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[RP ultra ouvert] Un spectacle, une animation de rues

Ryxende
les yeux de jais descendent jusqu'aux pieds nus, puis remonte vers la chevelure flamboyante .

t'as quel age ?


la toute petite brune en mode : communication . c'est tout un art, et elle le cultive assez bien .

tu veux boire ? ben ... qu'est ce que tu donnes en échange ?


même pas gonflée, elle . ben quoi ?! on peut toujours essayer . ça coute rien . du moins, à elle .

elle la regarde prendre tout son temps pour ranger ses bottes . sourire en coin qui s'efface rapidement quand les yeux sombres de la gamine reviennent sur elle . faudrait pas qu'elle croit, elle . elle est en mode chien de garde du tonnelet . et pis c'est tout !

tu m'embêtes pas . tu sais faire quoi, à par te balader toute seule ?


hochement de tête lorsqu'elle précise qu'elle va s'assoir et ça tombe plutôt bien . parce que son petit d'homme entre en piste . le regard noir se fait tendre, en le regardant et fière . oui, bon, d'accord, elle a aucune raison d'être fière, d'un gamin qu'elle a jamais porté en elle . et pourtant, elle le regarde et elle est fière ! elle sourit en le voyant faire . il semble s'amuser autant que son père . et il est loin d'être manchot, le petit gaucher . le feu danse avec lui, aussi .

et comme pour son père, elle applaudit à tout rompre et siffle entre ses doigts ! puis éclate de rire le voyant revenir pour saluer .

le voyant courir vers elle, elle ouvre grand les bras en se baissant pour l'attraper au vol .

tu as été magnifique ! comme papa . je suis fière de toi !

et de le couvrir de bisou . de la câliner . oui, bon on va pas revenir sur la fierté qu'elle éprouve, hein ?! c'est comme ça, et pis c'est tout !
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Sylven
Les gens arrivaient peu à peu, de tous milieux et de tous rangs. Et c'était bien là la prouesse de cette petite fête autour du feu, réunir le tout venant. Il reconnut certaines têtes comme le Baron Salvaire et son inimitable chevelure blonde. Il se garda d'aller l'importuner même s'il avait aimé, il y a peu, l'écouter disserter au hasard d'une rencontre en taverne. Un personnage atypique à n'en pas douter.

Et mis à part Boulga, il dut bien admettre qu'il ne connaissait finalement pas tant de monde que cela. C'est d'ailleurs elle qui vint à sa rencontre, en souvenir d'un match de Soule où, avouons le franchement, il n'avait pas été brillant. Comme quoi elle n'était pas rancunière de lui avoir infligée une cinglante défaite.


Citation:
Ah ! messer Sylven, comment allez-vous, vous aussi ? Savez que Kelak m'a recrutée d'office pour le CLE juste avant de partir chez les moines ? Il faudra que je passe au castel, au moins, pour voir cela avec vous autres !


Il lui sourit avant de répondre.

Bonjorn Dame Boulga. Ah oui, ce cher directeur du CLE a le recrutement facile, je me suis fait prendre à sa ruse peu de temps avant vous. Un vrai malin que ce Kelak.

Un léger rire plus tard il reprit

Et vous feriez bien de passer en nos bureaux en effet, d'abord pour qu'on ait le plaisir de vous y voir, et ensuite pour éviter que Kelak ne vous tire les oreilles. Je crois bien qu'il a le calme en sainte horreur.

Sur quoi il la laissa déambuler au gré de ses connaissances.
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Maelysa
Des questions, elle a horreur de ça la gamine, c’est terrifiant les questions… du moins ça l' a toujours terrifiée, vu qu'elle arrive rarement à y répondre... ayant perdu la mémoire, ça n'aide pas...

