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[RP] La mer, la plage, Tréguier quoi!

Amaellya
Hauru se leva, la regarda, lui tendit la main et lui dit :

- Relève toi, ont a tous un moment un moment de faiblesse, mais ne t'abaisse pas à ce niveau. Justement ton passé doit te rendre plus forte, alors relève toi et rentrons au chaud.

La jeune femme leva les yeux vers lui. Glissant sa main dans la sienne, elle se releva. Sans un mot, serrant la couverture sur ses épaules de sa main libre, Amaellya remonta en direction de ses affaires.
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Maylys
À la fin de la journée, le bord de mer était réellement charmant, le sable brillait de mille feux sous les assauts des derniers rayons de soleil, et seul le chant de quelques mouettes osait troubler le silence de cette fin de journée.

Maylys inspira une petite goulée d’air frais, humant les doux parfums qui précèdent l’arrivée de la nuit puis s’avança vers l'océan. Elle ôta ses bottes afin que ses pieds nus puissent fouler cette plage. Ses cheveux, libres de toute attache, ondulaient légèrement dans son dos.

Elle foulait à nouveau les terres de Bretagne, sa terre natale, cette terre qui lui avait beaucoup manquée. Elle marchait d’un pas lent, profitant de chaque instant que lui offrait cette nature. Elle avait besoin de se ressourcer, de retrouver cette force dont elle avait toujours fait preuve. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le son des vagues, certaines venaient s'écraser sur les rochers.

Elle se posaient un tas de questions, toujours les yeux fermés, elle laissa glisser ses bottes sur le sol, se sentant ainsi plus libre. Elle se sentait presque bien à cet instant...
Amaellya
Ses boucles châtains virevoltaient derrière elle lorsqu'elle descendit sur la plage. Ôtant ses bottes, elle prit en main le couteau de chasse que l'une dissimulait et ses bottes dans l'autre. Elle avança le long de l'eau vers le bout de la plage, là où se dessinaient des falaises escarpées. Ayant envie de mettre les pieds dans l'eau, elle rangea son couteau dans le fourreau de sa botte. Empoignant ses jupes, elle les releva, découvrant ses jambes fines à la peau d’albâtre. Elle glissa ses petits pieds dans la mer qui se réchauffait de jour en jour.

Elle progressa ainsi jusqu'à atteindre l'extrémité de la plage. Arrivée, elle remonta vers le sable sec où elle déposa ses bottes. Elle repéra une large pierre plate, au soleil. Elle s'y allongea, redécouvrant ses jambes pour qu'elles sèchent. Viendra-t'il? Elle l'espérait. Elle ferma les yeux, laissant les rayons du soleil caresser sa peau. Petit à petit, elle s'endormit dans la chaleur bienfaisante qui l'enveloppait.

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Amaellya
Sortant du Loarwenn, Amaellya fila droit à la plage. Ils savaient qu'elle se rendrait là. Elle le leur avait dit. Elle s'y rendit à pas lent, la mine triste, des larmes coulant le long de ses joues. Non, décidément, cela m'allait pas. Elle se sentait mal, et personne ne semblait réussir à la comprendre. Elle-même ne se comprenait pas. Elle avait l'impression de ne plus rien avoir en elle, mis à part, une énorme envie de pleurer et de chanter pour laisser sortir sa peine incomprise.

Essuyant ses larmes d'un revers de main, elle descendit vers le mer, sans même prendre le peine de retirer ses bottes. Sentir le sable sous ses pieds ne lui apporterait rien. C'est des flots dont elle avait besoin. Lorsque les pans de sa robe touchèrent l'eau, la jeune femme partit vers l'extrémité de la plage. Là où elle s'était rendue la veille, seule.. toute seule.. Elle avança, en observant le reflet de la lune et des étoiles sur les flots et en écoutant le champs des vagues. Sa voix s'éleva alors, grave et pleine de sanglots, accompagnant la douce mélodie fredonnée par l'océan.

