[RP] Courir la campagne pour ne pas ressasser.

Lulue

Spectatrice, un soupir aurait bien franchit la barrière de ses lèvres. Le Von Frayner semblait faire la tronche et pensait que son jeu de masque allait berner le Grand Fauconnier. Manque de bol, adepte de cette pratique, la Brune remarquait rapidement ce genre de supercherie, mais soit jouons le jeu. Au moins, il avait l’air d’aimer la simplicité, c’était toujours ça de pris. En découvrant le courrier qu’il avait adressé au Grand Veneur, Lucie s’était d’ailleurs demandée pourquoi celui-ci lui demandait de le former à la Fauconnerie. « S'il te survit, il travaillera bien avec moi ! »*. Ah ben tiens, voilà qu’elle était missionnée comme sélectionneuse de l’équipe maintenant. Puis s'il ne lui survivait pas, comme disait le Gérault, on trouverait encore le moyen de lui balancer qu'elle n'a pas su avoir la diplomatie nécessaire. Tsss.

D’un côté le manque d’enthousiasme donc et de l’autre deux jeunes coqs commençaient à défendre leur territoire. A ce rythme, la journée risquait d’être plus longue qu’elle ne se l’était imaginée. Et dire que son fauconnier n’était pas encore là, pour qu’elle puisse le faire ronchonner – et inversement – à défaut de pouvoir en prendre un pour taper sur l’autre.

Un sourcil s’arqua, tandis que son visage devint impassible. Y’avait des problèmes avec les noms de famille ? Pas de soucis, ceux-ci seraient bannis. Après tout, y’avait que trois titres qui avaient de l’importance, les Apprentis, le Fauconnier, et le Grand Fauconnier. Calme olympien lorsqu’elle prit la parole, alors que son regard devint plus dur, trahissant ainsi son agacement de l’instant.

Il me semble que les prénoms ne sont pas faits pour les chiens. Cela évitera de froisser certaines susceptibilités risquant d’énerver pour des broutilles les volatiles.

Sans même prêter attention aux réactions, elle enchaina.

Régina… son manque d’endurance ? Méfiez-vous des petites tailles, Louis, vous pourriez être étonné de la hargne et de l’endurance dont ils peuvent faire preuve. Quant à la sociabilité, là encore rien n’est acquis. Ces oiseaux restent avec un instinct sauvage. Ils sont soumis. A la moindre occasion ils peuvent se faire la belle. Ce ne sont points des animaux domestiques, comme les canidés. Il faut rester perpétuellement vigilant.

Se tournant vers le jeune Arduilet.

Vous préférez les mulots peut-être ? Le faucon crécerelle chasse effectivement principalement des rongeurs, mais également des oiseaux, tel que les pigeons. Ils peuvent tuer un lapin, mais point le transporter, celui-ci étant plus gros qu’eux.

C’est ce moment précis que le Normand choisit pour faire son apparition. L’homme qui tombe à pic, c’est qu’il fallait descendre tout ce petit monde maintenant.

Tu tombes bien Jason. Il faudrait aider Judas à descendre Lilium sur le bloc. Le choix de Louis semble s’être porté sur Arthémis, et pour Gailen… hum, Régina tente de lui faire un clin d’œil.

Le laissant prendre les choses en main, la Blanche se reconcentra sur la demoiselle qui semblait commencer à sérieusement fatiguer. D’un petit geste, elle invita Rex à rejoindre son poing afin de soulager la jeune fille.

Alors Léane ? Avez-vous fait votre choix définitif ?

[*Autorisation demandée au JD pour citer la phrase]
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Leane

Leane sourit soulagée de ne plus avoir à porter le volatile sur son poing mais un peu orgueilleuse d'avoir fatiguée aussi vite.

Leane sourit. Je pense que Rex est un très bon chasseur. Le problème est que nous avons une différence de poids un peu trop grande.

Anthemis étant prise, je vais regarder si j'en vois pas un moins lourd.

La voilà entrain de chercher un oiseau plus léger.

Lulue

La Brune esquissa un sourire aux dires de la jeune fille. Elle la laissa chercher un instant, un autre binôme, tandis que son regard se porta sur les hommes des lieus. Ils avaient l’air de se débrouiller pas trop mal compte tenu de leur inexpérience, MacCord veillant avec attention à leurs faits et gestes. Le plus dur serait sans doute la descente des escaliers. Trouver le juste équilibre pour que l’oiseau ne soit pas trop secoué et donc ne donne pas des coups de bec ou d’ailes, se caler sur la posture que Leane avait prise quelques minutes plus tôt, n’était pas des plus aisés. Cela faisait partie de l’apprentissage. En parlant de la Dauphinoise…

Si je puis me permettre, j’opterais à votre place pour Aglae. Elle sait être hargneuse et revêche, mais sait aussi se montrer docile lorsqu’on gagne sa confiance. Son poids ne devrait pas être handicapant.

D’un sifflement, elle invita le busard pâle à rejoindre son poing avant de le présenter à la jeune noble.

Pensez vous qu’elle puisse vous convenir, malgré le fait qu’elle soit un oiseau de bas vol ?

Puis se tournant vers le jeune Arduilet.

Et vous Gailen ? Vous avez fait votre choix ?

Lorsqu’ils furent tous en bas de la tour, à l’extérieur, les oiseaux soigneusement attachés sur les blocs, chaperon sur la tête, sous l’œil attentif du Mastiff, Lucie prit un ton soudainement plus professoral.

Voici différentes espèces avec lesquelles il est donc possible d’attraper du gibier. Certaines font parties du bas vol, d’autres du haut vol.

Une légère pause avant d’enchainer.

Les oiseaux de bas vol chassent à une hauteur rarement supérieure à celle des arbres et une fois leur proie choisie, se lancent à sa poursuite. La rapidité de vol et l'effet de surprise font le reste. Les volatiles de haut vol ont, quant à eux, la caractéristique de se placer haut dans le ciel, voire très haut afin de repérer leurs proies et de les attaquer en piqué, tout en bénéficiant de l'effet de surprise et d'un angle d'attaque optimal.

Les pupilles se glissèrent sur les visages observant les réactions…

[Toutes mes excuses pour le temps de réponse, mois de septembre commencé sur les chapeaux de roues. Si jamais vous perdez patience parce que j'suis trop longue à répondre, n'hésitez pas à me relancer via MP]
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Leane

Leane regarda Lulue et acuiesca.

