[RP] ( anim ) Concours de chateau de sable, venez nombreux

Saliva s'était promene sur la plage de Narbonne toute la nuit,marchant toujours tout droit jusq'au petit matin,perdu dans ses pensées,en relevant la téte pour regarder le soleil se lever.

Elle se rendit compte en regardant sur la sable qu'une dame ramasser des objets qui traine sur la plage,s'avancent un peu,elle se rendit compte que s'était Nolanna.

Bonjour Nolana tu va bien?tu a besoin d'aide?
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tu a la meme chevelure que nolanna,poour cela que j'ai confondus excuse moi .

Saliva sourit,amusait pas l'idée:oui,cela me plairait,j'espere que je vais bien faire,mais entre nous,un gamin de 5 ans ferait mieux que moi.
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[Mende, la ville lumière du Languedoc]

A peine Ben et Aby étaient s’étaient ils installé à Mende que déjà ils avaient fait d'heureuses rencontres, en particulier la petite Ella, jeune fille pétillante et joyeuse, qui directement les avaient accueillis à bras ouvert. Et c'est au fil d'une soirée très arrosées pour certains, dont Ben garderait les noms pour lui , que trois équipes de fier Mendois se forma pour participer au grand concours de châteaux de sables organisés par le CLE.

On aurait pu croire que les équipes seraient formées des couples d'amoureux, mais que nenni, pour s’intégrer au mieux les anciens Ostiens avaient décidé de participer à la sympathique compétition en faisant équipe avec des vieux Mendois. La petite Ella, s’était appropriée Ben comme partenaire, ne laissant pas le choix aux autres. Et c'est ainsi que que les équipes furent formées. Ella et Ben, Aby et le double Baron, Boulga et son excellence l'ambassadeur Bourguignon, Assyr.

Avant de partir Ben offrit un foulard aux couleurs de Saint Didier à la jeune Ella, pour bien différencier les équipes qui bien qu'amies seraient adversaire dans la tâche amusante qu'ils allaient effectuer, tout en ayant en tête de rafler les trois premières place.

Une fois tout bien coordonnée et que les six Mendois furent prêts ils se mirent en route vers les plages du sud Languedocien qui les appelaient
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Allons, ni son Excellence Assyr, ni Boulga, n'avaient encore vu la mer, et encore moins mis la main dans le sable pour en faire des pâtés ou des castels à donjons, tourelles et ponts levis.
Binôme tout à fait improbable d'ailleurs : le senher Salvaire avait eu la courtoisie d'inviter dona Absynthe, dont l'amy avait été accaparé par la jeune Ella. Et bien sûr, Boulga s'était retrouvée sur le carreau et dépitait presque gravement. Tss. Ce que voyant, le bel et blond avait tout de même eu un peu pitié et avait accepté de prêter son intendante à son Excellence Assyr, juste pour l'occasion. Après tout, donner forme à des tas de sable, c'est bien innocent.
Pas de couleurs particulières pour Boulga : son coéquipier n'en avait pas à lui offrir.

Ah, mais Excellence, je dispose de votre personne pour la journée, je suis déjà ravie de cet honneur.

En tout cas, la bonne humeur régnait dans la petite troupe qui s'ébranla depuis Mende.
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Kelak arriva près de son amie Zol

Héhé coucou zol alors comment marche l'animation ?

kelak vit un attroupement ce qui était bon signe, il tendit une oreille indiscrète et entendit plusieurs fois le mot "Mende" curieux et surtout extrêmement taquin Kelak s'approcha du groupe

Tiens vous êtes de mende c'est cela ?? c'est ou ca^^??? je ne connais pas !!

c'est en Languedoc ???

Je connais Lodève la folle, Alais la pochronne Uzes la libre, Narbonne ou l'amitié y est bonne et pas qu'elle mais Mende ???
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Coucouroucoucou....


Après avoir promené sa banderole au-dessus de son village, Paloma avait filé jusqu'à la plage où devait se dérouler le concours de châteaux de sable organisé par Zolena. Elle la survola plusieurs fois en roucoulant joyeusement.


Coucourou... coucouroucoucou....





Puis elle alla se poser sur l'épaule d'Ondine en espérant grappiller quelques miettes de gâteau, Ondine avait toujours des gâteaux dans sa petite besace. Sauf que là, elle semblait avoir remplacé sa besace par un seau et une pelle. Pas bon ça !

[Carcassonne ; lorsque le défi se propose, le plaisir s'impose! ]

La belle brune à boucles de Carcassonne venait tout juste d'installer l'affiche du CLE dans la cité et espérait que les projets de "pâté de sable" allaient se rendre jusqu'ici. La compétition de "pâté de sable" s'annonçait intense et ils en avaient bien rit en taverne. Pourquoi pas après tout!!!

Pour sa part, elle avait annoncée autre chose et devait peaufiner son idée pour l'instant.
Contente de voir les gens déjà en affluence, elle alla saluer et discuter un peu avec Kelak, Zolena , Saliva et Boulga tout sourire.

- Hey Salut les gens!! J'ai TELLEMENT hâte de voir les résultats! Vous pensez qu'on peut trouver un tas de beaux hommes torses nus pour venir taper un bon gros tas de sable pour moi??

Elle inspectait les lieux de la plage pour se trouver une zone appropriée..... oui décidément elle aurait besoin d'une équipe peut-être!!

La belle brune s'était approchée de Kelak lorsqu'elle le vit discuter avec un homme défendant Mende. Elle sourit, les débats politico amicaux semblaient s'éveiller, ce qui probablement allait enflammer les esprits compétitifs et, gardant l’œil ouvert, et les oreilles à l'affût, la belle brune s'avança pour se présenter poliment dès que l'occasion s'ouvrait.

- Hey bonjour Kelak!!! Vraiment contente de te voir ici, et bien hâte de voir ta version d’œuvre pour le concours.
regardant Bentich qu'elle n'avait pas encore rencontré.
- Mestre, je me nomme Sarmya, enchantée. Je crois entendre que vous venez de Mende... vous êtes plusieurs de la ville à en croire le nombre de fois où j'en entend parler de l'entrée à ici. C'est un plaisir, bon succès!!

Elle reconnue sa collègue du CLE Boulga et alla la saluer vraiment heureuse que l'animation attire tant de gens d'un coup.

-Salut Boulga! Wow vous vous êtes motivée à Mendes dit moi, c'génial ça franchement. Ca sera pas évident de vous rafler les titres si vous êtes aussi douée que motivés.

Une petite fille circulait autour de Zolena et Sarmya sourit à Ondine. S'occupant de l'orphelinat à Carcassonne, elle commençait à avoir l,habitude de les voir courir un peu partout, les enfants! Et fallait dire que c'était vivant. Sur une plage pour un concours de château c'était intéressant de voir tout se beau monde.

Allez! J'ai besoin de gens de Carcassonne moi!!! Le travail d'équipe ne sera pas de refus!! se murmura t'elle plus pour elle-même en cherchant du regard dans la foule de gens arrivant, où pouvaient bien être les autres?!

Boulga ne put s'empêcher de rire doucement et de murmurer à sa collègue :

Bonjorn bien Sarmya ! ne le dites pas trop fort, mais je n'ai jamais vu la mer ni de sable de ma vie... et je n'ai toujours pas compris en quoi consistait exactement l'activité, alors pour ce qui est de gagner... heu ... bref, quoi, l'important est de participer, non ?

Puis plus fort :

mais savez ce que c'est : une soirée en taverne à boulasser, l'une de nous qui ramène l'affiche encore toute fraîche et hop ! il n'en faut pas plus pour que tout le monde crie : sus au castel !
Mais dites, Kelak, il faudra venir nous faire goûter vos breuvages, et comme on dit : si tu ne viens pazamende, Mende iratatoi !
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[Bentich, au secours !]


Assise au bord de la charrette ou avait été entreposé le matériel pour la journée, la jeune Rousse rêvassait à son château en regardant la route s’échapper vers l’horizon. L’ambitieuse ne voulait pas faire la chose à moitié, elle mit donc à profit le temps du voyage pour sortir la petite bois en bois gravé à son nom ou elle entreposait ses plumes et se mit à dessiner le château - de sable - de ses rêves. De la fondation au grenier aucun détail ne lui échappa et bien que le style fût tremblant à cause des soubresauts de la charrette, le plan de son œuvre était tout à fait compréhensible. Alors que le dernier coup de plume fut donné, le convoi s’arrêta. Ils étaient arrivés à la plage de Montpellier. Sur le grand banc de sable quelques personnes étaient déjà présentes, dont l’une, un homme à l’air bonhomme s’approcha d’eux pour les saluer et parler aux adultes de chose que la gamine ne comprenait guère.

Bonjouurn, Moi c’est Ella…

La voix fluette ne sembla pas avoir captivé son auditoire. Ce sont des choses qui arrivent, tant pis ! La môme s’en retourna près de la charrette pour aller chercher tout son attirail d’architecte à savoir une pelle bien trop lourd pour elle, un seau à la limite de percer ainsi que quelques ustensiles plus surprenant comme des tasses de diverses formes et une louche en métal venue tout droit des cuisines du Tournel. On ne le dira pas à Actarius, hein ! Trainant avec difficulté son bordel dans le sable, la jeune fille eut cette réflexion pleine de bon sens.

Haaa… ! On s’enfonce dans le sable !

Un regard surpris se posa sur Bentich. Mais What the Fuck ?! Aide moi ! Le sable c'est... mou !
Il faut dire que la gamine mettait en fait les pieds dans le sable pour la première fois.
Alors forcement ça avait de quoi surprendre !