Quel âge… Quelque chose en échange… et … qu’est ce qu’elle sait faire…

C’est vrai ça… qu’est ce qu’elle sait faire… à part se bala…

La gamine déglutit, très mal à l’aise tout à coup…
Qu’est ce qu’elle est censée savoir faire à son âge… elle ne s’est jamais posée la question… elle vit, elle essaye du moins… et c’est loin d’être simple tous les jours…

Heureusement l’attention de la brune est détournée par la prestation du petit garçon, le regard de la gamine reflète maintenant les flammes qui dansent entre elles…

Elle en profite pour filer plus vite que l’étoile.

Tant pis elle restera avec sa soif…
Elle disparaît, se faufile parmi la foule et trouve un coin près d’un arbre, à l’ombre… ou dans le sombre…

Le souffle se fait court…

En fait c’est vrai, elle ne sert à rien… voilà bien une vérité qui curieusement paraît évidente... elle qui n'aime pas les vérités... les choses préconçues, les pensées toutes faites...

De là elle admire le spectacle, ça elle peut… et loin des gens c’est sans doute encore mieux…

Après tout les distractions peuvent se faire en solitaire, elle aurait bien piqué quelques victuailles parce que la faim la tenaille...

Mais… la brune l’a effrayée…

Elle est comme ça la gamine, imprévisible, sans doute comme le sont tous les enfants…
Après tout elle n’en a jamais côtoyé alors… elle n’est peut-être que ce qu’elle est et c’est tout…

La gamine applaudit le petit garçon, même si elle est loin… elle le trouve très courageux…

Puis elle attrape ses jambes et les ramène vers elle, position de repli…
Se tenir tranquille ça doit ressembler à ça...

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Ryxende
son petit d'homme dans les bras, la toute petite brune, avise que la gamine a fichu le camp . elle la cherche du regard . à la lueur d'une bougie elle voit juste un éclat cuivré à l'abri des regards . elle pose Nico au sol ..

je crois que ça va être au tour de papa, file vite voir ça au premier rang .


elle lui sourit tendrement, lui prenant un dernier bisou et lui caressant les cheveux . elle se redresse et va à la roulotte . elle y prend une part de gâteau au miel . aarrff, elle se le gardait pour plus tard . c'est que le miel et la toute petite brune ... c'est une grande histoire d'amour . revenant dans le champ aménagé, elle s'arrête juste le temps de remplir un demi chope de truc rosé et se dirige vers l'éclat roux .

la gamine est là . à l'écart . dingue comme elle lui fait pensée à elle . limite sauvage, courant plus vite que le vent . elle s'assoit non loin d'elle mais pas tout près, non plus . pose la chope à coté d'elle, et le gâteau juste devant la chope . elle ne regarde pas, la rouquine.

si t'as faim ...


la phrase est laissée en suspense . viendra, viendra pas ....

elle parle toujours sans regarder la gamine

j'm'appelle Sande . j'suis ... j'fais partie d'la troupe .


elle prend une miette du gâteau et le porte à ses lèvres
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Isora
Voilà donc enfin l’endroit ! Le lieu indiqué par Messire Pelagius ! Il était venu en taverne et lui avait vanté qu’il y aurait ce soir grand spectacle ! Isora avait été fortement tenté car il était troubadour et surtout il jouait du Luth ! Elle avait déjà rencontré ce Messire en Tonnerre, souvenirs amusants car ce jour là plusieurs Tonnerrois et voyageurs étaient restés prisonniers en taverne et en attendant que ces derniers soient délivrés, il leur avait chanté gentiment quelques unes de ses mélodies !

Notre tonnerroise, curieuse, lui avait demandé quelles seraient les différentes animations prévues en l’occasion, mais en vain. Cela serait bien plus agréable si vous veniez et ainsi vous auriez la surprise Dame !