Si vous pensez que Arae soit plus adapté à ma morphologie, alors soit. Je choisis Arae. Mais...

Elle se souvint d'une leçon que lui avait donné sa mère concernant les chevaux. Les chevaux étaient dociles si ils avaient eux aussi choisi leur maitre. Comme les chiens et les chats.

Si elle ne me choisit pas... comment fait-on?

La jeune Rouvray espérait avant tout que les faucons ne lui mettent pas sa nouvelle toilette en lambeaux.

Gailen_d_arduilet

"Vous préférez les mulots peut-être ? Le faucon crécerelle chasse effectivement principalement des rongeurs, mais également des oiseaux, tel que les pigeons. Ils peuvent tuer un lapin, mais point le transporter, celui-ci étant plus gros qu’eux."

Gaïlen écouta la Blanche sans sourciller. Il réfléchit un instant et ne se laissa pas influencer. Il avait choisi Régina et allait lui laisser l'occasion de prouver à la petite assemblée que la taille ne faisait pas le chasseur. Lorsque Lucie lui demanda de confirmer son choix il n'hésita donc pas et, avec l'aide de Jason, emmena le rapace vers la cour et l'installa sur son bloc. Il rejoint alors le reste du groupe attendant Que Leane ait fait son choix définitif .
D'une oreille distraite, il écouta les explications de la maitresse des lieux sur le haut et le bas vol. Comme il avait déjà entendu ce chapitre lors des cours au collège il se laissa distraire. préférant observer les oiseaux et le mastiff qui ne lui inspirait pas confiance.
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Jason_maccord

MacCord observait les apprentis. Quelques chamailleries quant à quel oiseau etait le meilleur. Ils apprendront bien assez vite à juger correctement en fonction de la chasse, du gibier, de devoir porter le rapace des heures au poing...
Maccord aida à installer les blocs et les oiseaux.

S'il gardait le silence pour le moment afin de laisser Lucie donner son cours, MacCord ne put s'empecher de lui lancer un petit sourire mi-amusé, mi-moqueur en entendant la façon de la chef de rappeler les apprentis à l'ordre.
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Judas

Ennuyé. Il était profondément ennuyé. Laissant le fauconnier l'aider avec son volatile il regarda l'assistance. Que faisait-il ici...? La chasse au vol était selon lui une occupation de donzelles, et puis tout ce monde... Ce n'était pas ce qu'il aimait faire. A quoi bon perdre son temps..? Et le faire perdre aux autres. Un sourire poli se dessina sur ses traits tandis que d'un geste lent il rendait à l'homme ce qui semblait avoir construit sa vie. Une fois la beste sagement passée à son voisin il ôta ses gants et s'inclina auprès du Grand Fauconnier. Dieu sait que si elle n'avait pas eu ce visage angélique et ce séant diabolique il aurait pris congé encore plus tôt.

Ma Dame, je vous prie de me pardonner, je crois que je me suis mépris sur la teneur de ce cours au demeurant fort bien donné. Je vais prendre congé et vous souhaite une agréable journée... Au plaisir.

Il pivota et d'une démarche égale s'éloigna du groupe. Après tout, il avait tout le temps d'attendre qu'avec un nouveau Roy, compétent, un Grand Veneur compétent apparaisse...

Retour en Maine, il trouverai bien une occupation sur la route afin de ne pas rentrer trop tôt et éveiller les soupçons de son épouse.
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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!

Jason_maccord

MacCord reccupera Lilium tout en ecoutant les explications de prise de congé.
Avec un petit sourire en coin, MacCord donna une becquée au faucon. Si le "petit" avait cru que la fauconnerie etait juste faire mumuse avec un zoziau, il avait tout faux. Les rapaces, c'est avant tout de la patience. Beaucoup de patience. Et encore plus avant d'avoir "son" oiseau. Celà faisait quoi? Deux ans maintenant que MacCord avait rejoint les Chasses et il n'avait toujours pas de rapaces à lui.

Voyant les yeux de Lucie changer de couleur et le ronchonnement arriver, MacCord sortit une arme secrete et la tendit discretement à la chef.

Tiens. une sucette au calva, ça calme.

MacCord sourit.

Bon, je vais chercher les leurres pour les autres, moi.

Et MacCord s'absenta quelques instants avant de revenir avec des choses en plumes ou en fourrure.
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Louis_saint_prigent

Le Saint-Prigent avait reçu sa Buse sur le gant. Louis, bien qu'essayant de dissimuler son appréhension, tenta de repousser au plus loin de son gant Arthémis qui semblait assez curieuse, s'approchant de son nouveau jeune maitre. Le jeune Baron, écouta attentivement le Grand Fauconnier et le sieur MacCord dans leurs indications. Louis nota toutefois un brin de malice ou de moquerie dans l'attitude de ce dernier... Il est vrai qu'il se sentait gauche, mal à l'aise.

Louis s'agita un peu, voyant sa Buse s'agiter sur son bras et déployant ses ailes dans sa figure. Malgré tout, il tenta de rester composé, digne.

Il esquissa un sourire à la jeune Rouvray, qui prenait un autre oiseau.

Puis s'adressant au Fauconnier, près de lui :

- Il me semble qu'elle s'agite beaucoup non? A t elle faim? Souhaite t elle quelquechose en particulier?

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Lulue

Ce n’est point une interrogation qui brisa le silence mais une prise de congé. Pas si étonnante qu’elle vienne de l’ainé du groupe, mais quand bien même, il devrait répondre à une ou deux questions avant de s’éclipser. Son regard d’ébène devint plus sombre non pas sous le départ, mais sous la taquinerie de son Fauconnier qui lui arracha intérieurement un sourire en coin. Sans attendre la Brune prit la sucette en lui lâchant discrètement un :

Tu ne perds rien pour attendre

Puis après s’être excusée un instant auprès des jeunes gens, la Monssygnac rejoignit, Gerfault au poing, Judas.

Vous donnez le change, êtes taciturne et poli… mais vous ne m'avez guère dit, ce que vous attendiez de ce cours. Serait-il possible de le savoir ? Pensez-vous que la Fauconnerie soit moins noble ou intense que la Vénerie ? La jeunesse vous pose-t-elle problème ?

