Actarius
Le temps était venu de concrétiser par l'acte une idée surgie quelques jours plus tôt. Partout, la rumeur avait enflé. Des Flandres à la Gascogne, de la Normandie au Lyonnais-Dauphiné. De prestigieux invités avaient déjà confirmé leur présence, si bien que les joutes s'annonçaient fastueuses. Mais les festivités données en la Vicomté du Tournel ne s'arrêtaient pas à une réunion entre couronnés de France. Non, le Mendois devenu Comte du Languedoc voulait en faire un événement populaire, chaleureux et rayonnant où le chevalier comme le paysan, où l'artisan comme l'érudit, où le Prince comme le marchand... y trouveraient leur compte et leur comptant de bonne humeur et de partage. Ainsi, avait-il été projeté une course à travers le domaine.
Une course particulière, acharnée, une véritable épreuve qui réserverait assurément un magnifique spectacle avec bien entendu des prix pour les meilleures équipes. Car oui, elle se disputerait en équipes. Une partie se jouerait en selle, tandis que l'autre se déroulerait sur une barque, rame en main. Autant dire que la compétition promettaient non seulement d'être amusante, mais également difficile. Tous les éléments, auxquels s'ajoutait le cadre splendide d'une haute vallée du Lot verdoyante et rayonnante, étaient réunis. Il ne manquait que de réunir les participants et d'inviter les Languedociens à participer à l'événement en masse quelle que fût leur condition.
Telle était la mission du brave secrétaire à la mine avenante, qui avait établi un stand sur la grande place de Montpellier. Sur l'étal de bois, où trônaient quelques tonnelet, histoire de mêler l'utile à l'agréable, était placardée une grande affiche.
Mais ce n'était pas tout, car le brave homme à la chevelure brune faisait résonner sa voix pour attirer les personnes. Oyez, Oyez, interpellait-il inlassablement. Venez, approchez et entendez ce que j'ai à vous annoncer. Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Comte du Languedoc, donne de grandes festivités ouvertes à toutes et tous en sa Vicomté du Tournel. De grandes joutes, une grande course pour le tout venant, des dégustations de mets locaux, rien n'a été oublié ! Venez vous inscrire à la grande course, insistait-il avec une certaine grandiloquence.
Elle se dispute par équipes sur un parcours soigneusement tracé dans la haute-vallée du Lot. Le principe est vieux comme le monde, il s'agit de rallier l'arrivée le plus vite possible. Mais cette quête n'ira pas sans certaine difficulté.
La course comprend deux parties distinctes: la première se parcourt en barque. Du pont de pierre au pied du Castel du Tournel, aux rives bordant le bois de l'Ase, il s'agira de ramer avec vigueur et en rythme pour virer en tête avant de monter en selle. Monter en selle oui ! Car la deuxième partie se joue à dos de cheval. Elle relie le bois de l'Ase au pont de pierre. Les membres des différentes équipes concourent individuellement, mais la victoire ne sera acquise que lorsque tous les membres d'une équipe auront rejoint l'arrivée.
Les équipes seront formées le jour avant la compétition qui se déroulera le vingt-troisième jour d'août. Elles seront tirées au sort par l'organisateur, Sa Seigneurie Actarius d'Euphor. Les chevaux et les barques seront fournies par le même organisateur qui promet de belles récompenses aux meilleures équipes.
N'hésitez plus, inscrivez-vous et venez nombreux participer à ces grandes réjouissances ! Ainsi concluait-il avant de se désaltérer puis de reprendre en attendant que des badauds approchent.
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Une course particulière, acharnée, une véritable épreuve qui réserverait assurément un magnifique spectacle avec bien entendu des prix pour les meilleures équipes. Car oui, elle se disputerait en équipes. Une partie se jouerait en selle, tandis que l'autre se déroulerait sur une barque, rame en main. Autant dire que la compétition promettaient non seulement d'être amusante, mais également difficile. Tous les éléments, auxquels s'ajoutait le cadre splendide d'une haute vallée du Lot verdoyante et rayonnante, étaient réunis. Il ne manquait que de réunir les participants et d'inviter les Languedociens à participer à l'événement en masse quelle que fût leur condition.
Telle était la mission du brave secrétaire à la mine avenante, qui avait établi un stand sur la grande place de Montpellier. Sur l'étal de bois, où trônaient quelques tonnelet, histoire de mêler l'utile à l'agréable, était placardée une grande affiche.
Mais ce n'était pas tout, car le brave homme à la chevelure brune faisait résonner sa voix pour attirer les personnes. Oyez, Oyez, interpellait-il inlassablement. Venez, approchez et entendez ce que j'ai à vous annoncer. Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Comte du Languedoc, donne de grandes festivités ouvertes à toutes et tous en sa Vicomté du Tournel. De grandes joutes, une grande course pour le tout venant, des dégustations de mets locaux, rien n'a été oublié ! Venez vous inscrire à la grande course, insistait-il avec une certaine grandiloquence.
Elle se dispute par équipes sur un parcours soigneusement tracé dans la haute-vallée du Lot. Le principe est vieux comme le monde, il s'agit de rallier l'arrivée le plus vite possible. Mais cette quête n'ira pas sans certaine difficulté.
La course comprend deux parties distinctes: la première se parcourt en barque. Du pont de pierre au pied du Castel du Tournel, aux rives bordant le bois de l'Ase, il s'agira de ramer avec vigueur et en rythme pour virer en tête avant de monter en selle. Monter en selle oui ! Car la deuxième partie se joue à dos de cheval. Elle relie le bois de l'Ase au pont de pierre. Les membres des différentes équipes concourent individuellement, mais la victoire ne sera acquise que lorsque tous les membres d'une équipe auront rejoint l'arrivée.
Les équipes seront formées le jour avant la compétition qui se déroulera le vingt-troisième jour d'août. Elles seront tirées au sort par l'organisateur, Sa Seigneurie Actarius d'Euphor. Les chevaux et les barques seront fournies par le même organisateur qui promet de belles récompenses aux meilleures équipes.
N'hésitez plus, inscrivez-vous et venez nombreux participer à ces grandes réjouissances ! Ainsi concluait-il avant de se désaltérer puis de reprendre en attendant que des badauds approchent.
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