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[RP] Mais qu'est-ce-qu'ils ont tous à creuser ces cons ?

Staron

[RP ouvert, sorciers s'abstenir]

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

Les immenses rouages broient avec délectation la rocaille aux milles reflets d'acier. Non loin, l'homme solitaire pousse par à-coups une large barre plantée dans la roue de bois. Les engrenages liants les deux se meuvent lentement, les cristaux de sable venant faire lubrification à chaque nouveau contact.

Guebling !

Mèrde !

Quelques clous massifs se sont extrait de l'immense colonne pour venir se mêler au sang qui s'écoule de la cuisse de l'homme.
Mais il continue.

Schlack ... !
Crrrr
Schlack ...

La liqueur rouge se mêle à la terre extraite par les lames. Tournant inlassablement, elles s'enfoncent dans le sol en de larges stries grisâtres, ne laissant derrière elles que le souvenir du crissement de la pierre contre le fer.

Crchhhie
Schlack .... !

'tain de m... y'a r... ci

L'homme râle, peste. Les saignées dans le sol se referment ...
Pour à nouveau se ré-ouvrir quelques lieues plus loin.

La brune :

Mais putain, c'est quoi ce bordel ... ? !

Elle se tourne.

Chéri !

Le pèlerin encaisse le coup.

L'homme les regarde.

Hé oh, pèlerin ! Ta femme ta cause !

Le pèlerin :

Quoi ???

Ben oui, elle te cause !
Mais viens pas me faire chier. Moi, je creuse.

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

Et le fer s'enfonce à nouveau en terre.

Chéri, mèrde !
Va voir c'que c'est qu'ce merdier !

Le corps est violemment secoué par la fine main à la peau claire.

Les yeux s'ouvrent à peine sur la pièce baignée de la nuit profonde.
La cervelle en semoule du pèlerin s'ébroue.
C'est qu'la nuit a pas été des plus calmes : la belle brune est fine, mais endurante ...

Le pied se pose sur le parquet.

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

Les pas de l'homme approchent de la fenêtre, puis le volet est décroché, et largement ouvert.

Le fer cesse de fendre la terre.

C'est quoi ce bordel ?!

Non loin, le regard vient croiser celui du pèlerin.

Ben quoi ? Je creuse !

Eh oh ! T'es pas chez toi là !

Et alors ... ?
Qu'est-ce que ça fait ?

Bref instant de silence, le temps que le sang du pèlerin fasse son tour.

Ca fait que tu dégages de là !

Le pas glisse prestement au valet de nuit, l'épée est sortie du fourreau tandis que l'homme accélère le pas vers la porte de la chambre, puis à celle de l'entrée de la maison, tout aussi prestement déverrouillée.

... Avant que j'te coupe les couilles !

Edit : ouverture du RP, mes excuses, me suis laissé emporter ^^.
Edit 2 : basculement sur la halle de Bazas.

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Staron

Mais l'homme a déjà pris le large ... dommage.

A quelque distance on peut seulement encore en entendre le pas s'éloigner.

Je l'crois pas ça ...
Sous ma fenêtre il creuse ce con.

Puis le front se plisse, en même temps que la tête dodeline doucement.

Qu'est-ce qu'ils ont tous à creuser en ce moment bordel ...
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Staron

La nuit passe.

A son côté, la belle brune a eu tôt fait de se laisser à nouveau glisser dans un profond sommeil. Mais, le pèlerin, lui, a gardé les yeux ouverts, scrutant le plafond blanc-gris, tandis qu'accompagnant la venue de l'aube, dans sa tête résonnent encore ses propres mots :

Qu'est-ce qu'ils ont tous à creuser en ce moment bordel ...

Un baiser aux lèvres carmin encore endormies n'effacera pas cet écho, qui tout au long de la journée continuera de marteler doucement à ses tempes.

Et ce n'est qu'au soir, au détour d'une table de taverne, alors que les esprits laissent à la boisson l'opportunité de faire oublier des corps la journée de labeur, que la phrase ressortira à l'improviste d'entre ses lèvres.

En retour, une longue réponse viendra se glisser à ses tympans, mais de celle-ci, il ne retiendra que quelques mots :

... fabuleux trésor ... plusieurs milliers d'écus ...

A peine la commissure des lèvres sera-t-elle prise d'un frémissement, immédiatement effacé par quelques mots empreints de la plus grande des banalités.