Le ton était resté calme, pour ne pas dire doux. Et les pupilles se plantèrent dans celles de l’homme, en attendant une réponse.
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Leane

Leane était occupée à observer Aglae. Elle était vraiment inquiète. L'oiseau s'agitait au retour du Fauconnier. Leane grimaça.

Elle tendit courageusement son poids pour recevoir la busard. Elle lui parlait doucement comme elle faisait pour les chevaux. Qui ca rassurait le plus? Elle ne le savait pas. Mais ca marchait.

Elle imita Lulue pour recevoir le rapace. Elle esquissa un sourire envers le jeune Louis.

Roxannemontfortlaval

Elle y était allé au culot la Bretonne. Et elle avait écrit au Grand Fauconnier. Après tout, qui ne tente rien n'a rien. Vingt années passées avec les rapaces. Ceux de son feu père. Elle en avait gardé un seul à sa mort, celui d'ailleurs dont elle en était persuadée, abritait désormais l'âme de son paternel.
Elle avait installé sa volière au sein de son domaine. Elle formait même ses escuyers à son art au sein de l'Ordre des Trente, ceux qui le lui avait demandé, elle n'avait jamais rien imposé à personne. Mais rien de vraiment officiel.
Puis ce fut cette idée qui traversa l'esprit de la gonfanonier, pour prendre de plus en plus d'ampleur et d'idéal dans sa caboche blonde, mais loin d'être idiote.
Et la Montfort s'était alors penchée sur la question et s'était prise en main pour envoyer missive à cette grand fauconnier dont elle avait entendu parler.

Elle ne pensait pas même recevoir réponse d'ailleurs. Pensez-donc, une Bretonne. A Vincennes qui plus est ! Puis comme si elle n'exerçait pas déjà assez de charges comme ça entre son bureau de Chambellan et celui de Gonfanonier. Sans compter tout le reste. Mais non, il fallait qu'elle oeuvre. Encore et toujours et toujours et encore. Parce que c'était ainsi, parce que c'était son seul moyen de défense, son rempart contre ses démons.
Durant des jours, elle avait espéré réponse mais ne voyait rien venir. Et c'est un soir où elle ne s'y attendait pas, qu'elle a vu arriver le messager et sa missive. Un temps elle est restée coite, n'osant croire à ce qu'elle lisait.

Conviée elle était dans un premier temps à se rendre à Vincennes. Roxanne n'avait pas tardé à se mettre en route et son fidèle Phoenix était du voyage. Quand bien même ne ferait-il sans doute pas parti de sa formation, il était impensable que la Montfort ne se rende en un tel lieu sans être accompagnée de la plus fidèle garde qu'il soit : son aigle.

Arrivée sur les lieux, un palefrenier est déjà en quête de son destrier. Vêtue de braies sombres, d'une longue tunique blanche à larges manches, la taille agrémentée d'une écharpe de couleur blanche rehaussée de quelques hermines. Les longs cheveux blonds ont été strictement noués dans un catogan. Et bien évidemment, les mains sont gantées. De hautes bottes terminent la panoplie du jour. Plus rien à voir avec la Chambellan qui arpente les ailes diplomatiques bretonnes. Pas tout à fait la militaire non plus. Elle est sereine ce jour. Loin de sa Bretagne, loin de toutes charges. Un petit goût de liberté qu'elle ne s'octroye plus depuis des mois. Bien avant la dissolution de son mariage. Et ces quelques jours de répit ne sont pas pour lui déplaire. Provocante la Breizh militaro-diplomaterezh ? Même pas. Simple apparition bretonnante en ces lieux.

Alors qu'elle s'avance, elle aperçoit un homme et une femme en conversation. Celle-ci porte un rapace au poing. Ses gris tempêtueux se portent sur les alentours avant de se poser paisiblement sur Phoenix qui tournoie là-haut dans les airs. Forcément. Il a repéré ses congénères.

Roxanne décide donc de patienter. C'est de toute évidence bien ici qu'elle devait venir. La missive est dans l'une de ses poches, bien pliée d'ailleurs. Sait-on jamais qu'on ne veuille la croire.

Méfiante la Montfort. Et d'accueillir en son poing tendu Phoenix qui fond sur elle. Des années de pratique avant d'en arriver à une telle confiance entre la blonde et son rapace. Son père est mort sans avoir terminé sa formation. Et bien qu'elle ne soit pas une novice en la matière, la jeune femme espère trouver ici ce qu'elle cherche.
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Gailen_d_arduilet

Animation, agitation nous voilà loin des anges passants. Le petit tente donc de "prendre en main" le rapace. L'animal est agité et on le comprend. Un inconnu veut le maitriser et il en va de même pour ses congénères. Ceux-ci s'agitent, battent des ailes et Gaïlen qui semblait calme commence, lui aussi, à difficilement marquer une certaine nervosité. Ce n'est pas la première fois qu'il prend un rapace au poing. cette immense sensation de maitrise et de complicité il l'a déjà ressentie mais là c'est beaucoup plus difficile on travaille sans filet...ou presque. Du regard le lionceau cherche désespérément l'aide de Mac Cord. Faut dire que la Lucie s'est éloignée avec le chevelu qui avait décidé de se retirer.
Mais , soudain, une apparition !
Sortie de nulle part une blonde à l'apparence des plus agréables aux yeux du gamin s'approche du groupe. Alors qu'il pense qu'elle attendant simplement et poliment que le grand fauconnier et l'impétueux démissionnaire finissent leurs explications, la jeune femme tend le poing d'un geste gracieux mais ferme pour y accueillir un magnifique aigle.

Pris d'une soudaine envie d'applaudir, il fut vite rappelé à l'ordre par Régina qui se rappela à son bon souvenir par quelques battements d'ailes. Tout en maitrisant difficilement sa nouvelle compagne il dut se contenter d'exprimer à mi voix un :

"bravo".
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Judas

Il tourna un peu son profil du coté de la Monsygnac, ralentissant le pas. Les bonnes manières voulaient qu'il ne parte pas sans lui laisser un droit de réponse - ou de question - ce qu'il fit sans humeur. Penchant un peu la tête il lui sourit franchement, de ce sourire qui découvrait toutes les ridules autour de ses yeux et les tranchées barrant ses joues. Comment vous dire, ma chère.

