Kelso
Alerte, entre-jambe mouillée, il était déjà parait à contre attaque en cas de gifle ou de coup bas dans ces parties, mais rien de tout ça arriva, à son grand soulagement. Il essaya de faire descendre le dés en avala sa propre salive, eu un instant lenvie de se lécher les braies avec la bière mais cela -en y pensant- paraitrait étrange. Et puis, une fois quelle était partie, et que son pot de chambre la suive naturellement, il se gaussa, très fier de lavoir fait partir, puis la regarda partir, un large sourire sur les lèvres.
Ouai cest ça, partez !
Non mais alors, cest qui le chef maintenant ?! Après cette grande victoire, il commanda plusieurs choppes au tavernier, quil senfila cul sec, seul à sa table. Triste portrait. Et puis, deux puis trois tournées générale, et il arriva facilement à six ou sept, il avait arrêté de compter à partir de quatre de toute façon. Après cette désaltération bien méritée, il se leva, tanguant légèrement et avala deux trois petits cachets aux effets spectaculaires et dont il était presque devenu friand à force.
Le problème avec la dépendance, c'est que ça ne finit jamais bien. Parce qu'il arrive un moment, où ce qui nous mettait dans cet état d'euphorie, cesse de nous faire du bien et commence à nous faire mal. Il paraît qu'on ne peut pas s'en sortir avant d'avoir touché le fond. Mais comment on sait qu'on touché le fond ?! Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que lon supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que lon ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, quelle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusquà ce que la seule chose à laquelle on pense, cest à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On lanesthésie, on la surmonte, on létreint, on lignore surtout.
En fait, il avait picolé pour laisser passer du temps, être sur que les deux zouaves ne lattendent pas à la sortie pour le mettre dans labreuvoir. Quand même, un peu de tenue. Cétait tellement douloureux, cétait presque aberrant de savouer vaincu face à quelque chose. Il se leva dun coup sec, poussa la porte de la taverne, et se dirigea vers larbre où son cheval était resté brouter, prêt pour un départ. Le plus compliqué fut de monter sur le cheval, et une fois dessus, il chuta lourdement à côté.
Alors, il choisit de marcher à côté de sa monture, la tête dans le fion.
Hein que je leur ai mis la misère à ces deux pets secs la. Non mais se prennent pour qui franchement ? Venir memmerder dans ma taverne, venir me gonfler pour une histoire de dés alors que je gagné. Cest les femmes ça mon petit père, incapable de perdre en toute dignité, et jte raconte même pas la mauvaise foi ensuite.
Il devait avoir fait, quoi, cent mètres et il était déjà essoufflé. Le chemin était sinueux, long, très long, remplis de petit buisson et de petites racines, ce qui le fit trébucher plusieurs fois. Une chute plus lourde que les autres, et sa chemise passa lentement au rouge carmin. Il passa une main dessus, pesta contre ces points qui finalement étaient mieux ainsi.
défection ! Il se releva lamentablement et continua en gueulant.
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Ouai cest ça, partez !
Non mais alors, cest qui le chef maintenant ?! Après cette grande victoire, il commanda plusieurs choppes au tavernier, quil senfila cul sec, seul à sa table. Triste portrait. Et puis, deux puis trois tournées générale, et il arriva facilement à six ou sept, il avait arrêté de compter à partir de quatre de toute façon. Après cette désaltération bien méritée, il se leva, tanguant légèrement et avala deux trois petits cachets aux effets spectaculaires et dont il était presque devenu friand à force.
Le problème avec la dépendance, c'est que ça ne finit jamais bien. Parce qu'il arrive un moment, où ce qui nous mettait dans cet état d'euphorie, cesse de nous faire du bien et commence à nous faire mal. Il paraît qu'on ne peut pas s'en sortir avant d'avoir touché le fond. Mais comment on sait qu'on touché le fond ?! Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que lon supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que lon ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, quelle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusquà ce que la seule chose à laquelle on pense, cest à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On lanesthésie, on la surmonte, on létreint, on lignore surtout.
En fait, il avait picolé pour laisser passer du temps, être sur que les deux zouaves ne lattendent pas à la sortie pour le mettre dans labreuvoir. Quand même, un peu de tenue. Cétait tellement douloureux, cétait presque aberrant de savouer vaincu face à quelque chose. Il se leva dun coup sec, poussa la porte de la taverne, et se dirigea vers larbre où son cheval était resté brouter, prêt pour un départ. Le plus compliqué fut de monter sur le cheval, et une fois dessus, il chuta lourdement à côté.
Alors, il choisit de marcher à côté de sa monture, la tête dans le fion.
Hein que je leur ai mis la misère à ces deux pets secs la. Non mais se prennent pour qui franchement ? Venir memmerder dans ma taverne, venir me gonfler pour une histoire de dés alors que je gagné. Cest les femmes ça mon petit père, incapable de perdre en toute dignité, et jte raconte même pas la mauvaise foi ensuite.
Il devait avoir fait, quoi, cent mètres et il était déjà essoufflé. Le chemin était sinueux, long, très long, remplis de petit buisson et de petites racines, ce qui le fit trébucher plusieurs fois. Une chute plus lourde que les autres, et sa chemise passa lentement au rouge carmin. Il passa une main dessus, pesta contre ces points qui finalement étaient mieux ainsi.
défection ! Il se releva lamentablement et continua en gueulant.
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