Nikkita
Les teintes déposées se ramassent et se rassemblent, prennent vie, et corps. Le sifflement léger de la brise marine se fait appel de l'intemporalité de son nom.
Nikk n'appartient qu'à un seul, Nikki appartient au passé. Nikkita, c'est la constance d'une vie, celle qui traverse temps et tempêtes. C'est cette essence dont leurs silences derrière les mots, dont leurs mots derrière les silences, ont égrené la veille les gammes, se réfléchissant de l'une à l'autre jusqu'aux plus imperceptibles vibrations de l'écho.
Un regard joyeux se pose sur la frimousse de celle qui ce jour, s'est faite sirène sur son rocher.
Kachina ?
Plus qu'une surprise, plutôt une re-connaissance dans l'énoncé de son nom. Prestement, Nikkita se défait de ses poulaines, les tient d'une main, retrousse sa jupe de l'autre. Elle apprécie sur ses chevilles les infimes courants qui les enlacent et se défont, rubans dansants, liquides et joueurs. Comme poursuivant une conversation jamais terminée, un rien malicieuse en croisant le regard de fougères, elle murmure presque :
Non, aucune chaîne ne vaudra jamais les liens...
Puis posant son regard clair, songeur, aussi vite sur l'esquisse, elle la détaille, s'émerveille. Elle n'a pas ce don-là. Un petit pincement récurrent, la nature n'a pas jugé bon de l'en pourvoir. Alors, elle grave, en elle-même, s'efforce de n'oublier aucun détail. Elle sait que le plus important n'est pas ce qui apparaît au premier coup d'oeil, mais le fragment caché, trop souvent ignoré.
Un sourire attentif remonte sur le visage de la Brune, une question qui n'en est pas une :
Alors vous peignez les instants... ?
Nikk n'appartient qu'à un seul, Nikki appartient au passé. Nikkita, c'est la constance d'une vie, celle qui traverse temps et tempêtes. C'est cette essence dont leurs silences derrière les mots, dont leurs mots derrière les silences, ont égrené la veille les gammes, se réfléchissant de l'une à l'autre jusqu'aux plus imperceptibles vibrations de l'écho.
Un regard joyeux se pose sur la frimousse de celle qui ce jour, s'est faite sirène sur son rocher.
Kachina ?
Plus qu'une surprise, plutôt une re-connaissance dans l'énoncé de son nom. Prestement, Nikkita se défait de ses poulaines, les tient d'une main, retrousse sa jupe de l'autre. Elle apprécie sur ses chevilles les infimes courants qui les enlacent et se défont, rubans dansants, liquides et joueurs. Comme poursuivant une conversation jamais terminée, un rien malicieuse en croisant le regard de fougères, elle murmure presque :
Non, aucune chaîne ne vaudra jamais les liens...
Puis posant son regard clair, songeur, aussi vite sur l'esquisse, elle la détaille, s'émerveille. Elle n'a pas ce don-là. Un petit pincement récurrent, la nature n'a pas jugé bon de l'en pourvoir. Alors, elle grave, en elle-même, s'efforce de n'oublier aucun détail. Elle sait que le plus important n'est pas ce qui apparaît au premier coup d'oeil, mais le fragment caché, trop souvent ignoré.
Un sourire attentif remonte sur le visage de la Brune, une question qui n'en est pas une :
Alors vous peignez les instants... ?