La curiosité de notre voyageuse avait été fortement attisée, pour qu'elle se glisse hors de son campement, et la voici donc qui arrivait en ce lieu où régnait une ambiance bien particulière. Des bougies étaient allumées, installées sur des tonneaux. Isora arriva au moment où, fortement surprise, elle vit Messire Nicolas manipuler avec aisance un bâton enflammé aux deux extrémités. Il le tenait d’une seule main, avec une facilité déconcertante pour un petit enfant âgé de 4 ans et le faisait tournoyer dans tous les sens. C’était magique ! Petit garçon très attachant, qui lui disait qu'il était heureux car son papa allait bientôt arriver.

Elle fit un petit signe de tête aux autres personnes présentes qu’elle connaissait un tout petit peu, Dona Boulga, Dame Brunissande, Messire Salvaire, Messire Le Gaucher et Messire Pelagius….
Arthurcano
Arthur avait eu vent du spectacle de son fillot et sans lui avoir promis, il se rendit au moins pour se changer les idées et faire s'amuser sa Lola.
Lola qui marchait à son côté main dans la main, ils arrivèrent au champs où la troupe allait jouer et saluant de loin son ami, ils cherchèrent un coin pour s'asseoir et avoir un peu d'espace pour sa puce.

Quelques visages connus, quelques salut de la main... Une image qui le hantait lorsqu'il la vit... Mais ... Il reposa son regard sur celui de sa fille... Il n'avait plus qu'elle et c'est d'elle qui fallait s'occuper Ange gardien il avait été, Ange déchu il aurait pu devenir... Mais au final seul Croire est important, croire en ce sens de la Vie...

Il s'allongea dans l'herbe, sa fille portait à bout de bras, la faisant monter et descendre, Vers le Ciel et Contre son Coeur... Son Coeur qui ne batterait sans doute plus que pour elle... Trop de choses l'avaient meurtri et ... Il sourit à sa Lola... Elle riait insouciante, elle riait avec son père...

Le spectacle allait démarrer et prenant sa fille entre ses jambes, il s'installa en tailleur... Se puce regardait attentivement, lui avait le regard perdu...

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Le_g.
Le Gaucher avait regardé son fils jongler et avec une grande fierté, il l'avait vu retourner saluer avant qu'il n'ailler rejoindre Sande. Il était souriant, et regardait les personnes qui allaient et venaient, s'installaient, alors qu'il se préparait lui-même. Il échauffe ses muscles, et se met en tenue de scène également, faisant un signe de tête au barde. Quand, il veut pour le numéro qu'il veut.

Laissant à son ami le soin de faire le Monsieur Loyal, il en profite pour aller saluer son parrain et lui donner une accolade fraternelle.


Bonjòrn Arthur. Cossì va ?

Détendu, Louis est plutôt joueur et taquin.

Et voici donc la plus merveilleuse de toutes les femmes du royaume ?

Il se penche pour saluer la petite demoiselle, s'inclinant comme si elle était une reine.


Bonjòrn Damaisèl Lola. Votre présence est un enchantement.

Taquin et rieur ? Pas vraiment, disons que le troubadour fait son numéro de charme, mais bon, là, la femme est... haute comme trois pommes.


Nicolas est près de Sande, il a fini de jongler, tu peux aller le rejoindre pour jouer avec lui si tu veux, Lola.

Et de se retourner vers Arthur.

Tu as vu ? J'suis enfin venu ! Je suis enfin en Languedoc, pour débuter une toute nouvelle vie. Je compte sur toi pour me foutre un coup de pied au fion Ta Grandeur, si jamais je déconnais.

Puis, à l'appel du Barde, il laisse son ami et file pour débuter son numéro.
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Maelysa
La gamine voit une lueur avancer, une bougie qui se déplace juste après le spectacle du petit, derrière elle, elle aperçoit le visage de la petite brune, elle la regarde s’avancer, puis prendre place.

Quand elle dépose à boire et à manger la gamine est surprise, elle la regarde en coin, se dit qu’il est bien rare que des grands agissent ainsi.