Les vieux hommes aiment les vieux chiens, ma Dame ...

Et les vieux chiens n'aboient plus. La chasse est affaire de gouts, plusieurs spécialités amènent forcément des préférences. Pour ne pas voir ce beau visage s'affaisser et pour ne pas creuser encore plus le rempart qu'on pourrait lui supposer entre les autres et lui il s'inclina une dernière fois sans mot ajouter. Ha! Pour telles hanches mieux valait de pas exposer son coté misogyne, qui sait. Peut-être comprendrait-elle que ses gouts étaient forgés par des idées illustres, transmises par l'égo de pères aux principes qu'il serait inutile de tenter de dénouer. Judas n'attendait rien de ce cours, justement, parce qu'il n'avait pas demandé à le suivre et qu'il avait le juste sentiment que quelqu'un se moquait de lui, ou de son avis. Judas était un vieux con. Voilà.

Il passa une main sous un pli de son bliaut et s'en alla cette fois jusqu'à ne plus entendre le groupe et leur engouement.
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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!

Lulue

Et la Brune esquissa un sourire sous la réponse du Von Frayner. Dommage qu’il veuille prendre la poudre d’escampette, elle commençait à bien l’aimer. Mais le Grand Fauconnier n’avait pas pour habitude de retenir les gens. C’était un reproche qu’on lui faisait souvent d’ailleurs.

Je comprends. J’étais le rempart entre vous et la Vènerie, allez savoir ce qui se passe dans la tête du Grand Veneur parfois… Bonne continuation à vous, Sire.

La main avait été tendue et il ne l’avait pas prise. Tant pis. Un jour peut-être que la curiosité le gagnerait. Car difficile de faire complètement son choix lorsqu’on ne connait pas réellement les autres disciplines. Et de dire presque imperceptiblement tandis qu’ils prenaient tout deux congés de l’autre.

Qui sait, si un jour l’envie vous dit…

La Lucie ne s’attarda pas davantage, une femme ayant fait son apparition. Et le spectacle s’offrant à son regard lui fit serrer les mâchoires. Si c’était bien la Bretonne qu’elle attendait alors l’erreur faite pour une femme d’expérience dans la fauconnerie était inexcusable. Elle avait laissé son aigle voler au-dessus de la tour et du groupe, sans même connaitre le terrain, et les conditions. Heureusement pour eux, le Gerfault que la Blanche avait sur le poing n’était guère en vol, et encore moins Lilium qui ne supportait pas les nouvelles intrusions sur son territoire. Pour ces raisons, la Monssygnac restera impassible et ne bronchera pas. La seule chose qu’elle fera dans un premier temps, c’est d’inviter la nouvelle à les rejoindre.

Je vous conseille de poser votre aigle sur un bloc, le temps que je m’occupe d’une petite chose.

Sans attendre, elle alla replacer Rex sur un perchoir avant d’arriver à hauteur de Louis et Gailen.

Votre bras bouge trop, Louis. Il faut que vous essayez de le maintenir le plus possible. Pour cela, il vous faut trouver le bon équilibre. Bras tendu et ferme, mais point trop. Lorsque vous y serez, vous verrez, Arthémis se calmera.

Puis vers le jeune Arduilet.

Allons Gailen détendez-vous, vous allez finir par rendre notre chère Régina nerveuse. Et pensez bien à bloquer les tarses avec votre pouce, sans appuyer pour autant, afin de ne pas la blesser. Vous ne devez faire qu’un avec elle. Elle ressent tout ce que vous ressentez et en est le parfait reflet.

S’adressant à tous.

Lorsque votre oiseau aura retrouvé son calme, j’aimerais vous voir les mettre sur les blocs. Un bloc est un perchoir. MacCord vous a aidé dans la tour, à vous ne nous montrer si le geste a été assimilé.

Se concentrant enfin sur l’inconnue.

Bonjour Dame, je suis Lucie de Monssygnac. Puis-je savoir la raison de votre venue ?

Les pupilles se reposèrent sur les apprentis, permettant ainsi à la Brune de bondir pour aider en cas de problème.
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Courir la campagne pour ne pas ressasser.

Gailen_d_arduilet

Lulue

Leane

Roxannemontfortlaval

Jason_maccord

Judas

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!

Jason_maccord

Louis_saint_prigent

Lulue

Leane

Gailen_d_arduilet

Leane

Lulue

Louis_saint_prigent

Le Grand Fauconnier parue. Après l'avoir saluée, Louis fut présenté au Frayner. L'homme, peu avenant, lui fit un petit salut. Louis y répondit, l'esquisse d'un sourire se dessinant sur ses lèvres.

Deux jeunes gens arrivèrent ensuite. Une demoiselle, ravissante au demeurant., qui se présenta comme une Rouvray... Rouvray, Rouvray... ne serait elle pas dauphinoise? ce nom ne lui paraissait pas inconnu. Louis lui sourit et la salua. Un autre adolescent vint, entourné d'une garde rapporchée imposante. Louis dut impressionné par la taille monumentale d'un de ceux-là dont la trogne patibulaire lui fit froid dans le dos. Il salua d'un hochement du chef le nouveau venu.

Se dirigeant vers la tour aux oiseaux, le jeune baron prit son temps pour observer. N'étant pas franchement à l'aise lorsqu'il ne connaissait pas, il demeura un peu en retrait, non par animosité ni mépris, mais par réserve. Il était comme cela le Saint-Prigent, posé et réfléchi, fruit d'une longue éducation par les moines.

La Dame de Monssygnac manda de se choisir un oiseau. Le Saint-Prigent, comme à son habitude se tint coi un moment, prenant son temps pour observer chaque animal, lire chaque pencarte avant que de se prononcer. Louis était fasciné par ces animaux, qui se déployant, montraient une envergure insoupçonnée. Cela lui rappela ceux que son père avait dans sa tour à Montfort.

