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[RP] La mer, la plage, Tréguier quoi!

Nikkita
Les teintes déposées se ramassent et se rassemblent, prennent vie, et corps. Le sifflement léger de la brise marine se fait appel de l'intemporalité de son nom.
Nikk n'appartient qu'à un seul, Nikki appartient au passé. Nikkita, c'est la constance d'une vie, celle qui traverse temps et tempêtes. C'est cette essence dont leurs silences derrière les mots, dont leurs mots derrière les silences, ont égrené la veille les gammes, se réfléchissant de l'une à l'autre jusqu'aux plus imperceptibles vibrations de l'écho.

Un regard joyeux se pose sur la frimousse de celle qui ce jour, s'est faite sirène sur son rocher.

Kachina ?
Plus qu'une surprise, plutôt une re-connaissance dans l'énoncé de son nom. Prestement, Nikkita se défait de ses poulaines, les tient d'une main, retrousse sa jupe de l'autre. Elle apprécie sur ses chevilles les infimes courants qui les enlacent et se défont, rubans dansants, liquides et joueurs. Comme poursuivant une conversation jamais terminée, un rien malicieuse en croisant le regard de fougères, elle murmure presque :
Non, aucune chaîne ne vaudra jamais les liens...

Puis posant son regard clair, songeur, aussi vite sur l'esquisse, elle la détaille, s'émerveille. Elle n'a pas ce don-là. Un petit pincement récurrent, la nature n'a pas jugé bon de l'en pourvoir. Alors, elle grave, en elle-même, s'efforce de n'oublier aucun détail. Elle sait que le plus important n'est pas ce qui apparaît au premier coup d'oeil, mais le fragment caché, trop souvent ignoré.
Un sourire attentif remonte sur le visage de la Brune, une question qui n'en est pas une :

Alors vous peignez les instants... ?
Kachina
Si Kachi était plus habile, plus douée, sans doute qu'elle la peindrait là, relevant ses jupes pour la rejoindre tant l'image est belle. Mais elle n'est qu'apprentie, et se contente de sourire à l'évocation des liens et des chaines. Elle a connu l'un et l'autre, et sait combien les chaines se font grinçantes et lourdes, quand les liens , eux, demeurent plus sensuels et joueurs . Elles ont évoqué la veille cet oiseau sublime qui perd tout éclat une fois en cage.

Faisant place sur le rocher en se poussant un peu, elle pose sur l'esquisse du bateau un autre regard. Nikkita semble apprécier, c'est donc qu'elle n'est pas si médiocre croqueuse au final. La femme qui vient d'arriver n'est pas de celles qui flattent. Et sa bouche s'étire en une moue ravie, quand elle répond :


    - J'essaie du moins ! Ce bateau m'inspirait !


Et le silence s'installe. Sans que s'invite la gêne. Il est complice et connivence, instant partagé à savourer cette aube naissante aux senteurs océanes. Le pêcheur a terminé son chant, il doit somnoler sur le pont, à moins qu'il ne répare un second filet, ou qu'il se régale d'un peu de pain et de lard en guise de matinel.
Kachi se tourne à nouveau vers Nikkita, s'imprègne de chaque détail des traits de la jeune femme avant d'ajouter enfin :


    - Peindre des instants, des visages...Vous avez connu, je suppose de ces instants magiques qu'on aimerait graver à jamais. J'en ai eu ma part. J'en ai encore...


Et parce qu'elles ont assez ressassé le passé la veille, que la journée est belle et que Breizh s'enflamme au soleil d'aout, la Brune soudain, se fait joueuse, éclaboussant sa voisine , tapant des pieds, des mains, envoyant des gerbes d'eaux en mille gouttelettes scintillantes sur sa belle confidente de la veille...Et son rire moqueur suscite l'indignation d'une sterne qui survolait l'endroit...
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Nikkita
Cet instant, la brune marcheuse le grave en effet, parenthèse inattendue, rare et dense, comme elle les aime tant... Le jour ne quitte qu'à peine son aube, ce soir Kachina poursuivra son chemin.
Les routes...
Elle sourit doucement. Les routes et les hasards du chemin.