T’es pas comme tout l’monde toi…

Elle sépare le gâteau en deux et boit la moitié de la chope, puis repousse le tout vers la jeune femme.

On partage …

Elle ne la regarde plus… apprécie juste la distance qu’elle a instaurée, on dirait qu’elle comprend, sans ne rien dire…
ça lui paraît étrange… ces derniers temps, elle a l'impression que c'est plutôt l'inverse, que personne ne cherche à comprendre...

Elle se décide enfin à manger la part de gâteau…


M’ci…
J’suis Maelysa, et j’crois bien que j’fais plus partie de grand chose…

Elle n’a pas tourné la tête et a dit ça d’un ton calme, elle semble résignée et perdue à la fois, un étrange mélange…

elle ajoute à voix basse

J’avais jamais vu ça avant, c’est bien ton spectacle, j’aime bien…

Puis elle laisse le silence s’installer un moment… un homme est en train de se préparer…
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Ryxende
un léger sourire se dessine, lorsque la gamine lui sort la vérité universelle . la lorrain n'est pas comme tout le monde . et si elle savait à quel point, ça lui en tournerait la tête, tiens . combien de fois on lui a dit "t'es différente, toi" ? que ça soit un compliment ou pas d'ailleurs . pis, vrai qu'elle se revoit, gamine, dans cette petite rousse .

y parait, oui ...

elle va pas, non plus, refuser la moitié du gâteau, ça , ça serait trop lui demander . elle prend la part lui revenant et la grignote, les yeux toujours sur le spectacle . par contre la chope ...

fini la, moi j'peux pas boire beaucoup .

une main, pas celle collante de miel, hein ?! l'autre ! vient caresser son ventre arrondi . d'ailleurs elle s'installe en tailleur pour laisser de la place, à son ventre, mais laissant toujours la même distance entre elle et la rouquine .

et le sourire revient, en l'entendant . ça la replonge loin en arrière . pas qu'elle soit vieille, la toute petite brune . elle sait pas trop l'age qu'elle a mais à vu de nez on lui donne une bonne vingtaine d'année . ce qui, pour Maelysa doit paraitre au moins 100 ans .

j'suis ravie, d'te rencontrer, Maelysa . tu dois t’ennuyer, des fois, toute seule .

elle se souvient des rejets, des fuites toujours plus loin, de la solitude, de la faim qui tord l'estomac à tel point qu'on n'a plus qu'une envie, se coucher et plus bouger . si la gamine l'avait vu il y a quelques temps, années ? squelettique .

se penchant légèrement vers elle, laissant sa longue crinière de boucles noires balayer le sol, et sans la toucher, elle lui murmure

merci, c'est gentil . mais tu sais, c'est des heures et des heures d'entrainement .


pis avisant son tendre se préparer elle continue sur le même ton .

tu vois, le grand brun qui se prépare, c'est Louis, mon compagnon . tu vas voir, il fait danser le feu comme personne, mais il lui arrive,encore, de se bruler .

elle se redresse, ses yeux ne quittant pas l'homme qu'elle aime et reprenant un ton normal .

si ça t'dis, après le spectacle, on pourra aller les voir de plus près . ou aller au campement ...


elle se laisse aller en arrière, appuyée sur ses mains et attend avec impatience que son homme commence
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Le_g.
C'était à lui de jouer. Il s'étire, et fait craquer son cou, s'étant mis un peu à l'écart pour se concentrer et faire quelques mouvements de bras. La nuit était tombée depuis un moment, et la fraîcheur du soir avait fait perdre le bénéfice de l'entraînement de l'après-midi. Il esquisse un sourire et attrape les seaux de fer emplis d'huile pour venir les poser et délimiter ainsi un espace pour que les spectateurs ne risquent rien. Cette sorte de barrière invisible, simplement par deux lueurs sur les côtés, suffit à faire comprendre que le risque est réel, et que ce qu'il s'apprête à faire n'est surtout pas à tenter à la maison sans entraînement, et surtout pas si on n'a pas quelqu'un à côté. Autrement dit, ceux qui prétendent pouvoir en faire autant, merci d'appeler le médicastre qui sait voler par les airs et venir vous soigner AVANT de tenter, parce que Le Gaucher, il décline toute responsabilité si quelqu'un tente chez lui !