Louis, voyant qu'il était le dernier, se prononça et justifia sa réponse:

- Bien que pour les mêmes craintes que le sieur d'Andulet, mon choix aurait pu se porter sur Régina. Mais sa trop petite taille et son manque d'endurance, pour une chasse interessante, m'incitent à choisir la Buse Arthémis. De plus, cette dernière semble plus sociable.
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Gailen_d_arduilet

Alors qu'il observait la damoiselle pour voir si elle se sentait capable de supporter l'imposante stature de Rex, les deux autres jeunes gens prirent à leur tout la parole.
Les mots du Saint-Prigent le firent se crisper quelques peux. Masquant mal ses émotions, Gaïlen contrôla du mieux possible sa spontanéité. L'heure n'était pas a l'esclandre et il n'allait quand même pas provoquer un duel après quelques minutes. Il se contenta de dire sur un ton neutre:

"ARduIlet, je me nomme Arduilet." Accompagnant les mots d'un sourire de circonstance.

Préférant regarder ailleurs pour calmer ses ardeurs il se tourna à nouveau vers Leane :

"Vous sentez-vous à l'aise en compagnie de Rex ? Son plumage est magnifique et vous met très en valeur.
Si vous le gardez, je prendrai donc Regina, une chasseuse ne doit pas être trop sociable c'est une faiblesse qui, à mon sens, pourrait lui jouer des tours."

*Il se croit ou l'autre empaffé de salon ? Vais lui montrer moi le coté sociable des Arduilet.* Pensa t'il en se tournant vers le Grand Fauconnier.

"Sa petite taille lui permettait-elle quand même de ramener des proies intéressantes ? Je ne doute pas des capacités des plus petits à êtres de redoutables tueurs mais je n'ai pas envie d'aller à la chasse à la souris." dit il en souriant.

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Louis_saint_prigent

Le jeune adolescent s'offusqua, Louis le vit. C'est qu'il avait l'air d'avoir une très haute considération de lui meme ce petit là...

- Veuillez m'excuser Messire d'Arduilet. Je ne voulais point vous offenser.

Le Saint-Prigent ne put se retenir de sourire devant l'attitude volontaire mais profondément infantile du garçon. Lui répondant au sujet de Régina;

- Mais très volontiers, prenez Régina. Vous soulevez justement le point décisif quant à mon choix, sa petite taille me fait craindre de chasser le rat ou le serpent...

S'agissant en revanche de la sociabilité de l'animal, je pense qu'il s'agit du caractère de l'animal envers son maître et non vis à vis de sa proie... Ces volatiles sont fait pour chasser. C'est leur vocation première
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Jason_maccord

En retard evidemment. Mais il avait de bonnes raisons et Lucie etait prevenue. MacCord arriva à la tour. Entrée discrete ratée grace au si doux aboiement de Persil. Depuis que le chien avait senti une fois que la bourse de viande sechée des furets, fallait qu'il se rappelle au souvenir de MacCord à chaque fois qu'ils se croisaient...

Bonjour à tous.
Voilà, j'ai pu me liberer.
Je suis Jason MacCord, fauconnier aux ordres de Lucie.
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Leane

A la demande du Chevalier, le faucon saute sur le poing de la jeune fille. Elle s’assura que tout se passait bien et lui mit en main les jets accrochés aux pattes du volatile. Lucie savait que compte tenu de sa carrure et de son manque d’expérience, Léane fatiguerait vite à le porter ainsi. Car comme l’avait justement souligné Gailen, il fallait penser à la portée de l’animal, qui pouvait durer durant des heures avant de le faire voler, lors de certaines chasses.

Comme tout semblait bien se passer entre la jeune noble et l’animal, le regard d’ébène se posa tour à tour sur les visages masculins.

Leane se retrouva fort embêtée. Elle ne pensait pas se retrouver avec un gerfaut sur son poing aussi rapidement. Il faut dire que le rapace pesait son poids sur le poing de la jeune fille qui sentait son bras faiblir depuis le temps qu'elle le portait. Elle serra les dents s'habituant à l'animal qui très posé. Elle essaya de lui caresser son plumage ce qui le fit sursauté. Elle lui parla avec une douce voix. Elle se présenta à lui comme sa mère Axel2fersen lui avait appris à faire avec les chevaux.

C'est alors qu'elle faisait connaissance avec son compagnon de chasse, qu'elle fut interrompu par Arduilet.

"Vous sentez-vous à l'aise en compagnie de Rex ? Son plumage est magnifique et vous met très en valeur.
Si vous le gardez, je prendrai donc Regina, une chasseuse ne doit pas être trop sociable c'est une faiblesse qui, à mon sens, pourrait lui jouer des tours.

Vous sentez-vous à l'aise en compagnie de Rex ? Son plumage est magnifique et vous met très en valeur.
Si vous le gardez, je prendrai donc Regina, une chasseuse ne doit pas être trop sociable c'est une faiblesse qui, à mon sens, pourrait lui jouer des tours."

Elle le regarda et répondit avec un sourire malicieux.

Sachez messire, que la taille ne fait pas l'homme ou l'oiseau. Si les faucons gerfauts sont les faucon des roys, c'est qu'il y a une bonne raison. Pour ce qui est de la sociabilité...

Elle regarda Saint Prigent.

Je pense que ce n'est pas forcément vis à vis de son maitre mais aussi du groupe. L'apprentissage se fait souvent sous forme de jeux. Et Rex est un grand joueur. La question que je me pose c'est est-ce qu'il arrivera à chasser loin de Falcina? Et si ils sont ensemble, est-ce qu'il va pouvoir chasser correctement?

Un fauconnier arriva. Elle se tourna vers lui, Rex au poing soutenu par son autre main. elle esquissa un sourire pour masquer son effort.

Bonjour, je m'appelle Leane Rouvray du Lyonnais Dauphiné.

Lulue

C’est sans surprise pour le Grand Fauconnier que le jeune Arduilet prit la parole en premier. Elle put remarquer à nouveau, cette lueur qui l’avait dans les yeux et qui était en parfait contraste avec cet air un peu morose qu’il semblait avoir un peu plus tôt au milieu de ses molosses.

