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[RP] La mer, la plage, Tréguier quoi!

Ame_la_boiteuse
Ce fut la fraicheur matinale qui me tira du sommeil. Enroulée dans ma couverture, je me pelotonnai dans les bras de Robin pour y chercher un peu de chaleur et refermai fort les yeux pour ne pas me réveiller tout à fait et revivre en pensée la soirée de la veille...

Nous étions en taverne, et le soleil qui brillait encore donnait à ce mois de septembre des airs de juillet et nous eûmes envie de sortir pour en profiter.

"On va sur la plage ?" proposa Robin.

Déjà j'étais sur mes guibolles et lui tendais la main.Robin emprunta un sentier abrupt qui descendait la falaise. Ma jambe ne me permettant que
difficilement ce genre d'exercice, Robin me prit sur son dos et ainsi nous parvînmes à la plage de sable fin où nous enlevâmes qui bottes, qui sabots.

"On va se baigner !" déclarai-je alors que Robin voulait s'installer pour une petite sieste.
- Tout de suite ? interrogea-t-il incrédule mais se levant de bonne grâce quand je lui tendis les mains pour l'entrainer vers le sable mouillé.
Il fallait sans doute être fou pour se tremper dans l’eau qui, malgré le soleil, était fraîche

Brrrrrr ! fit Robin quand les vagues vinrent mouiller ses orteils.
Haaaaan ! femmelette ! le provoquai-je taquine.
Piqué au vif, il courut dans l'eau, plongea et disparut de la surface pour réapparaître hilare et se moquer de moi qui reculais devant chaque
vague qui menaçait de me lécher les arpions.

"Alors tu viens ?" rit Robin en me tendant les bras.
- Hé ho ! Doucement, hein ! Répliquai-je en entrant lentement dans l'eau, les bras levés et suffoquant au fur et à mesure que j’avançais dans l’eau.

Mon preux chevalier vint alors vers moi, et me prenant tendrement dans ses bras, il m'encouragea à me plonger entièrement dans l'eau. Sans rechigner, ce qui pour moi est un exploit, je suivis ses conseils, et c'est ainsi qu'il m'entraina plus loin là où il est agréable de nager.

Confiante.
Pour la première fois de ma vie, je crois, je faisais entièrement confiance à quelqu'un.
Les yeux fermés, depuis plusieurs mois maintenant, je suivais Robin en toute confiance.
Lui qui m'avait ramassée sur le chemin plus morte que vive et qui patiemment, jour après jour, sans jamais se lasser, m'avait aidée à remonter la pente. Et depuis il me faisait vivre dans un tourbillon de surprises et de nouveautés. Il m’avait appris, entre autre, à nager un jour que nous pique-niquions au bord d'un lac.

Alors oui, hier soir, c'est en toute confiance que pour la première fois, je m’éloignai du bord de la plage, avec Robin qui veillait sur moi.
Grâce à ses leçons, j'étais à l'aise dans l'élément liquide, et pendant qu'il faisait son kéké autour de moi, je m'allongeai sur le dos, les yeux fermés et me laissai porter par les flots qui, la marée aidant, ne tardèrent pas à me faire dériver vers le large.
Toujours vigilant Robin nous ramena là où nous avions pieds, et me donna l’un de ces baisers dont il a le secret et qui me font chavirer.

Mais au moment où’il s’y attendait le moins, je lui appuyai sur la tête en riant l’immergeant par surprise et m’enfuis aussi vite que possible.

Alors là ! dit Robin en sortant la tête de l’eau.
Il me rattrapa sans difficulté et il me rendit la politesse en m’enfonçant la tête sous l’eau et en me remontant à la surface dans un même mouvement.

Toussant et crachant, je m’accrochai au cou de Robin en essuyant mes yeux. Nous poursuivîmes ainsi nos jeux d’eau encore un long moment, nous éclaboussant entre deux baisers sous marins où nos corps s’attiraient, se frôlaient et se séparaient pour mieux se retrouver.



Le souvenir de ces moments de tendresse complice me fit sourire et me serrant un peu plus contre Robin qui dormait encore, je posai ma main sur son torse et lui picotais des petits bisous dans le cou pour le réveiller en douceur.





