[RP ultra ouvert] Un spectacle, une animation de rues

Le Barde arrive alors, sur le petit chemin menant au lieu des festivités, jouant du luth, et une file joyeuse de gamins derrière lui.

Il s'approche de Louis et lui dit.

Bon, il'y a belle populace qui devrais rappliquer sous peu. On commence quand tu veux.

Désignant la petite estrade.

Je m'occupe du lancement et de l'inter-numéro. Ça te vas ?

Par contre, c'est quoi ça ? Montrant le type accordant une mandoline. Vous faîtes quoi vous voulez jouer ? J'y vois pas d'inconvénient, mais faudrait que je sache, c'est quoi vot' truc ? Juste la musique ? Vous chantez aussi ? C'est plutôt paquerettes et mou du genou, ou alors ça ce danse, se chante et se boit ?

De nouveau à Louis : Ah, et tant que j'y pense, les paroles de la chanson pour Sande, je te les ai écrites sur un petit courrier. Ça doit traîner dans ta roulotte. Je te ferais signe quand ce sera ton tour de chant t'inquiète !

Un simple signe de tête en regardant le Barde.

Hey, l'ami, te prend pas la grosse tête. Héhé, tu nous ramènes des gamins ? Les parents vont pas tarder à suivre alors. Moi, j'ai filé quelques écus à un crieur pour annoncer la représentation. J'espère qu'il attirera un peu de monde.

Il lance son bâton près de là, et va chercher le parchemin pour apprendre les paroles que lui a concoctées le Barde, s'attend à tout de sa part. Et puis il doit aussi aller chercher son fils près de leur Capuche à eux, pas celui qui les regarde. Amusant parfois certaines coïncidences, même si lui, il y a jamais cru aux coïncidences.

Peu de temps s'écoule, avant qu'il ne revienne, son gamin près de lui, qui tient son bâton de feu également, mais pas allumé pour le moment.

Hey, le Barde, j'ai pas ton parchemin, il va falloir que tu la chantes toi-même ta chanson.

Guidant son fils, il va l'aider à se préparer pour le spectacle, et le rassurer.

Nico, on fait comme s'il n'y avait personne, tu regardes juste Sande, Pel, et Niu, les autres, tu t'en occupes pas, et puis je suis là, d'accord ?
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Hola l'ami te voila en belle troupe et ne craigne je n'en veut ni a ta place ni a l' ordonnance de ton spectacle ... si tu veux echantillons en voici la prime

hummm ... allons quelque chose de guilleret sur ce bon prince Dagobert ...

il accorde quelques notes .. et chantonne pour ce faire la voix ....

le bon roi Dagobert le soir de ses noces était très vert
La reine soudain au petit matin .... poussa tout en pleurs un grand cri de douleur ...c'est bon lui dit le roi ... je vais la remettre a l'endroit .....


Bien soyons sérieux .... je dois cette ballade a un fiéffé coquin dont la femme trop belle m'a tourné la tète ... et il entonne ....

Sachez-le, Seigneur Lavaric,
Autrement comblé fut l'Ami

Qui, de bon cœur et sans faintise,
Fut d'un œil mignon regardé.

Du cœur procède ce délice,
Plaisir en est cent fois plus grand;

Et de la main je puis vous dire
Que le toucher n'est point faveur,
Mais simple plaisir que votre dame
Donne à tous par bon accueil.

Sachez-le, Seigneur Lavaric,
Autrement comblé fut l'Ami .....

Lalalalalalalala ... lalalalalalala .....

Ben s'arrête pour faire honneur au verre servi ....

Voila et a toi maintenant , je t'en prie , je suis aussi bon public que mauvais chanteur ....

c'est au bout de plusieurs heures d'efforts de concentration, qu'elle fini par abandonner son idée première pour se rabattre sur une autre . persévérante, la tout petite brune ? ben faut croire, oui . on lui a toujours dit, quand on veut, on peut . même si elle rajoute, quand ça veut pas .... bref, un texte arrive à sortir , pas trop mal . un seul . ça va pas le faire, ça . ça va pas suffire .

c'est pas en ce torturant les méninges que ça va avancer . faut, parfois, faire autre chose, pour mieux reprendre après . mais faire quoi ?! là, est toute la question . elle regarde autours d'elle . un peu plus de monde . et son tendre comme un poisson dans l'eau au milieu de tout ça . elle sourit .

