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Horeykhlem
Zara plus optimiste que HK ??!!!.... On aura tout vu !! Soit tu es monté allègrement sur l'échelle grenouillesque de la béatitude repue, soit je m'y casse la gueule avec la grâce de Bambi sur son lac gelé!!!!

Sinon, pour Spi Machin, si çà t'intéresse (et je sais que çà t'intéresse, ton oeil de curieux brille...), j'ai pris des notes l'autre jour à Chalon. Garde les si tu veux, moi je crois que çà m'emm... et sers moi un coup pendant que tu lis ....


HK sortit de sa poche un feuillet froissé et le tendit à Zara. Dessus étaient les notes qu'il avait griffonnées ....

Citation:

Credo spinoziste :

- Dieu n’est pas hors du monde : Dieu est Nature, Substance infinie, produit de sa propre création.
- La Nature est tout ce qui existe, dans l’infini des possibilités.
- La Nature est constituée de deux attributs perceptibles par l’homme : l’étendue et la pensée.
- La Joie permet d’approcher la Liberté, la Tristesse en éloigne.
- L’Idée existe non seulement en tant que descriptive de l’objet, mais aussi en tant qu’elle-même : elle est sa propre Vérité, sa propre perfection.
- L’affect est l’apport d’un objet ou d’un sentiment à l’individu : il est bon (et apporte la Joie) ou mauvais (et apporte la Tristesse).
- Le bien et le mal n’existent pas : Dieu ne pense pas, il est.
- La morale est humaine. La Nature ne connaît que le bon ou le mauvais, relativement à un sujet et à une situation donnée.
- La Nature est éternelle, par ce qu’elle est, et chacun de ses composants conséquemment.
- Un objet est par essence constitué de l’infinité des attributs de la Nature, indissociables les uns des autres.
- Le corps et l’âme sont parallèles entre eux, conséquemment à tous les attributs d’un même objet, en tant que mode de l’Etendue et mode de la Pensée de l’humain.
- L’homme libre naîtra au sud, viendra du nord, se nourrira à l’est, et montrera le chemin aux sages qui l’auront attendu. Ce non-messie viendra un jour car c'est statistiquement inévitable.
- L’homme ne peut se définir par lui-même : il est ce que l’affect extérieur fait de lui. L’homme libre choisit les affects auxquels il se livre pour améliorer son conatus, sa puissance de vie.
- La liberté d’être ce que l’on est provoque la joie, à condition de n’être pas entouré d’esclaves : le spinoziste aime la liberté des autres autant que la sienne.

Ivori
Tapie dans l'ombre derrière d'immenses tentures, alanguie entre les coussins, on n'aurait été à même de la deviner. Peut-être la sentir... Mais l'effluve de sa peau, parfumée à l'essence de fleur d'oranger, était masqué par les bouffées de fumée.

Seules dépassaient ses deux longues jambes à la peau de pêche, dénudées jusqu'à la mi-cuisse et ornées de deux chaînes en cuivre à la cheville.
Vêtue de son long jupon blanc fendu, la belle Andalouse se prélassait, une longue pipe en bois nonchalamment posée au bout de ses lèvres. Les senteurs de salvia s'élevaient jusqu'au plafond et la Sicaire semblait enveloppée dans un halo de sérénité. Le recueillement.

Tout autour d'elle étaient éparpillés des parchemins sur lesquels avaient été apposées les paroles sages d'Averroès. Aimer le plaisir. Rire. Ivori n'avait jamais eu de mal à aimer le plaisir, même si la pureté de son âme lui murmurait qu'il fallait l'aimer avec modération. En revanche, depuis la mort de Reginae, la jolie rousse avait oublié de rire.

Continuant à fumer en silence, sa chevelure parsemée d'anneaux en tentacules flamboyantes sur les coussins, Ivori écoutait d'une oreille distraite son frère Zara et celui que l'on nommait HK. Elle l'avait déjà croisé à Genève, mais ne lui avait jamais parlé.
Perdue dans ses pensées, recueillie au plus profond de sa Foy, elle observait lascive les volutes de fumée dessiner des arabesques puis s'évaporer dans les airs, comme l'âme de la Bourguignonne avait rejoint les cieux.