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Statere
Statere était sorti malgré ce vent froid et glacial, une pluie battante tombait depuis deux jours...
Un paysage sombre que la plage de Trég... Battue par les vents, l'air est constamment humide et les embruns salés vous fouettent le visage. S'y baigner ? Il vaut mieux que vous y renonciez... D'une part, l'eau est très froide. Prenez également en compte l'existence de monstres marins, Il n'y avait pas que des sirènes !!!!!, et il serait dommage de se faire arracher une jambe, n'est-ce pas ?

Mais la plage, d'une certaine manière, ne manque pas d'un certain charme. L'atmosphère est a mi-chemin entre celle d'une plage de D'Ecosse ou d'Irlande . A une extrémité se trouve la crique, abritée par de grands rochers. Là, les vagues qui se brisent font naître des voix qui murmurent des mots incompréhensibles... Pour certains, c'est uniquement le vent. Pour d'autres, il s'agit de l'écho des voix de fantômes du passé...
Statere respira à plein poumon et rentra vite se mettre à l'abri...............

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Mimilia74
Premières lueurs du jour. Mimilia n'avait pas beaucoup dormi, elle avait loupé le départ de son mari. Et une nuit seule, elle n'avait pas l'habitude. Elle aimait tant se blottir dans ses bras pour trouver le sommeil et le sentir contre elle, un brin protecteur, même si elle ne dira jamais qu'elle aime se sentir en sécurité. Elle n'avait donc pas beaucoup dormie et c'est réveillée par les pales lueurs du soleil automnal qu'elle commence ce dimanche matin.
Elle descend à la salle commune de l'auberge, attrape une bonne miche de pain encore fondante, une tisane. Et savoure. Pour une fois qu'elle est au calme, sans sa troupe d'enfant, sans personne qu'elle connait. Elle va prendre cette journée, pour elle. Pour évacuer, se reposer. Même si le creux dans son ventre, lui prouve qu'une journée loin de son double va être atroce, elle sait que cette journée sera bénéfique. C'est SON jour, jour pour se reposer. Jour pour penser, lire, marcher, et récupérer. Mimilia affiche un petit sourire. Elle regarde par la fenêtre qui donne sur la rue qui mène à la plage, les mouettes jouent avec le vent. Elle font du sur place dans le ciel. Mimilia porte à sa bouche une mie de pain qu'elle vient de rouler en boule, petit geste enfantin qui fait du bien. Puis elle range la moitié de la miche, plus faim. Se lève, mets sa cape chaude sur les épaules et sort.

Elle respire à plein poumons l'air marin. Finalement heureuse d'être de retour sur la terre Bretonne. Toujours autant écœurée par les propos, les histoires, les procès, les bassesses qui lui reviennent aux oreilles, mais heureuse, parce qu'elle est Bretonne et qu'elle ne peut être loin trés longtemps de l'océan et du paysage typique de Breizh. Son sol... Mimilia respire, encore et encore. L'air frais lui chatouille les narines.

Mimilia tend l'oreille, pas pour entendre les cris et rires de ses enfants cette fois, ils sont bien trop loin, avec leur pére. Mais pour sourire des cris des goélands ou albatros. Pour sourire des cris des pecheurs qui arrivent et déchargent leurs barques avec le poisson encore frétillant. Mimilia prend la direction de la plage. L'horizon est dégagé, avec un vent pareil plus un nuage. L'air est encore humide des jours de pluie mais le soleil, timide est là. Les cheveux dorés de la Montfort brillent au soleil, bercé par le vent fort. Vivante des pieds jusqu'à la tête. Arrivée au bord de la plage, la mamie Montfort, se penche doucement, s'accroupit et délasse tranquillement ses chausses, l'une, puis l'autre . Elle les prend à la main et pose ses pieds doucement sur le sable mouillés. Les empreintes restent. Elle se dirige droit vers l'océan qui petit à petit recul. Marée basse arrive doucement. Bientôt les barricades en bois portant les moules feront leur apparitions. Les coquillages restés à terre se débatteront attendant que les eaux remontent.
Là voilà arrivée à hauteur de l'eau, pieds qui sans hésitation fendent les flots. Un, puis deux, frissons, l'eau est fraiche, mais revigorante. Pour une fois, elle sera raisonnable, elle ne se baignera pas. Les pieds plantés là, le regard dans plongé au loin, Mimilia revasse. L'esprit libre. Elle ferme respire calmement, se ressource. Puis aprés de longue minutes, elle commence à vraiment sentir le froid la prendre, elle sort ses pieds de l'eau, et se mets à marcher. Attendant d'entendre les cloches pour aller à la messe.