c'est qu'il a déjà tout préparé, son ange . pas que les idées arrivent pas, hein ?! attention . chez elle, c'est même rare qu'il n'y ai pas d'idée . vous aurez qu'à demander au grand brun qui fait danser le feu, là, si elle a pas d'idée . m'étonnerait qu'il devienne pas un peu blême en la cherchant du regard voir ce qu'elle est , encore, en train de préparer comme bêtise . heureusement que le campement est pas à coté, il craindrait pour les roulotte . pppfff . c'est arrivé qu'une seule fois, qu'elle en brule une . pis c'était pas de sa faute, d'abord . elle avait suivi les ordres à la lettre ! roulotte, branches, feu ! ben mis ensemble ça donne je mets les branchages sous la roulotte et j'allume . c'est juste de la pure logique .

mais bon, laissons le passé où il est et revenons dans le présent . donc, une idée ..... GLING !!! voilà, l'idée qui se pointe . et attention, de la bonne idée . de celle qu'il pourra pas dire qu'elle a fait des bêtises, en riant . ben oui, ses bêtises, ça le fait rire . cherchez pas . elle ramasse tout son fatras, et se lève pesamment . pppfff . les petits pieds qui poussent commencent à se faire drôlement lourd, quand même, elle se dirige vers le campement pour balancer le tout en vrac sur la paillasse . pas le temps. quand l'idée est là, faut la faire dans l'instant autrement, c'est pire . pire que quoi ? ben ça ... faudra demander à la brune, moi, j'ai toujours pas compris . bref, elle en ressort aussi vite qu'elle y est entrée . c'est à dire, nettement moins vite qu'habituellement . elle peut plus trop courir alors, elle trottine .

elle en est sur . elle en a vu une quelque part . elle sait plus trop où, mais elle en a vu une . elle se met donc à fouiner un peu partout sur la gargote . sur, ça doit être par là . obligé . bon, la couronne, le château ... plissement de nez . pas sur quelle se fasse pas remarquer, là . et au détours d'une rue . grand et large sourire ! c'est là !!! oui oui oui ! c'est là, qu'elle en avait vu une ! bon, elle est occupée mais plus pour longtemps . elle se pointe, toute angélique, les mains dans le dos, ce qui fait un peu plus ressortir son ventre arrondi, l'air d'être là tout à fait par hasard, ce qui est presque vrai . la vérité lorraine, quand l'idée est là, est une question de point de vue . et selon SON point de vue ... ben c'est pas tout à fait faux, puisqu'elle ne se souvenait pas, vraiment, d'où c'était, voyez ?! oui, assez compliqué mais tellement elle . donc, elle se pointe devant la table avec un ... euh .. scribouillard installé derrière .

hé, bonjorn * oui, elle en a appris des choses ici, et la langue d'oc faut la sortir au bon moment, pour endormir la méfiance* cossi va ?

bon, là on prie tous pour que le lourd accent lorrain de souche germane se fasse pas trop entendre, parce qu'autrement, il y croira pas une seconde. si si , je sais que vous priez avec moi . faut pas être timide, comme ça. faut assumer .

bon, elle laisse tomber la langue d'oc pour la suite . tout simplement parce qu'elle sait pas les mots . hhééé !! elle apprend que depuis 3 ou 4 jours, hein ?! c'est déjà pas mal !

dites, on m'envoie vous prévenir qu'on vous cherche d'urgence au château .

toujours mettre la barre haute pour bien appuyer l'urgence . et c'est peut être pas un mensonge, après tout . ils ont toujours besoin d'un scribe, là bas . et c'est marrant comme au mot "château" le type se lève en ramassant ses affaires, sans même lui demander qui l'envoie, ce qu'elle aurait été bien en peine de dire, d'ailleurs . ou si tiens, elle aurait dis la dame en noir ! y a qu'elle dont elle se souvient le nom . et même pas qu'il se demande comment ça se fait qu'on lui envoie une parfaite inconnue, n'ayant pas franchement l'air d'un page ou autre . non, il file comme une flèche . aaahh c'est beau la confiance !!! bref, elle l'a !! quoi donc ?! mais la grande table, voyons !!! celle où le messire était installé pour écrire . c'est ça, qu'elle cherchait . bon, elle avait bien repéré une espèce de tableau, à coté , avec des trucs et des machins sur la mine d'écrit dessus, sont fous eux . ils font pointer les mineurs ! bientôt qu'il y aura une boite avec une fiche par mineur qu'il faudra qu'ils viennent faire claquer dedans . c'est y pas malheureux ?! c'est déjà pas facile, la mine, si en plus faut venir, poussiéreux et fourbus, jusqu'ici pour dire :"j'y était" ... mais bon, comme elle comprend pas toujours tout ...