Cette chanson, elle l'avait chanté bien des fois lorsque son monde s'écroulait. Elle l'avait chantée en mer avec son père, son frère et l'équipage en mémoire de sa mère, durant le seul moment d'union qu'elle ait connu avec sa "famille". Cette chanson, elle l'avait chantée sur une plage normande, après sa chute à la mer, en compagnie de Matt, quelques jours avant sa mort. Cette chanson, elle l'avait chantée du haut d'une falaise au nord de la Germanie, après qu'elle ait annoncé la mort de Matt à ses proches et qu'ils aient réalisé la cérémonie d'hommage à ce grand homme. Cette chanson reflétait bien son état d'âme et ses pensées à l'instant où elle l'a chanté. Ses paroles livraient ses envies au monde. Et cette chanson, elle l'a chanté en ce moment.. mais elle ignorait les raisons qui la poussaient à la chanter.

Amaellya arriva enfin au bout de la plage, elle s'avança d'un mètre dans la mer, et s'assit sur le sable du fond de l'eau. Installée en tailleur, même les vagues venant mourir sur la plage ne lui arrivait pas à la poitrine. Sa robe était trempée, ses bottes et ses braies aussi, mais cela était sans importance. Plus rien n'avait d'importance.. Finissant sa chanson, elle enchaîna sur une autre qui touchait du doigt l'une de ses blessures. Ce nouveau chant lui tira une nouvelle fois les larmes.. Plus malheureuse que jamais, elle donna de la voix assise dans l'eau. Loin de toute personne pouvant l'entendre.

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Imagine
Ce soir là, elle sort tardivement de la taverne. Hauru l'accompagne devant sa maison sur les falaises donnant sur la plage. Elle aime bien Hauru. Il est simple, amusant, attentionné, sensible. Ils parlent bien souvent le soir. Il est soucieux d'aider Tréguier. Ils parlent alors de projets. Il se confie des fois. Pas toujours. C'est un homme et il reste pudique. Ce soir là, quand elle est entrée en taverne, hauru, vincent, amaellya et merry étaient déjà présents. Elle a eu l'impression d'être tombée comme un cheveu dans la soupe. La conversation en cours s'est interrompue. Changement brutal d'ambiance. Elle était d'abord passée à la taverne d'esmy où elle avait bien rit en compagnie de rico, hauru et naturellement esmy. Hauru avait ensuite quitté la taverne pour rejoindre les autres : Vincen, amaellya et merry et Istério, un nouveau. Imagine avait alors laissé à son tour le couple d'esmy et rico. Esmy partait , il était normal que le couple reste dans l'intimité pour des 'au revoir'. Elle suivit donc Hauru de quelques minutes et le rejoignit dans l'autre taverne.

Amaellya semblait perturbée. Depuis quelques temps Imagine avait remarqué ce fait sans y trouver d'explications. Elle ne connaissait pas Amaellya intimement. Elle ne pouvait s'en remettre qu'à son ressenti. Bien qu'assez jeune, elle lui semblait avoir la tête sur les épaules... puis Caled se disait amoureux. Cela suffisait pour apprécier la jeune fille. Oui, être le fils de Daovarius de Kermabon suffisait à faire fondre Imagine. Ce que caled ou l'un de ses enfants voulaient, Imagine le voulait. Caled avait du faire avec un père absent, et inconsciemment elle essayait de rattraper la chose .. comme si cela était possible. Comme si elle y était pour quelque chose. Rattraper les erreurs du père pour que le père brille aux yeux des enfants.. quête impossible ? pas sure ! Elle y croyait, comme elle avait cru en Daovarius. Il avait commis bien des erreurs mais sa vie ne pouvait se résumer à ça. Elle s'y refusait. Autant elle lui reconnaissait des défauts, autant elle lui reconnaissait des qualités certaines. Il aimait la bretagne plus que tout et se battait pour elle. Il était breton avant tout. Dans son âme, dans son être. Il respirait breton, pensait breton, vivait breton.. mourut breton. Il se remettait en question, reconnaissait ses erreurs et essayait de rattraper son passé. Ils aimaient ses enfants, reconnus, non reconnus et adoptés de coeur ! Max n'était pas de son sang mais était dans son coeur. Nul doute la dessus. Il était fier d'être un Kermabon et n'a jamais failli à cet honneur. Le grand père Kermabon avait de quoi être fier de son fils. Caled est l'héritier des "de Kermabon". Un bien lourd héritage pour de jeunes épaules. Il n'a pas le choix, il lui faut faire face, faire ses armes, elle en est consciente. Il est encore bien jeune, fougueux, il se cherche.. la jeunesse quoi !