Elle observe. Elle regarde, elle se détends.
Statere
Statere se baladait seul sur la plage. puis il s'allongea les mains derrière la nuque face à lui il contemplait la mer....ses songes l'envahissait .
Mon regard se voile, comme privé de son habituelle intensité. Mon cœur, après un bond douloureux, se déchire comme s'il venait d'être transpercé par un objet tranchant et pointu. Mon corps est parcouru de frissons, voulant exprimer cette soudaine douleur. Mes jambes flageolent comme si elles venaient d'être vidées de leur force. Mes mains tremblent, incapables de ne pas suivre ce balaie incessant de changements opérés sur mon corps. Puis mes yeux se remplissent de larmes, brouillant ma visibilité, comme si tout ça ne suffisait pas...
Un geste, une écoute, un soutien, du respect, de l'attention, des rires partagés... Aimer, ce n'est pas qu'un sentiment, c'est une façon de vivre, c'est partager le bonheur d'être à deux, ça ne se prouve pas que par les mots, ça se sent à l'intérieur et ça se voit à l'extérieur...
L'idée de nager jusqu'à l'horizon était grande, rejoindre le Très Haut était peut-être un reve !!!!!!!

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Esmylady


Les embruns... le vent du large qui fouette le visage... le sable mouillé qui colle sous les pieds... la fraîcheur d'une nuit... les pensées qui se bousculent... l'horizon qu'il faut deviner... la lune qui se reflète...

La lune, cet astre, qui à l'air de chambouler les têtes, les coeurs, les esprits... Astre néfaste ?

Et toujours un air qui trotte et tambourine, on regarde l'astre qui nous nargue et on libère cette mélodie... Elle s'échappe vers les flots, rebondit, et libérée file en se brisant sur l'onde...

Si tu m'entends
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Haelig
Tout en volutes, en ellipses de soie,
S'évaporent mes humeurs.
Le sommeil a sonné et m'assomme de son toit
Où les heures, les quarts d'heure, se prélassent.
Laissant mes chairs aux porches de l'éther,
À la vague frontière,
Mes chimères se subliment, s'abandonnent à la mer,
En écume, sur les dunes, et s'effacent.*


Ce matin, la brune s'était levée aux aurores. Le sommeil ne lui avait pas fait défaut mais elle ne cessait de penser à la veille au soir. A ces mots, ces confidences, ce lâché-prise. Il lui fallait respirer, s'évader, fouler le sable encore humide de la marée haute.

Ni une, ni deux, elle enfila une cape noire et prit le chemin de la plage. Il faisait un froid terrible, l'automne avait décidément bien pris ses quartiers en Bretagne. Là-bas, le vent lui fouettait encore plus le visage, les mouettes commençaient à tournoyer en quête de leur bectance quotidienne et les premières barques s'approchaient des berges, les filets remplis de poissons frais. Elle laissa glisser sa capuche en arrière et frissonna au contact de la brise dans sa nuque. Puis, elle défit avec minutie ses chausses, les prit dans sa main et foula le sol légèrement mouillé. Un imperceptible sourire se dessina sur ses lèvres, elle aimait cette sensation de liberté présente.

Prêtant attention au moindre détail, Haëlig marchait lentement. La plupart du temps, son regard se perdait au loin, à la naissance des vagues lancinantes. A les regarder avec plus d'attention, elle eut l'impression de les voir valser. Un pas en arrière, pause. Un pas en avant, pause. Tourbillon et révérence, fin. La jeune femme avait toutes les peines du monde à redescendre sur terre. L'horizon bleutée n'avait de cesse de la dévorer. Elle et ses pensées.