Ne voulant pas importuner les deux hommes, Ivori ne disait mot et, posant délicatement sa pipe, elle se plongea à nouveau dans un chapitre du Livre des livres : le Destin. Celui auquel nul ne peut échapper... Celui qui nous réconforte lorsque le malheur nous frappe. Celui qui nous berce lorsque la joie s'étend à nos pieds. Celui qui insuffle la force de se battre et d'œuvrer pour la Volonté de l'Unique.

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Horeykhlem
HK avait un coup dans le nez ... Pourtant, il était pas fou ...

Il se tourna (doucement, 's'agit pas de tomber du tabouret ...) vers Zara, qui semblait absorbé par la lecture du credo Spinoziste


Eh Frère .... OH, ZARA ... Tu dors ?....
Tu sens pas comme une drôle d'odeur ?....

J'y connais pas grand chose en senteurs (à part la sarriette et l'origan), mais j'dirais bien que quelqu'un qui sent bon fume un truc bizarre ... et même que çà commence à me piquer le nez ...

à moins que ce soit ta piquette qui m'attaque les muqueuses ...
ajouta-t-il en se resservant un verre
Zarathoustra
Zarathoustra servit distraitement HK alors qu'il lisait déjà le papelard qu'il lui avait donné. Il le parcourit attentivement, puis revint à lui sur les interpellations du collègue. Il renifla, et identifia la sauge, à laquelle il commençait à être habitué.

Mmmm... je reconnais cette odeur. La rouquine est dans le coin.

Il se dépêcha de ranger son chapeau, puis plia le papier chiffoné pour le glisser dans un repli de sa liquette.

Ce sont des paroles très sages. Mais où est Dieu là-dedans? On dirait un traité de médecine.
Ivori
Si son souffle enfumé ne s'était point fait entendre, l'odeur de la salvia, elle, s'était fait sentir. Quoi de plus étonnant ? La rouquine en était une grande adepte et ne se privait jamais d'une petite feuille.
La voici donc repérée. Tant qu'à faire, autant être exposée.

Ivori posa les parchemins près des autres, récupéra sa pipe encore fumante pour en tirer une bouffée et se mit debout, ses deux pieds nus perdus entre les coussins.
D'une main au poignet cerclé de bracelets de cuivre également, elle écarta la tenture et apparut ainsi aux deux hommes, sa chemise nouée sous la poitrine, laissant apparaître une cicatrice, son jupon fendu sur sa cuisse droite et sa chevelure rehaussée en chignon tenu par sa dague.

Tirant à nouveau sur sa pipe, elle sourit à Zarathoustra, un peu surprise de le voir sans couvre-chef, ce n'était point dans ses habitudes. Elle fit également un signe de tête à HK, puis s'approcha des deux hommes avec une démarche nonchalante, faisant tinter les chaînes à ses chevilles.


Deos est partout, mon Frère. Pour les Spinozistes, Deos est dans chaque chose. Deos est tout aussi bien dans ce coussin sur lequel tu as posé ta croupe que dans l'herbe que je fume.
D'ailleurs
, s'adressant à HK, j'espère que cela ne vous importune point, mon cher. Il me semble que vos naseaux frétillent d'inconfort...

Lui jetant un regard espiègle, Ivori s'approcha du comptoir, frappa le bout de sa pipe contre le bois pour en vider l'herbe consumée et souffla sur les résidus qui s'éparpillèrent sur le sol. Laissant ainsi sa pipe, elle alla se joindre à eux et s'assit gracieusement à côté de Zara en souriant à HK.

Voilà qui est mieux.
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Horeykhlem
HK sortit à peine de son demi-sommeil, provoqué par le liquide intéreiur et les vapeurs environnantes ...
Une apparition flottante, une nymphe rousse, était venue s'asseoir à côté de Zara, pas très loin de lui. Il lui avait même semblé qu'elle l'avait effleuré en passant, ou était-ce un rêve ?... Si c'en est un, surtout, ne te pince pas, ce serait dommage... pensa-t-il ...

