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[RP] Faites vos jeux avant que plus rien n'aille.

Kelso
Alerte, entre-jambe mouillée, il était déjà parait à contre attaque en cas de gifle ou de coup bas dans ces parties, mais rien de tout ça arriva, à son grand soulagement. Il essaya de faire descendre le dés en avala sa propre salive, eu un instant l’envie de se lécher les braies avec la bière mais cela -en y pensant- paraitrait étrange. Et puis, une fois qu’elle était partie, et que son pot de chambre la suive naturellement, il se gaussa, très fier de l’avoir fait partir, puis la regarda partir, un large sourire sur les lèvres.

Ouai c’est ça, partez !

Non mais alors, c’est qui le chef maintenant ?! Après cette grande victoire, il commanda plusieurs choppes au tavernier, qu’il s’enfila cul sec, seul … à sa table. Triste portrait. Et puis, deux puis trois tournées générale, et il arriva facilement à six ou sept, il avait arrêté de compter à partir de quatre de toute façon. Après cette désaltération bien méritée, il se leva, tanguant légèrement et avala deux trois petits cachets aux effets spectaculaires et dont il était presque devenu friand à force.

Le problème avec la dépendance, c'est que ça ne finit jamais bien. Parce qu'il arrive un moment, où ce qui nous mettait dans cet état d'euphorie, cesse de nous faire du bien et commence à nous faire mal. Il paraît qu'on ne peut pas s'en sortir avant d'avoir touché le fond. Mais comment on sait qu'on touché le fond ?! Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore surtout.

En fait, il avait picolé pour laisser passer du temps, être sur que les deux zouaves ne l’attendent pas à la sortie pour le mettre dans l’abreuvoir. Quand même, un peu de tenue. C’était tellement douloureux, c’était presque aberrant de s’avouer vaincu face à quelque chose. Il se leva d‘un coup sec, poussa la porte de la taverne, et se dirigea vers l‘arbre où son cheval était resté brouter, prêt pour un départ. Le plus compliqué fut de monter sur le cheval, et une fois dessus, il chuta lourdement à côté.

Alors, il choisit de marcher à côté de sa monture, la tête dans le fion.


Hein que je leur ai mis la misère à ces deux pets secs la. Non mais se prennent pour qui franchement ? Venir m’emmerder dans ma taverne, venir me gonfler pour une histoire de dés alors que je gagné. C’est les femmes ça mon petit père, incapable de perdre en toute dignité, et j’te raconte même pas la mauvaise foi ensuite.

Il devait avoir fait, quoi, cent mètres et il était déjà essoufflé. Le chemin était sinueux, long, très long, remplis de petit buisson et de petites racines, ce qui le fit trébucher plusieurs fois. Une chute plus lourde que les autres, et sa chemise passa lentement au rouge carmin. Il passa une main dessus, pesta contre ces points qui finalement étaient mieux ainsi.

défection ! Il se releva lamentablement et continua en gueulant.

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Eric.laveau
Le guignol qui faisait face à Eric se croyait manifestement supérieur à lui et avait siffloté comme une véritable fiotte pendant qu'il parlait. Tant pis pour lui après tout, en agissant ainsi, il ne faisait que confirmer qu'il n'était qu'un glandu parmi tant d'autres et non pas un membre de l'élite supérieure des hautes sphères de mes deux comme il devait probablement le croire. Bien que l'un n'empêchait pas forcément le second. Il n'était pas le premier et certainement pas le dernier. C'était inutile d'en rajouter, il n'en valait vraiment pas la peine. Vairon le fixa...impassible...l'air de dire, continue mon con si tu savais à quel point tu es dans l'erreur. Agis comme bon te semble, tu ne dupes personne. Enfin bref passons à autre chose. Lui répondre serait lui accorder bien trop d'importance...en plus d'être une foutue perte de temps. Ainsi Laveau opta pour l'ignorance pure et simple. On ne parle pas à une brouette, on la pousse...même si l'envie de la transformer en petit bois était très forte. Dommage. Le moment n'était pas propice à ce genre de joyeuseté, valait mieux attendre qu'Agnès se lasse de son jouet ,qui au final n'était pas si terrible que ça, et discutailler de la suite des événements un peu plus tard.