Elle était emportée par la vie et lâchait prise, sans rechigner. Tout le contraire de sa philosophie initiale. Hasard, chance, coïncidence, elle ne savait qualifier tout ce qui arrivait - simplement tout n'avait qu'un but : le bonheur. Elle avait tant de choses à vivre, à faire, à découvrir... Alors pourquoi céder aux vieux démons de la peur de l'abandon, à la méprise ou au manque de confiance?

C'était nier l'évidence qui s'était présagée dès le premier jour. Des petits rien, certes mais qui marchaient à tous les coups. L'accord infaillible. Tantôt discorde, tantôt harmonie. L'alliance brute des contraires.

La brune erra encore longtemps comme ça. La voix de la mer avait ce don de parler à l'âme des égarés...

* Extrait de Marée Noire, Debout Sur Le Zinc.
Aurelyne
Sortant de taverne, Aurelyne ne souhaitait pas rentrer directement dans sa modeste demeure, bien que la nuit soit déjà tombée depuis longtemps maintenant et que le sommeil ait déjà emporté le monde, désormais calme et silencieux.

La soirée avait été destabilisante et la brunette s'en trouvait troublée, perdue même.
C'est donc le coeur lourd qu'elle prit le chemin de la plage. Certes il faisait totalement noir, elle ne profiterait pas du paysage ; elle risquait aussi de mourir de froid dans sa tenue plus que légère au milieu de la température maintenant très fraiche qui l'entourait. Mais l'air et les embruns lui feraient peut-être du bien.

Grelottante, les yeux humidifiés par ses sentiments confus et par le froid, Aurelyne arriva sur le sable et s'y assit, l'océan face à elle. Après tout, peut-être était-elle simplement trop sentimentale. Ou bien trop bête pour se faire souffrir toute seule comme ça. Elle savait qu'elle était prête à tout donner pour les personnes auxquelles elles tenaient, tout faire aussi. Encore fallait-il que celles-ci l'acceptent. Que la brunette soit sûre d'elle aussi quand à la place qu'elle représentait. Et ça, c'était peut-être le plus compliqué. Qu'était-elle après tout ? Qu'avait-elle ?...

Bercée par le va-et-vient des vagues, les genoux regroupés contre elles, talons contre fesses, pour lutter contre le froid et simuler un minimum de réconfort que peut-être elle n'aurait que comme cela, Aurelyne se perdait dans ces quelques pensées, laissant la nuit avancer encore un peu plus sur cette plage bretonne...

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Amaellya
Amaellya venait de sortir du Moulin de la Galette lorsqu'elle éclata en sanglots tandis que la porte se refermait sur elle. Des larmes ruisselaient sur ses joues. Elle partie, guidée par son chagrin, en direction de la plage. Ce chemin, elle le connaissait bien pour l'avoir si souvent pratiqué quand le coeur n'y était plus. Elle s'engagea sur le sable, le regard perdu sur ce qui lui semblait être l'horizon. Mais au lieu de marcher vers les flots comme à son habitude, elle s'élança vers les falaises qui bordait la mer. La jeune femme avait remarqué qu'une niche naturelle avait été sculptée par le temps, les pluies et les vents. La veille à l'aube, avant de se rendre, à la mairie, elle avait aperçu un chemin dans la roche pour y accéder, même si il allait falloir grimper à la lumière de la lune.

Arrivée au pied de la falaise, elle remonta ses jupes qu'elle coinça dans son corset, laissant apparaître ses braies, ses bottes et ses lames. Ainsi, le tissus de nuirait pas à son escalade. Elle s'engagea sur les pieds d'abord relativement plate, puis se révélant rapidement abruptes. Les larmes qui brouillaient sa vue rendait son entreprise encore plus risquée. Marche après marche, faille après faille, elle parvint pourtant à se hisser sur la plate-forme naturelle. En renfoncement la protégeait des vents et de la pluie, et de là, elle avait une vue imprenable sur la mer, le ciel, la plage et les roches qui se dressaient sous ses pieds. Elle fut un instant tentée de sauter, mais elle renonça, ce n'est pas ainsi qu'elle le récupérerait. Elle replaça donc ses jupes normalement, s'assit sur la pierre. Elle déposa sa besace dans le renfoncement, en sortit une couverture dans laquelle elle s'enroula. Elle resta ainsi une bonne partie de la nuit, contemplant les vagues, réfléchissant à sa vie, à leur histoire.. le tout secouée d'amers sanglots.