Elle pénètre dans sa maison. Cherche Amaellya sans la trouver. Depuis quelques jours, amaellya , en l'absence de Caled , vit chez Imagine et Kia, lui-même en retraite chez les moines. Elles se tiennent compagnie. Amaellya n'est pas dans la chambre d'amis. Le lit n'est pas défait. Elle se souvient alors de ses paroles en taverne.. Si tu ne me trouves pas chez toi c'est que je suis à la plage.. paroles qui l'avaient intriguées sur le moment. Paroles qui résonnent en cet instant. Son beau père, Armand, père de daovarius et grand-père de caled, lui garde la petite victoria. L'occasion pour les enfants de Kermabon de profiter du bébé, l'occasion pour elle de souffler un peu en l'absence de son époux, l'occasion pour le grand père de kermabon de jouer son rôle de grand-père gâteux même si cet enfant n'est pas de son sang. Elle et lui se sont toujours bien entendu. Il lui rappelle son père. Elle lui rappelle certainement quelqu'une. Elle ne veut savoir. Les choses sont telles qu'elles sont et c'est trés bien ainsi.

Amaellya n'est pas dans la maison, c'est un fait. Imagine traverse la pièce principale de la maison et en ressort coté jardin. Elle s'avance alors vers le parapet qui bordure la propriété, se penche scruptant la plage dans la nuit. Tout en bas, au bout , il lui semble voir une silhouette qui serait dans l'eau ? elle préfère s'en assurer. Elle ressort de la maison et emprunte le petit chemin descendant à la plage, une lanterne à la main.

L'air est poisseux , la lueur de sa lanterne se balance d'un coté à l'autre, au rythme de ses pas. Qu'une préoccupation en tête à ce moment là. Amaellya. Que se passe-t-il ? pourquoi a-t-elle l'air perburbé ? pourquoi se rendre sur la plage au lieu d'être couchée à cette heure tardive ? Elle espère que c'est elle qu'elle a aperçue sur la plage sinon elle ne saurait où diriger ses recherches. Caled ne devait plus tarder à arriver à Tréguier et elle en bénie le ciel. Elle ne sait pourquoi mais son coeur se resserre à la pensée d'amaellya. Elle la sent malheureuse et veut en avoir le coeur net.

Ses bottes s'enfoncent dans le sable et ralentissent ses pas. Elle se dirige droit vers ce qu'elle a cru voir depuis sa maison sur les falaises. Plus elle se rapproche et plus elle est sure que c'est amaellya à son grand soulagement. Elle ralentit toutefois sa cadence quand elle voit le buste d'amaellya au milieu des eaux. Un chant lui est apporté par les vents légers. Elle frissonne. La chair de poule l'assaillit. D'anciennes douleurs refont surface. Une boule enserre sa gorge. Elle ne sait mais ressent.

Elle remonte sa lanterne pour mieux distinguer.Elle s'enfonce à son tour dans l'eau en direction d'Amaellya. Ses jupons flottent à la surface. L'eau n'est pas si chaude que ça et la fait frissonner quand elle passe par dessus ses genoux. Elle la regarde assise dans l'eau. l'air désespéré. Elle se penche lui dégager doucement quelques mèches de cheveux qui se balancent au gré de l'air marin , devant son visage d'ange. C'est de femme à femme qu'elle s'adresse à elle.