la table !!! oui, on y vient . pas qu'elle soit lourde, mais si, en faite . et la toute petite brune, en plus d'être pas grande et pas très imposante de carrure, ben elle est enceinte ! ça aide pas . mais la force, chez elle, est remplacée par une formidable énergie ! elle vous fatiguerait les plus courageux rien qu'à la voir faire . comme il est pas question de porter la table ... ben elle la tire . oui, je sais, ça doit soulever pas mal de poussière et faire un ramdam de tout les diables, mais seuls ceux qui ne la connaissent pas encore s'en inquièteront, voir, s'étonneront . et la route est looooongue !! elle parait même plus longue qu'à l'aller . tout fout l'camp, moi j'vous l'dis .

mais attention ! j'en entend déjà crier au vol !! pas du tout !! c'est pas du vol, c'est un emprunt ! elle compte bien la rendre quand elle en aura plus besoin ! pis quoi, c'est qu'une table, y a pas mort d'homme hein ?!

toute ahanant, suant, grognant, sous l'effort, elle arrive, enfin, sur la place dégagée pour le spectacle . arfff !! une table, ça se tire quand même nettement moins facilement sur l'herbe que sur le chemin . les ptits cailloux, mine de rien, ça aide . un rapport ? cailloux, mine, tableau ? ça lui effleure l'esprit juste un moment avant d'arrêter de tirer, décidant que ça serait trèèèèès bien ici, et d'avoir une autre idée pour la suite . ben oui , elle a pas été chercher une table pour le plaisir d'avoir une table ! c'est pas une fétichiste de la table, non, c'est le début de l'idée ! elle prend tout de même 5 minutes pour reprendre son souffle . une main sur son ventre ...

aller, on y retourne, courage ma belette

oui, elle parle à son ventre . et alors?! pis comme elle est persuadée que ça va être une fille ... non, elle sait que ça va être une fille ! et hop, elle abandonne la table là, pas sans avoir demandé qu'on la surveille, manquerait plus qu'on vienne à leur piquer, tiens . et elle est repartiiiiiiiiiiie !

et là, elle sait exactement, où elle va ! parce qu'elle connait pas d'autre endroit ! direction .... Mende et la taverne du senher Salvaire !!!!

elle prend soin, tout d'abord, de bien regarder par la fenêtre si y a personne . bon, ça à l'air calme . elle entre, et vérifie encore, on sait jamais . elle s'approche du comptoir et cris

BONJORN !! Y A QUELQU'UN ??

tiens, c'est vrai ça, comment on dit "y a quelqu'un? " en langue d'oc ? SANDE!!! une idée à la fois, s'il te plait ! ah oui, donc elle crie pour s'assurer qu'il n'y a personne, même à la cave . et miracle .... personne !!! on se demande même pas pourquoi, puisque la taverne est vide, elle est grande ouverte, mais c'est ainsi pour le plus grand bonheur de notre toute petite lorraine . elle passe derrière le comptoir et avise un tonnelet laissé là en attendant les clients . grand sourire . elle va pas être obligé de descendre à la cave . parce que pas sur qu'elle puisse remonter un tonnelet . mais là .... il est là, il l'appelle, il lui tend les bras !! si si , parole ! du moins, c'est ce qu'elle, elle voit et entend ! donc, ni une ni deux, le tonnelet, de bonne taille tout de même, est basculé sur le coté et roule ma poule !!! claquage de porte derrière elle et le truc rosé du baron part en voyage lorrain ! c'est beau !