Alors elle se contente d'inscrire dans la lumière rapidement changeante, les nuances fougères, la courbe douce des amandes qui retracent ses traits. Le grain rieur qui y naît et...


Mais... !

La première gerbe la prend par surprise, la seconde la cueille sur un ébrouement.

Kachina ! Vot'dessin !

Elle proteste et rit tout à la fois, mais s'inquiète quand même pour l'esquisse. Laissant ses poulaines sur le rocher, elle pirouette et d'une seule détente saute dans l'eau. Rapidement, elle balaye une vaguelette vers sa bruimisatrice improvisée, avant de prendre un champ prudent, les pans de la jupe fermement tenus à deux mains, le regard empli d'un défi rieur :

Venez donc... Venez donc m'arroser maintenant !
Kachina
Elle ne résiste jamais à un défi. Au diable le dessin qui déjà s'imbibe d'eau salée.

A son tour, elle remonte ses jupes et saute à l'eau alors que s'échappe de sa bouche, ce qui ressemble à un cri de guerre.
Son pied droit frappe les vagues sans attendre, rendant la pareille et le regard vert provoque et encourage à la fois. La jupe prend l'eau, et s'alourdit, rendant ses mouvements gauches.
De son bateau, le pêcheur observe ces deux donzelles , accoudé au bastingage. Elles ressemblent à cet instant à deux petites filles complices et joueuses que rien ne peut atteindre.

Celle qui porte l'estocade et qui mouille l'autre s'arrose aussi en même temps. Juste retour des choses.
Aucune ne cède du terrain, même si les yeux se mouillent du sel qui les enflamment. Même si les chevelures s'emmêlent en longues mèches humides collant à leurs épaules et qu'un goût salé leur vient aux lèvres. Opiniâtres et têtues. Naïades obstinées.

C'est Kachi qui perd l'avantage.....Son pied bute contre une roche, alors qu'au même instant, une vague plus forte la fait trébucher avec un cri de surprise.

L'intermède était beau.
Ce soir la route avalera leurs rires, laissant au fond des prunelles féminines des éclats de rire à ne plus finir. Au cours de la nuit, alors qu'ils feront halte pour laisser souffler les cheveux, elle s'essaiera à dessiner cette scène là. Sa peau aura un goût de sel sous la langue de l'amant.

Il est de ces instants précieux où la vie vous offre une rencontre inédite et si belle...

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Amaellya
Après le kiosque à musique, un passage à la plage s'imposait avec la petite. Sa fille dans les bras, Amaellya s'avança jusqu'au sable humide, à une distance raisonnable des vagues venant s'échouer. Pas question de prendre de risques, les cours de natation attendraient. La jeune femme déposa son trésor par terre, resta un instant à regarder l''immensité l'offrant à elles, puis s'assit à ses côtés.

Elle commença par ôter ses bottes pleines de petits grains puis mit ses mains dans le sol pour monter à sa fille comment faire un pâté de sable. Rapidement, Athénaïg l'imita, et toutes deux entreprirent de faire un château à la poupée de la petite.

Une heure passèrent, puis une deuxième. Le chantier se terminait et la faim se fit sentir. S'élevait là, au beau milieu de la plage, une petite bâtisse, ressemblant plus à une chaumière qu'à un palais, qui d'ici peu serait engloutie par la marée montante. Mais qu'importe, le sourire qui illuminait le visage de sa fille était la plus belle réussite de la journée.

Amaellya finit par se lever et prendre sa fille dans les bras. Ses bottes en équilibre précaire sur sa besace et ses jupes recouvertes de sable mouillé, elle reprit le chemin de sa demeure. Pour une fois que sa tenue n'était pas tâchée du repas d'Athénaïg, il fallait bien trouver une autre façon de la salir. Un nouveau passage au lavoir était à prévoir, on l'avait pourtant prévenu qu'un enfant s'était salissant.