Lorsque les larmes de la jeune femme eurent cessée de couler, elle s'allongea sur le roc, la tête sur son sac et laissa le doux chant des vagues la guider dans les bras de Morphée.

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Statere
Statere arriva trop tard... bien trop tard !! plus de traces..........
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Statere
Statere se réfugiait toujours à la plage, il était triste...... Pourquoi était-il venu.... il le savait............elle était partie avec sa barque.

Où ai-je fais une erreur, j'ai perdu une amie
Quelque part avec un sentiment d'amertume
Je serais resté éveillé toute la nuit à tes côtés
Si j'avais su comment sauver ta vie !!!

Très Haut si tu m'entends fais lui savoir
Car après tout tu sais vraiment mieux que moi
Essaies d'oublier sa justification
Sans lui accorder l'innocence
Fais une liste de ce qui ne va pas
Parmi les choses que tu lui as dit du début à la fin... accorde lui un dernier choix et conduis là auprès de toi ..Jusqu'à ce que je perde ton chemin. Jusqu'à ce que les vagues la libèrent ...


Gwaen tu resteras à jamais mon amie
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Dotty


Dotty avait senti son compagnon être mal dans sa peau.
Depuis quelques jours, Gwaen semblait peu à peu se ternir, se refermer.. et ..parti..à jamais..


Ne trouvant pas Stat en ville, la jeune femme se dirigea vers la plage. Elle savait qu'il s'y réfugiait quand ça n'allait pas bien.

Elle ne tarda pas à l'appercevoir, le regard perdu a l'horizon, l'air grave..
Dotty s'approcha doucement, resta derrière lui et l'enlaça tendrement, posant la joue contre son épaule..
elle murmura doucement ..

Ne sois pas triste, mon amour..je suis certaine qu'elle veille sur nous de la Haut..
Et qui sait, peut être est elle plus heureuse ainsi.
Pour honorer sa mémoire, tu te dois d'être heureux pour elle, car tel était son souhait..et d'une certaine façon, elle reste présente parmis nous, car bien vivante en nos coeurs.

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Blackbird
Le vent froid, pour ne pas dire glacial, lui cinglait le visage et faisait danser sa chevelure.
Erwin marchait seul. Maellia prenait surement le temps de se reposer, et leur compagnon Séda vagabondait très certainement dans les rues... ou les arbres de la ville.

Ville bien spéciale aux yeux du jeune capitaine d'ailleurs. Si de très bons amis lui faisaient a chaque passage la très agréable sensation de la revoyure, d'autres individus, connus ou inconnus jusque là se faisaient au contraire parfois indésirable.
Mais la plage c'est autre chose. Si elle n'est pas la parfaite copie de celle des autres villes côtières, l'ambiance elle, est la même. Dans l'esprit du jeune homme, Tréguier et sa plage étaient clairement dissociables.

Il se ferait baptiser bientôt, étape importante et assez imprévisible pour lui et comme rarement dans sa vie il pensait vraiment que tout allait à merveille, il avançait dans la vie a sa guise, aux côtés d'une jeune femme dont il était sincèrement épris.
Erwin respira longuement, l'air glacial qui vint lui emplir les poumons, il aimait ça, cette sensation de liberté, que la roue tournait enfin dans le bon sens.

Malgré tout il espérait voir sa soeur. Les relations étaient difficiles entre eux depuis quelques temps, et il n'avait que rarement l'occasion de la voir même lorsqu'il passait à Tréguier, et encore une fois il n'était que de passage.

C'est pensif qu'il marcha pendant plusieurs minutes au bord de l'eau, ensuite il rejoindrait certainement sa belle.

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Haelig
A l'horizon le ciel défait
L'ange ruisselant se dessine
On voudrait s'aimer à jamais
Sous cette pluie que rien ne termine.