Un peu plus tard, c'était plus ou moins quelques minutes après que le jouet n'ingurgite un des dés de la Salamandre. Ouch...mauvaise idée, très mauvaise idée. C'est qu'elle avait l'air d'y tenir à ceux là ou qu'elle n'avait pas intérêt à les perdre. Le chevalier assista à la scène pendant laquelle le temps semblait s'écouler au ralenti et fit non de la tête de manière presque imperceptible. Il en tenait une sacré couche le bougre. Pour gober un dé, fallait vraiment être une putain de lumière. Ça, il n'y avait vraiment pas de doute la dessus. Cet imprévu n'avait pas l'air d'enchanter la reyne et bien que Laveau ignorait le gobeur de nœud, il fallait récupérer ce dé d'une façon ou d'une autre. Il était sur le point de se lever pour rejoindre l'allumé et lui faire recracher le dé à grand renfort de coup de latte sur le râble quand la Saint Just en décida autrement. Le contenu d'une pinte sur les braies plus tard, les voilà tous deux hors du tripot, auprès de leur monture. En sortant, Eric ne s'était pas retourné et n'avait même pas adressé un seul regard au fruit qui avait les noyaux qui flottaient dans la bière ou peu importe ce que c'était.

Agnès avait les nerfs en pelote et c'était plutôt compréhensible...ces dès n'appartenaient pas au Vairon et pourtant, cet enfoiré lui avait donné des envies de démembrement et autre éviscération. Quelle plaie ! Voyant son état, il préféra la laisser se calmer un petit peu, elle en avait besoin. Il se contenta de rester à ses côtés, une présence « apaisante »  en quelque sorte...même si cette présence avait probablement autant envie qu'elle, de foutre une raclée monumentale à ce trou du cul. La suite se goupilla tout naturellement. Le ton passa de celui de l’énervement à celui d'un conciliabule entre personne mal intentionnée. C'était foutrement mérité de toute façon. Un plan s'esquissa petit à petit mais en si peu de temps, fallait pas s'attendre à des miracles.


Des embuscades...Oui j'en ai déjà fait quelques unes avec plus ou moins de succès. Va falloir compter sur le facteur chance aussi parce que pondre un truc infaillible en si peu de temps. Ça va être du sport. Mais comptez sur moi, il ne s'en tirera pas comme ça. Après vous pourrez le délester de tout ce que vous voulez, bague, sauciflard, peu importe.

Le Vairon zieuta un peu la gueule du terrain avant d'esquisser un fin sourire.


Bien. Mère Nature est de notre côté, il y a des arbres et des bosquets tout le long de la route. Ce qui nous fait une tripotée de coin où se mucher sans que l'autre nous repère. La route est isolée et n'offre que très peu d'itinéraire possible. Par conséquent, il est cuit.

Il afficha un sourire un peu plus grand lorsque la Saint Just aborda le sujet de la soirée Constellations et picrate.

C'est vrai...nous n'avons pas encore eu l'occasion de passer cette nuit ensemble mais voyons le bon côté des choses...mon épaule ne me fait plus souffrir. Ce n'est que partie remise et puis je suis presque sur que lorsque tout ceci sera terminé...on se dira peut être que cette sortie n'était pas si mal que ça. Et puis on a de quoi boire grâce à vous même si c'est fort possible que j'ai moi même, de quoi nous rincer le gosier. Si jamais votre jouet tarde trop à montrer le bout de sa trogne et qu'on est à court de jaja. J'y jetterai un œil. Cependant...on va essayer de ne pas trop se pinter le museau. On serait beau tous les deux. Ivre mort. Tentant désespérément de mettre la main sur un colis tout frais qui se fait la malle au triple galop. On aurait l'air fin. Mais bon...trêve de plaisanterie pour le moment. On va poser un cul par là bas, ça me semble correct et je vous dirai la suite du plan.


Laveau se dirigea vers le lieu susnommé et comme prévu, annonça la suite des opérations.

Blah, blah, blah, plan top secret super trop efficace bien que planifié à la va vite car pas trop de temps pour faire mieux que ça. Embuscade, blah blah, je te fracasse la tronche Blah blahBlah. Je te vole ta bague, je te crève les yeux, te tranche la gorge et te chie dans le cou. Hop on récupère le dé, woohoooo on a gagné on est les plus fort !

