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[RP fermé] Petite sortie entre amies...

Maribel
Le sol s'enfonce, comme si elle fusionnait avec cette terre, comme si elle allait s'y engouffrer à tout jamais... Oublier la douleur, mais surtout la honte infâme... Pour celle dont qui le corps voluptueux a toujours été la fierté et qui n'est maintenant plus qu'une épave... Pour celle qui ne s'abandonne jamais aux autres et surtout qui ne montre sa faiblesse...

Lady, la grande dame, la sage (m'enfin quand il est question d'accoucher d'un chiard en bordure la route, c'est la femme de la situation!) donc la sage d'entre toutes donne les instructions à sa blonde, qui affolée, n'en a point perdu de sa verve et sa splendeur... Le couteau brandit haut dans les airs, puis s'abattant dans un bruit chuintant près de ses cuisses...


Oui Nat libère-moi et tue-le... murmure-t-elle entre ses lèvres asséchées...

Des bruits de viande se déchiquetant et la sulfureuse au coeur de pierre de fermer les yeux... Imaginant les crocs de Rebèl s'enfonçant dans la chair délicate du nouveau-né... Entendant les os se fracassant contre la mâchoire robuste, les babines se pourléchant du sang chaud de l'être... Elle ne doit pas y penser, elle doit supporter encore davantage...

Et la farandole de douleur de reprendre, incessante, machiavélique... Elle est punie pour chaque massacre, chaque coup de hâche qu'elle a elle-même assené à autrui... Souffrant en silence, elle laisse le deuxième petit être faire son chemin... Ou peut-être n' a-t-elle simplement plus la force de se battre, de laisser la furie l'habitant s'échapper... Ses yeux se révulsant d'agonie, à bout de souffle, elle sent la libération venir enfin...

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Marieladamnee
Marie obeit à la Platine prestement et ramena les couvertures. Elle s'approchait et allait dire un truc genre " mission réussie Captain" lorsqu'elle s'arrêta interdite. Elle vit la Platine sortir le chiard qui pleurait, lui couper le cordon et jeter le tout à Rebel qui n'en demandait pas tant.

Les hurlements la paralysèrent bientot eteints par d'autres encore plus violents venant de la pondeuse. Elle se boucha les oreilles instictivement. Tout ça ne finirait donc jamais...

Et c'est avec de l'effroi dans le regard qu'elle assista à la suite des évènements. Des flash la ramenant dans un passé pas si lointain où elle chutait de sa jument.

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Drusilia
Elle ferait de son mieux, la Platine avait parlé, il fallait faire un feu! Pourquoi lui avoir demandé ça à elle, la maladroite qui serait capable de mettre le feu aux charrettes? Pas le temps de se poser la question en fait… D’abord, du bois. La blonde se remis sur ses deux jambes, ça serait bien plus facile qu’à quatre pattes hein! Y avait pas grand-chose autour du groupe, quelques brindilles mais rien qui ne permette réellement de faire un feu de joie.
Les hurlements de la Sulfureuse lui retournaient les tripes et elle se hâtait tant bien que mal pour préparer un bûcher miniature qui commençait gentiment à l’agacer parce qu’il avait décidé de ne pas prendre. Décidément, c’est toujours quand c’est urgent que ça veut pas! Elle se démenait pour qu’il crépite et après maintes tentatives, de belles flammes orangées apparurent.

Revenant vers le groupe en se rattrapant à Marie pour ne pas trébucher de nouveau elle annonça presque fièrement avant de s’interrompre:


ça y est, ça flambe du to…

Un corps était sorti, alors pourquoi est-ce qu’elle ne se calmait pas? Normalement quand le parasite et dehors ça ne peut aller que mieux… Drusilia essayait de suivre sans comprendre, une fois de plus. Elle aperçu le petit corps voler vers le molosse mais son incompréhension était totale, il y avait des complications, un problème bien plus grave? Qu’est-ce qu’elle pouvait faire pour la soulager?
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Margauxgazouille


Une Star est née

Le jour s'est levé, sur une étrange idée, je crois que j'ai rêvé, que ce jour je naissais...