Fidèle à l’élève qu’elle avait eu en cours donc, il répondait à sa demande, toujours aussi réfléchit. Mais avant d’intervenir, Lucie attendit que la jeune fille se prononce sur son choix, laissant Judas et Louis à leur réflexion, bien qu’il faudrait bien qu’ils se lancent, s’ils voulaient avancer…

La Blanche écouta avec attention et fut amusée de voir que Leane était aussi attirée par un Gerfaut. Rien d’étonnant quand on savait que cette espèce était plutôt rare. Alors qu’ils étaient encore sur le pas de la porte de la pièce où es oiseaux pouvaient s’abreuver - en haut des escaliers - elle entra dans l’antre des volatiles et pris Rex au poing. Elle se rapprocha des invités du jour et tandis un gant en cuir à Leane pour qu’elle l’enfile et lui demanda de tendre le bras et de serrer le poing, tout en l’aidant dans la gestuelle.

Je ne vous ferez pas de suite une démonstration de vol. Par contre pour confirmer ou non votre choix, vous allez porter Rex au poing le temps que ces messires se décident. Lorsque le Gerfaut sera en place, il faudra que vous teniez ses tarses avec votre pouce posé dessus. Pas trop fort pour ne pas lui faire mal, mais suffisamment pour qu’il ne s’envole pas.

A la demande du Chevalier, le faucon saute sur le poing de la jeune fille. Elle s’assura que tout se passait bien et lui mit en main les jets accrochés aux pattes du volatile. Lucie savait que compte tenu de sa carrure et de son manque d’expérience, Léane fatiguerait vite à le porter ainsi. Car comme l’avait justement souligné Gailen, il fallait penser à la portée de l’animal, qui pouvait durer durant des heures avant de le faire voler, lors de certaines chasses.

Comme tout semblait bien se passer entre la jeune noble et l’animal, le regard d’ébène se posa tour à tour sur les visages masculins.

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Judas

Il avait salué son hôte avec déférence mais sobriété, l'assurant de son voyage sans encombre. le Grand Fauconnier de France s'était avéré être une femme ce qui n'était pas pour lui déplaire. Sans mot dire Frayner constata que d'autres personnes étaient attendues, s'annonçant tour à tour. Immédiatement il se mit en retrait, laissant les politesses d'usage fuser. Tout ce monde lui déplaisait, pourtant il n'était pas question de renoncer à ses projets et de tourner les talons comme un enfant gâté qui ne serait plus le centre d'attention de son public. Il écouta et observa, bras croisés, tout ce qui pouvait se dire et se faire. Ces activités à venir centrées sur les oiseaux ne l'intéressaient en vérité guère, Judas vouait un culte plus serieux aux chiens qui avaient longtemps peuplé Petit Bolchen avant qu'une armada de femelles , épouse et suivantes, ne l'envahisse. Lorsque Lucie de Monssygnac manda de se choisir un oiseau il en désigna un au hasard, masquant son manque d'enthousiasme avec brio sous un mensonge de circonstance. Il se posta non loin du Saint-Prigent qui semblait être le moins bavard d'entre tous et de sa voix éraillée déclara:

Celui-ci me parait convenir. Il a cette tête noire semblable au bourreau sous sa capuche de mort. Oui, sans doute, il sera un bon allié.

L'oiseau en question semblait plus vieux que les autres... Finalement tout à l'image de Judas. Un faucon pèlerin dont le regard austère selon le seigneur était de fait un gage d'implacabilité à la chasse. Un compagnon tout trouvé.
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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!

Gailen_d_arduilet

Les présentations étant faite il emboita le pas de la "Fauconnier". Il cachait mal son impatience, son premier contact avec les oiseaux de proie lors d'un récent cour au collège lui ayant laissé un gout de trop peux.

Arrivé devant l'entrée de la tour, elle leur présenta le molosse de service. Gaïlen ne put retenir un sourire en regardant l'animal auquel il trouvait un petit air de famille avec Gregor. L'animal n’impressionna pas trop le gamin qui était habitué à la compagnie des chiens. S'il pensait depuis peu à acquérir un oiseau de proie l'idée de monter un chenil à Roubaix le taraudait depuis belle lurette.Mais, l'heure n'était pas aux canidés.

Avant toute chose, il faut choisir l’oiseau avec lequel vous comptez chasser.

Au premier coup d’œil, il reconnut Aglaé qu'il avait eu la joie et l'honneur de faire voler, mais il était comme hypnotisé par un autre oiseau. Un Gerfault à la robe blanche qu'il trouvait incroyablement beau. Il voulut s'en approcher mais resta cloué sur place par l'imposante stature de l'animal. Reprenant ses esprits il du se rendre à la raison, Falcina était bien trop imposante pour sa petite carrure. Pour l'heure un oiseau de plus petite taille lui conviendrait surement mieux.

Désignant l'oiseau il dit :

"Je pense que celui-ci me conviendrait, j'ai peur de ne pas être capable de tenir bien longtemps un rapace de plus grande taille"

C'est alors que son éducation le rappela à l'ordre. Il se tourna vers Leane et dit :

"Mais, je vais vous laisser choisir en premier. Excusez mon empressement, j'en oublie la moindre des courtoisies."
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Leane

Leane suivait le petite groupe. Elle impatiente de découvrir les faucons de Vincennes. Elle fut impressionnée par le mastiff. Elle se cacha derrière Louis. Elle n'aimait pas trop les chiens. Elle en avait une certaine peur.

"Je pense que celui-ci me conviendrait, j'ai peur de ne pas être capable de tenir bien longtemps un rapace de plus grande taille"

Gailen s'adressa ensuite à Leane qui sortit de sa cachette et fit le tour de la tour. Elle luis sourit. La demoiselle de Rouvray prit son temps, beaucoup de temps. Elle lisait les pancartes en dessous des perchoirs. Elle fit souvent des allers-retours entre Arthemis et Rex. Les deux la fascinaient.

Je choisis Rex. Il me semble parfait et convenir à mon caractère. J'ailmerai le voir en plein vol pour confirmer mon choix. Est-ce possible?

Judas

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!

Lulue

Une arrivée qui attira les autres, au point qu’elles s’enchainèrent dans un timing presque parfait. C’était souvent le cas, à croire que le plus dur était de se lancer le premier. La Brune laissa un sourire chaleureux se dessiner sur son minois à l’arrivée de Louis, qui était accompagné du fameux Page.

Bonjour Louis, ravie de voir que vous êtes arrivés à bon port. Je vous présente Sire Judas Von Frayner.