Il ne leur restait plus qu'à attendre que le pigeon sorte de son nid.
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Gnia
Culs posés, la modération dans l'alcool fut donc le maitre mot de cette planque nocturne devant un tripot merdique perdu dans la pampa. Le temps d'écluser quelques gorgées, d'échanger trois banalités, d'expliquer quand même le pourquoi elle tenait tant aux dés, même si elle avait abandonné l'idée de récupérer le manquant, du moins pas de suite, et qu'elle n'avait pas vraiment besoin de justifier cette attente. Laveau avait tout autant de raison qu'elle de vouloir lui apprendre les bonnes manières par l'administration de quelques mauvaises.
Bref, le temps de ressasser les élans passionnés où l'on rêve de voir gicler beaucoup de sang avec des dents dedans et aussi celui de songer aux douleurs plus crasses, plus insidieuses, plus vicieuses.

Elle se serait presque léché les babines à l'inventaire de toutes les vacheries qu'elle avait en tête, mais il y avait déjà le vin pour provoquer ce genre d'épanchement, et puis un spectacle désolant prenait forme non loin de leur planque, monopolisant toute son attention.

Un poivrot venait de se gaufrer lamentablement, glissant de sa selle pour atterrir au sol tel une bouse trop molle.
Ravie de l'amusement inespéré qui venait égayer son attente - puisqu'il ne fallait pas faire d'excès avant d'accomplir sa mission et qu'on ne pouvait donc pas se pinter en faisant du rentre dedans à son compère de planque - elle observait, les yeux plissés, l'imbibé mener son cheval en zig zag sur le sentier, se retenant de rire alors qu'il trébuchait à nouveau et se retrouvait à baver sur le sol.
Puis à mesure qu'il se rapprochait de leur position, l'amusement de la Saint Just fit place à la curiosité, le regard détaillant dans la pénombre la silhouette.
Les sourcils froncés, elle chuchota à Laveau


Eh... j'crois que c'est not' gars...

Et son murmure se perdit dans le vide. Quelques bruits de brindilles cassées lui apprirent qu'elle avait été devancée dans son raisonnement. Aussi, elle avança prudemment à sa suite, quand bien même l'état visible de leur proie ne nécessitait point tant de précaution. Elle arrivait sur le chemin pour avoir la satisfaction de voir le bonhomme s'étaler à nouveau au sol, sous l'inéluctable conséquence d'un coup de latte parfaitement placé par Eric.
Sautillant comme une enfant autour de l'homme qui se débattait mollement, ventre à terre, Agnès hésitait sur la façon de procéder. C'est que malgré tout, c'était sa première fois. Elle opta enfin pour venir s'asseoir sur le dos de son vilain jouet récalcitrant, fanfaronnante.
S'appuyant avec un plaisir non feint sur son crâne, lui enfonçant le visage dans la terre, elle lui agrippa le bras qu'elle tordit pour porter la main à la hauteur de son visage. Sourdes aux molles protestations de sa monture de fortune, elle s'escrima à faire sortir de son doigt la bague tant convoitée, continuant à donner un angle peu naturel au bras qu'elle tenait. Une fois sa prise assurée, elle acheva de ramener le bras dans le dos de sa victime, le bloqua sous une cuisse et de la main à présent libre attrapa une touffe de cheveux, ramenant exagérément la tête vers elle. Elle se pencha ensuite pour susurrer à son oreille.


Si tu veux récupérer ton précieux, va jusqu'à Mâlain en Bourgogne et demande Agnès de Saint Just.
Mais si tu viens, n'oublie pas ce qui m'appartient et que tu possèdes.


Elle lâcha sa prise, se moquant bien du bruit mat qu'elle fit en retombant au sol et se leva avec prudence, lançant à Eric qui se tenait tout près.

Faites vous plaisir, mais ne me le tuez pas, j'ai pas fini de jouer...
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Kelso
Il trébucha encore sur quelque chose de non identifié, pesta tout naturellement et puis eut un grand mal à se relever, allez savoir, peut être qu’avec un poids sur le dos, ca devient d’autant plus compliqué qu’il était pas mal imbibé et que, en regardant bien, certains arbres entamés une danse coutumière de levé de racine. Mais bon, le plaisir visuel de ce spectacle unique fut interrompit lorsqu’il se retrouva avec un ver de terre en train de tenter de se faufiler dans sa narine droite. Alors, corps étranger en partance pour entrer dans un orifice, une seule solution, souffler par le nez, avec tout ce qui suit avec.