Mais, Reg, c'est toi ?.... Non, couillon, elle est morte, aussi douleureux que cela soit, elle l'est, et rien ne le fera revenir, mais alors qui est-ce ? Son visage ne t'est pas étranger, tu l'as déjà vue ? Où ? Quand ?

Qu'est-ce qu'elle a dit ? Taciturne ? Son cher ? Mes naseaux ? Un peu fort ? 'comprends rien .... Sourire bêtement ? Ouais, c'est pas mal, çà.

Il se tordit le cou par delà Zara et sourit bêtement à la nouvelle venue.
Elle lui souriait aussi ...

Se resservir un coup ? Non, pas bon, assez bu comme çà ... Parler à Zara, voilà, c'est çà, essayer de dire un truc intelligent ...


Alors, frère, les Psi ... , les Noz ... , les Epi ..., le texte là, t'en penses quoi ?...
Ivori
La jeune Andalouse observa HK un temps et il semblait de toute évidence assez troublée. Elle se rappelle encore les paroles de Lingus lorsqu'elle était arrivée à Genève pour la première fois ; il lui avait parlé d'elle et il avait été curieux de la rencontrer, mais les tourtereaux n'avaient guère mis le bout du nez dehors. Ils avaient préféré s'adonner à la danse lascive des plaisirs charnels. Et ça peut s'comprendre !

Zara semblait perdu loin, loin, loooiinnnn... dans ses pensées. Aussi, Ivori saisit un godet, y versa de son eau-de-vie et, avant d'en boire une gorgée généreuse, s'adressa au jeune Bourguignon.


D'ailleurs, en parlant des Psinozépi comme vous dites, 'fin des Spinozistes en somme, où avez-vous trouvé ce bout de parchemin... Qui, soit dit en passant, semble mettre mon frère dans d'ces états ! Vous en connaissez des Spinozistes, vous ?


Et hop ! Chose promise, chose due ! Une bonne goulée dans l'gosier ! Aaaahhh son élixir de hussard à la fleur d'oranger, elle ne s'en lasse jamais...

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Horeykhlem
HK avait eu le temps d'évacuer un peu les vapeurs de piquette helvète qui lui baignaient les dents du fond ...
Zara étant absorbé par l'étude du credo spinoziste, il ne restait plus que lui et la nouvelle venue. Comme elle lui faisait l'amabilité de lui adresser directement la parole, il se permit de prendre son verre et la bouteille de Zara, de faire le tour de son frère, et se retrouva de l'autre côté de la rousse. Il en profita pour humer les différentes fragances qui s'échappaient de sa pipe, de son verre vide et de son corps entier ....

Mmmmmhh, çà change de la sariette et de l'origan .... pensa-t-il

Il en profita aussi, en passant derrière elle, pour lorgner ses cuisses découvertes et sa gorge à peine voilée ....

Mmmmmhh, çà change de tout ce que j'ai puvoir jusqu'à présent ... pensa-t-il


Puisque vous me le demandez, belle inconnue, non je n'en connais point, mais un de ces spitruc a affiché dans mon village son crédo, je l'ai recopié par curiosité....

Je vous sers ?...
dit-il en lui proposant ce qu'il reste de vin jaune


Permettez-moi de me présenter. Je me nomme HoreyKhlem (appelez-moi HK....).

Je sais, c'est un coup assez classique, mais là, c'est vrai ... il me semble que nous nous sommes déjà croisés, à Genève si je ne me trompe ....
Genor
Attirée par une odeur que les dévots qualifieront de péché, la petite Genor s'approcha. Elle s'approchait de plus en plus de ces "pestiférés" nommé réformés...
- Euh bonjour... Paraît qu'on picole ici? J'suis de Fribourg où les réformés sont très sages... Mais moi, pas !!! Alors, je viens prendre des forces chez vous...

Vous me faites goûter votre herbe et je vous partage mon peket
c'est ... divin ... mais bon pour les humains !!!!
Zarathoustra
Le texte que lui avait donné HK plongea Zarathoustra dans une méditation profonde, de laquelle il ne fut tirée que par l'interpellation de son ami.