C'était vraiment bizarre comme journée. Nous étions, le petit homme et moi dans un liquide bienveillant et d' un coup il a disparu. Et puis ce fût à mon tour de quitter mon nid douillet. Et là la lumière jaillit aveuglante... Et puis des cris, les miens et ceux d' une femme.

La première personne que je vis fût une blonde platine. Je n'avais pas de point de comparaison mais ce qui me vint à l'esprit fût " waouw", mon premier mot, mon premier cri.

Et puis vinrent une miel, une blonde, une brune, toutes plus belles les unes que les autres. Je me mis à pleurer quand je me rendis compte que chaque mot que je voulais dire se transformait en rien, aucun mot ne sortait.

La platine me prit dans ses bras mais je voyais bien à son regard que ce n'était pas une grande joie. Elle me tendit directement à la miel qui me mit dans une couverture après m'avoir lavée. Elle était douce, sentait bon. Etait ce elle ma maman ?

Je ne voyais plus mon copiaule, c 'était bizarre. Y avait il plusieurs sorties et il était allé ailleurs ?

La miel, que les autres appelaient Lady, m'amena dans la charriotte où elle me déposa contre une autre brune qui dormait. Je m'endormis immédiatement bercée par le cahotement de la route et la chaleur qui émanait de la brune.

Quand je m'éveillais des heures plus tard, j'étais seule et dans un lit. La peur et la faim m'envahirent et je fis la seule chose que j'arrivais à faire, hurler
.
Natasha
Et non, ce n’était pas fini… La sulfureuse réitérait, tant de cris que de ruades, plus difficiles à éviter ; un instant, la Platine pensa même à l’abattre, abréger ses souffrances mais surtout, la faire taire ! Chacun son sens de la compassion hein… et bientôt, un autre coup de lame, un autre chiard, un autre pleur assourdissant de supplications ; elle tendit l’enfançon sanglotant à la miel, trop heureuse de s’en débarrasser.

Lady… était-elle horrifiée quant au destin tragique du premier marmot ou, simplement, ravie de pouponner la pisseuse ? Qu’importe pourvu qu’elle suspende les lamentations enfantines ; l’onyx aussi sombre que les abysses, elle se fendit d’un sourire à l’attention de son amie et s’occupa de sa « jumelle ».
Maribel… était-elle soulagée de cette libération, pour le moins brutale, ou, simplement, épuisée d’autant d’efforts ? Qu’importe pourvu qu’elle reste silencieuse et endormie ; un regard sur ses comparses, elles installèrent la belle dans la charrette avant que le nourrisson ne l’y rejoigne.
Marie… était-elle tourmentée par quelques vieux démons ou, simplement, interdite du spectacle passé ? Qu’importe pourvu qu’elle garde encore son sang froid ; les prunelles sitôt croisées et l’Infernale de réagir, précieuse aide et d’autant plus chère qu’elle était de cette race qui ne décevait pas.
Drusilia… était-elle embrouillée dans son ignorance candide ou, simplement, troublée par ce qui l’entourait ? Qu’importe pourvu qu’elle laisse sa maladresse légendaire au vestiaire ; elle comprit sans qu’un mot ne soit prononcé et même, ne posa nulle question, se contentant de collaborer.

Les heures s’égrainèrent et, enfin, les remparts apparurent ; aussi surprenant que ça puisse paraitre, le voyage s’était terminé dans le mutisme le plus complet… Arrivées à Saint-Claude, les louves retrouvèrent l’auberge ; chacune dans sa chambrette, oubliant l’incident dans un bain ou lovée confortablement dans sa couche… jusqu’aux hurlements d’un petit détail, qui rappela à l’une d’elles, son petit écart…

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