Main dans le dos, il sentit une légère douleur sur l’épaule et sur le poignet, sans pour autant se débattre, à quoi bon, il n’aurait même pas rivalisé avec une attaque de mouche excitée de toute façon. Un reflexe oblige quand même, il essaya de resserrer les doigts. Mais sa chevalière glissa le long pour finir par être retirée et il se sentit à poil. Presque plus touché dans sa fierté que la position où il était actuellement, pour dire.

Et puis, quand il sentit le souffle près de son oreille, il manqua assurément son coup car il aurait voulut lui foutre un coup de boule en plein dans le nez. Comme on dit hein, heureusement qu’il y a le nez sinon tu l’aurais pris en pleine gueule ! Et puis il tiqua une bonne fois pour toute lorsqu’elle annonça un nom, le sien assurément. défection, c’était l’ancienne Suzeraine de sa compagne. Comment oublier cette tronche ? Il l’avait pourtant vu même discuté et tout. Et bah, mais ce qui le rassura c’est qu’elle ne semblait pas se souvenir de lui non plus. Il se demanda comment prendre cette indifférence d’un coup.

Il toussota et se remit sur le dos avant de s‘assoir et de se frotter le poignet, remettant avant, quelques mèches bâtardes en place.


Tout ça pour un dés ?

Dit il sur un air complètement blasé. Et il se passe quoi si on vous vole votre bourse du coup ? Niarf ! Et puis, il jeta un regard à l’homme à côté qui prendrait surement plaisir à lui foutre quelques lancés de phalanges. Un haussement d’épaule pour conclure cette triste pensée. Il se décida quand même à s’essuyer le visage de la terre qu’il lui restait. Dignité quand tu nous perds … Il finit par toucher par reflexe son doigt et se releva tant bien que mal, s’avançant d’elle.

Le dés ben sortira quand il pourra. On ne va pas faire tout un fromage pour ça quand même. Faut accepter de perdre aussi sinon ca ne sert à rien de jouer. Non mais sérieusement, rendez moi cette bague, j’y tiens et c’est la seule chose qui me reste.

Sale garce rend moi ça avant de subir ma colère !! Ou comment parler dans le vent, ou comment mourir d’un abcès en retenant sa colère. Il détestait la Bourgogne en plus, il n’était pas question d’y foutre un pied. Jamais, foi de Kelso !

Bon .. D’accord.

….

Il se baissa toujours face à elle et lui lança de la terre en direction de son visage avant de se jeter tout court sur elle, à la recherche de la bague. Il n‘allait pas se gêner pour la peloter au passage, et tout y passerait ! Qu‘on l‘arrête avant qu‘il ne fasse malheur ….

Enfin la morale de cette histoire : c’est nul d’être un gueux.

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Eric.laveau
L'attente fut étrangement plus longue que prévu. Le jouet n'était visiblement pas décidé à sortir de ce cloaque puant. Et ça se permettait de jouer les marioles en plus...triste monde que celui ci. Grattez l'enrobage de défection et découvrez un cœur tout aussi merdique. Malheureusement pour lui, le duo du jour formé par la Saint Just et le Vairon n'était vraiment pas pressé et avait par conséquent tout le temps nécessaire devant eux. Quand ils ont dans l'idée de se farcir un glandu, ils vont jusqu'au bout et fallait bien avouer qu'ils s'étaient dégoté un champion toute catégorie. Un champion qui se faisait foutrement désirer soit dit en passant. A l'abri des regards, à couvert derrière les bosquets, la soirée s'écoulait tranquillement...tout comme l'alcool qui leur tenait compagnie également. Pour l'instant, la modération était de rigueur mais une fois notre ami plumé et fait comme un rat, Laveau pourra se laisser aller et se pinter la trogne en bonne et due forme. Il avait hâte de lui tomber sur le râble à cet empaffé et de lui faire bouffer son air suffisant. Patience...patience.