- Amaellya ? Viens s'il te plait ! Sors et parlons, je t'en prie, ne restes pas là, tu vas attraper froid !

Tendrement elle lui prend la main humide et glacée , s'accroupit dans les eaux froides. Elle la fixe du regard puis de sa main , l'oblige à la regarder en ramenant son menton à elle.

- Je n'aime pas te voir ainsi perdue ama. Parle-moi, dis-moi Ama, s'il te plait, dis-moi ! Après tu feras ce que tu voudras mais dis-moi, d'abord !





-
Amaellya
Amaellya était assise dans l'eau à observer les vagues et les étoiles dans le lointain, réfléchissant à ce qu'elle ressentait. Du coin de l'oeil, elle aperçu de la lumière se rapprochant. Elle ne tourna pas la tête pour voir qui arrivait, elle le savait déjà. Imagine avait dû s’inquiéter de ne pas la trouver au lit.

Son amie rentra dans l'eau et la rejoignit. Elle écarta des mèches de ses cheveux qui tombait devant son visage.


- Amaellya ? Viens s'il te plait ! Sors et parlons, je t'en prie, ne restes pas là, tu vas attraper froid !

La jeune femme cessa son chant lorsque Gin lui prit la main. Aidée par son amie, elle tourna vers elle son visage baigné de larmes et posa sur elle ses grands yeux sombres. Sans un mot.

- Je n'aime pas te voir ainsi perdue ama. Parle-moi, dis-moi Ama, s'il te plait, dis-moi ! Après tu feras ce que tu voudras mais dis-moi, d'abord !

-Je.. je.. Je sais pas.. Je comprends pas ce qu'il m'arrive..


Sa voix se brisa, et elle retourna la tête vers les flots.
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Imagine
Elle rapproche la lanterne du visage d'amae. Ses larmes se vitrifient sous la lueur de la bougie.

Elle se redresse pour ne pas perdre l'équilibre, les vagues même paisibles la font tanguer. Les tissus de sa robe plaqués le long de ses jambes, elle les décollent machinalement, les essore d'une main, tout en questionnant amae.

- tu ne sais pas quoi amaellya ? Tu veux dire que tu pleures sans savoir ?

Elle savait c"était évident même si elle ne voulait pas regarder la réalité en face, au plus profond d'elle-même, elle savait forcément. Son coeur pleurait. Un coeur ne pense pas, je juge pas, il est. Il ressent et diffuse. Le bonheur comme la douleur. La vérité c'est tout.

Elle lui tend sa main.

- Viens amae, on va parler à la maison , tu veux ? tu ne vas pas rester là tout de même !
Hauru
Hauru avait passé une longue et douloureuse semaine, entre avoir avouer sa faute à Maylys et s'être engueulé avec Amaellya pour à la fin entendre que sa relation était finie...
Hauru avait besoin de prendre un peu de temps pour s'occuper de lui. Après que la taverne ce soit vidé Hauru prit la direction de la plage, il marchait en direction des dunes, il faisait doux, ciel bleu et quelques nuages blanc.
Les dunes stoppaient le vent, alors en montant petit à petit cette colline sableuse ses cheveux s'ébranlaient d'un vent chaud. Arrivé en haut, une main sur le front afin de cacher ses yeux du soleil, Hauru contempla la plage.
Pas un chat, pas un bruit autre que ceux des vagues, du vent et des quelques mouettes.

Là il enleva sa chemise, ses chausses et ses bas. Il ne lui restait que ses braies, les pieds dans le sable à côté des buissons typiques des landes bretonne !
Il descendit la dune plus vite que le vent emporte un grain de sable. Là, dans un élan de motivation il couru se mettre à l'eau, il nagea quelques dizaines de minutes et s'arrêta sur place pour regarder la plage.
Il pouvait voir la fumé des fours des boulangers ou des forgerons ainsi qu'un bout du moulin de Tréguier.