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♥ Dessins by JD Luisa, extrait du ROSIFIAGE volume II. ♥ Le Mono-sourcil, je le vaut bien ! ♥

Kelak sourit à la petite fille et la salua gentiment il écouta ensuite la requête de boulga et une fois de plus celle-ci l’inspira pour une nouvelle taquinerie, décidément à ce rythme là les 2 prochains mois seraient des plus plaisants au château

Faire gouter mes breuvages ??? mais mais on ne t’as pas prévenu lorsque tu as signé au CLE ???Il est formellement interdit de boire pendant le service, c’est écrit en tout petit dans notre charte

Kelak se mordit la lèvre pour ne pas rire

Hum bien sur cela ne s’applique pas au directeur

Il s’adressa alors à son domestique qui venait d'arriver tant bien que mal avec une charette remplie de tonneaux grands et petits

Nestor peux tu offrir des jus d’orange aux enfants et veillez à ce qu’il ne s’approche pas trop de l’eau…

La mer moi ça m’a toujours terrifiée je ne voudrais pas qu’une de ces créatures dont m’a un jour parlé Argueros n’avale un des enfants

Kelak se tourna ensuite vers la carcassonnaise

Bien le bonjour gente dame bienvenue puis je vous servir un verre avant de commencer puisque vous vous y avez droit

Un sourire carnassier orienté vers boulga ponctua la réplique

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Kelak vit Zol s’éloignée visiblement contrarié…avait il oublié quelque chose ? fait quelque chose de travers…

Il se tapa le front et s’éloigné triffoullé dans le sable et utilisa les seuls mots d'anglois qu'il connaissait



Il espérait ainsi se faire pardonner

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Et voilà, c'était chaque fois la même chose quand elle parlait avec des grands qu'elle ne connaissait pas ! Ils lui répondaient et elle ne comprenait rien ! Ce ne fut pas différent cette fois ! Et en plus un autre homme arriva et le ton monta ! Elle croyait qu'elle était ici pour s'amuser mais si les grands se disputaient, personne ne s'amuserait ! Ondine ramassa son seau et sa pelle en haussant les épaules et regarda si sa maman arrivait. Et c'est Paloma qui fit son apparition dans le ciel, elle trainait quelque chose, mais comme la fillette ne savait pas lire elle ne savait pas si c'était une bonne nouvelle ou pas, en tout cas Zolena avait un grand sourire !

Puis l'un des deux hommes prononça un mot qui la rendit triste, il appelait princesse une grande fille arrivée avec lui. Son papa aussi l'appelait sa princesse, elle aurait tant voulu qu'il soit là avec elle pour faire des châteaux de sable ! Elle avait de la chance cette fille que son papa soit venu avec elle ! Sa mine se renfrogna à cette pensée et elle eut très envie de pleurer, mais Zolena l'entraina avec elle pour chercher un bon endroit pour faire son château. Elle la suivit avec empressement pour plus entendre les deux hommes qui parlaient fort et se mit à faire un gros tas de sable. Puis elle alla remplir son seau dans la mer, elle savait que le sable mouillé était mieux pour que les châteaux ne s'écroulent pas.

La main du baron fut saisit doucement.

C’était compliqué les histoires de main pour la gamine. Actarius lui avait dit plutôt sèchement – et devant la moitié de Mende – qu’elle n’avait pas le droit de donner la main a des inconnus. Mais qu’il y avait une différence entre les nobles et les gueux de ce point de vue-là. Et que elle, elle était ni noble, ni gueuse, mais plutôt dans le milieu. Suite à quoi Boulga avait rajouté que si c’était un haute gens qui lui proposait sa main elle avait le droit de la pendre. Mais qu’il fallait qu’elle le connaisse quand même avant. Et un peu plus tard, il y a eu Franc qui est un haute gens, mais qu’elle ne connaissait pas, qui lui avait pris la main. Sans lui demander ! Et elle avait bien aimé, même s’il n’y avait pas le droit... Et tous ça, c'était différent de quand on disait "lui demander sa main" et que là fallait dire toujours non pour le moment. Même si elle connaissait la personne...

… Bref, les histoires de mains c’est compliqué pour Ella.

Vous savez, je suis pas une vraie princesse, hein…

Elle n’eut pas le temps d’expliquer le pourquoi du comment que la voix de Kelak retentit dans son dos.

Blablabla…n’ avale un des enfants !!!!

Hein ? Quoi ? Comment ? Alors qu’elle marchait main dans la main, ses émeraudes s’arrondirent aussitôt aux mots de Kelak. Heureusement, le visage de Bentich a cet instant se voulu rassurant et d’un regard la jeune fille compris que la mer n’allait sans doute pas l’engloutir comme ça, à la première fringale venue. Ouf ! Cependant une seconde interrogation tournoyait entre les tempes de la rouquine qui d’une voix fluette osa poser sa question au baron.

Ça veut dire quoi « avoir une âme de marin » et « une femme dans chaque port » dis?

Hein… Qu’est-ce que ça signifie, d’abord ? Les réellement intéresser par l’explication qu’il allait lui donner, la môme lui laissa tout de même le temps de choisir ses mots. Ella avait remarqué que les adultes avaient souvent besoin de temps pour réfléchir avant de lui sortir une explication… Et comme Bentich venait de l’appeler Princesse, la Coquelicot était prête à l’indulgence et la patience. Après quelques mètres dans le sable doré, l’architecte du jour lâcha sa pelle. L’endroit était parfait, à mi-chemin entre l’eau et le sec. Le sable aurait la consistance idéale. Sourire aux lèvres, la jeune fille tendit son plan au baron, avec un brin de fierté.

C’est là qu’on va le faire, messire Bentich. Il vous plait ?

De la même manière qu’Ella avait dévisagé la Comtesse de Montbazon lorsqu’elle avait rendu son premier traité, la môme détailla le visage de son noble commis pour savoir si son projet lui plaisait.

Alors pour commencer faut faire un gros tas avec la pelle. Très gros. Grand comme ça au moins. Puis ensuite, faudra faire les tours, avec le seau et les petites tasses que j’ai prises dans les cuisines de Tournel. C’est secret faudra pas le dire, hein. Y a aussi la grosse louche pour faire des dômes dessus les tours. Et puis après, avec le couteau, on pourra dessiner les fenêtres et les portes. Mais je veux bien que ce soit vous qui le fassiez, car moi je me blesse avec les couteaux souvent. J’ai pas trop le droit d’y toucher en vrai… Et à la toute fin, on pourra même planter des coquillages dedans si on a le temps. Vous êtes d’accord ?

Le minois de la morveuse se releva vers celui du pauvre bizut mendois et ses petit bras entourèrent sa taille. La rousse bien que très entourée était relativement seule et la présence de Bentich à ses côtés lui faisait réellement plaisir. Elle aurait bien aimé passer cette journée avec le Phénix, mais elle doutait fortement que la formation des pairs de France comprenne un chapitre sculpture sur plage.

Je suis contente que vous soyez là, vous savez.

Maintenant tu peux commencer à creuser ! ^^

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♥ Dessins by JD Luisa, extrait du ROSIFIAGE volume II. ♥ Le Mono-sourcil, je le vaut bien ! ♥

Kelak sourit à Zol tout fier de partager les 3 mots d’anglois qu’il avait appris lors de son bref passage à megueil le château des ambassadeurs…

Il avait vite renoncé à cette fonction après avoir appris qu’il faudrait attendre encore au bas mot 500 ans pour que

les réceptions de l’ambassadeur soit toujours un succès

Et bien donc Apy Beure day cela signifie Joyeuse anniversaire

J’espère qu’ondine aidé par la petite tribu d’hispa vont te faire un fabuleux château

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Pendant que tout le monde palabrait de choses et d'autres, que certains s'essayaient à la guerre des villages, Assyr s'éloigna un peu car en tant qu'ambassadeur étranger il ne pouvait se permettre de prendre part à ce genre de discussion. Manquerait plus que cette expédition "château de sable" provoque un incident diplomatique. Il s'avança donc sur la plage. La sensation du sable sous ses bottes était quelque peu étrange pour lui. Il s'arrêta un instant, se pencha et prit une poignée de sable dans la main. Évidemment, ce dernier s'écoula de la main rugueuse du vigneron, ne laissant que quelques grains dans sa paume.

Merdaille !

Le diplomate se gratta la tête. Il était dubitatif, vraiment. Comment pouvait-on construire quoique ce soit avec un tel matériau ? Ça ne tenait pas du tout. Il se retourna cherchant désespérant Boulga du regard. Il espérait grandement qu'elle saurait comment procéder car sinon ils étaient très mal tous les deux et risquaient de se ridiculiser. Il l'aperçut alors au milieu d'autres Languedociens, rayonnante comme toujours. Il s'approcha d'elle et lui chuchota à l'oreille :

Euh... J'espère, chère amie, que vous savez comment on fait des châteaux de sable, parce que là, j'avoue être complètement démuni.

Il rougit légèrement. Était-ce parce qu'il avouait son incompétence à quelqu'un ou était-ce le fait d'être si proche de l'intendante du bi-baron, de sentir son parfum, de voir de si près le grain délicat de sa peau ? Il n'aurait su le dire... ou du moins se l'avouer.
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[De-bouE , les fondations.!! ]


Et bien voilà, les pieds dans le sable, la jeune Carcassonnoise avait des plans dans le ciboulot! Et puisque les projets de pâté avaient fait naître pas mal de rire, elle s'était dit qu'orchestrer l'affaire- puisqu'au final elle orchestrait souvent ce qui parlait d'activités - ne serait pas une mauvaise chose.

