réalité.

Elle sourit se disant que ça allait être commode vu qu'elle ne parlait un mot d'italien. Peut-être avec le langage des signes...

Mortel avait beau porter un nom italien, le jeune homme n'en parlait pas davantage la langue... Mortel Vitalise DA Roma... d'où ce nom pouvait-il bien venir ???
Il le lui avait dit, il y a longtemps mais c'était rentré d'une oreille et ressortie de l'autre...

Arrivée près de la maison, elle vit que les bougies brûlaient, il l'attendait...

Arf... Il était donc si tard qu'elle n'a pas vu le temps passer ?

La barque était retournée sur le côté de la maison et séchait sur ses trépieds.
Le soleil se couchait et reflétait ses rayons pourpres sur l'eau du lac...
La vision qui s'offrait à elle était merveilleuse...



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The_legend.
De retour chez elle de bonne heure, Sucre s'occupa de sa fille.
Une fois nourrit et changé elle la mit au lit, et fit un peu d'ordre dans la maison.

Tout ses mouvements étaient mécaniques, elle avait la tête ailleurs.
Des pensées lui traversaient l'esprit.
Elle en avait marre de cette vie là. Ooooh oui ! Elle n'en pouvait plus...

Le chat qui joue avec la souris jusqu'à ce que mort s'en suive.
Mais elle ne voulait plus être la souris et encore moins mourir...

Sans même s'en rendre compte, elle avait rassembler quelques affaires pour elle et Tempérance.

Elle mis sa fille endormie en bandeau contre elle, comme elle en avait l'habitude, et scella sa jument.
Les baluchons étant correctement sanglées derrière la selle de Fleur d'épine, elle l'enfourcha sans même prendre soin de fermer la maison.

Elle la lança au galop...

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The_legend.
Décidément, Fleur d'épine était aussi capricieuse que sa maitresse !

Après avoir galopé le temps nécessaire pour se vider la tête, l'équidé se mit au pas et longea le lac.
La jument se rua et refusa d'avancer plus en avant.
Faut dire que la chaleur indisposait autant les Hommes que les bêtes et une longue chevauchée ne disait rien à la furie blanche.

Fauve sauta de la selle, protégeant Tempérance de ses bras et s'avança sur la plage, sa jument non loin derrière elle, s'ébrouait dans l'herbe fraiche.

Elle défit l'écharpe qui maintenait sa fille contre elle et l'allongea sur l'herbe à l'ombre des arbres.
Puis retira ses bottes et alla se rafraichir dans l'eau.
Ce qui eu pour effet de lui faire parcourir un frisson jusque dans le haut du dos.
Un regard par dessus son épaule pour surveiller la petite, et elle mouilla un mouchoir pour aller lui tapotter délicatement la nuque et les pieds.

Tempérance gazouillait, insouciante, heureuse dans son petit monde de bébé.
Fauve s'allongea près d'elle et l'hydrata de son lait maternel.
Une fois rassasiée, la pitchoune s'endormie paisiblement.

La jeune femme la regarda, lui caressa ses cheveux, et installée sur le côté appuyée sur un coude, sa tête posée dans sa main, elle laissa errer ses pensées quant à l'avenir qu'elle pouurait offrir à son enfant...



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The_legend.


Quelques jours plus tard...


C’est en revenant à Nevers, alors que la vie lui souriait enfin, que le drame eu lieu.

Tout aurait pu être évité si cet orage n’avait pas éclaté alors que le ciel semblait si paisible quelques instants auparavant.

La jument se cabra d’un coup au claquement du tonnerre, éjectant ses passagers au-delà de la bride.

Fauve aurait pu, aurait dû la protéger mieux que ça, mais surprise elle-même par la réaction de Fleur d’épine qui habituellement ne craint ni la foudre ni les éclairs, la jeune femme lâcha l’étreinte sur sa fille qui se détacha de son bandeau qui la liait à elle.