Le décor planté, il prend son temps, il se concentre, après un clin d'oeil à son fils, et va chercher le reste de son matériel et se mettre en tenue. Le jongleur de feu entre en scène, non sans espérer être à la hauteur, se sachant légèrement attendu au tournant.

Il inspire profondément, et se dirige vers le centre de la scène. Avec un sourire en coin, il commence par déclamer quelques vers.


Dames, Sires, gueux ou paysans,
Ceci votre ultime et dernière chance
Fuyez, si vous n'avez bienveillance
Pour les troubadours, cette engeance
Dont les vies ne sont qu'errance
Nous allons entrer dans la danse
Sous vos yeux comme en transe
Les flammes ardentes sont notre pitance
Quelques écus pour reconnaissance
Un peu de pain de vos finances
pour nous remercier de notre exubérance...


Aurait-il envie de faire frissonner le public ? Sans doute oui. Un brin de peur, un brin d'anxiété, et beaucoup de folie, voilà l'état d'esprit où il tente d'amener le public, qu'il en retienne son souffle. Retournant près de la table dressée dans le fond, il retire sa chemise, se retrouvant torse nu, enfile son masque, et ferme les yeux un instant pour se concentrer sur les gestes, sur le feu qu'il va faire danser. Et puis finalement, il esquisse un sourire, songeant qu'il est pas là pour se mettre la pression, mais seulement pour s'amuser, et que c'est bien ce qu'il compte faire ! Il se tourne alors, regardant le décor planté, et vient saluer avant de débuter.



Puis il se redresse et fait un signe discret à La Capuche, qui va rythmer une danse un peu lugubre, macabre, où le feu est au centre. Le Gaucher fait tournoyer son bâton devant lui, verticalement, puis le lance pour le rattraper de la main gauche, il esquisse un sourire, et le refait de la main droite. De nouveau, il s'amuse, il n'y a plus personne, il est seul, du moins dans sa tête, et il joue avec le feu, faisant danser les flammes qui se trouvent aux extrémités de son bâton avec une facilité due à de nombreuses années d'entraînement. Il est dans son monde, profitant du rythme donné, mimant des combat contre un adversaire invisible, frôlant le feu de ses mains, le bâton ne cessant pas ses mouvements circulaires venant effleurer son torse qui commence à luire sous l'effet de la sueur. Tantôt de dos, tantôt de face, il parcourt la scène improvisée sur l'herbe, avant de se mettre presque accroupi, de se relever et de poursuivre ainsi, les flammes virevoltant autour de lui, oscillant de haut en bas, comme mues par des vies propres. Il termine cette première partie, et va remettre de l'huile sur les tissus qui entourent les extrémités du bâton, retirant son masque pour passer à un autre numéro, plus doux, plus féérique.




Il esquisse un sourire doux, et fait tournoyer son bâton dans les airs, le fait tracer des cercles de feu dans la nuit sombre qui les entoure, dansant avec les flammes, jouant avec cette chaleur infernale, prenant des risques à tracer des cercles horizontaux devant lui, les flammes lui lèchant le ventre presque à chaque passage. Lors de l'un deux, le frôlement n'en est plus un, et s'il poursuit de la main gauche à faire tourner le bâton dans les airs, à tracer comme des lettres de feu, sa main droite vient se poser sur son flanc, mais le spectacle doit continuer, alors il poursuit, reprenant des mouvements plus rapides, s'amusant comme un gamin, tel un dompteur, les flammes dansent par la vie qu'il leur donne. Il termine en traçant des cercles de plus en plus rapides, jusqu'à éteindre les flammes du bâton par manque d'air tellement il tournoie rapidement entre les mains du Gaucher.