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Socklyne
Elle y était . Enfin ! Elle n 'avait pas encore croisée la noireaude mais ce n 'était qu'une question d' heure .
Treguier , la bretagne , la mer ...surtout la mer pour elle étant donné qu 'elle n avait jamais grandit en Bretagne contrairement a sa soeur .

Elle mena son cheval sur la plage et une fois sur le sable fin elle retira son accoutrement , arc , flèches , dagues , couteaux , hache qu'elle déposa sur verganza .
Puis entreprit de détacher son col , sa cape , retira a toute vitesse ses bottes ,ses braies , sa chemise et ne resta qu 'avec ce qui lui servait de sous vêtements .
Elle respira , l 'air frai , elle n avait pas froid , le temps s 'était adoucit ses derniers jours , le printemps était la ...
Elle foula le sable et courra jusque la mer , entrant doucement dans l 'eau , prenant chaque vague comme une caresse fouettante .

La plupart des gens tressailliraient de froid , et serait immédiatement retourner sur la plage de sable blanc mais elle ...elle s’enfonça un peu plus et immergea son corps entier sous l 'eau salée .
A cet instant precis plus rien n 'existait autour de socklyne . Toute ses peurs , toutes ses craintes toutes les voix avaient disparues . Apres quelque instant sous l 'eau , elle refit apparition et nagea jusque la plage .
Le vent souffalit et le sable venait fouetter son corps , elle se dépêcha et s 'enroulant dans sa cape , alluma un feu .

Elle resta ici , a contempler la mer et les vagues . Appréciant le son de ces dernières se mêler au crépitement du feu . Elle était bien ...juste bien et cela n 'allait pas durer elle le savait , elle avait a faire ...elle jeta un coup d 'œil a son attirail puis reporta son regard sur les vagues .

Des heures sombres allaient prochainement arrivées , et elle était plus que prête mais pour l 'instant l 'ébène profitait d'un moment d 'évasion .
Aelian.
post retiré
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Nenou
La soirée avait été la pire de ma vie, déjà des le matin ça avait commencé.
Je me tournais et me retournais dans le lit don je me levais et m’habillai doucement, pour ne pas réveillé Sigis, et je sorti prenant le chemins de la mer.
Je m'assis a terre et réfléchissais, une bonne bouteille de Bourgogne a coté de moi.

J’étais rentrée pour continué a aider au mieux Zak, être au calme, comme j'aimais dans cette ville, ou j'avais emménagé et fait venir mon tendre, je pensais avoir quelques amis, mais m’étais trompé.

J'avais accueilli au mieux un nouvel arrivant qui avait tout perdu dans un Brigandage, l'avais même aidé a s'habiller, jusque là rien d’anormal pour moi, j'avais aidé mon tendre en lui donnant des affaires pour son atelier, toujours rien d’anormal, j'avais aider Julie pour son champs, toujours rien d'anormal, Zak avait pas besoin que je lui achète des pains pour aider la mairie, bin du coup j'avais bien fait de lui rendre un mandat plus intéressant quelle m'avait donné.

Pis là d'un coup, prends ça dans la tête, tu n'as pas a dire que tu connais une personne alors que tu l'as fréquenté plusieurs fois, heureusement que Zak m'avais bien dit que oui, j'avais une passoire a la place de la tête je sais, mais là quand même, non pas a ce point, un truc de fou quoi, bon il est normal que l'on crois plutôt son mari qu'une amie, ça je peux le comprendre.

La journée se passe calmement et agréablement, je me prépare pour la soirée et emmène même ma harpe, pour les moments les plus tranquilles.