Mais il n'en aura pas fallu plus pour que, derrière le regard posé du pèlerin, la fièvre du chercheur de trésor ne s'empare de l'esprit.

La nuit sera agitée, peuplée de trésors enfouis, de coffres débordant de pièces aux mille reflets dorés, de reliques ancestrales jaillissants des profondeurs de la terre.

Et aux première lueurs de l'aube, l'homme sera déjà sur le marché, épiant le moindre signe de la présence d'un outil de travail de la terre ... pioche, bèche, pelle ...

Oui, une pelle !

Dame ... combien pour votre pelle ?

Pas même une négociation, pas même un commentaire ... Les écus presque jetés à la brune forgeronne accompagnent la main qui dans l'élan vient se saisir de l'outil.
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Katty

Katty fut surprise de la rudesse de l'homme qu'elle n'eut pas le temps de lui répondre qu'il était déja parti avec la pelle

Elle lui cria un MERCI Messire

Puis reparti dans sa forge pour y fabriquer d'autres pelles
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Staron

Les quelques mots de la forgeronne ne font qu'effleurer sa conscience. Seul un-à-peine-audible ...

De rien

... est laissé dans son sillage tandis qu'il s'éloigne.

En d'autres circonstances, l'homme aurait engagé la discussion, pour sans doute finir par venir lui glisser quelques mots doux à l'oreille. Eveiller sa curiosité pour mieux lui laisser l'opportunité d'offrir sa peau à quelque délicate caresse. La chair aurait été mise en éveil, en attente de plus intenses attentions ...

Mais ... C'est que le pèlerin a bien autre chose en tête.

La pelle à l'épaule, il s'éloigne déjà du cœur du village, en quête d'un carré de terre à creuser. Mais pas de plan avec une grosse croix rouge dessus, pas d'expérience le guidant d'instinct là où quelque bourgeois aurait pu enterrer un bas de laine, pas même un bon beau groin pour renifler l'odeur de l'or ... non.

Juste le hasard ...

La pelle crisse, la pelle geint ; au contact de la pierre, le fer souffre. Au pied de l'arbre, l'homme aurait pourtant bien imaginé trouver une terre meuble, mais tout ce qu'il affronte, c'est de la rocaille. Péniblement, la caillasse est extraite, parfois même à la main, mais rien.

... mauvais hasard.

Mais alors qu'il décide d'aller creuser un peu plus loin, près d'une marre à laquelle il pense tout à coup, son regard glisse sur le tas de pierres qu'il vient d'extraire, et s'y fige. L'homme s'approche, plisse le regard. Un pas plus près, et c'est un sourire qui s'étire sur ses lèvres ...

Eh ben voilà ! C't'un bon début !

Et de filer directement en direction du lac, de ce petit rocher qu'il a en tête, sous lequel il va trouver encore un poignée de piécettes ...
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Staron

Après la fièvre des premières fouilles presqu'archéologiques, jusque pendant même les travaux des champs de la journée, l'homme restera songeur. Les méninges s'activeront, presque fiévreusement, à trouver comment optimiser la recherche de trésor. Et pour toute réponse, il ne trouvera que les plus évidentes : trouver une pioche ... et prier. Ou tout au moins tenter d'obtenir les faveur d'Aristote.

C'est donc après un bref passage sur le marché, qui lui permettra d'acquérir une pioche à peine utilisée, qu'il se rendra le lendemain à l'église pour quelque menus travaux.

Et le soir, alors que l'ombre aura envahi le paysage, l'homme, parfaite panoplie du petit mineur sur le dos, se rendra à proximité d'une bâtisse ...

Et ...

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

T'ain, encore de la ferraille ...

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

T'ain de caillasse

Schlack .... !
Crrrr
Schlack ....

Un crissement de gonds.

A la fenêtre qui vient de s'ouvrir, un regard vient croiser celui du pèlerin.

C'est quoi ce bordel ?!

Réponse presqu'écrite à l'avance :

Ben quoi ? Je creuse !

Eh oh ! T'es pas chez toi là !

Et alors ... ?
Qu'est-ce que ça fait ?

Bref instant de silence ...

... que le pèlerin mettra à profit pour prendre quelque distance, avec tout ce qu'il pourra charger sur son dos.
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Mais qu'est-ce-qu'ils ont tous à creuser ces cons ?

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