pppfff on a déjà dit que rouler un tonnelet c'était plus fatiguant que de tirer une table ? même sur l'herbe ? non ?! ben voilà qui est fait ! ça vous brise les reins à force d'être courbée . ça va pas toujours où on veut . et je vous parle même pas des cotes, où, traitreusement, il décide de partir sur un coté pour dévaler à toute vitesse . et elle, la brune, ben elle court derrière ! ça lui rappelle une fugace histoire de tapis, même . sauf qu'elle était, quand même, nettement moins enceinte que maintenant, vu qu'elle l'était pas, enceinte .

mais impossible n'est pas lorrain, ça, je le dis tout le temps . et la brune ET le tonnelet arrive, enfin, près de la table, qu'heureusement, personne n'est venu leur faucher . bon, par contre, elle le montera pas, hein ?! pas qu'elle soit fatiguée, mais ça commence à tirer sur les muscles, là .

bon, la table, le truc rosé .... y manque quoi ?! euh .... ah ben oui, des chopes !! elle a oublié les chopes !!! pppfff !! faut qu'elle retourne à la taverne ??? ça la fatigue rien que d'y penser ! elle chope un gamin passant par là ..

hé, petit, tu veux pas aller à la taverne " A l_épi chantant " et me ramener autant de chope que tu pourras ? si on te demande pourquoi, tu diras que c'est ... euh ... pour une réception au château

ça a marché une fois, pourquoi pas deux, hein ?! pis dingue comme ici, dès qu'on dit "château" les gens se précipitent . le gamin part en courant lui chercher ce qu'elle demande . elle est pas belle, la vie ?!

bon, et là, il manque quoi ?! euh .... ben elle sait pas . elle demanderait bien à son ange mais .... pas de mais, si on veut que le spectacle soit réussit ! tout sourire elle se faufile, ventre en avant, entre les personnes

excusez moi ! Amour ? euh .... y manque quoi ?

et le tout avec un merveilleux sourire et un geste du bras pour lui montrer, un peu plus loin, son travail, dont elle est pas peu fière .
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Mélandrine qui passait par là, avait lu a quelque endroit une affiche, un velin, cloué sur un tronc, ou sur une vieille porte...On y parlait, d'un spectacle....de musique...de jonglerie...de chanson et de danse....Ma fois se dit la brunette, allons-y d'un pas, c'est juste a coté....de chez moi....
Et se disant cela, elle marcha, attiré, par des chants, du bruit et quelques lumière, Mel, avança en chantant, pour tout simplement se présenter

"En rentrant de Montel...
J'me suis fais agressée...
Pourtant la lune....pleine,
Et la nuit.....étoilée...."
[i]


"En rentrant de Montel
Un sieur mal intentionné
Attendait notre Mel
Qui chantait sur la croisé...."

"En rentrant de Montélimar,
J'me suis fais bousculée...
Par un ptit lascar...
Bien mal....mal ficelé...."

"En rentrant de Montel
J'me suis r'trouvée dans le fossé..
Pleine de bleus et le visage ensanglanté..
Ce malotru..Ce trou..du...C...
Avait pris...tout mes écus..."

"En rentrant de Montel,
Mon histoire j'ai raconté...
En taverne m'suis confiée
Et Dame Verya...m'a aidé..."

En rentrant de Montel,
Au palais......J'irai,
Justice demandé...
Pour ce vaurien,
Pour que ce malandrin,
n'y r'commence...jamais.."

SR ( LJD Mélandrine )



" Bonjorn....j'suis Mélandrine, saltimbanque, troubadour, amuseuse de cour...! Pourrais-je me joindre a vous"
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elle se tourne en entendant un chant . et même pas qu'elle les salue, la brune chantante , direct sur son ange qu'est même pas couché puisqu'il est au près de son.. leur fils . elle la détaille des pieds à la tête . comment qu'elle te balance sa chanson sans même savoir où elle se trouve elle . mouais, pour ignorer tout le monde et aller direct vers son ange et son fils, la toute petite lorraine se fait .. un tantinet ...

bonsoir, je suis Sande . ravie de vous rencontrer . vous venez voir le spectacle ?

ou, comment montrer qu'elle existe . ce qui, on ne peut le nier, est plus qu'évident . elle sourit, la toute petite brune , de toute ses dents, même .

je vous en prie, installez vous avec les autres spectateurs

d'un geste du bras, elle lui indique les autres pour qu'elle les rejoigne

toute aimable que s'en est un plaisir .
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Pelagius écoute la chansonnette du troubadour.