Et la même pas une heure que je suis là, claque, Eliossz arrive complétement furax, sur des fait que la carole a fait, elle arrive même, et bien sur nie les fait, les faits quand même avoué part son ex mari, enfin le deuxième, avec qui j'ai quand même longuement parler, et en plus des faits que je savais étant de Bourgogne j'en ai appris un peut plus, des faits de plus en plus incroyable, bon il m'a dit qu'il me sauterais bien, sauf que non merci, il m'a même avoué être un coureur de jupons et qu'il avait perdu la personne qu'il voulait épouser, pour lui donner son nom et avoir sa fille avec eux, a cause de ça et de ce qu'avait fait carole, des choses qui m'ont même choqué, moi qui ne connaissais rien a l'amour a l’époque, enfin cela me choque quand même car faire cela en taverne et suivi part son amant, c'est un peux dure.

Je me demandais vraiment si une femme qui n’était pas des bas fond pouvais faire de telles choses quand même. Ayant retenu le nom de la personne je lui ai écrit, bon j'avais un peux honte de moi, hoooo oui que la honte me prenais avec les mots que je couchais sur le vélin pour une inconnue, elle allait mal le prendre et me remettre vertement a ma place voila tout ce que je pensais.

Bin non, elle me répondis même très gentiment que c’était exacte, quelle devait épouser Maël, et qu'un soir ou elle était pas bien a cause de ses blessures, elle était monté se coucher, quelque temps après elle s’était relevé car la douleur ne passait pas et quelle voulait demander a Maël quel était la potion contre les douleurs, et c’était arrivé en haut de l'escalier qu'elle avait découvert le spectacle de son homme attaché sur une chaise, avec la carole qui lui malaxer son vit avec ses seins, elle en était encore plus effondrée que le lendemain elle devait annoncer a Maël qu'elle était de nouveau enceinte de lui, ce qui bien sur ne s’était pas, passé.

Elle m'appris part la suite quelle avait emmener sa fille connaitre son père vu quelle ne l'avait pas vu depuis la naissance, elle pensait bien faire, mais ce fut le début de la mort pour elle, ayant laissé sa fille une journée avec eux, Maël et carole, sa fille n'avait pas voulu retourner avec elle car comme elle lui avait dis la Dame de Papa a dis que tu étais méchante et que c’était a cause de toi que je n'avais pas pu voir Papa, son père qui avait réussi a la trouver quand elle était sur le point d'accoucher, qui avait réussi a la trouver quand elle s’était fait faucher part deux armés, qui la soignait avec amour.

Tout cela me briser le cœur et j'avais fini de lire la lettre en pleurant, c’était tellement terrible ce que la méchanceté d'une femme pouvait faire, s'en était même incroyable part moment.

Comment cela pouvait se faire, moi qui pensait qu'il y avait que les filles du port qui pouvait faire cela, hé bin non, plus j’avançais dans la vie, plus je découvrais a quelle point la méchanceté était grande.

Heureusement que les gens n’étaient pas tous comme ça, il y en avait de tellement bien, a commencer part Zak, qui m'avait fait posé mon choix définitif sur Treguier alors que j’hésitais entre deux villes, puis l’accueille que j'avais faut au groupe de Cante et d'Eno, ha ça je savais qu'il valait de l'or ceux là aussi, puis Elmie qui m'avait donné de quoi me soigner, et avec qui j'ai aider a faire travailler les village en remmenant ou il fallait ce qu'ils manquaient, mais dur dur de lui trouver des carcasses a Elmie, j'en avait fini part prendre un champs de cochon pour l'aider, puis tout ceux sur le chemin, dans chaque ville ou une légère amitié était commencés.

Ha merde plus de Bourgogne, et merde.

Je regardais le jour se lever, que la vie pouvait faire mal, si cela continuait je déménagerais pour Zak, car je ne voulais pas d'embrouille et comme elle était plus prêt d'Eliossz que moi, pas de problème je tirerais ma révérence et irais voir ailleurs, je ne voulais pas quelle soit partagé, avant tout c’était mon amie, et je ne voulais pas lui faire de mal.

Candyce, Aphelie, si vous pouviez être là, oui Candyse savait si bien me remonter le moral, je touchais je bracelet et le collier que Aphelie m'avait donné, vous deux aussi m'avaient fait venir ici, ho les filles qu'est que vous me manquaient, j’aimerais tant vous avoir avec moi.