Il plongea jusqu'à la rive, marcha sur le sable le long de l'eau jusqu'à ce que son corps soit complément sec.
Ses cheveux était asséchés par le sel marin et ses pieds plein de sable.
Alors il trouva un coin ombragé où s'allonger, il ferma les yeux et resta là a bronzer.
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Statere
Que cette soirée fut belle, pensa t-il sur les chemins menant de la taverne à sa propriété dont il ne se souvenait plus le nom tellement son esprit était encore troublé, bouleversé, émerveillé heureux de vivre..
Il est vrai que ce matin au détour d'une rue il l'avait aperçu furtivement, de toi je ne savais rien, envoyer deux lettres par pigeons était peut être hardi, mais la belle en valait la peine. Une réponse, un rendez-vous, une soirée, une heure, juste une minute pour écouter le son de sa voix .......
Un courrier arriva en fin d'après-midi je devais la rencontrer dans la taverne. D'un pas sur et décidé je mis rendit..Poussant la porte je rentrais, tel que je me l'avais imaginé, elle était là.
C'est pour toi que j'écris, pour te rendre hommage
tu mérites bien ça surement d'avantage
De toi j'avais besoin et tu m'a regardé
c'est ici que je t'ai trouvé
tu n'as rien demandé, tu m'as ouvert tes bras
tu es mon unique délivrance, comme une providence, un désir une chance.
Ton royaume est en moi dans un endroit juste à coté de mon coeur..

Que la brise était bonne ce soir.. se disait-il, demain je reverrai ma belle ui s'appelait I....e
Ixelle


Que la brise était bonne ce soir.. se disait-elle, demain je reverrai mon amour qui s'appele S.....e .

J'en ai fait une peinture.
Liocea
Le petit équipage était arrivé au petit matin, Liocea marchait à coté de sa mule collée contre l’encolure car elle s'était assoupie légèrement en marchant. David lui dormait le nez collé dans la crinière.
Andouille qui n'en faisait qu'à sa tête les avait mené tout droit sur la plage de leur première escale.
Ses les pieds dans l'eau que Lio reprit un peu ses esprits



Hééééééééééééé c'est frouaaaaaaaaaaaaah!!!!


hihi, le bruit des vagues, le vent, de quoi redonner son sourire à la Lio

David, regarde on est arrivé!!!!!

Et comme toujours... de courir dans les vagues.
Le voyage s'était bien passé, cela faisait si longtemps que Lio n'avait pas quitté St Brieuc, elle avait tant besoin de se bouger un peu avoir si longtemps guetté les bateaux du haut de la vigie.
Et elle courait encore, encore, s'éclaboussant au passage...

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au fil de l'eau
David_le_charretier
David se réveille enfin et inquiet de voir Liocéa dans cet état lui lance: Lioooo ça va? Attend-moi j'arrive!

Le bossu glisse vers la gauche... Non vers la droite et PLOOOFFFfffffff atterrit sur la sable fin.
Sans réfléchir et bâton à la main il court rejoindre son amie pour partager avec elle les frissons des vaguelettes froides et écumantes.


HaaAAA c'est frouaaaaaa ouiiii!!! Je me demande comment y font les coquillages pour vivre dans l'eau froide!
Liooo tu sais toi?
Amaellya
Sortant du bureau du cadastre, Amaellya partit marcher sur la plage. Elle salua d'un signe de main les deux jeunes gens présents et continua sa balade. Elle promena son regard au loin, ses bottes et son couteau de chasse à la main, ses petits pieds s'enfouissant dans le sable à chacun de ses pas.
Si son corps était présent sur la plage, son esprit lui était ailleurs, occupé à songer à un merveilleux voyageur inaccessible. La jeune femme alla s’asseoir sur le sable observant la mer, rêveuse.

