[RP - Beuverie] La tournée de la serveuse !

Même pas le temps de se rincer les dents du fonds avec un verre, le maquereau en herbe lui file du boulot.

Houlalaaaaaaaaaa elle y connait rien en séduction Poupette !

- Mon Ch'tio j'les motive pas moi les gars, z'ont l'bout déjà en feu quand ils arrivent. SI Ch'tio là il aime pas, j'te promets rien. J'sais faire que les finitions moi.

La perspective d'une bourse remplie incite tout de même Poupette à relever le défi. Elle s'approche donc à pas feutrés derrière l'Hélvète qu'à pas l'air tendu du tout, et lui dit assez fort pour que l'assistance entendent


- et pour toi, Ch'tio, y'a une mise en bouche de prévue avant le boeuf. Tu m'suis?

Bonsoir mademoiselle, vous habitez chez vos parents ?
_________________
Primus inter Pares

Kamazone sert gentiment une bonne louche de Boeuf Bourguignon à tout le monde. Faut en profiter, c'est pas tous les jours qu'elle est d'humeur serviable.

Une cuillère pour Teigne, une cuillère pour Prince, une cuillère pour Ulquio, une cuillère pour Ko, une cuillère pour Zara et alors qu'elle s'approche de Assad et de Poupette, elle stoppe. Il semblerait que la blonde ait trouvé autre chose à grignoter..


En fait elle est verte, le sicaire lui a pas répondu, alors qu'il devient tout neuneu devant une gloutonne incendiaire.


- euhhh pas ici les ardeurs apéritives, hein ! s'exclame t"elle


Se tournant vers Zara et Teigne

- bah voilà, vous avez mis la charrue avant les boeufs...On a le personnel et pas le matos pour le faire bosser.


*sûrement une dérive du "maïnaïjeumente participatif"...tout le monde pense..mais personne agit*

- où on les installe les tourtereaux?
_________________
Anciennement toujours quelques douceurs à portée de main - Sicaire Morte

Ko était accoudé au comptoir, écœuré du spectacle qui était devant lui : une demoiselle draguant le moustachu. Décidément, les adultes ne pensaient qu'à ça.

Alors que l'adolescent s'apprêtait à partir étant donné qu'il n'était pas à sa place, Kamazone lui servit une belle assiette de bœuf bourguignon. Il la remercia et regarda autour de lui : pas de couverts.

Et on mange avec nos doigts ? Parce que c'est chaud...

Il regardait son amie avec un sourire amusé derrière son masque. Amusé par cet oubli.

Enfin, le boeuf. Un instant de répit. Une pensée pour la Bourgogne, il inspire un grand coup. Puis il expire un grand coup, un de ses rares mécènes était mort, à ce qu'on disait. Un coup porté conjointement au banditisme et à la littérature par la Mallemort.

Oh à mon avis c'est pas emballé cette affaire. Le primus a une réputation à tenir. A moins que la belle nous montre un talent exceptionnel. Au cas où, j'ai installé une paillasse dans un coin à côté. Un bout de tissu comme rideau, une bougie, une couvrante de drap épais, et c'est marre. Ca suffit pour mettre l'ambiance, et c'est tout ce que j'ai trouvé pour l'instant

Il s'étonnait de la voix juvénile qui sortait du casque du gars à côté. Il ne faudrait pas que des âmes innocentes... mais il n'avait pas l'air d'une âme inncocente. Il lui trouvait aussi une petit accent, qui lui disait quelque chose. Mais sans plus s'en soucier, il commença à boulotter sec.

Les yeux révulsés sous l'effet de la brutale chute de pression à l'interieur de la boîte cranienne, le moustachu qu'elle doit besogner répond à Poupette

Un rire poupettien résonne dans la grotte, laissant apparaître une immense et chaleureuse bouche.

Poupette colle une main sur le fessier d'Assad, le poussant ainsi vers l'endroit où le chef a installé le champ de tir.

- Non Ch'tio, c'est maintenant ici que je crêche.

Un gars masqué semble envieux de l'Hélvète, sans aucun doute trop pauvre pour pouvoir se faire dépuceler...plus tard..Poupette se dit que son tour viendra, quand il aura appris à manger comme un grand

Farfa alors en train d'guerrir ses blessures, lui aussi estropié, lesté au fond du tonneau par plus d'dix mille écus en pièces et respirant avec une paille d'temps en temps, voit une énorme poulpe qu'essait d'l'attaquer. Boudiou ! On est jamais tranquille nulle part.. Y tente d'piquer l'immondice avec sa paille malgré son état cadavérique. L'dit immondice ne l'entends pas d'cette oreille, l'choppe par le bras et l'secoue à la vue d'tous. Y s'reconnaissent instantanément.