Parfait, toi je te garde pour la fin, je te dirais quand tu pourras monter faire ton truc.

Se retourne, suit l'agitation du regard, jette un oeil aux badauds qui approchent, et entend quelqu'un chanter.

" Bonjorn....j'suis Mélandrine, saltimbanque, troubadour, amuseuse de cour...! Pourrais-je me joindre a vous"


Encore ? Décidément. Bon, premiers arrivés, premiers servis, vous passerez juste après le type à la mandoline assis là bas.

Pelagius jette un oeil au soleil couchant et se tourne vers Louis.

Louis, on commence quand tu veux, c'est toi qui décide quand.

Dans les bois alentours une gamine sautillait, elle ramassait de temps à autres quelques bouts de bois, décidément c’était une manie…

Là… je vais mettre ma réserve là et je la reprendrai en partant…

Y’ a un spectacle d’annoncé, bon… ben ça doit plus être loin, c’est que j’ai mal aux pieds moi…
La gamine semblait plus sereine ces derniers temps, la visite de sa grande sœur de cœur n’y était sans doute pas pour rien, elle avait pris le temps de réfléchir, à tout à rien, à sa fuite, et aux autres… on pense beaucoup trop souvent aux autres, c’est malsain à la fin…

Elle avait toujours ses vieilles guenilles qu’elle aimait bien et ses bottes qui commençaient vraiment à lui tuer les orteils, c’est qu’elle avait certainement grandi…
Elle se décida donc à les ôter…
Sa pelle Bang sur une épaule, sa petite besace en bandoulière, ses bottes à la main, elle avait fière allure...


OUAIHHHHHHH ça fait du bien… ah bonheur de marcher dans l’herbe
Bon faut juste mieux regarder où l’on met les…

Elle était d’humeur plutôt joyeuse, aujourd’hui elle allait se distraire et autrement qu’en faisant enrager les grands, bon ça n’était pas encore certain ça…
Elle s’avança un peu plus vers un tonneau, était-il rempli ?
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Depuis le temps qu'il entendait l'homme et surtout depuis qu'il l'avait vu à l'oeuvre, le bel et blond baron se décida enfin à rejoindre le lieu du spectacle improvisé. Son vieux cheval n'était pas loin de rendre l'âme, de fait, et c'est donc à pied qu'il arriva, tout joliment vestu de ses nouveaux vetements tout de même et bottes rouges aux pieds.
C'est qu'il espérait bien avoir là l'occasion de retrouver ses amis - Mordric, Motshow peut-être même. Il se demandait aussi ce qu'avait bien pu devenir ce présomptueux double baron dont on n'entendait plus nouvelles.
Il était donc d'une humeur fort joyeuse lorsqu'il découvrit la foule déja assemblée.

Quelques personnes chantonnaient, les enfançons couraient déja partout et plusieurs paysannes à la chemise ouverte attendaient manifestement grandes occasions de rencontres de cette journée festive. Il les salua d'un oeil joyeux, lancer de mèches obligatoire et se dirigeait vers Brunissande qui courait partout lorsqu'il aperçut la prinzessin qui s'éloignait, accompagnée comme tojorn, de sa garde de lombards.

Son air réjoui disparut tout de go. Ce mariage, cette affaire du Laouraguès ! Que de tracas à venir ! Il ressentit à nouveau la colère envers ces gensses de Tolosa qui n'avaient rien fait, rien dit pour lui répondre et menaçaient à présent de représailles.
De fait, il n'en savait rien, n'ayant jamais reçu réponse, mais craignait le pire pour lui et son filleul Franc Claude Volpone.

Evoquer l'enfant lui fit songer, plan segur, au petit Nicolas. Il le chercha du coin de l'oeil, se réjouissant à l'avance de le retrouver ici, en son entourage familier et heureux, certainement, de participer à la fête. Il ne vit point l'enfant mais repéra l'homme à la mandoline et s'approcha donc, nonchalant, sourire amical aux lèvres :

Et bé ! Voyez donc, messer le bien mis !
Je suis venu et de fait, je me réjouis du spectacle à venir. Messer Louis nous a déja fait cadeau d'une démonstration en mon auberge, savez-vous ? Il est terriblement doué . Un véritable artiste, n'est-ce pas ?
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LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits."