N'y avait-il pas des jeunes hommes qui s'étaient portés volontaires pour faire un tas de sable de base?? Elle scrutait l'horizon et vit Sylphis arrivé. Les iris d'émeraude de la tribun brillaient sous le soleil et captaient les reflets de la mer.

Et Sylphis trouvait le sable chaud! Sarmya ne pu retenir son doux rire.

- Bah voyons!! Les sables dorées sont encore plus chaud que les sables blanc!! Et c'est tellement agréable entre mes orteils!!!

Amusée et riant avec elle, elle se relevait d'un bon, prête à attaquer le défi.

- Alors ça oui!! moi j'vais pas me taper un temps d'attente indéfini!! Tu verras Sylphis, je suis bien plus dans le clan des actifs, que des patients!
- Et puis cette douce chaleur du sable m'appelle.

Puis elle éclata de rire en saisissant sa pelle et pointait l'endroit approprié.

- Oui , je pense qu'on pourrait creuser ici et se faire une bonne grosse montagne de sable bien tassé juste là. Comme ça.... on va pouvoir construire ceci...

Et elle sortait alors son plan de sa besace et le tendait à Sylphis.

- En fait l'idéal, ça serait de faire les fondations de notre " tas de sable" avec de la boue, je pense qu'on serait plus gagnante et.. puisque tu trouves le sable chaud....

La belle brune se penchait et saisissait un sceau et regardait Sylphis amusée l'air joueur dans ses yeux vert et le sourire aux lèvres

- Première arrivée à l'eau??

Et Sarmya tout sourire trottinait gaiement vers la mer laissant le temps un peu à Sylphis d'attraper un sceau. Pour les fondations de la chose, elles auraient besoin de boue.. ensuite, de faire un tas serrée de sable et resterait à sculpter!!
La jolie brune fit ainsi plusieurs allées retour pour ramener du sable trempée. Les pieds dans le salin de l'eau la mer, la jeune femme savourait la brise marine qui s'entremêlait dans ses cheveux. L'odeur du sel et de la mer n'était pas sans lui rappeler nombres de souvenirs d'une époque qu'en parti elle avait voulu laissé derrière elle, mais qui d'autre part, restait ancré dans son cheminement et faisait maintenant partie d'elle. Elle entendait une jeune fille se faire appeler "princesse" juste à côté, avec l'homme costaux à ses côtés; son père peut-être? Elle avait entendu Kelak prononcé son nom plus tôt et n'avait pas vraiment eu l,occasion de se présenter encore. Il avait semblé à la jeune femme que les deux hommes échangeaient de façon un peu personnelle alors, elle avait poursuivit son chemin et parler à d'autres.

Elle vit aussi des collègues du CLE qui participaient, tous avec d'autres personnes. Zolena était avec une petite fille qui semblait bien se débrouillée avec sa haute structure de boue bien solide. Le vent n'aurait pas raison de cette montagne ça s'était certain! Et Boulga qui venait de se faire un coéquipier, de toute évidence!

Pour la jeune femme, cette journée à la plage était tel un cadeau. Sortir des remparts du Joyau du Languedoc pour se divertir et profiter de cette ambiance festive - probablement son mot préféré d'ailleurs- et de liberté qu'offrait la vue; la mer! Généralement lorsqu'elle partait dans ce genre de réflexions, une tendre main et un sourire la faisant craquer complètement lui répondait. Pour l'instant, le beau brun n'était toujours pas là . De plus, le temps filait tel des grains de sable dans le sablier et Sarmya prenait plaisir à construire le monticule de sable fermement tassé. Elle frappait et écrasait bien fermement le sable compacté question d'obtenir toute la solidité nécessaire pour sculpture leur œuvre.
Construire un château de sable, s’avérait en ce jour une façon aussi de construire des amitiés, et ça ne déplaisait pas à l'animatrice qu'elle était.

Ahh le sable, parait que çà gratte, que parfois on y déterre des merveilles belles comme le jour, parfois des excréments de rampants, on peut pas gagner a tous les coups.
Néanmoins la blonde ne pouvait ne pas se rendre a tel rendez vous..et pourtant elle avait longuement hésité..mais non! Le CLE, l'amusement d'abord, et le reste...pfiou

Bidon en avant, braies retroussées aux genoux et pieds nus...prête quoi, Lise se dirigea vers les batisseurs du jour.
A chacun ses priorités la blonde se dirigea tout droit vers son trublion de mari

Coucou mon Lapinou, si tu cherches une sirène, la tienne vient d'arriver!

Petit clin d'oeil taquin et en avant pour la tournée des bisouilles...et des salutations de convenances.

Pelle en main ..reste plus qu'a trouver un coin de sable pour y batir un empire??? euh nan un paté çà suffit!
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La jeune héritière avait appris que son père était revenu à Montpellier pour le concours de construction de château de sable, et tout naturellement elle avait voulu aller le saluer ainsi qu'Absynthe.

Elle se prépara en enfilant de simple habit, son habituel pantalon noir en cuir tenu par des bretelles et son petit haut qui couvrait à peine son ventre, ses couvre avant bras noirs et ses gants en cuirs bruns donc les doigts avaient été coupés. La dague offerte par son père il y a maintenant plus de 5 ans à la ceinture. elle détestait la violence physique, mais vu ce qui traînait dans les rues, comme clochards, ecclésiastiques débauchés, brigands connus et reconnus, mais en liberté, mendiants trop entreprenant ou autres hommes d'église fourbe, elle préférait prendre ses précautions, surtout qu'elle n’était pas trop mal foutue pour son âge.

Une fois prête, elle se rendit vers la plage et tout naturellement trouva à l'entrée le couple cléesque du Languedoc. Derrière une chopine de bière bien évidement. Elle salua les deux responsables sans plus de commentaires, mais posa une question à celui que beaucoup appelait Lapinou ou Cochounou, allez savoir pourquoi, même si à son âge on ne devait logiquement pas faire de comparaison, il était évident que l’état avancé de grossesse de son épouse en disait long ......

Dites moi Messire Kelak, j’espère ne pas m'être trompée de nom, car je m'en voudrais de vous avoir offensé, je ne sais si vous me reconnaissez, mais je cherche mon père et sa compagne, ne les auriez vous point vu dans les environs, ils sont, parait il, accompagnés de plusieurs Mendois.

L'adolescente savait que réponse il y allait avoir, mais de quel ordre...Le mystère planait, et elle s’était préparée à toute éventualités, cela allait du simple merci à la joute verbale endiablée, elle avait hérité en grande partie du caractère de son père, mais un quart lui venait de sa mère, qui était plus fine plus et plus réfléchie, sans pour cela que ce soit un mouton. Mais le couple s’équilibrait, comme celui qu'il formait maintenant d'ailleurs

Elle sourit en repenssant à la petite peste qu'elle était, quand elle avait 6 ou 7 ans
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Orion arriva juste après Oscea et alla s'installer à côté de ses soeurs sans se soucier de savoir si elles étaient d'accord ou pas. D'abord la plage était assez grande pour tout le monde ! Même s'il y avait beaucoup plus de gens qu'à celle de Béziers. Il récupéra son seau et sa pelle et regarda ce qu'avait fait Ondine pour faire la même chose.



Il savait qu'elle allait râler mais tout seul il saurait pas faire, alors qu'elle le veuille ou non, il allait copier ! Alors... d'abord un gros tas de sable ! Ca c'était pas difficile, mais ça risquait d'être un peu long avec ses petites mains. Il jeta un regard plein d'espoir vers sa maman mais elle était déjà en train d'expliquer à Ocarina ce qu'il fallait faire, et en plus elle avait bien dit que chacun faisait son propre château. Oui mais ça n'empêchait pas de s'aider ! Mais bon, avec trois soeurs, Orion avait appris à ruser, il n'allait pas demander de l'aide pour la partie la plus simple ! A genoux sur le sable, il commença à faire son tas en s'aidant de sa petite pelle, le rateau s'étant révélé bien inutile, le sable passait entre les dents ! Un long moment plus tard il se releva et regarda l'oeuvre d'Ondine. Bien sûr le tas de sa soeur était plus grand que le sien mais tant pis ! Là, elle avait commencé à faire des pâtés avec son seau pour entourer le tas, ça devenait plus délicat, si le sable était trop sec, les pâtés s'effondraientn, ce qui ne manqua pas d'arriver.



Il commençait à s'enerver quand il remarqua que sa maman versait des seaux d'eau sur le sable et qu'après c'était plus solide. Aussitôt vu, aussitôt copié, il alla vite remplir son seau pour faire la même chose !

Ocarina marchait depuis quelque temps maintenant mais il lui arrivait encore de tomber, surtout quand elle voulait aller plus vite que la musique pour suivre le reste de sa tribu. Dès qu'elle avait posé les pieds sur le sable elle avait compris la difficulté, elle s'enfonçait et ne pourrait jamais suivre Ondine qui avait déjà filé comme un éclair. Orion aussi semblait avoir du mal à avancer et Oscea l'aidait et portait son seau et sa pelle. Il ne restait plus que sa solution miracle à la cadette pour obtenir elle aussi de l'aide, elle ouvrit la bouche et fit entendre sa voix claironnante. Le résultat ne se fit pas attendre, elle se retrouva aussitôt dans les bras de sa maman, toute contente et gazouillante, ça serait beaucoup plus agréable, plus rapide et surtout moins fatigant. Curieuse, elle regardait tout ce monde qui s'agitait, les uns debout et gesticulant en parlant fort, d'autres à quatre pattes ou à genoux, faisant des tas avec le sable.