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Liocea
PLOOOFFFfffffff

Lio se retourne en entendant la chute et sourit de voir courir son ami

Héhé tu as bien dormi? tu as vu on est arrivé!!!
Ouiiii c'est frouuuaaaahahah, juste les coquillages savent bien se réchauffer tout de suite dans l'eau.


Puis réfléchissant à la question


Bah...ils sont nés dans l'eau alors ils sont habitués, mais tu sais quand on y reste un peu... on a plus froid...
comme les coquillages finalement.


Elle rit en prenant sa main et court encore.



Elle est jolie cette plage aussi, on verra bien si elles sont toutes aussi jolies.


Un petit coquillage en profite pour se glisser dans sa chausse gauche, elle le ramasse et le donne à David.

Hmmm celui ci a envie de venir avec nous je crois.

Ils s'installèrent pour manger au bord de l'eau, le voyage continuait, Lio souriait à nouveau
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au fil de l'eau
Blondine
La luminosité d'une lanterne se distinguant au loin, si tant est qu'en pleine nuit, quelqu'un soit encore à trainer dehors, des pas agiles et silencieux se glissant jusqu'à la plage, le doux son du ressac des vagues se répercutant plus profondément que la journée, mélodie largement plus envoutante et grisante pour elle.
Un sourire étira ses lèvres alors que ses prunelles pouvaient contempler la masse ondine en mouvements perpétuels.
Posant la lanterne à ses pieds et la calant confortablement dans le sable, elle ôta rapidement ses chausses, les écartant négligemment d'elle afin de s'appuyer plus lourdement dans le grain du sable frais.
La cape légère rejoint le sable puis elle se débarrassa à la hâte de sa chemise et de ses braies, confectionnées dans des étoffes riches et qu'elle n'arborait qu'en toute discrétion.
Nue, s'offrant au regard des étoiles scintillantes, la clarté de la lune épousant ses formes voluptueuses, elle porta sa main contre le pendentif en argent fin qui ne la quittait jamais puis sans l'ombre d'une hésitation, elle rapprocha ses pas des vagues, celles-ci venant lécher ses pieds et lui arrachant un petit cri, vite étouffé par le mordillement de sa lèvre inférieure.
Bain nocturne elle voulait, bain nocturne elle aurait, quitte à en éternuer le lendemain.
Se penchant, elle aspergea ses jambes de l'eau salée fraiche, la saison n'était certainement pas propice et elle frissonna à ce contact.
D'un pas assuré, elle s'éloigna et s'engouffra dans l'eau attirante, telle une amante qui chuchoterait à son oreille d'une voix sensuelle.
Répondant à cet appel, elle plongea dans l'eau et en ressortit la tête en poussant un cri.
Claquant des dents malgré sa relative préparation, elle fit mouvoir vigoureusement ses membres afin de s'adapter à la fraicheur de l'eau la recouvrant intégralement mais peine perdue, le froid ne la quittait pas et se maintenait en elle.
Pestant sourdement, elle se résigna à quitter l'eau, le bain bien trop bref à son goût mais si elle aimait prendre des risques, être totalement inconsciente et se borner bêtement ne ferait jamais partie d'elle.
Frissonnant en continue, elle se sécha en frottant durement son corps puis se rhabilla tout aussi prestement, la chaleur reprenait progressivement place en elle.
S'asseyant dans le sable, elle tordit sa lourde chevelure imbibée d'eau et la frictionna ensuite.
Doucement elle s'allongea, sa tête posée contre sa cape, les yeux contemplant l'amas d'étoiles, spectacle ô combien délectable, ses pensées allant vers les êtres chers à ses yeux, un sourire tendre fleurissant sur ses lèvres.
Au bout d'un long moment, elle se résolut à quitter la plage, devenant somnolente, replaça ses chausses à ses pieds, la cape sur ses épaules, la serviette mouillée d'une main, la lanterne dans l'autre, repartant d'un pas aussi léger qu'à l'arrivée.
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