Finalement, la proie sortit de son sordide terrier et cela ne faisait aucun doute quant au sérieux coup qu'elle avait dans le pif. Suffisait de regarder sa pitoyable performance pour tenter de mettre un foutu pied devant l'autre pour remarquer que l'inconnu de tout à l'heure avait perdu de sa prétendue superbe. Complétement ravagé le type. Une loque humaine qui, devant les yeux satisfaits du duo, embrassait le sol à plusieurs reprises. il avait peut être un petit creux à présent. Et bon appétit, bien sur! Pfff...vraiment pas futé le mecton. La simple idée de garder son esprit clair ne lui avait même pas traverser le bulbe. Tant pis pour lui, cela ne fera que faciliter la tache d'Agnès et Eric. Merci qui?!? Merci tête de nœud.

Son envie de lui foutre une raclée fut la plus forte et il ne prit pas la peine d'attendre sa partenaire de crime. Il lui faisait confiance, elle n'était pas empattée et savait très bien ce qu'il fallait faire...d'ailleurs, il entendait déjà ses pas derrière lui. Un bref instant plus tard, le Vairon sortait des bosquets et fondait sur sa cible. BAM! VLAN! Dans les dents...ou presque. Un coup bien placé suivi d'un bruit sourd, celui d'un corps confit dans la bibine rencontrant le sol. Oui encore une fois. Puis Laveau fit quelques pas sur le côté afin de laisser la place à la Salamandre. D'un geste galant de la main, il l'invita à prendre place.


Il est tout à vous.

Le chevalier observa ce délicieux spectacle avec un plaisir non dissimulé. Voir la Saint Just tordre les doigts et les membres du gobeur de dé était un véritable ravissement pour ses mirettes bichromes. Tout ceci n'était que le simple retour des choses. Il a voulu jouer mais pas de chance, il s'était frotté aux mauvaises personnes et maintenant il dégustait copieusement. Puis vint le moment qu'Eric attendait depuis le début de la soirée. Il allait enfin pouvoir s'occuper de lui. Il s'imagina la scène de plusieurs façon et dieu ce que c'était bon. La seule limite à son art était de le laisser en vie. Tant pis...

Je vais essayer de le maintenir en vie alors.

Mais l'inconnu avait une tout autre idée derrière la tête apparemment. Il se remit en position assise et tenta tant bien que mal de comprendre ce qui venait de lui tomber sur le coin de la gueule. Laveau ne le quittait pas des yeux. Le gars était d'humeur bavarde mais ce n'était que retarder l'inévitable. Il allait l'avoir sa fricassée de phalanges dans le museau. Pas de doute la dessus. Tout à coup, la situation prit une tournure inattendue. Surement dû au désespoir que devait éprouver l'homme en cet instant. Il était seul contre deux et rond comme une queue de pelle. Il n'avait pas la moindre chance et pourtant après s'être relevé et avoir accepté le deal de la reyne. Il balança un poignée de terre en direction du visage de cette dernière et lui sauta dessus afin de récupérer sa bague. Ni une, ni deux, le Vairon attrapa fermement l'autre taré et le jeta violemment sur le sol avant de lui ruiner les côtes et le flanc de coups de pieds et ce à plusieurs reprises. Puis afin de lui remettre les idées en place, il le maitrisa en l'enjambant et en plaçant ses genoux sur les bras de l'inconnu. Ça lui évitera de faire des conneries. Il le gratifia ensuite d'une paire de coup de poing dans la trombine. Et une bouillie de tronche. Une!

Tu as fait une grossière erreur mon petit père. Tu aurais mieux fait de chier ce putain de dé et de te rendre au point de rendez vous sans faire l'idiot.

Sans quitter des yeux l'homme qui se trouvait à sa merci, le chevalier de Bouillon demanda à la reyne, ce qu'elle souhaitait faire de cette loque. A présent, son sort était entre ses mains.

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Gnia
Palsambleu qu'il était retors son pigeon du soir ! Pour le coup Agnès commençait à douter de son flair sur le sujet, quoique, forcément, c'était nettement plus amusant d'avoir une proie qui se débattait qu'un martyr.
Et visiblement, elle avait aussi trouvé la façon d'accélérer la loi de l'emmerdement maximum pour le pauvre gusse qui avait voulu jouer au plus malin. La chevalière avait été une fameuse idée.