Ils arrivèrent bientôt près d'Ondine qui faisait comme les grands, assise par terre, elle jouait avec le sable, en remplissait son seau et le tapait avec sa pelle pour bien le tasser, avant de renverser le seau et de taper encore avant de l'enlever. Oh c'était rigolo !!! Sa maman la posa par terre et lui donna son petit seau pour qu'elle fasse pareil mais Ocarina avait une autre idée ! Elle fila à quatre pattes jusqu'à Ondine et tapa avec sa pelle sur les pâtés qu'elle venait de faire près de son tas de sable.



Hihi Ina pan pan âtés !

La réponse du responsable de l'animation fut courte mais précise, enfin si bien sur l'est et l'ouest étaient du même côté, et non à l'opposé comme on le lui avait appris. Mais voila les points cardinaux était très frivoles en Languedoc, et il fallait s'y faire.

Je vous remercie Messire, et je vais donc me rendre dans la direction Est Ouest, en passant par le Sud. Et si je me perds, je trouverai une bonne âme pour me remettre sur le droit chemin. Et petite chose vu mon âge, je ne suis encore que Dònaseila, mais je ne vous en tiens pas rigeur

Elle fit une petite révérence au couple, même si sa tenue n’était pas adequate pour faire des courbettes protocolaires. Puis se mit en marche dans la direction donnée. La marche ne lui faisait pas peur, et vu le magnifique temps et le bord de mer, cela en devenait agréable, donc si il fallait faire demi tour, au moins elle profiterait de l'air ambiant
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Les Ones étaient adorables, mais comme tous les enfants, ils avaient aussi une facette démoniaque...
Ocarina avait trouvé un jeu encore plus drôle que de faire des pâtés, détruire ceux de sa grande sœur. Sentant l'orage venir, Zolena se dépêcha de s'éloigner pour une "inspection".

Elle slalomait entre les participants en saluant ceux qui ne l'avait pas encore été.
Les "sculptures" n'étaient pas très avancées mais ça n'avait aucune importance, chacun pouvait prendre son temps, l'important étant des s'amuser, et le "concourt" étant plutôt une pseudo compétition amicale.
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Sylphis s'était retournée pour ramasser quelques outils qu'elle avait ensuite déposer à côté d'elle en attendant la réponse de sa camarade de pâté de sable.
Elle fermait les yeux en profitant de la caresse ou plutôt de la morsure du soleil sur sa peau dénudée.
Malgré la chaleur d'été qui pesait, le soleil était toujours le bienvenu.

La demoiselle redescendit tout à coup sur terre. Quelqu'un lui parlait.
Elle ouvrit alors ses grands yeux gris et regarda autour d'elle. Sarmya lui tendait un plan.
Sylphis sourit alors pour elle même : Contrairement à elle, quelqu'un avait pensé à faire un plan. Il fallait vraiment qu'elle soit moins impulsive et plus réfléchie...

Si tu le dis. Je dois t'avouer que les rares fois où j'ai mis les pieds dans le sable, je me suis plutôt amusée à faire des petits tas de sable difformes...Donc je te fais confiance !

Sylphis rit quand son amie lui fit remarquer que le sable lui brûlait les pieds.
Alors sa petite danse du ouille-ouille n'était pas passée inaperçue ? Quel dommage...

Alors qu'elle se penchait pour ramasser ses outils, elle croisa le regard joueur de Sarmya et entendit :

Souriant, elle se mit à ramasser rapidement ses quelques outils et se précipita vers le lieu désigné précédemment.
Chargée comme une mule, la démarche branlante, Sylphis arriva bonne dernière au bord de l'eau où elle trempa avec plaisir le bout de ses pieds.
Sur le chemin elle avait manqué d'écraser pas mal de monde dont des enfants mais avait fait un effort pour saluer rapidement ceux qu'elle n'avait pas encore vu jusque là.
Décidément, tout le monde participait peut importe son âge, son rang, son sexe...

Voyant de Sarmya s’attelait déjà à la tâche, elle imita cette dernière.
Si elle avait bien compris, il fallait du sable mouillé. Il devait être plus dur pour soutenir la future sculpture.
Tout en creusant le sable humide, elle jeta un regard à Sarmya qui semblait tout à coup empreinte d'une vague de nostalgie ou quelque chose dans le genre.
Cependant elle n'osa pas poser de question, la connaissant, elle mettrait encore les pieds dans le plats en abordant un sujet sensible.
Elle garda alors de silence.
Elle poursuivit sa tâche en creusant un petit canal ou reposait l'eau nécessaire pour les fondations.
Une fois la base finie, il suffirait de le reboucher à moins qu'il serve à autre chose ?



A son grand étonnement, Sylphis s'amusait.
Il fallait dire que l'idée de devoir se lever pour aller creuser dans le sable ne la séduisait pas énormément au début.
Mais depuis son arrivée, elle se sentait plutôt heureuse avec tout ce monde autour.
D'ailleurs elle remarqua une petite fille qui s'amusait à écraser les pâtés de sable.
Pouffant de rire, elle mis un coup de coude à Sarmya pour lui faire redresser la tête et désigna la jeune enfant :

Hé hé, regarde ! Il faut qu'on se méfie du petit monstre là bas, elle à l'air d'avoir un sacré coup de pelle !

Tout en continuant son pâté de sable, Sylphis surveillait la gamine.
D'un certain côté, elle leur rendait servie en retardant les autres, même si ce n'était pas très loyal.
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[Et la vérité sort de leur bouche...]

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Hop là ! Tomàs ! Non mais qu'est-ce que tu fais ici ? Il est à qui c'seau ?
Y'a Sarmya qu'a parlé d'chateaux d'sables ! Tu l'savais pas ? Y'aura du monde, 'veux y'aller puis j'veux voir la mer !
J'le savais... Mais t'y vas seul ? Et dis-moi à qui t'as pris ce seau ?
Bah les aut' y viendront p't'être, mais moi j'veux y'aller ! Pis l'seau... L'est à moi, j'l'ai trouvé...
Moui tombé devant toi par hasard, comme d'habitude hein ? Va le rendre tout de suite, et hors de question que tu te ballades seul sur les routes.
Mais comment tu m'crois pas, t'es méchant ! J'vais l'dire à Sarmya ! Elle, elle est gentille avec moi, pis même qu'elle voulait qu'j'y aille, pis les autres aussi... A cause d'toi j'peux pas ! Elle s'ra pas contente !

-Long soupir-

Bon sang, les mioches... Elle est déjà partie j'suppose ?
Bah vi pff.. T'es nul, tu l'as même pas vue ?
...
...
Prends ton seau gamin, on y va.
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Voilà la courte discussion qui avait définitivement convaincu Adamet de quitter Carcassonne pour les plages languedociennes. Il sortait peu en ce moment, soit pris à l'ost, soit malgré quelques éclats de rires en taverne, son humeur dégringolait dès qu'on abordait le sujet sensible de la famille. Ou alors il profitait des instants partagés avec Sarmya, la seule présence de la tribun arrivait à le faire sourire et oublier un peu le reste.

Il vérifiait les gardes journalières quand il tomba nez à nez avec Tomàs, l'orphelin de la cité qui arrivait toujours à se mettre dans des situations plus périlleuse les unes que les autres ET à s'en sortir. Le garnement aveuglait n'importe qui avec sa tête d'ange, Adamet l'avait considéré comme un autre de ces gamins voleurs ou menteurs, son avis changeait peu à peu à mesure qu'il le fréquentait -et que Sarmya s'occupait de l'orphelinat-.
Tomàs était prêt à quitter la ville avec "son" seau lorsque le soldat était intervenu. A vrai dire cette rencontre avait permis à Adamet de ne plus hésiter et de se rendre à ce concours, il n'était pas très doué pour les "sculptures" de sable mais que ferait-il pour faire plaisir à la "sublime", le Kelak du CLE ou même un gamin des rues ? Ah... Il aura eu le temps d'y réfléchir sur le trajet, emmenant Tomàs avec lui.

Tout au long de la route les pitreries et l'agitation du jeunot contrastèrent avec le calme et la prudence que s'imposait le militaire, il n'était pas fait pour garder des enfants mais, au mieux, il ne voulait pas perdre le mioche en pleine nature. Il se demandait parfois ce qui l'avait pris de partir avec lui, cependant il surveillait constamment Tomàs, à savoir si l'instinct fraternel -ou paternel ?- ne s'était pas réveillé. Sur les conseils répétés du garçon qui imaginait déjà un chateau gigantesque, il réussit à "trouver" une pelle résistante avant de rejoindre la plage, selon l'orphelin -qui comptait bien mettre à profit les bras de son accompagnateur pour la construction de son palais éphémère- ils allaient devoir creuser des mètres et des mètres de sable... Oui, à cet âge là on est maître de l'exagération.

Les deux carcassonnais se rapprochèrent de l'attroupement, Adamet tenant sa pelle sur son épaule -on est équipé ou on ne l'est pas !- criait encore à Tomàs de ne pas courir n'importe où.
Il remarqua rapidement la présence d'autres enfants mais aussi d'adultes qui se prenaient au jeu des constructions. Ada esquissa un sourire, espérant que ce concours lui changera au moins les idées. Il chercha du regard les visages connus et fut étonné d'apercevoir tous ces gens en plein travail. Il fit un signe de la main à Kelak et sa blonde épouse, il avait déjà reconnu la silhouette de "sa" tribun et se dirigeait vers elle, Tomàs le dépassant en courant dès qu'il vit à son tour la brune.