Se mordre légèrement la joue pour ne pas ajouter que le nom de famille doit forcément lui parler, les Von Frayner étant une famille connue dans le Royaume. Puis ce fut au tour d’une de ses élèves du Collège Saint Louis de les rejoindre. Pour un peu, elle aurait presque pu faire une session en LD.

Bienvenue parmi nous Leane. J’espère que la séance de rattrapage vous sierra.

Son regard d’ébène se posa sur la tour aux oiseaux, se demandant ce que pouvait bien faire Jason. Tsss le connaissant il devait surement être encore absorbé par recherches. Un sourire amusé fendit son visage lorsqu’elle reconnut la voix du dernier participant.

Bonjour Gailen ! Vous tombez à pic ! Nous allons donc pouvoir commencer.

Les scrutant tour à tour, les présentations ayant été faites au fil de l’eau, la Brune commença par ouvrir la marche jusqu’à la tour après les avoir invités à la suivre. Au pied de celle-ci se trouvait un molosse imposant, couleur abricot. Un canidé aux mâchoires puissantes qui pouvait sans l’ombre d’un doute faire passer un mauvais quart d’heure à qui se trouvait en face de lui et le cherchait d’un peu trop près. Le mastiff releva la tête nonchalamment lorsque le petit groupe arriva à sa hauteur.

Je vous présente Persil, qui est bien évidemment un chien de chasse, mais pas seulement, il garde également cette tour où se trouvent les volatiles dont nous avons la responsabilité. Avant toute chose, il faut choisir l’oiseau avec lequel vous comptez chasser. Nous avons deux types de leurres, à poils et à plumes. Lors de votre choix, j’aimerais que vous me précisiez ce qui l’a motivé.

La théorie assommante arriverait sans doute plus tard, pour l'heure, place à la pratique histoire de les évaluer un peu.

[pour le choix entre les divers volatiles, cf les fiches descriptives sur ce forum ^^]
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Gailen_d_arduilet

Une petite troupe de cavaliers approchait. Trois hommes en armures légères mais bien armés entouraient un jeune garçon. Un quatrième portait fièrement un étendard aux couleurs des Arduilet. Au centre, le presque adulte, se tenait fièrement vêtu d'une tenue de chasse plutôt légère mais faite d'étoffes que l'on pouvait deviner rares au premier coup d’œil. C'est que la majorité se rapprochant à grand pas, le presque comte commençait sérieusement à avoir le melon. Tenues prestigieuses faisaient maintenant partie de son quotidien. Les derniers mois passés à courir les Flandres à chasser le noir corbeau le rendaient également un peu parano sur la sécurité. Le bientôt comte ne se promenait plus sans Gregor et ses hommes de main. Ce mercenaire anglois à la stature tellement imposante que l'on le surnommait "the mountain" et que l'on se demandait comment son pauvre étalon arrivait à le porter des heures durant, prêt à tout l'épée à la main pour quelques pièces d'or. L'homme à l'étendard était Bart un vieux serviteur flamand des saint-ange resté au service de Gaïlen après le décès de sa mère et qui n'hésiterait pas à planter sa dague dans les côtes de la montagne s'il devait changer d'allégeance et lever la main sur l'Arduilet. Faut se méfier des mercenaires, surtout quand on est parano. quelques pièces et ils ravalent leur parole aussi vite qu'un chien de bouvier des Flandres ne dévore un bon morceau de viande.

Les 4 hommes d'arme s’arrêtèrent et le "petit" s’avança seul. Il mit pied à terre, et rejoint le groupe.

Je suis Gaïlen d'Arduilet. Je suppose que nous allons être compagnons de chasse.

Scrutant les personnes présentes une à une, il ajouta :

Ma foi une bien belle compagnie.
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Louis_saint_prigent

Le jeune Saint-Prigent avait fait route pour Vincennes. Si jusqu'a présent le jeune baron et seigneur avait la tete bien pleine, pris par ses études eclésiales suite à son placement à la mort de son père, son éducation virile de jeune seigneur avait été par certains aspects négligés. Aussi, l'adolescent fut il pris en main par con parrain, le Vicomte Gérault de Gaudemar, afin d'apprendre la fauconnerie.

Ce dernier lui avait recommandé de prendre contact avec le grand fauconnier de France, qui le convia à Vincennes.

Après une bonne semaine de voyage à brides rompues sous un soleil implacable, l'adolescent était parvenu en cette fameuse foret, lieu des plaisirs royaux.

Louis en fut enthousiasmé. Il arriva devant un edifice et vit un cheval dans la cour. Le baron de Montfort descendit et se fit annoncé par un vas-y dire.

- Bonjour. Veuillez annoncer Louis de Saint-Prigent, Baron de Montfort, Seigneur d'Amplepuis et d'Aubenasson, en Lyonnais-Dauphiné au Grand Fauconnier. Je vous remercie.

Le jeune homme attendit un instant, espérant rencontrer d'autres jeunes seigneurs de son age pour festoyer et s'amuser en virile camaraderie.
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Leane

Leane avait pris le soin de rédiger des lettres d'excuses pour ses absences au collège Saint-Louis. Il est vrai qu'elle avait légèrement broder autour de la vérité. Mais elle avait pris sur elle de prendre le temps de les écrire et de les faire envoyer. C'est donc heureuse, apaiser mais quand même angoissée qu'elle se rendit à Vincennes pour rattraper son cours de fauconnerie qui n'en était pas un puisque c'était un stage. Qui elle u trouverait? Elle ne savait pas. Mais elle ne pouvait tenter la chance deux fois. Elle fit la route en coche. Elle avait mis pour la peine sa plus belle toilette, la dernière offerte par sa mère.

Arrivée à Vincennes sur le lieu du rendez-vous, elle descendit à l'aide de son cocher. Il y avait semble-t-il deux stagiaire et dame de Monssygnac. Elle arriva près du groupe en donnant, ou essayé de donner, l'air sereine et sur d'elle. Elle fit une courbette.

Bien le bonjour. Je m'appelle Leane Rouvray.

Elle se tourna vers Lulue.

Dame de Castelleo, je vous remercie de cette opportunité que vous me donner.

Elle se redressa et se fit discrète.