Hein, oui, ce que j'en pense, je l'ai dit, de sages paroles qui témoignent d'un sens profond de la philosophie. Mais qui manque de spritualité à mon goût. Enfin, sans doute des gens intéressants.

Mais il vit que HK était déjà absorbé par d'autres sujets, et Genor arriva.

Salut, Genor. Peut-être connaissez-vous Ivori, et voici HK, un ami bourguignon. Content de vous voir sur pieds et en bonne santé, j'étais inquiet depuis ce courrier porteur de sombres nouvelles.

Venez-donc prendre des forces, la vie helvète en demande beaucoup.


Zarathoustra savait que Reg avait fait des reserves pour recevoir honorablement les visteurs. Il ramena les bouteilles déjà vidées et y puisa allègrement, il revint avec quelques bouteilles de Bourguigon. Les dernières. Peut-être faudrait-il retourner faire des provisons, le pinard helvète était médiocre.

Et voici Genor, qui a mis la main à la pâte pour la construction de la maison de la réforme à Grandson. Il est question d'en construire une à Fribourg. Son truc au genièvre n'est pas mauvais.
Genor
Ouaip !!!
Mais bon le petit bourguignon, c'est pas mal ... faudrait ouvrir des communautés en Bourgogne et faire des échanges ....

Alors ça c'est passé comment cette inauguration de la maison de Grandson ?
Celle de Fribourg est presque en ordre, on y fera une première réunion ce dimanche et puis une inauguration en grande pompe....

- Santé Messieurs dames
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Genor
Ivori
La belle rousse sentit HK passer derrière elle, l'œil aussi vif que le prédateur, lorsqu'il lui demanda s'ils ne s'étaient pas déjà rencontrés. Question qui aurait pu passer pour une façon plutôt maladroite de la courtiser, si cela n'avait été effectivement le cas.

Oui, mon cher HK. Nous nous sommes croisés à Genève. Vous veniez rendre visite à mon futur époux. Lingus. Et oui, j'accepte avec joie votre bon vin.


Ivori allait tremper ses lèvres dans le breuvage lorsque la belle Genor arriva.
Son frère Zara fit des présentations hâtives, mais les deux femmes avaient déjà bu ensemble à la Compagnie.


Oh Dame Genor ! Quel plaisir de vous voir ici ! Versez-moi donc ce petit pekêt dont vous m'avez tant parlé. Je jonglerai d'un verre à l'autre !

La douce Ibère se leva d'un bond pour aller récupérer sa pipe, et disparut derrière la tenture le temps d'aller chercher sa salvia, puis revint vers la table. Tout en écoutant son frère et la belle parler, elle lui prépara une bonne pipe d'herbe, puis lui tendit avec un sourire tendre.

Tenez, Genor. Appréciez-la, elle est... comment dire ? un peu forte...
J'espère pouvoir être là pour l'inauguration de la maison à Fribourg. Une belle opportunité de faire partager ce que je ne te partage même pas avec mes frères. Pudique dans la Foy.
Puis, attrapant son verre de vin, elle le leva en direction des trois lurons. Salud y suerte, mis amigos !
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Genor
Entre deux fumettes, Genor s'étira voluptueusement ...
Elle avisa le petit parchemin...Elle ne ratait jamais une occasion d'apprendre.
Elle lut

- Brrrr comprends rien, moi .... mais qu'est-cequ'ils ont mis là dedans... Savait pas très bien si elle parlait du parchemin ou de l'herbe
Ca sent pas vraiment l'origan ....

Citation:
L’homme libre choisit les affects auxquels il se livre pour améliorer son conatus, sa puissance de vie.

Heu ... conatus toi-même ....
Pfff moi ce que j'aime dans l'aristotélisme ce sont les belles histoires ... ici ...

Bon va falloir que je cherche un peu pour mon premier discours à Fribourg...
Se tournant vers la jolie rousse et Zara et l'autre monsieur avec deux lettres ( un vrai spinoziste s'il aime les lettres)...
- VOuiii, venez à Fribourg, je me sens souvent très seule là-bas..... Mais je reste... rien que pour les emmerder... eux, les vilains pas beaux, tout noirs...
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Genor
Horeykhlem
Une femme entra ... HK lui sourit et inclina la tête ... Zara avait fait la présentation, ils semblaient tous se connaitre ...