Boulga arriva en courant sur ses vives et petites jambes. C'est qu'elle était à peine plus grande que la dona Brunissande.
Le senher Salvaire l'avait devancée. Il avait belle prestance tout de même dans ses nouveaux habits. Simples, mais si bien portés ! Elle le trouva en train de causer au blond Pelagius, le barde à la mandoline. De verda qu'il avait bonne figure, ce musicien, une figure qui revenait tout à fait à Boulga.
Oh ! pas du tout une affaire de coeur, beaucoup s'en fallait, mais elle s'était découvert des pensées surprenantes en le croisant quelques jours plus tôt en taverne. Par exemple, essayer un peu de son charme pour voir ce qu'elle serait capable d'obtenir... et laisser en retour le charme du blondin agir, toujours pour voir. Il lui avait glissé quelques galanteries, et sans être tout à fait dupe, elle avait beaucoup apprécié.
Jusqu'à présent, elle n'avait jamais envisagé qu'elle puisse en désirer un autre que son senher. Elle croyait cela tout à fait impossible, sauf à s'engager dans une autre histoire. Mais il arrive qu'on ne se connaisse pas si bien qu'on croit.
Adoncques voilà que la vue du barde la troublait délicieusement, qu'elle se faisait une joie de l'entendre, et même de l'entendre en compagnie du senher Salvaire, assise dans l'herbe tendre et fraiche, et qu'elle se réjouissait encore plus à l'idée que ce ne serait qu'une charmante bagatelle, le temps d'une nuit, ou deux, ou... bref, sans aucun autre plan d'avenir que de demourer mestresse aimante et désirante du baron.
Toute à l'instant présent, elle était à mille lieues de penser à leur mariage à chacun d'eux, aux menaces qui pesaient sur les fiefs du Lauragais, u à tout autre soucis qui pourraient lui ternir la perspective d'une joyeuse soirée.
Elle soupira et salua les deux hommes : son senher bien-aimé, dont elle pressa doucement la main, et le barde charmant, auquel elle adressa son sourire le plus complice. La fière mèche blonde et la moustache qui donnait le sourire. Puis elle chercha dans la foule des têtes qu'elle connaissait.

Té, elle allait chercher à boire, aussi. Quelques verres d'hypocras ou de bière ne feraient jamais de mal. Et c'est près d'un tonneau qu'elle reconnut la rousse Maelysa :

Té, ma grande, cossi va ? cela se passe bien à Montpelher ? Comment va messer Mordric ?

Elle aperçut aussi Sylven, qui avait été son capitaine d'équipe à son premier et pour l'instant unique match de soule.

Ah ! messer Sylven, comment allez-vous, vous aussi ? Savez que Kelak m'a recrutée d'office pour le CLE juste avant de partir chez les moines ? Il faudra que je passe au castel, au moins, pour voir cela avec vous autres !

Elle adressa aussi un petit salut à dona Brunissande, et glissa plus bas :

vous direz à vos deux hommes que je suis bien impatiente de les voir danser avec le feu. La nuit est claire et proet d'être belle, n'est-ce pas ?
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Elle se demandait si elle pouvait se servir un verre la gamine, c’est qu’elle avait grand soif.
Hum… faudrait p’te que j’trouve quelqu’un pour voir si j’ai l’droit, j’parie qu’on va encore m’donner un verre de lait ou un truc du genre…
Quand elle entendit une voix…

Té, ma grande, cossi va ? cela se passe bien à Montpelher ? Comment va messer Mordric ?