Lulue

La nuit avait encore été courte, deux petites heures de sommeil tout au plus. Alors la Brune s’était glissée jusqu’à son bureau afin de régler certains détails n’ayant trop trainés. Lorsque la nouvelle journée s’imposa le regard d’ébène de la Blanche fixait durement une missive qu’elle avait dans les mains. Elle ne savait pas si elle possédait un don pour vexer et agacer cruellement les autres mais une chose était sure c’est que certains savaient s’y prendre pour faire ressortir son sale caractère. Et bien soit, elle passerait encore pour la râleuse de service. Cela l’amusait aussi.

Après cette conclusion forte constructive, Lucie froissa la missive et la balança dans la cheminée, comme si elle avait oublié que l’hiver était encore bien trop loin des portes des demeures pour qu’un feu de cheminée puisse faire définitivement disparaitre ce bout de parchemin nauséabond.

Ses pupilles fixèrent un instant le paysage qu’offrait la fenêtre, avant de laisser son corps se mouvoir à nouveau jusque derrière son bureau. Les corvées terminées, elle pouvait penser au thème de la journée, qui était un stage d’apprentissage de fauconnerie. Vérifiant les derniers détails, elle ronchonna quelque peu en constatant que Jason avait vraiment une écriture affreuse quand il s’y mettait ! Heureusement, qu’elle avait étudié les pattes de mouche en troisième langue.

Un Page - devenu son ombre en ces lieux - vint lui annoncer l’arrivée du premier élève du jour. Après avoir rangé les feuillets qu’elle relisait, la Blanche se dirigea à l’extérieur afin d’aller à la rencontre de l’homme. Le visage impassible laissa finalement un fin sourire s’esquisser.

Le bon jour messire Von Frayner ! Je suis Lucie de Monssygnac, Grand Fauconnier de France. Vous avez fait bonne route ?

Et durant ce temps, un Page adoré qui va chercher son Fauconnier, et un…

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Judas

C'était un peu ce que faisait Judas. Se tenir le plus souvent possible loin de sa très jeune épouse et passer son temps hors de ses terres, pour des prétextes plus ou moins vrais. Celui qu'il brandissait le plus restait la chasse. Ainsi il pouvait vaquer en toute impunité, plus près de lit de ses maitresses que de celui de la Dame de Courceriers et de Miramont. Sa sacro sainte passion pour ses chiens, le grand air et la virile camaraderie ne l'avait jamais aidé à se tenir loin des cors de chasse. Alors plutôt que de mentir beaucoup, il décida de mentir peu et de se laisser former aux chasses royales à de divins alibis.

Droit dans ses bottes et couvert de son bliaut de saison le Von Frayner se rendit à Vincenne, seul. Contre sa poitrine, dans le revers de sa vesture, la missive qui lui ouvrirait les portes de l'institution.

Lulue a écrit:

Citation:

De nous, Lucie de Monssygnac, Grand Fauconnier de France, Chevalier de la Dame Blanche, Dame d’Aubessagne

A vous, Judas Von Frayner, seigneur de Courceriers et de Miramont,

Le bon jour,

Je me permets de vous contacter ce jour afin de vous informer qu’avec mon Fauconnier, Messire Jason MacCord, nous vous attentons à Vincennes, le vingt-septième jour de ce mois, afin de réaliser la formation sur l’art de la Fauconnerie, comme il en a été convenu avec le Grand Veneur de France.

Cordialement

Faict à Vincennes, le vingt-deuxième jour du mois d’août de l’an Grasce MCDLX

Les cheveux lonfs soigneusement ramenés en catogan, ses gants de cuir moulés à ses mains fermes sur les rênes il se présenta à bon port avant de mettre pied à terre et de se faire annoncer. Juste le temps d'attendre que le Grand Fauconnier le reçoive, ou peut-être son subordonné...
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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!

Lulue

Roxannemontfortlaval

La dextre lissait doucement les plumes de Phoenix. Le pouce et l'index serraient doucement le tarse alors qu'elle aperçoit le groupe avec les oiseaux de proie. Et là, la blonde réalise qu'elle aurait pu, de par son imprudence et sa négligence, causer un sacré carnage.
Ce n'est pas la Bretagne ici, ce n'est pas le territoire de Phoenix. Elle aurait du prêter attention à la chose.
Quelque peu inquiète maintenant, elle se dit que peut-être elle aurait du laisser son aigle à Langolen. Mais elle est tellement attachée à son oiseau qu'ils se quittent assez peu souvent, il est de fait.
La dame s'adressant à elle lui enjoignant de poser son protégé sur un bloc, Roxanne s'exécute. Mais le sachant en terrain inconnu, elle reste non loin de lui.

Bonjour Dame, je suis Lucie de Monssygnac. Puis-je savoir la raison de votre venue ?

"- Demat deoc'h. Je suis Roxanne de Montfort-Laval. Je vous avais adressé missive et vous m'avez demandé de venir en ces lieux. Me voici donc."

Les gris se posent sur les personnes présentes comme pour les saluer, un léger sourire à l'attention du jeune garçon qui se démène avec son oiseau de proie sur le poing, et son attention se reporte sur la Grand Fauconnier.

"- Je souhaite observer et apprendre auprès de vous Ma Dame."

Le ton de la jeune femme aux accents bretons est posé et empreint de respect.

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Gailen_d_arduilet

Toute cette agitation n'était pas bonne pour la bonne tenue du cour et encore moins pour les pauvres rapaces déjà en mauvaises postures dans les mains de novices aussi nerveux que maladroits. Régina semblait, effectivement, ne pas trop apprécier son nouveau compagnon de jeu et commençait à s'agiter à l'identique du jeune Arduilet.
A l'invitation de la fauconniere , Gaïlen s’avança vers le bloc pour y déposer l'oiseau. Le geste était ferme mais on devinait aisément la nervosité qui habitait l'adolescent.
la chose fût faite mais ne devait, sans doutes, sa réussite qu'a la docilité et l'expérience des nouveaux fauconniers de l'animal. Et pas aux talents du petit comte.Pourtant, dans la tête du jeune homme, il avait réussi une épreuve de plus et il était en bonne vois pour devenir le plus grand des fauconniers.

Sois sage , je reviens jouer avec toi dés que possible... Murmura t'il à l'oiseau avant de prendre, bien sagement , sa place dans le rang.
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[RP] Courir la campagne pour ne pas ressasser.