Elle eut un sursaut de surprise devant les ultimes ruades du bonhomme, et elle eut un petit remerciement muet au ciel d'avoir eu la bonne idée de s'acoquiner Eric pour la soirée. Le visage tressaillit imperceptiblement toutefois aux coups portés et à leurs bruits si caractéristiques. Mais il fallait bien que vengeance se fasse, quand bien même la Saint Just avait une nette préférence pour celles à retardement et moins visibles.
Au regard que lui lança le Vairon, elle plissa le nez en une moue caractéristique de celle qui réfléchit à un truc qui la fait bien chier.

Elle s'avança prudemment près de l'inconnu maitrisé, et vint s'accroupir, à bonne distance.


Je vous rendrai votre bague. Mais aux conditions déjà énoncées. Ce n'est pas négociable.
Il ne s'agit point là d'une histoire d'accepter de perdre ou non, mais plutôt de vous apprendre à ne pas jouer au plus fin avec n'importe qui.


Elle se releva dans un profond soupir, secouant lentement la tête d'un air désolé pour le pauvre hère étalé au sol.

Assommez-le et rangez-le sur le bas côté, un peu de sommeil lui donnera le temps de réfléchir.
Tout cela m'a fatigué, rentrons.


Elle se détourna des deux hommes et attrapa la longe de la monture du futur comateux qu'elle accrocha à un arbre non loin. Puis, sans un regard en arrière elle retourna au lieu où ils avaient laissés leurs cavales, attendant que son acolyte la rejoigne pour se tirer de là.
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Kelso
Bah, alors …

Et la phrase se perdit sur ces lèvres.

Outch ca aurait été le mot qui conviendrait mais il préféra garder le silence. Un passage à tabac alors qu’il ne tenait qu’à peine debout, c’était vraiment un manque de savoir vivre flagrant. Les valeurs se perdent avec le temps. Pour sur qu’avec cette violence gratuite, ces points allaient sautés ce qui le ramené quelques temps en arrière, le jour de la tentative. C’est parfait cruel le destin quand on y pense. Le Très Haut l’avait ramené, venant le chercher aux portes d’un apaisement total, pour quoi ? Pour le foutre à terre quelques jours plus tard.

Plus vite qu’il n’en fallut, il se retrouva fagoté comme un moins que rien, le visage éclaté -c’était le juste mot-. Bah, pour le principe, il aurait pu tenter de riposter même si la fin logique aurait été la même que celle-ci. Riposter pour la fierté, riposter pour un regain d’énergie mais non, loque du soir bonjour, ma tête sera votre défouloir avec, s’il vous plait, un point d’honneur à viser dix fois le même endroit pour voir ce qui se passe.

Et puis de nouveau, elle se baissa, pour lui dire quelque chose qu’il ne pigea pas du tout, déjà les yeux se fermaient lentement. Des fragments de phrases, une question de jeu fin et de réfléchir à quelque chose sur le bas côté … peut être pas dans cet ordre mais dans son esprit c’est-ce qu’il comprit.

Il pourrait mener la vie la plus douce, la plus heureuse, s’il n’était pas un brin fou. Des circonstances aussi favorables que celles où il se trouve se réunissent rarement pour rendre un homme heureux. Tant il est vrai que c’est notre cœur seul qui fait son malheur ou sa félicité. Le changement on aime pas ça, ça nous fait peur. Mais on ne peut pas empêcher les chose de changer. Soit on s’adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir, de changer. Si on vous dis le contraire c’est un mensonge. Mais la vérité c’est que parfois plus les choses changent plus elles restent les mêmes. Et parfois, parfois le changement a du bon, parfois le changement est la clef, le changement est tout. Et il fallait peut être passer par le ridicule pour pouvoir retrouver un sens à la morne existence.

La nature humaine a ces bornes, elle peut jusqu’à un certain point supporter la joie, la peine, la douleur ; ce point passé, elle succombe. La question n’est donc pas de savoir si un homme est faible ou s’il est fort, mais s’il peut soutenir le poids de ces souffrances, qu’elles soient physiques ou morales. Alors des fois, il suffit d’un coup de main pour se coucher, pour abandonner. C’est-ce qu’il fit. Parce que des fois, c’est mieux de laisser courir que de se faire chasser.

Un long sommeil surement, un long sommeil qui avec un peu de chance, ne se terminera jamais.

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