Aïe.
_________________

Zarti s'avançe dans la foule et demande une bière à la serveuse. Il était nouveau et regardait tout le monde qui buvait et trinquait.

Bonsoir,

je suis nouveau, je viens de passer niveau 1 et j'aimerais apprendre à brigander et si possible pouvoir bénéficier d'un enseignement.

Je suis prêt à écouter et à me déplacer où il faudra. Si quelqu'un veut bien m'apprendre, contacter moi en privé s'il vous plait.

Zarti leva son verre pour trinquer de son arrivée ici.

Il fit passer discrêtement un petit bout de papier griffoné à la demoiselle.

C'est qu'il aurait bien, là maintenant, mais qu'il pouvait point. ovairebouqué, comme disait le gallois de service.

_________________
Primus inter Pares

Poupette récupère la papier que le moustachu lui a glissé dans le décolleté.

- eh bé Ch'tio, j'sais pas lire. et toi faudrait voir à tenir aut'chose que la plume dans les paluches.

Poupette est bien embêtée, il l'était raffiné le client d'inauguration de son nouvel emploi.

Elle tend donc le papier à Zarathoustra

- il dit quoi le Ch'tio?

Le prosper sirotait un verre dans son coin, il surveillait mine de rien son affaire. Le Primus avait glissé quelque chose dans la gorge de la belle, lui pensait que c'était une bourse, histoire de se dégager honorablement de l'affaire. Elle sortit le billet et lui tendit, c'était un billet galant. Zarathoustra ne s'était trompé qu'à moitié. Il lut et mit le papier dans sa poche, ça pourrait resservir. Les quelques tentatives qu'il avait faites en poésie galante s'étaient révélé un fiasco. Ce poème avait l'avantage de pouvoir servir dans toutes les occcasions, il n'était pas personnalisé.

Il dit que tu es bien roulée, qu'il est malade et que tu pourrais le guérir. Il dit qu'il t'aime bien, qu'il aime bien tes pieds aussi mais qu'il est trop timide.

La préposée aux plaisirs de la grotte se demande où elle est tombée. Elle voit un nain se faire sortir d'un tonneau, pendant que d'autres se tapent un boeuf.

En plus, alors qu'elle croyait être débordée par le boulot, c'est l'inaction totale. La rouille la guette même.

Elle écoute le chef lui expliquer ce que le Moustachu veut..

- trop timide??

Poupette va vite rattraper Assad qui s'apprete à sortir

- Ch'tio pars pas ! lui glissant la main dans les braies. Suis moi, faut pas que j'déçoive ici. Si j'me loupe j'vais devoir retourner câliner en Franche Comté.et j'veux pas

Son regard est à la fois provocant et implorant, et sa main toujours à farfouiller dans les braies.

Il repoussa d'une main ferme celle de la gamine. Elle avait quelque chose de la cancoillotte, cette petite, c'était sûr. Il prit son grand air. Son air soporifique. Ça marchait à tous les coups, cet air là.

La Franche Comté, Jeune fille, est une terre prestigieuse et fière. Ses salaisons sont les dignes présents du Très Haut. S'Il daigna confier aux comtois la confection de la morteau, c'est pour le plus grand bonheur des croyants, je te l'assure !

Elle est énorme, douce et savoureuse. Longue, lustrée et délicieusement salée, elle réjouit les papilles les plus frileuses. A peine courbée, elle frémit avec ravissement dans les marmites les plus bouillantes.

Vraiment, il ne comprenait pas qu'on pouvait s'en défier. Décidément, la Comté était vraiment accueillante.
_________________
Primus inter Pares

Loupé..cette fois Poupette a bien compris qu'elle a loupé son coup. Pas sûre qu'elle fasse fortune dans la grotte à ce rythme là.

- dis moi l'maquereau, ça tripote plus de chair cuite que de chair fraiche ici? j'vais vivre avec quoi moi, des carottes?

Finalement, elle s'approche du chaudron de Boeuf Bourguignon fumant, il semble plus chaud que l'Etalon Helvète. Puis lui au moins il lui réchauffera le ventre.