L’enfant vola au loin…

Endormie, sans un cri, son petit corps heurta la branche de l’arbre et son cou trop fragile se brisa.

Fauve vit la scène comme dans un ralenti, voulant retenir le temps qui défilait trop vite.

La jeune femme roula sur elle-même, rampa jusqu’à la petite, inerte comme une poupée de chiffon.

Elle la regarda tout d’abord et la prit doucement contre elle.

Le temps venait de s’arrêter…
Une éternité passa avant qu’elle ne put comprendre…

Alors, Tempérance enfouit contre son cœur, elle hurla !

Elle hurla ! Et hurla encore… jusqu’à ce que plus aucun souffle ne sorte de ses poumons…

Le lendemain, elle fit enterrer son enfant au cimetière de Nevers, là où tout commence et où tout prend fin.

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The_legend.
Fauve ne s'était pas remise de la tragédit récente qui l'assaillait.
Mais il fallait qu'elle trouve un endroit décent pour sa fille, où elle pourrait venir se reccueillir autant qu'elle le voudrait.

Le réconfort dans les bras de son amie Krikri avait réussit à lui sécher ses larmes.
Et la discussion qui s'en suivit avec Izarra l'avait beaucoup apaisé.
Elle allait pouvoir ensevelir son enfant et la laisser partir en paix, dans un monde meilleur...

Mais la solitude, ce jour, pesait davantage sur ses frêles épaules, aussi, comme elle le dit toujours... Demain sera un autre jour !

Que la journée a été longue...

Après un long silence... elle déposa une stèle pour sa fille, avec ces quelques mots gravés dessus...




Je lui disais de ces mots qu'on ne dit à personne.
Etions deux et n'avions qu'un songe,
De vent, de bleu, de calme et de tendresse.
Elle m'aimait pour des odeurs et des rumeurs
Qui palpitaient dans mon mantel.
Je l'aimais d'être de mes entrailles.

Je lui dois de savoir que le silence n'existe pas.
Ni le repos.
Seule, la transparence...

Je ne vais plus au bois depuis qu'elle est morte.
Les fourmis qui nettoient ses os
Grésilleront longtemps dans mon coeur.

Je ne retrouverai jamais l'enfance qu'elle m'avait rendue...

Au revoir petit ange, ma Tempérance...

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The_legend.
Récemment revenue à Nevers pour quelques jours, Fauve avait du mal à retourner dans la maison du lac.
Mais elle allait quitter la ville et certainement déménager, donc elle prit sur elle, respira profondément et s'engagea sur le sentier de terre.

La maison n'avait pas changé. La petite barque était toujours là elle aussi.
Des fleurs fanées restaient dans l'eau croupie du vase maintenant. Mais la brunette ne les jeta pas, elle les laissa ainsi...

Elle fit le tour de la maisonnette et regarda le lac qui semblait paisible.
Juste là au pied du grand arbre la stèle pour sa fille trônait.

Elle en retira les feuilles et autres débris, puis caressa du plat de sa main la pierre froide. Il lui semblait sentir le coeur de son enfant battre dans sa paume...
Elle resta ainsi quelques intant... peut-être plus... mais peut importe le temps dans ces moments là...

La journée n'était pas encore terminée.
Fauve finit par se relever et s'étira, sans quitter des yeux les gravures inscrites dans la pierre.
Elle se posa en soupirant sur le fauteuil à bascule et observa le lac de sa terrasse...
L'eau faisait un bruit de clapotis en s'échouant sur le sable et les quelques cailloux de la plage.
La vue était plutôt agréable. Et calme surtout.
A cet endroit il n'y avait personne. Un endroit judicieusement choisit par ses soins.
Les baigneurs préféraient se jeter à l'eau bien plus loin d'ici, là où les arbres pouvaient les cacher d'éventuels regards indiscrets.

La brunette se balançait, poussait le sol de bois de la pointe de ses orteils et se surpris à sourire.