Tiens m'dame Boulga j’vais bien moi, et euh à Montpellier ben j’sais pas, vu que j’habite plus là bas depuis un moment, sinon Mordric ben aux dernières nouvelles, j’crois bien que ça allait, mais il sortait pas beaucoup t’sais… p’te qu’il va v’nir, ce serait bien…

J’ai jamais vu de spectacle moi… j’suis contente d’être là… pis j’suis contente de t’revoir.
Euh j’ai vu le « blond méchu pardine » qui passait par là…

C’est ainsi que la Gamine appelait le Baron qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer en la capitale… il n’aimait pas les enfants qu’il disait et la gamine ne l’aimait pas beaucoup non plus…

Prendre la direction opposée pour ne pas le croiser voilà qui semblait être une bonne idée, nan mais c’est vrai quoi… de la chair fraiche qu’il avait dit en la voyant, ça va pas bien hein…

Euh j’vais faire un tour… y’ a p’te bien un truc à boire là bas, à plus tard toi !

Elle vit une petite brune avec un ventre arrondi.
Elle doit bien aimer boire elle aussi vu son bidon... elle la regarde un long moment espérant capter son attention, mais c’est qu’elle a l’air de courir partout…

P’te qu’elle donnera à boire après…

La gamine fait un petit tour des fois qu’il y aurait quelque chose à mettre discrètement dans sa besace, tant qu’à avoir fait la route… autant rapporter quelques souvenirs…
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et ben ... on peut pas dire qu'il y ai pas de monde qu'il arrive, après la brune chanteuse . toujours en attente de savoir ce qu'il manque, ou de sourire en coin aux paroles du barde . oui, faisons la chanter . chante rossignol, chante . mais gaffe à ton répertoire . monsieur loyal fait bien son œuvre, mais il n'est point seul, le loyal .

un éclair cuivré attire l'attention des yeux de jais . une gamine semble s'intéresser au tonnelet . qu'est ce t'as toi, qu'est ce t'as ? tu va pas m'piquer le fruit de mon labeur ? ça passe, dans les yeux noirs, ou ça passe pas . mais la lorraine devient hyper protectrice de tonnelet . doit on y voir une corrélation avec son ventre ? avec elle, on peut pas vraiment savoir . tant pis, si il manque quelque chose, ça sera pas d'sa faute . fallait lui dire plus tôt . elle se déplace, vive comme .... comme ... comme elle peut .

mince, le baron blond, professeur de langue, se ramène . on peut pas le louper avec ce qu'il porte aux pieds . rouge . rouge et or . mouais, y a plus mauvais mariage . mais une chose est sur, c'est qu'on le voit arriver de loin . et il se dirige droit vers elle . mince, comment faire ? pas paraitre incorrecte tout en surveillant la jeune rouquine . va falloir la jouer fine . et pour peu qu'il repère le tonnelet .... vu la proximité de la gamine avec l'objet du délit, elle sait déjà sa défense . c'est pas moi, c'est elle . pour peu qu'on l'ai vu et entendu faire, aussi . pis elle va le rendre, le tonnelet, c'est qu'un emprunt . vide ou plein . tout sourire, elle s’apprête donc à saluer le senher au jeté de mèche qu'elle trouve que c'est trop la classe . pour vous dire, elle a essayé de faire la même chose . un des tendons de son cou n'a pas résisté . il est trop fort, lui . hop, le baron blond bifurque vers le barde ... bieeeeeen !! la rouquine, accroches toi, j'arrive !! toute petite lorraine en marche .

lorraine freinée dans sa mi course par la mestressa, si elle se souvient bien du mot, ce qui n'a rien de moins sur et encore moins avec l'accent qu'elle ne désespère pas de perdre, un jour . arfff , elle semble connaitre la rouquine . ppff mais c'est même pas drôle . écoute, un peu en retrait, de l'échange avec les deux . mouais, mouais, mouais . y a pas . va falloir être sage . elle est maudite . elle se retourne légèrement . ou alors tout passer sur la brune chanteuse même pas polie ? ah non, elle peut plus non plus ! tout fout le camp, moi j'vous l'dit . revenant sur les deux femmes . ou la gamine et la femme, elle se rend compte que dona Boulga s'est rapprochée sans qu'elle l'entende . mais c'est qu'elle nous ferait faire une attaque ! à peine un peu plus grande qu'elle, elle a pas besoin de lever le nez bien haut pour la regarder . ça la change . elle hoche doucement la tête aux dires de la brune tribun .

ils sont déjà à ... l'entrainement . mais vous saurez bien les complimenter, l'un comme l'autre, après leur démonstration, non ?!

elle aussi, meurt d'impatience de les voir faire . Nico, pour la première fois, et son ange . elle est une fan des premières heures . elle sourit . mais l'attention est détournée, encore, par le cuivré de la chevelure, qui se balade . faisant un léger signe de tête à la tribun, elle se dirige droit sur la gamine .