'Myaaa !!

Et c'est reparti... Le soldat laissa un soupir s'échapper et vint près d'eux, Sylphis participait aussi ! Il salua l'habituée des devinettes en halle et regarda les premières fondations de sable.

Eh bien, ça creuse dure ici ! Si besoin d'aide j'vous ai amené l'infatigable d'Carca...

Il désigna le môme, ce dernier expliquait à Sarmya ses plans vertigineux de château en lui présentant les "supers" outils qu'ils avaient apportés. Adamet sourit doucement en regardant la jeune femme, au final il devra peut-être remercier l'architecte en herbe..

Alors, vous avez une idée pour votre château ? Une sculpture ?
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Ondine criait encore après elle !!! Mais qu'est-ce qu'elle avait encore ??? Et surtout qu'est-ce qu'elle racontait ??? Talon, ploiter, c'était quoi ça encore ??? Ocarina regagnait en vitesse les braies de sa maman quand elle comprit deux mots, "viens", c'est ça oui, je vais venir pour me prendre un coup de pelle, et "aider", ah aider ça changeait tout ! Pour une fois qu'on lui demandait d'aider, d'habitude on lui disait toujours qu'elle était trop petite, qu'elle devait laisser faire les grands. Elle fit demi-tour et courut vers Ondine en riant et en secouant son petit seau qui contenait déjà quelques coquillages, mais comme chaque fois qu'elle voulait aller trop vite, elle s'emmêla les pieds et s'étala de tout son long sur ce qui restait du château de sa soeur. Elle se mit aussitôt à hurler pour alerter sa maman et la faire venir l'arracher à la colère de sa soeur, mais Ondine avait l'air contente et se mit à taper sur le tas avec sa pelle. Ah c'était ça, platir ? Ocarina se releva tant bien que mal et fit la même chose avec ses deux mains, même si elle ne comprenait pas pourquoi ce qui avant était un drame était bien maintenant et pourquoi il fallait applatir ce tas de sable.

Il avait reçu une missive. Une missive pleine de promesses. Une invitation à les rejoindre pour profiter de la plage ! le sable ! la mer ! le soleil , les amis ! les rires ! les sourires ! les murmures ! les sculptures, et surtout les châteaux !

Bref, une invitation qu'il ne pouvait refuser.

D'un pas nonchalant, le Prince arriva sur le lieux des attractions. Le soleil était déjà haut dans le ciel et il était obligé de plissé ses yeux pour ne pas être totalement aveuglé.

Il se rapprocha de la tente de toile, choisit une chaise bien confortable et s'installa tout sourire.

Donà Isora, quel plaisir de vous revoir icelieu. Je vous remercie de votre invitation. Auriez vous vu Sieur Lahire qui m'a promis qu'il passerait nous voir ?

Il observait attentivement les différentes équipes qui semblaient regorger d'inventivité dans la réalisation de leurs oeuvres.

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[Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés…]


Bentich, ce héros, c’était - partiellement - dévêtue aussitôt les explications données pour commencer à creuser pendant que la demoiselle s’affairait au menus travaux. Il ne fallut quelques coups de pelle au baron pour former un monticule d’une taille plus que raisonnable, ce qui impressionna grandement la maitre d’œuvre du jour. La colline sur laquelle siègerait l’éphémère monument lui arrivait presque à la taille. C’était parfait ! Cela fait, elle lui tendit le seau et une des tasses pour qu’il commence à former les tourelles avec elle. D’une voix des plus sérieuses, la roussette lui expliqua comment former les fameux «pâté». Quel sable choisir, ni trop sec, ni trop humide. Comment retourner le contenant et remonter doucement pour ne pas casser le monticule. Persuadée d’avoir bien plus de connaissance que lui sur le sujet, la môme s’appliqua en bon professeur à lui transmettre toutes ses techniques secrètes. Ella était heureuse de pouvoir partager cet instant avec lui, cet après-midi-là lui donna momentanément l’impression d’avoir un père. Un vrai de vrai, rien qu’à elle…

Le gros œuvre fini, la demoiselle se recula pour admirer leur réalisation commune. Et en toute modestie, c’était pas mal du tout ! Si, si je vous le promet. Si on oubliait la tour nord qui s’effondrait et le trou béant - en forme de pied, taille fillette - dans les remparts du château… Du bout des doigts, la jeune protégée de l’Euphor se saisit du grand couteau qu’elle avait emprunté à la cuisinière du Tournel pour le tendre à son comparse afin qu’il s’attaque aux créneaux pendant qu’elle allait chercher des coquillages pour faire les fenêtres.


[Quelques minutes plus tard…]


Bentiiiiiiiiiiiiccchhh !!!! Regarde !

La rousse mène une course furieuse sur le plage, le bras tendu loin devant elle.

J’ai trouvé la princesse du château !

Arrivée essoufflé. La môme se pose le cul dans le sable après avoir donné feue la crevette au baron.

Je suis sûr que les autres ils n’y auront pas pensé!

Oui elle est fière de son idée, la rousse… Leur château s’était le plus beau.

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♥ Dessins by JD Luisa, extrait du ROSIFIAGE volume II. ♥ Le Mono-sourcil, je le vaut bien ! ♥

Youhou Youhou Votre Altesse !

Un nain apparu sur la plage suivit d'un long convoi de chars à boeufs et d'une petite troupe.

Essoufflé, rouge d'avoir pressé le pas de ses petites pattes, il vint au devant de l'enfant Franc avec déférence. En plus le pas chaloupé dan le sable, ce n'est point adéquat. Un brin comique....

Petite courbette

Bon votre Altesse, mille excuses pour le retard mais je vais me ratrapper! Foi de nain !
Si vous me permettez quelques instants!!

Sans attendre il se retourne vers le convoi.

Bon les gens on fait comme j'ai dit ! Au trop son Altesse attend !hop hop hop !!!

Et aussitôt la troupe se met en branle autour des chariots et s'affaire sur un coin de plage encore libre.

Lahire sort un parchemin et donne ses instructions !!

Allez les gens pour son Altesse Franc : on siffle en travaillant !

Vous me mettez la tente sur la dune là, voilà le coffre ici, et le trône de plage, ici !
Toi tu me creuses un trou là bas pour les latrines et tu recupères le sable pour le tas qu'tu mets là bas pour le cas ou son altesse souhaiterait faire un paté, non de sable et oui dans les latrines aussi nunuche...

Toi la gueuse, sort le goeland de chasse au crabe et met le sur le piquet là !

Vous autres montez moi la cata ici pour le siège des autres châteaux de sable et oui je pense à tout, son altesse sera peut être belliqueuse...

Vous les garde faites moi un cordon de sécurité pour repousser la foule en délire qui s'amasse déjà et pi dites leurs de crier moins fort "Francccccccccc", son altesse est icité INCOGNITO .

Ah oui, la caravelle avec la bouée en bois dans l'eau bien amarrées hien!!!

Le panier de fruit de mer avec le crabe et l’étoile de mer dressés pour pas abimer son altesse au cas ou ! Virez moi cette oursin ou enlevez lui les aiguilles... Son altesse a une peau délicate.

Z'avez pensé à la graisse d'oie anti solaire ?? PARFAIT !!!

Un seau, une pelle en bois précieux et en argent - oui parce que l'or c'est trop mou.

J'oublie ren ??
Si le poney, pour un pti tour du domaine de la plage....


Ahh nain bécile qu je suis !!! l'indispensable !!!!

Le tapis rouge pour les altessénisimes petits petons ... du trône sous la tente jusqu’à dans la mer.... Parfaitttttttt.....

Bon je crois qu'on y est !! Allez zou diparaissez, sauf la miss beauté de Mende, tu feras le service avec moi-même.

Puis se retournant vers son Altesse

Voilà pour vous, votre altesse, un domaine de sable, offert avec les bon soins du Baron Salvaire et de ses gens ! En espérant vous plaire !!!
J'suis a votre service.


Le Nain fourre le facture "salée" dans sa poche et attend le bon vouloir de son altesse.

courbette


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Alors que le Prince devisait avec son hôtesse Isora pour savoir qui était redevable à l'autre, elle de l'avoir invité ou lui d'avoir accepté son invitation, un raffut de tout les diables se fit entendre.

Et bien quand il s'y met, on peut bien dire que ce n'est pas à moitié.
Dès l'arrivée de Lahire, Franc regardait éberlué tout la petite troupe s'activer en tout sens.

Et mets moi un crabe par ici, un goéland par là, un poney dans le coin !
Une vraie ménagerie en d'autres mots...

Puis une tente, un coffre, et même un trône !

De quoi se sentir aussi à l'aise qu'à Randon, la mer en plus !

Franc se précipita sur le trône aussitôt qu'il fut prêt et regarda autour de lui tout sourire, fier comme coq. Il battit de ses mains enfantines.

Voilà du beau travail, Sieur Lahire ! Et maintenant il n'y a plus qu'a construire le château qui va autour du trône !
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[Le Chef d'oeuvre prend forme]

Si on ne les connaissait pas, on aurait dit un père et sa fille occupé à faire un château de sable. le monticule de sable fut immédiatement approuvé par le Maitre d'Oeuvre d'un jour.

