Le_g.
Il avait enfin rejoint son fils, à Mende. Son gamin, il l'avait confié à la garde d'un homme discret, La Capuche avait bien viellé sur lui, et c'est avec un grand plaisir que le Gaucher avait pu retrouver son rejeton. Il était heureux, profitant simplement de cette retraite, de ce temps de repos, près des siens. Tous n'étaient pas arrivés, certains étaient encore en chemin, mais quelques uns étaient là. Il avait aussi pu rencontrer celui que son fils appelait Deux Couronnes, un baron mièvre que le Gaucher peinait à comprendre. Lui, simple gueux, avait toujours autant de mal avec les nobles qui se prétendaient des amis. Il avait pourtant sourit, et proposé de faire une animation.
Le jongleur de feu appréciait toujours autant les divertissements, et il avait proposé de faire son numéro en taverne. Boulga disait que l'accord était donné pour faire une représentation en gargote. C'est donc tout naturellement que le brun était ce jour-là, en gargote, après avoir rédigé quelques missives à certaines personnes, pour chercher un emplacement qui conviendrait à leurs animations.
La roulotte, il l'avait laissée sur leur campement, et c'est armé de sa hache et sa dague, qu'il avait parcouru les lieux en longs et en large. Il avait fini par trouver ce qu'il cherchait, une place enherbée, pas trop proche de la cité, ni de la forêt, entre deux champs. Il avait donc posé son matériel, et commencé à nettoyer les abords. Pas simple, entre les souches et le reste, il fallait d'abord défricher un peu. Il avait terminé son travail torse nu, s'essuyant le front à moults reprises.
Après avoir déssouché les lieux, mis sur les côtés divers branchages et autres déchets de bois, feuilles, cailloux, il retire ses bottes et s'allonge un instant à même l'herbe, mâchouillant un épi de blé, regardant le ciel. Il était songeur, mais bientôt, il se relève, parce qu'il a toujours aimé l'action et qu'il commence à s'ennuyer ferme, pas qu'il soit pas heureux d'être près de son fils ou de Sande, mais sa vie d'avant lui manque, parfois, beaucoup... Il secoue la tête, et va chercher son masque, et remettre sa chemise blanche. Le troubadour, le gueux est là pour faire rêver, et faire danser le feu.
Il va chercher le barde et lui montre l'emplacement.
Dis, le Barde, tu penses quoi de ça ? Il manque rien pour toi ? J'ai pas vu les autorités, ça conviendrait tu penses ?
Il s'assoit, et commence à réfléchir aux numéros, regardant sa belle.
J'propose que tu commences, avec les quelques vers qu'on avait pour attirer les badauds, et demander notre pain. Ensuite, ça pourrait être Nicolas, puis le Barde, puis moi, et de nouveau toi pour quelques vers... Vous en pensez quoi ?
Le p'tit est près pour une petite représentation. Elle durera pas longtemps, mais ça fera son petit effet je pense, mais j'ai pas envie qu'il soit trop tard, s'il est fatigué, il risque de se blesser, pour ça que j'aimerais qu'il passe en première partie.
Il les interroge du regard, et esquisse un sourire, les invitant à regarder l'endroit qu'il a trouvé.
Vous me dites si ça convient pas, on pourra chercher un autre endroit.
Je pensais que les bougies sur les tonneaux, ça pouvait éclairer un peu... le et bon, nous d'un côté et les badauds de l'autre quoi.
Il retourne près de la table qu'il a dressée pour poser les affaires, et sur les cacher par des nappes tombantes.
Heu, ça semble tout prêt, mais il reste des choses à faire, et si ça convient pas...
Le jongleur de feu appréciait toujours autant les divertissements, et il avait proposé de faire son numéro en taverne. Boulga disait que l'accord était donné pour faire une représentation en gargote. C'est donc tout naturellement que le brun était ce jour-là, en gargote, après avoir rédigé quelques missives à certaines personnes, pour chercher un emplacement qui conviendrait à leurs animations.
La roulotte, il l'avait laissée sur leur campement, et c'est armé de sa hache et sa dague, qu'il avait parcouru les lieux en longs et en large. Il avait fini par trouver ce qu'il cherchait, une place enherbée, pas trop proche de la cité, ni de la forêt, entre deux champs. Il avait donc posé son matériel, et commencé à nettoyer les abords. Pas simple, entre les souches et le reste, il fallait d'abord défricher un peu. Il avait terminé son travail torse nu, s'essuyant le front à moults reprises.
Après avoir déssouché les lieux, mis sur les côtés divers branchages et autres déchets de bois, feuilles, cailloux, il retire ses bottes et s'allonge un instant à même l'herbe, mâchouillant un épi de blé, regardant le ciel. Il était songeur, mais bientôt, il se relève, parce qu'il a toujours aimé l'action et qu'il commence à s'ennuyer ferme, pas qu'il soit pas heureux d'être près de son fils ou de Sande, mais sa vie d'avant lui manque, parfois, beaucoup... Il secoue la tête, et va chercher son masque, et remettre sa chemise blanche. Le troubadour, le gueux est là pour faire rêver, et faire danser le feu.
Il va chercher le barde et lui montre l'emplacement.
Dis, le Barde, tu penses quoi de ça ? Il manque rien pour toi ? J'ai pas vu les autorités, ça conviendrait tu penses ?
Il s'assoit, et commence à réfléchir aux numéros, regardant sa belle.
J'propose que tu commences, avec les quelques vers qu'on avait pour attirer les badauds, et demander notre pain. Ensuite, ça pourrait être Nicolas, puis le Barde, puis moi, et de nouveau toi pour quelques vers... Vous en pensez quoi ?
Le p'tit est près pour une petite représentation. Elle durera pas longtemps, mais ça fera son petit effet je pense, mais j'ai pas envie qu'il soit trop tard, s'il est fatigué, il risque de se blesser, pour ça que j'aimerais qu'il passe en première partie.
Il les interroge du regard, et esquisse un sourire, les invitant à regarder l'endroit qu'il a trouvé.
Vous me dites si ça convient pas, on pourra chercher un autre endroit.
Je pensais que les bougies sur les tonneaux, ça pouvait éclairer un peu... le et bon, nous d'un côté et les badauds de l'autre quoi.
Il retourne près de la table qu'il a dressée pour poser les affaires, et sur les cacher par des nappes tombantes.
Heu, ça semble tout prêt, mais il reste des choses à faire, et si ça convient pas...