Il commençait a faire bien jour, Sigis allait s’inquiéter il me fallait rentrer, oula le mal de tête, la journée aller être dur encore, je m'appuyais contre un arbre pour m'aider a me relever. je pris la bouteille et commença a rentré, oula que le chemin allait être long.
Edwige04
J'avais reçut une triste nouvelle hier soir,j'était partagé entre la tristesse et la haine.
Après ma garde et fait mon rapport,je décide d'aller faire un tour sur la plage,mon lieu de recueillement..
Les cheveux au vent,le bruit des vagues et la vue sur les falaises,j'avais la gorge serrée.
Je monte sur les falaises,je m’assoies et plia mes jambes.
Les larmes me montaient rapidement..je craquais.
Je restais là un bon moment à réfléchir ,espérant trouver une solution.

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Lois..
Mammmmmmmmmmmmm ! est foide l'eau !

Ben quoi j'ai quitté mes chausses et je piétine avec bonheur dans la mousse du bord des vagues , tellement d'ailleurs que j'en ai jusque dans les cheveux.

Mammmmmm ??? y a un tuc qui bouze là ! c'est quoi ?

Pas le temps d'attendre la réponse et je saisis la bestiole par une de ses pattes qui gigotent mais j'ai pas le temps de dire ouf qu'une pince serre mon petit doigt.

Mammmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm !!! z'ai mal !

Je secoue la main, mais rien à faire elle se défend la bestiole et je crie plus fort, je pleure même.

Aieeeee aieeeee aieeee ! Mammmmm au zecou !
Jeanne..
Quand un homme vous manque alors qu'il est là, pas loin de vous, on passe le temps comme on le peut et on emmène le petit être de sa vie se promener à la plage.

Loïs a quitté ses chausses, Jeanne aussi, mais elle s'est assise sur le sable, le derrière un peu au frais en cet après midi d'été mais qui sent déjà l'automne. Les yeux fixés sur le sable qui s'infiltre entre ses orteils, elle réfléchit à des choses qui la tourmentent un peu ... mais le cri de Loïs lui fait lever les yeux vers l'enfant.

Citation:
Mammmmm au zecou

Le tableau est un peu comique, mais Jeanne se retient de rire en voyant Loïs en plein combat avec un minuscule crabe qui s'est accroché à son doigt. Il a beau secouer sa mimine, le crustacé s'entête et Jeanne intervient.

Elle débarrasse le petit de l'intrus, le pose sur le sable et le regarde déguerpir à toutes pattes ... ceci est un crabe Loïs, un tout petit petit ... mais il en existe des bien plus gros qui font bien plus mal ! la prochaine fois il te faudra être prudent !

Mais le chagrin est bien là, les larmes sur les joues aussi, et les yeux qu'il lève sur elle la font chavirer, alors elle s'accroupit devant son fils , l'entoure de ses bras et le serre contre son coeur ... c'est fini mon ange, je suis là !

Lui l'entoure de ses bras, mais contre son dos c'est une seule main qu'elle sent et pour la première fois elle frémit. Cette main qui lui manque sera sans doute un sujet de moqueries pour les autres , de gêne, de cette gêne qu'elle aperçoit parfois dans les yeux des gens quand ils posent le regard sur le petit manchot.

Mais jamais elle ne le plaint, jamais elle ne l'aide et le regarde se débrouiller comme un grand ... sans jamais qu'une seule fois il ne se lamente et lui demande de l'aide. Elle sait qu'il fera front aux remarques plus tard, il a du caractère déjà le bambin de 2 ans.

Et puis il renifle contre son cou, s'écarte pour la regarder dans les yeux, et il lui adresse un large sourire. En plus d'avoir du caractère, c'est un enfant joyeux et sans réels problèmes.

Je me demande où se cache Anael ! à force de rester à dormir, il va finir blanc comme une salade de cave !

Ton gros chagrin est fini mon ange ! du coup je vais me baigner les pieds avec toi !

Et en riant avec lui, elle court dans la vague d'écume.
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