Ben sourit tout en écoutant les explications de comment faire ceci ou cela ou encore ça. Ben commença a donner forme à l’édifice

Le monument ressemblait a ce que la roussette avait imaginé. Puis elle disparu quelques instants, pour reparaître radieuse, souriante et fier. Elle avait trouvé, le fruit de ses recherches, une crevette, une magnifique crevette Languedocienne. Et ces les bras en avant pour montrer que sa quête avait été réussie, qu'elle avança vers le Baron, puis elle se laissa tomber pour s’asseoir.

Elle lui tendit la crevette à placer sur la plus haute tour

Elle est magnifique la puce, et non personne n'y aura pensé ça j'en suis sur.

Il sourit et plaça la crevette légèrement décédée.........carrément dira t on même.

Il se recula et sourit

Magnifique ma chère, tu peux être très fier de toi
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Qui avait dit qu'une journée à la plage c'était de la détente ? Seul, peut-être, ou à deux..., mais avec une bande de mini-tornades surexcitées, c'était tout sauf de la détente ! Hispahan commençait à ne plus savoir où donner de la tête ! En temps normal, elle se serait contentée de rire et de laisser ses filles régler seules leurs problèmes, mais là ce n’était pas possible ! S’il prenait à Ocarina l’envie de détruire les œuvres mendoises ou carcassonnaises, on allait frôler l’émeute car le chauvinisme était bien au rendez-vous de ces réjouissances. Heureusement tout rentra dans l’ordre grâce à l’ingéniosité d’Ondine, et Hispahan profita de ce moment de répit pour commencer son propre château, elle savait par expérience que l’accalmie serait de courte durée !

Vite, vite, une tour ! Oui, mais carrée ou ronde la tour ? Pas trop le temps de tergiverser, ce serait une tour ronde ! Allez hop, un gros tas de sable, un coup d’œil sur Ocarina, on ne sait jamais, on tapote des deux mains tout autour du tas pour donner la bonne forme, un coup d’œil sur Ondine… et… au final on se retrouve avec une tour pointue ! Raaaah….

C’est ce moment que choisit Diamella pour arriver avec son panier de fraises et sa boite à idées. Hispahan se joignit aux mini pour l’entourer et en profita pour lui piquer une fraise pendant qu’elle exposait son plan. Parfait, chacun aurait un rôle bien précis pendant que Diam jouerait les inspecteurs des travaux finis, il fallait mettre ce temps là à profit ! Hispahan revint vers sa tour biscornue et se dit que ce n’était finalement pas si moche que ça, il suffisait de faire plusieurs tours pour avoir un ensemble un peu plus imposant. Allez, hop, au boulot ! Elle n'avait pas mis une telle ardeur à la tache depuis longtemps, un tas par-ci, un tas par-là, elle se trouva bientôt devant une multitude de tours, des grandes, des petites, des moyennes ! Elle se redressa et recula pour juger de l'effet de son oeuvre.



Tadaaaaam !!!! J'ai finiiii !!!

Elle n'était pas très sûre d'avoir réalisé un château, mais les formes un peu tourmentées de sa sculpture lui plaisaient bien, finalement... Elle se dit même qu'un architecte du futur très lointain pourrait s'en inspirer... Oui, le soleil devait avoir tapé un peu trop longtemps sur sa tête, elle en divaguait presque !
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[L'arrivée du duo improbable, mais espéré! ]

Sarmya avait prit une vive allure et accumulait en riant du sable mouillé avec Sylphis qui s'en donnait tout autant à cœur joie. Certes, le plan du château était un peu fastidieux, mais qui ne tente rien n'a rien et puis elles étaient là pour s'amuser. D'ailleurs, les autres étaient encore attendu et ayant passer l'information à l'orphelinat, il fallait un projet assez étendue en superficie pour que tout le monde puisse mettre la main à la pâte.

La jeune tribun retourna alors son regard vers une petite puce qui se trimballait une pelle et éliminait un peu de hauteur superflu à un maximum de construction éphémère... c'était dans le bien plus éphémère que prévue du coup!! Un sourire s'esquissa sur les lèvres de Sarmya lorsqu'elle reconnu sa collègue tribun Hispahan et Zolena. Les saluant de la main, elle compris alors que la douce "terreur écrabouilleuse de tourelles" était nulle autre qu'une des fille de Hispahan...

Humm mouiii, on va devoir poster des garde autour du château ahaha. D'ailleurs, on devrait dessiner les remparts de notre superbe construction au sol, question de garder les mesures.

Et je ne doute pas que d'autres arrivent. D'ailleurs... les gens de Carcassonnes avec un château sans remparts.. ça ferait vraiment étrange non!?
Mais franchement, on aura besoin de charmants et serviables homme fort aplatisseurs de sable pour arriver à grimper si haut les quelques tours du centre...


Prenant la pelle et organisant la construction avec sa collègue jouant avec elle les ingénieurs, Sarmya se mit à creuser et faire un bon gros tas de sable centrale en montant la cime au maximum, pillant fermement sur le tout et tapant bien fort de sa pelle pour écraser la douce matière de construction.

Les rires et les cris d'enfants courant vers l'eau ajoutait au temps clément et ensoleillé si agréable. Puis, dans les éclats et les bruits de fond de discussion autour, la responsable de l'orphelinat reconnu un appel de la voix d'un de ces petits joueurs de tour - celui qui en faisait le plus en fait et s'apportait souvent des ennuis-. Elle sourit en relevant la tête. Les cheveux dans le vent de la mer, elle vit alors une petite bombe courir rapidement vers elle et criant le diminutif que lui seul utilisait depuis quelques semaines.

Avec Tomàs, on ne savait jamais s'il venait de faire un mauvais coup ou s'il était simplement vraiment heureux de nous voir. Mais la façon dont il fonçait sur Sarmya fit sourire la demoiselle qui accueillait Tomàs en lui souriant et se préparant a un câlin éventuel - parce que la dernière fois il s'était accroché à elle presque!-. Et juste derrière, presque inattendu mais espéré, elle reconnu le jeune homme qui faisait battre son cœur. C'était d'autant plus étonnant de le voir arrivé avec Tomàs alors qu'en général, les enfants de l'orphelinat évitaient au maximum d'être trop près des gardes des remparts. Surtout que Tomàs avait déjà été ramener par le collet plusieurs fois par certains d'entre eux. Est-ce que Adamet et le petit homme était en train de faire une trêve? Ou est-ce que l'infatigable sympathique chenapan avait fait quelque chose qui justifiait un raccompagnement en main propre.. il avait l'air tous les deux de bonne humeur pourtant.

Le sourire de Sarmya s'élargissait malgré elle lorsque Adamet approchait. Tomàs effectivement venait de faire un câlin à la douce de son accompagnateur. Mais en fait, les jeunes de l'orphelinat n'étaient encore au courant de rien... Puis Tomàs attirait l'attention de la brune de tribun qui écoutait les plans vertigineux « plus haut » et » grand comme ça » accompagner de mouvement de mains jusqu'à ce que la présentation des outils de travail se fasse.
Sarmya ne pu s'empêcher de sourire lorsque Tomàs pointait vers Adamet en parlant de «l'énorme pelle» pour mettre »pluussssssssss» de terre. Déjà, le monticule débuté devenait partie prenante des projets de Tomàs. Sarmya glissait sa main sur l'épaule de Tomàs et l,écoutait encore lorsque Ada les rejoignait.

Tomàs courait présenter ses "supers" outils à Sylphis aussi. Il ne la connaissait pas encore mais du point de vu de Sarmya, ils allaient probablement un peu tous être les amis de Tomàs aujourd'hui.. ou du moins, sa main d’œuvre!

Alors, vous avez une idée pour votre château ? Une sculpture ?[/quote]

S'approchant d'Adamet et profitant du fait que Tomàs était occupé, la demoiselle allait retrouver le beau brun et ui souriait. S'approchant d'Adamet, pieds nu dans le sable et mes manches roulées, elle dépose ses lèvres sur les siennes pour lui voler un doux baisé. Ses yeux pétillaient de bonheur de le voir ici avec eux.

- Oh oui on a des idées!! D,ailleurs, tu nous as apporté tout un futur grand bâtisseur toi dis donc. Si vous voulez, je vous montre le plan que Sylphis et moi on pensait faire et qui on dirait, est le plan pour le château de Tomàs!!

Murmurant alors à Adamet : Je suis ravie de te voir ici Ada. T'es venu avec Tomàs??!! Ça s'est bien passée la route??
Libérant alors Sylphis de la probable explication du projet et la présentation des outils, elle les appelait et ressortait le plan.

- Tiens regarde Tomàs.. je pense que j'ai ton plan de château! avec tes supers tours au milieu et... on vient tous de Carcassonne, cité des remparts, t'en pense quoi si on met de beaux gros et forts remparts sur le château??

Un plan.. c'était surtout une idée...et c'était toujours jolie en dessin.. le faire en vrai ça serait un autre défi mais au plaisir assuré. Lançant des clins d'oeil à Ada et Sylphis elle montrait le plan- que Sylphis avait déjà vue -.
LE PLAN INITIALE!!==>> mais en vrai.. qu'est-ce que ça donnera....

Alors qu'ils en parlaient et que l'enthousiasme grimpait, Rachel arrivait -toute seule - mais de bonne humeur pour mettre les mains à la pâte!
Rachel t’arrive pile au bon moment. Yé! Contente de te voir.
- Et bah dites donc... on est une sacré belle équipe maintenant... nous reste plus qu'à le construire notre beau château!!

- Qui veut taper le tas de sable? Ou faire les très hautes tour avec Tomàs? Et... et les remparts?