Arf... allez savoir pourquoi d'ailleurs !

Un regard derrière elle sur les fenêtres closes de la maison, un autre sur le petit bois un peu plus loin et elle se décida tout de même à bouger un peu.
Puis elle emballa le peu qui lui restait de souvenirs... ceux qu'elles pouvaient garder sur elle...

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Nobody


Une ombre... juste un souffle... pour veiller sur un ange...

Nobody, l'homme sans visage, èrre dans la maison vide.
Y a plus rien à dire, ni à faire.

Mais il reste là, seule présence fugace des fantômes disparus.

Allongé sur le grand lit vide, il regarde le plafond où quelques rayons de soleil filtrés de la fenêtre viennent danser et tournoyer, l'hypnotisant presque.

Il ne veut pas partir, lui...

_________________
Nobody


De longues heures de réflexion, allongé seul sur le lit, venaient de s'écouler.
Il se frotta les yeux et le visage énergiquement, puis se redressa, resta ainsi un moment.
Puis il frappa le matelas d'un coup de poing décisif et se leva d'un bond !


Je ne laisserai pas les choses se faire de la sorte !!!

Non non non !!!


La colère envahissait petit à petit son esprit tourmenté.
Tournant comme un fauve en cage, il ruminait, cogitait, extrapolait un plan.

C'est alors qu'il ouvrit violemment la porte et sortit courant presque sur le chemin.
Il ira de ville en ville, la chercher, la trouver, et reprendre ce qui lui appartient, elle, sa Fauve !

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Vagabond.
Depuis toujours, les duchesses font de la politique.
elle se promènent aussi en carrosse et c'est bien souvent lié.

Quoique, quoique...

Les politiciens ça connait les magouilles, les trucs et les astuces
Ah et puis les pigeons, aussi !

Quoique quoi que...

De nos jours, on emploie bien plus la mésange, plus petite et plus rapide,
Au détriment des liens directs, tellement moins discrets

Quoique, quoique...

Quand on est dans le cercle des intimes, on ne craint plus rien
On est au dessus de tout et on peut écraser tout les autres

Quoique quoique...

Si on veut se faire élire, il faut faire la gentille, se montrer douce et compétente
Au risque de jouer les hypocrites.

Quoique, quoique...

Croyez bien que ça se voit, tout ça !

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La halle est mon village
Vertige


Le dormeur doit se réveiller…

Le tonnerre, un éclair et… l’orage !
C’est à ce moment-là que la brunette se leva de son lit, transpirante, apeurée, frigorifiée et tremblante, le tissu léger de sa chaisne lui collant à la peau.
La première chose qu’elle fit fut de courir dans la chambre de sa fille.
Tempérance dormait à point fermé, son petit poing tout rond posé sur sa bouche.
Les éclairs transperçaient les volets de la fenêtre de leur lueur vibrante, donnant à Fauve un aspect de… fantôme.
Mais là, tout était réel. Oui… bel et bien réel.
Elle recouvrit sa fille, lui caressa avec douceur ses fins cheveux roux et sortit sans faire de bruit, refermant la porte derrière elle.

Lourdement elle s’assit au bord de son lit…
Tout était flou dans sa tête.
Combien de temps avait-elle dormit ?
Elle n’en n’avait aucune idée.
Mais qu’est ce qui était réel ? Qu’est ce qui n’était qu’illusion ?
Elle n’en savait rien… enfin, rien pour le moment.
La seule chose qui l’importait était que sa fille soit… vivante !
Le reste… bah…
La fatigue d’un accouchement en catastrophe, un retour difficile…
On dira alors que c’était dû à un long « Vertige », une longue et interminable descente aux enfers lié à un surmenage et trop de tourments.
Et quand le « Vertige » est passé, la vie reprend son cour, avec ses joies et ses peines, ses pleurs et ses rires… et surtout avec celui qui vous aime…

Un simple mot, un très joli mot… pour définir son cauchemar…

Vertige !

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