Madame ....

HK n'en croyait plus ses yeux, ses narines, ses oreilles, ... En ses papilles seules, il gardait toute sa confiance...

Ses mirettes essayaient de lui faire croire à 2 femmes superbes assises pas très loin de ses propres fesses, très différentes l'une de l'autre, mais tout aussi charmantes.
Son pif tentait de lui faire découvrir des effluves qu'il ignorait complètement... M'est avis que çà vient pas d'Helvétie, ce truc, c'aurait jamais passé la frontière, se dit-il ...
Ses esgourdes lui renvoyaient des noms bizarres : pekêt, conatus, Lingus, salud y suerte ...
Il se raccrocha aux quelques qu'il connaissait, et ne demandait qu'à apprendre pour les autres ...


Paz y salud, Señora ...
Je me souviens maintenant, le bon père
(il rit intérieurement) à Genève ... Lo siento, mais au risque de remuer de mauvais souvenirs, étant entendu que beaucoup de nos frères ont péri dernièrement (le visage de Reg' passa rapidement devant ses yeux) , puis-je me permettre, Señora, de vous demander des nouvelles de votre époux ?...

Sans attendre, il se tourna vers Zara et la nouvelle venue

Mon Frère, Dame Genor, j'ai bien compris l'allusion pas vraiment voilée, et je ferais rapidement un petit aller retour en Bourgogne pour vous rapporter Chablis et Nuit Saint Georges ... Je suis prêt à tous les échanges que vous voudrez ...
Ouvrir une communauté en Bourgogne ... C'est un rêve, beaucoup plus qu'un souhait! Savez-vous qu'il n'y pas si longtemps, certains ont failli payer de leur vie
(HK jetta un oeil discret vers Ivori, se demandant si elle savait ...) de simplement prononcer le nom d'Averroes, le Dernier et l'Ultime, celui qui apporte la Vérité finale. Car celui qui parle en dernier a toujours raison !


En attendant, ce breuvage me semble très abordable. Me permettrez-vous d'y goûter ?....


Il sourit et se dit que le quatuor ainsi formé avait de l'allure .... pour l'instant!
Ivori
Ivori ne put s'empêcher de sourire en voyant la jeune femme lascivement imprégnée des volutes de salvia parler ainsi des nobliaux noirauds.
Nous viendrons, Genor, nous viendrons. Je vous en ai fait la promesse et je la tiendrai. Rien que pour les emmerder, comme vous dites.

HK, quant à lui, semblait être entré dans une phase de béatitude presque inquiétante, jusqu'à c'que la parole lui revienne enfin...pour demander des nouvelles de Lingus avant d'aborder un sujet délicat : la Bourgogne, contrée de l'intolérance et de l'aliénation mentale, morale, théologique, religieuse et de tout ce qui est fruit de la liberté au fond !

La belle rousse baissa les yeux, se perdant dans l'abîme ambrée du vin en songeant à leurs frères blessés sur cette terre putride et rongée par la gangrène. Puis arborant un sourire tendre pour le Bourguignon, elle consentit à répondre à sa question, ayant aperçu son regard furtif.


Ne vous excusez pas. Nos frères n'auront pas péri en vain, je le sais au plus profond de mon âme. Et mon futur époux, oui nous ne sommes pas encore mariés, il... il est en vie. Blessé à l'œil, si j'en crois la missive qu'il m'a adressée. Mais en vie. C'est tout ce qui compte.

Et oui, Genor, mon amor a été plusieurs fois aux prises avec les armées bourguignonnes, laissé pour mot, traîné en justice, jeté comme un chient galeux au fond d'une geôle insalubre pour avoir prêché les sages paroles du Troisième prophète.

La Bourgogne est certes un duché où il ferait bon éclairer les âmes des villageois, condamnés à errer dans l'obscurité de leur ignorance.


Sans s'en rendre compte, la jeune Andalouse s'était laissé emporter par un flot d'émotions trop pures, trop dures, et s'arrêta net pour avaler une gorgée du vin que lui avait offert HK.
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