Enveloppée dans une longue cape noire, Haëlig marchait sur les galets légèrement bombés. A vrai dire, elle se tordait la cheville tous les trois-quatre pas car il y avait toujours une fichue algue glissante en travers du chemin ou un petit écart invisible qui cédait sous le poids du corps. Mais, de tout ça, la brune n'en avait que faire. Personne n'aurait idée de venir à la plage, avec un temps pareil. Un de ceux qui vous glacent le sang, qui vous trempe jusqu'à aux os, qui vous fait comprendre que l'hiver approche. Alors oui, à cet instant précis, Haëlig avait le droit de se vautrer, de s'anéantir la face en faisant un plat ou tout simplement de se frayer un chemin périlleux.

Au fond, elle n'attendait rien, ni personne. Elle venait juste trouver le calme et la quiétude. Cette attitude était aussi banale que sa vie. Pas triste non, juste routinière. C'est pourquoi elle espérait beaucoup de ce prochain périple. Du renouveau, de la fraîcheur. Tout ça aux côtés d'êtres chers. C'est qu'elle s'attachait presque avec le temps.

Presque, parce que nul n'égalerait sa dépendance pour le brun. Parce quIl n'était comme personne. Parce qu'Ils n'étaient comme personne.

Faible de ce genre de pensées, la Bretonne tenta de prendre en duel la mer. Il n'y avait pas à tortiller, ses ricochets lui revenaient toujours en sens inverse. Les vagues n'étaient pas des petites joueuses. Lasse, Haëlig battit en retraite mais promit de revenir un jour plus calme et à marée basse. A charge de revanche.
Statere
Ils arrivèrent à cheval sur la plage... Ils avaient sillonné les sentiers que Statere connaissait par coeur. Une silhouette mauve, une silhouette blanche, unies pour une espèce de pèlerinage vers l'énergie maritime, une fusion avec l'iode revigorante, un dialogue avec les embruns, une communion avec les forces océaniques !
Statere savait que la mer était ce dont elle avait besoin. Contre toute apparence, il s'émerveillait de voir ses narines palpiter aux odeurs du varech, ses yeux suivrent le mouvement gracieux de l'albatros, son teint blanchir à la vue vertigineuse des falaises...
Elle était courageuse, une vraie femme.... pure . Elle avait encore à apprendre sur les éléments et les hommes.
Mais en ce moment précis il était bien... de nouveau il se sentait vivant !!

Descendons de nos montures Bluelagoon,
Statere descendit de son cheval prestement, puis aida Blue a descendre de son cheval à son tour enfin il vit à la faible lueur du jour étinceler ses yeux mordorés ....
Il sourit

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Fadette.
Arrivée depuis quelques semaines à Tréguier, Blue avait décidé de s'y installer.
Brest n'était pas une ville où elle se sentait bien et elle espérait vivement pouvoir se plaire et trouver son équilibre dans cette ville qui lui ouvrait les bras.

Elle avait pu faire connaissance de plusieurs personnes accueillantes et sympathiques telles que Gege, Numphea, Robin...., Ananxis et plus récemment Statere.
De jolies rencontres qui lui avaient donc donné l'envie de rester et de s'investir dans son nouveau village.

C'était une belle journée ensoleillée après les chutes de neige abondantes des jours précédents et c'est avec joie que Blue avait accepté une invitation de Stat pour aller se promener sur la plage.

Les voilà donc partis vers la mer, chevauchant tous deux sur la même monture, cheveux au vent, admirant le paysage qui s'offrait à eux ...la plage ayant revêtu un long manteau blanc scintillant sous les rayons du soleil.

Blue descendit de cheval aidée par Stat, les cheveux parsemés de poudreuse tombée des branchages.


Mais que c'est beau!!!! jamais je n'ai vu pareil spectacle..merci de m'avoir amenée ici, allons marcher un peu Stat...

Blue souriait comme une enfant, elle aimait la mer, l'apaisement que celle ci lui apportait et aujourd'hui, depuis bien longtemps elle se sentait bien.
Elle commença à marcher lentement vers la mer et tout en riant, écarta les bras en virevoltant sur elle même jusqu'à en être ivre de plaisir...
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