La jeune Ana déambulait entre les châteaux de sable des différentes équipes, châteaux qui prenaient forme, des enfants courraient partout et cela la faisait rire. elle arriva enfin ou sont père se trouvait. elle s’arrêta quelques mètre avant, et se retourna, puis fit aller sa tête de gauche à droite et de droite à gauche.

Ha mais ce Kelak est un filou, mon père se trouvait au Sud Ouest.

Elle se remit en route vers le lieux ou l’équipe paternel se trouvait elle croisa Aby. La salua chaleureusement, discuta de choses et d'autres avec elle puis la laisse partir vers son emplacement.

Elle arriva au moment ou la petite Ella se collait à son père, et cela la fit sourire se remémorant ses moments heureux avec lui quand il venait avec son frère et elle, jouer sur la plage. Elle le regarda, avec un grand sourire, un vrai père attentionné et aimant, avec son caractère de cochon, mais si adorable.

Bonjour père, je vois que vous vous êtes trouvée une nouvelle cavalière

Elle éclata de rire et sourit a la gamine.

Salut, tu dois être Ella, père m'a souvent parlé de toi dans ses courriers, moi c'est Anastasia, mais on m'appelle Ana c'est plus simple.

Puis regardant le chef d'oeuvre.

Oh mais c'est une crevette que je vois la haut, que représente t'elle ?
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Il suffit que son Altesse désir pour l'avoir !
Du moins dans la mesure de mes modestes moyens !
oui parce qu'on m'a coupé vivre...

Lahire détrousse ses 2 poches de braies et laisse échappé son seul contenu : une facture salée (qui ira au Bi Baron et le tuera surement).

Mais avant permettez que l'on donne un siège à la jeune et adorable gente demoiselle qui est debout derrière vous !! Il ne serait point séant de laisser beauté se fatiguer! Je m'y atèle de suite !!!

Miss Mende, ma belle, portez boissons en attendant !

Et Lahire s'approche du gros tas de sable brut extrait pour dégager les latrines.
Le Sable venu des profondeurs est encore humide.
Lahire y trempe le doigts, le ressort et la goutte....

Hummm , parfait!!!

Le Nain se retrousse les manches; se crache dans les mains et attrape seau et pelle.

Il prend un peu de recule, fixe le tas .... Comme un toréador fixant le taureau dans l'arene.

Tic tac tic tac le temps passe, une mouette piaille, un banc de crabe passe.

D'un coup, d'un seul, le nain fonce, saute a l'assaut de la colline sableuse.


ELLLLLLL PINTORRRRRRRRRRRRR

le saut est fort haut pour le nain et quand il chu sur le monticule, un nuage de sable englobe le lieu.

Des bruits de luttes, de coup de pelle, de seau renversé....

Des Commmmmeeee çaaaaaa !
Des Voilààààààààààà!!!
Pour Son Altessssssseeeeeee!!
cOMMMEEEE çaaaaaaa !!!
Allez mon précieux !!!!!!

Jaillissent.

Le sable tourbillonne, bouillonne même !

Des crabes fuient le champ de bataille l'air desespéré
Une mouette crie de terreurs.

D'un coup, le silence !!!La nuée retombe !!!



HEHOOOOOOOOOOO
le siège de la mignonne Dona Bella est prêt, si son Altesse consent.




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[Et de leur côté, mais pas loin du tout, un ambassadeur et une procureuse ...]

Boulga s'affaira d'abord en s'efforçant de ne pas prêter une attention démesurée à son partenaire du jour, mais quelques gestes maladroits là où elle n'en attendait pas du tout la surprirent un peu. Les frôlements de mains la troublaient encore davantage, au point qu'elle en venait à les désirer, voire les rechercher ... en tout innocence, bien sûr.
Décidément, cette idée de se couvrir de la tête aux genoux s'était avérée fort bonne, ça la dispensait de regarder trop franchement et surtout de laisser lire dans ses yeux ce qui pouvait bien se passer à l'intérieur d'elle.

Seulement voilà, à la quarantedouzième fois où son Excellence renversa sa muraille parce que sa main fuyait le contact comme s'il avait craint de la brûler, elle releva la tête :

[i]Le sourire qu'il esquissa lui parut aussi gêné que celui d'une pucelle qui s'entretient pour la première fois avec un homme en tête à tête.
Cette pensée n'eût pas plutôt traversé l'esprit de la petite intendante qu'elle resta figée un instant, un court instant.
Se pouvait-il ?
Se pouvait-il que ce fût elle qui le troublât autant ?
Mais... mais... c'était elle, la novice, normalement, et lui l'homme d'expérience ! La situation prenait un tour vraiment étrange, et c'était la seconde fois qu'elle devait mener elle-même la barque. Embarrassant, mais follement excitant également.
Elle reprit ses esprits et répondit une banalité, avec un sourire nettement plus détendu que celui de son vis-à-vis :

Allons, la messe était dite.
Elle se redressa à son tour, de l'air de celle qui ne relève pas.

Eh bien pour une première fois, je dirai quenous nous en sortons bien !

L'humeur taquine, elle faillit ajouter que cette fois-ci, ils étaient bien allés jusqu'au bout, mais c'eût été sans doute de mauvais goût.
Regardant alentour, elle dit encore :

Allons voir ce que font les autres ! Là, je crois voir dona Isora... oh ! et mestre Lahire, qu'a-t-il fait, donc !

Mais la vérité était aussi qu'elle mourrait d'envie de se rapprocher du coin où s'affairait son senher, avec la jeune Absynthe, de le regarder faire et de respirer quelques fugaces effluves du batonnet de cannelle qu'il gardait par devers lui.
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[Avec Bentich et Ana...]


Le cul toujours dans le sable, la rouquine sursauta lorsqu'un brouhaha envahit l'autre bout de la plage. Une horde de serviteur semblait monter une tente au loin, avec autour tout un fatras que la jeune enfant ne distinguait pas bien d'ou elle était. Tendant le cou pour mieux voir, elle sembla distingué un petit homme lancé des ordres a tout va, et en un rien de temps un château bien plus grand que le leur fut érigé sur le banc de sable languedocien.

Bentiiiich, regarde... Ils trichent là bas !! On va perdre !

L'index pointa la royale installation. Sans doute que si elle avait su que c'était pour Franc, la Coquelicot aurait trouver cela formidable. Mais pour le moment, elle l'ignorait, c'était donc de la concurrence déloyale ! Alors qu'elle allait se lever pour protester encore plus fort, une voix lui parla dans son dos.

Bonjour père, je vois que vous vous êtes trouvée une nouvelle cavalière.
Salut, tu dois être Ella, père m'a souvent parlé de toi dans ses courriers,
moi c'est Anastasia, mais on m'appelle Ana c'est plus simple.

Père ? Hein ? Quoi ? Bentich avait une fille ? La bouche ouverte, de manière fort peu élégante, la jeune fille regardait tour à tour le médicastre et l'inconnue. C'est vrai qu'il y avait un air de ressemblence... Fermant son clapet, et esquissant une réverence, la Fleur répondit après un moment de silence.

Ui, c'est moi. T'es pas fachée que j'ai pris ton papa, hein ?
Il a dit quoi dans les courriers, dis ?

Il fallait bien avouer que la jeune rousse s'était annexé le baron pour la journée sans demander la permission a qui que ce soit. Ni Actarius, Ni absynthe, Ni personne d'autres... Et surtout pas Bentich, qui au final la trouvait peut etre envahissante. Curieuse de se qui disait d'elle, Ella esquissa un sourire à la fameuse Ana qui semblait avoir remarqué le détail qui tue (et qui a été tué) sur le castel. La crevette !

C'est la princesse, elle attend le prince pour se marier...
On l'a mortifié pour pas qu'elle s'en aille. C'est plus prudent.

La demoiselle porta un regard sérieux sur le crustacé dont les antennes pendouillaient mollement le long de la tour. C'était sensé leur apporter la victoire si personne n'avait eut l'idée de construire un château avec un vrai trône dehors ! Tss !

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♥ Dessins by JD Luisa, extrait du ROSIFIAGE volume II. ♥ Le Mono-sourcil, je le vaut bien ! ♥

Zolena arriva, après la bataille bien sûr, les enfants avaient déjà fini de construire l'oeuvre d'art de Diamella en suivant ses conseils avisés, et complimenta l'artiste qui lui répondit aussitôt sans se démonter, un grand sourire aux lèvres.

Oui, c'est joli hein ? Tu as vu comme je suis forte ? Oh, tu aurais voulu des fraises toi aussi ? C'est-à-dire que, comment te dire..., voilà, en fait les fraises elles devaient se mériter, c'était la juste récompense d'un travail bien fait ! Voilà pourquoi ils ne t'en ont pas laissé !

Elle aurait bien continué à la faire bisquer, mais Hispa les appela pour leur montrer ses dernières créations. Où était-elle allée chercher cette idée ?

Ah ouiii, des princesses pour mettre dans les châteaux ! En voilà une idée qu'elle est bonne et originale !!! Eeeh, j'ai une idée moi aussi ! Si tu me faisais un beau prince charmant pour mettre dans mon coeur ? Hum, pas mon vrai coeur hein, celui en sable !!! Allez, dis oui, steuplait, steuplait, steuplait !!!!! Pendant ce temps je m'occuperai de tes petits monstres, je les aiderai à finir leurs châteaux !

Coup d'oeil vers les monstres en question. Oups, peut-être pas le moment de se les fâcher maintenant qu'elle avait réussi à les dompter !

Alors ? On continue le travail d'équipe ou on revient au chacun pour soi ? Vous me dites !