'soir . si tu veux voir le spectacle, c'est là bas que ça s'passe .

indiquant, du bras, la troupe des arrivés . elle l'observe . pas bien vieille , la rousse . arfff . fallait que ça soit une rousse . fallait bien qu'il y en ai une . elle est maudite des rousses, la toute petite brune . quoi que maintenant, ça serait plutôt des châtaines . léger soupire .
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Toujours vêtue de sa devenue habituelle noirceur, la brune s’avançait doucement vers l’endroit que lui avait indiqué le Mestre Louis. Ce n’était pas vraiment qu’elle avait envie de sortir la brune, bien au contraire, elle serait volontiers restée cloitrée entre ses quatre murs, mais elle avait promis. Elle s’était laissée guidée par cette fête, tentée par une promesse de poésies à laquelle elle ne savait résister. Et puis après tout, le temps passerait sans doute ainsi plus vite…

Elle s’approchait lentement sur le chemin alors que la vie grouillait dans le champ ou s’était installée la petite troupe qui avait déjà réuni pas mal de monde, troubadours et spectateurs. La Comtesse ne connaissait que peu de monde, Louis et sa compagne un peu plus loin, quelques visages déjà aperçus au détour d’une ruelle, d’un couloir du château, d’autres inconnus. Elle sourit en apercevant le blond Baron accompagné de la douce Boulga dont elle deviendrait la marraine sous peu.

Elle s’arrêta discrètement au bout du champ, laissant errer son regard à la recherche d’un endroit où s’installer, d’où elle ne raterait rien du spectacle, quand elle aperçut une chevelure rousse qui galopait allègrement au milieu de la foule. Cette image lui arracha un sourire, Mordric lui avait écrit que la gamine quittait Montpellier… et la brune fut rassurée de la voir encore trainer dans le coin. Peut-être essaierait-elle de l’attraper un peu plus tard pour papoter un moment. Mais plus tard… quand les sentiments que la vue de la gamine et quelques souvenirs avaient réveillées en elle.
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Mince, elle est repérée la petite, des yeux sombres fixent les siens, elle s’en amuse.
Bon c’est raté pour le moment, elle s’éloigne mais la petite brune semble quand même s’attarder à la suivre du regard, elle se tient sage, enfin concernant la gamine c’est plutôt un doux euphémisme…

Vl’a qu’elle se ramène et d’un pas décidé en plus… bon pas d’panique, t’as rien fait… pour l’instant…

'soir . si tu veux voir le spectacle, c'est là bas que ça s'passe .

Elle regarde vers la direction indiquée et hoche la tête…

Hum b’soir m’dame mais euh c’est que j’ai soif, tu comprends j’ai fait d’l’a route pour v’nir, alors j’veux bien aller m’asseoir là bas pis… mais …
Enfin si tu pouvais m’donner à boire ce serait bien aussi…

Le regard sombre de la petite ne lache pas celui de la brune, elle esquisse un léger sourire à tout hasard…ça peut parfois aider… parfois seulement…

Mais j’peux attendre un p’tit peu hein, j’vois que t’es fort occupée m’dame…

La petite ouvre sa besace et y dépose ses bottes…. Le geste est lent, c’est qu’il faut trouver de la place dans son tout qui n’est finalement pas grand-chose…

J’veux pas t’embêter moi t’sais…

Euh bon ben j’vais… me… m’asseoir…
Elle ajoute malgré elle… pour l’instant…

Bon il allait falloir se tenir tranquille, on faisait comment ça ?
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J'étais crop content ! Même pas peur ! Et pis papa l'a donné le bâton, et l'a fait le feu, et j'a pu faire tourner entre mes mains. Ca pas tout comme papa, mais joli, et pis j'ame beaucoup bien.



Quand j'a fini j'a retourne à côté papa pour donner le bâton, tout fier de moi ! Oups, j'a oublier !

Je cours au milieu, là où j'a joué avec feu et je incline tout comme papa, et pis je cours me réfugier dans les bras à Sande.