Ce n'est pas parce qu'en grandissant elle était devenue moins exubérante et impertinente que sa petite soeur, qu'Oscea était moins contente qu'Ondine à chaque nouvelle trouvaille de sa maman pour leur faire plaisir. Elle aussi courut donc coller deux gros bisous sonores et légèrement collants de fraise sur ses joues pour la remercier.

Elle sont belles tes princesses, maman ! Merciii !!! Moi aussi je le fais seule mon château !

Et de creuser... Et de faire une grande muraille très haute... Et de bien tasser le sable... Et de rajouter du sable et de le modeler pour faire de grandes tours pointues... Hop, un coquillage en forme de couteau emprunté à Ocarina pour creuser quelques fenêtres... Et voilà un beau château fortifié et imprenable ! Il ne restait plus qu'à mettre l'occupante des lieux au pied d'une tour, ce qui fut prestement fait. Et voilà !

Voilà ! Moi aussi j'ai fini !!! Ouf... c'était long hein !

Finalement rien ne s'était passé comme prévu mais ce n'était pas plus mal. Il était en train de copier sans aucun scrupule le château d'Ondine quand Ocarina avait déboulé, emportant tout sur son passage. Du coup, Ondine avait décidé de faire un château différent, Ocarina l'avait aidée à tout aplanir, et Orion s'était retrouvé tout bête et tout seul devant son gros tas de sable. Heureusement que la copine de maman était arrivée, en plus elle avait apporté des fraises ! Miam... Après ils l'avaient tous aidée à faire son château à elle, et maintenant c'était elle qui l'aidait ! Trop bien !

Pendant que Diamella aplatissait le tas de sable pour ne laisser qu'une tour au milieu, comme Ondine, il fit une muraille tout autour. Puis ils creusèrent tous les deux pour faire les douves comme son papa lui avait appris un jour. Il n'avait pas pensé à prendre son petit bateau pour le faire flotter, tant pis ! Ensuite ils élevèrent une autre muraille, Diam lui montra comment faire un pont pour entrer dans le château et comment lisser le sable pour faire plus joli. Et voilà, ils avaient fini ! Et son château était plus beau que celui de sa soeur ! Il ne restait plus qu'à poser la jolie princesse, et comme il était un petit garçon intrépide qui aimait grimper partout, il la plaça tout en haut de la tour.

A fini aussi !!! Gade, l'a beau hé ?

Hispa était partie avec la petiote chercher de nouveaux coquillages, les grandes se débrouillaient toute seules, et Orion donnait surtout des ordres à Diam pendant qu'il était fort occupé à étudier le château d'Ondine, plus facile à copier pour lui que celui d'Oscea. Puis des cris fusèrent des quatre coins de leur groupe, les filles avaient terminé, Diam aussi, sous la houlette d'Orion, et Ocarina réclamait son propre château ! On en finirait donc jamais ? Mais quand Hispa tendit ses créations princières à son amie, celle-ci poussa une exclamation de surprise.

Wouaou ! S'il n'y a aucune chance que ton prince pas charmant investisse mon coeur, par contre pour ce qui est de mon coeur de sable, alors là, il est parfait ! Et la princesse... re wouaou ! Je vais les placer dans la cour du château ! Hééééééé !!!!

Elle vit la petite furie écrabouilleuse filer vers son coeur de sable et piquer l'étoile de mer qui se trouvait au centre. Une chance qu'elle n'en ait pas profité pour tout démolir !

Hé ben ! Ton couple princier arrive à temps, Hispa, ma princesse vient de se faire kidnapper par ton petit monstre !!!

*

Le garçon avait eu droit à plusieurs surprises aujourd'hui, il aurait été prêt à tout pour faire un tour à ce concours de château de sables, mais jamais il n'aurait imaginé s'y faire accompagné par l'homme en uniforme. Il allait quitter Carcassonne en toute discrétion quand il se fit évidemment repéré par le soldat, tous ses rêves de plage et de mer s'effaçaient brutalement, il se voyait déjà ramené à l'orphelinat par le col -encore !- et n'ayant plus rien à perdre, il tenta de se défendre avec les armes que pouvait avoir un môme face à un soldat, autrement dit des semblants de pleurs, une voix qui porte et toute son imagination. On lui demandait en plus de rendre le seau qu'il avait gentiment emprunté -quand le propriétaire avait le dos tourné-, il ne fallait pas exagéré ! Tomàs réussit à axer la brève discussion sur Sarmya, celle gérant l'orphelinat et qui l'avait déjà tiré de mauvaises situation. Avoir une gueule d'ange, c't'un avantage auprès des femmes... Il avait joué avec ça mais commençait à apprécier la tribun, elle lui souriait toujours et ne lui criait pas dessus, elle. Le gamin remarqua le changement d'attitude du soldat quand il lui parla de la brune. Ah ! Il savait que le militaire la connaissait, peut-être que le rôle important de Sarmya dans la ville l'avait dissuadé de la "vexer" en s'en prenant à nouveau aux orphelins. Oui, ça devait être ça...
Quoi qu'il en soit, l'homme avait été convaincu et avait emmené Tomàs avec lui, soit-disant pour l'accompagner. Dans un premier temps pas très enchanté de faire le chemin avec lui, Tomàs se détendit et s'amusa en présence du soldat en multipliant les questions, les plaisanteries, il réussit même à le persuader "d'emprunter" une pelle avant de rejoindre la plage.
Bien plus guilleret que son accompagnateur, Tomàs gambadait dans le sable, les yeux attirés par tous les gens présents et leurs contructions, il était déjà impressionné par certains châteaux mais le sien... devait être encore plus grand !
Le môme retrouva Adamet, des idées plein la tête, et aperçut Sarmya avec une femme de Carcassonne. Il venait de trouver les personnes pour lui faire son palais... Il courut vers la tribun, criant le diminutif qu'il utilisait de plus en plus souvent à son égard. Comme à l'habitude lorsqu'il déboulait sur elle, il entoura tout juste sa taille avec ses bras et fit un large sourire.

'Mya, r'garde, j'suis venu et j'ai plein d'trucs pour faire l'château, faut qu'ce soit l'plus beau ! Même qu'il sera grand comme ça, avec des tours supers hautes comme chez nous, hein, pas'que j'ai pris ça, j'pense qu'ça va nous aidé, et r'garde c'qu'il a pris ! L'est énorme la pelle, comme ça on a encore plus d'sables t'vois !

A peine enjoué, il montra tour à tour le seau et Adamet tenant toujours avec "enthousiasme" la pelle trouvée plus tôt. Le petit homme relacha enfin Sarmya et vint auprès de Sylphis qui semblait déjà attaquer les fondations.

Hey ! R'garde j'peux t'aider avec ça -comprenez le seau- Même qu'on ira plus vite et qu'on pourra faire plus grand qu'les autres ! Tu veux bien hein ?

Bien sûr qu'elle voulait, le mioche ne lui laisserait pas le choix... Il poursuivit son explication et désigna du doigt Adamet quand il parla des outils qu'ils avaient apportés, le problème fut qu'à ce même instant les deux amants échangèrent un baiser... Comme un arrêt sur image dans la tête du gamin, sa mâchoire se décrocha un instant. Il avait bien vu Mya embrasser l'autre là ? Et sur la bouche ? Beurk ! Elle est folle ? Il a raté quelque chose ? Elle est entrain de trahir tous les mioches de l'orphelinat en sortant avec un de ces hommes d'armes de la ville, et puis, elle lui trouvait quoi d'intéressant ?
Beurk !
Il comprenait mieux la réaction d'Adamet... Un nouveau plan se mettait en place dans son esprit, s'il ne pouvait pas mettre fin à cette relation, celle-ci pourra peut-être lui servir, se rapprocher de Sarmya signifiait se rapprocher du soldat et avoir une nouvelle arme pour se défendre à l'avenir ! Ha voilà, ce serait pas mal pour sa pomme.

Toujours dans ses pensées, il revint à son fameux château quand Sarmya lui proposa le plan. Il la regarda avec Adamet, se demandant comment les autres enfants réagiront quand ils seront au courant...

Ouais, faut l'protéger l'château ! On pourrait faire des douves, pis un pont, pis d'autres tours aussi ! Plein d'tours pas'que c'est mieux, t'vois faut qu'ce soit haut, qu'ça arrive là !

Il jaugea la hauteur en indiquant son torse frêle, s'il adhérait complètement au plan de Sarmya il imaginait une construction gigantesque, mais tout est relatif quand on atteint à peine le mètre vingt. Il accueillit avec le sourire Rachel, content de trouver une autre personne pour l'aider à réaliser le château. Lui-même était déjà à genoux et formait une première tour.
Le groupe de Carcassonnais avançait à son rythme, le château prenait forme bien qu'il n'était pas exactement comme prévu, les remparts n'étaient pas si précis et les tours penchaient parfois... Tomàs laissa les adultes continuer et fit un tour parmi les autres "compétiteurs", il remarqua un détail qui le fit revenir vers les carcassonnais, l'air contrarié.

Eh !! L'château faut qu'il protège quelque chose.. R'gardez, z'ont tous décoré leur chateau, pas nous, et même qu'ils ont mis une princesse.. Mêm'si l'était un peu bizarre l'princesse crevette qu'sentait pas bon. M'enfin faut aussi qu'on en trouve une ! S'non l'chateau 'y sert à rien... 'Mya s'teuuplaiit...

Quand on voit des gamins de notre âge avec un objet, évidemment on veut le même.