S'inclinant, il reprend son souffle, faisant signe à Pel' d'enchaîner avant qu'il ne passe à la suite de ce qu'il a préparé pour le public languedocien.

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Pelagius
Pelagius s'avance devants le public.

Mesdames, Messieurs, il est temps de chanter ! De chanter et de boire !

Pelagius entame de son luth un air de valse

Par contre, pour celle là, j'ai besoin de vos voix pour le refrain, et je veux vous entendre battre la mesure en faisant s'entrechoquer les chopines !

Le refrain c'est facile, ça fait :
"Patron ya marée basse
fais moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur"


Pelagius s'adresse à nouveau au public.

Bon je vois que devant il y'en a des qui sont prêts, on peut y aller !

1,2,3, et 1,2,3 !


Je ne sais pas pour vous
mais pour ce qui est de moi
faudrais que j'boive un coup
tout, nimporte quoi
ca fera bien l'affaire
a force de chanter
de hurler et de braire
jai besoin d'picoler
mais qu'on ne me serve pas
du jus de fruits ou de la flotte
surtout pas un coca
je tiens trop a ma glotte

patron ya marée basse
fait moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur

un bon demi bien frais
pour y mettre du gout
le picon ya qu'ça d'vrai
ou meme un petit rouge
un bon vieux jaja
plus ca tache et mieux c'est
ou bien un pastaga
mais sans glaçons s'te plaît
tequila, gin, vodka
rhum ou encore whisky
sert moi tout c'que tu as
tu me sauve la vie

patron ya marée basse
fais moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur

jai besoin de fortifiants
y'en a bien dès qui s'dope
l'alcool c'est important
pour qu'l'humeur se developpe
et même si ca rend beauf'
quoi qu' ca depend pour qui
l'hiver ca me rechauffe
l'ete ca m'rafraîchit
et tanpis pour mon foie
on crevera tous ca se fete
autant viv' dans la joie
défection on est pas des bêtes

patron ya marée basse
fais moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur


Pelagius tire une petite révérence devant le public.

Et maintenant je vous laisse avec ... Euh... Pas la moindre idée de son nom qui vas vous jouer une de ses compositions !
Andrea_


Andrea_ a écrit:
Quelques jours de marche seulement avait suffit à notre encapuchonnée pour rejoindre le Languedoc, chemin qui aurait été bien plus rapide si notre protagoniste s'était résolue à faire dresser sa bourrique, animal qui depuis plusieurs jours s'était couvert d'un mal bien étrange : la flémingite aïgue. Sûrement pour être la preuve vivante qui veut que : " chaque animal ressemble à son maître", mais pour en être sûr il aurait fallu que le dit animal le dise ce qui n'est pas prêt d'arriver, ce n'est un secret pour personne.
Bref, dans le royaume, les rumeurs vont bon train, parfois même plus rapidement que les pigeons autant vous dire que c'est une aubaine pour notre demoiselle. Un vent d'ouest avait mené la nouvelle et la soif de voyager l'avait finalement aidée à prendre la route. Quelques arrêts " pipi", deux nuits à la belle étoile et une toilette raffaichissante plus tard, c'est emmitouflée dans sa cape qu'elle fait son apparition. Il faut croire que les évènements de sa vie lui avaient finalement appris des choses, la menant sur les trajets de la discrétion et de la patience - tout arrive!-.
Un regroupement se forme et c'est de loin qu'elle se rapproche -hahin-. Un main dans sa poche serre son "trésor", alors que l'autre replace derière son oreille une mêche de cheveux. Les lacs bleutées scrutent l'assemblée, alors qu'elle se poste contre un arbre. Endroit stratégique. Comment voir sans être vu ou presque, comment apprécier le spectacle sans devoir applaudir avec plus d'enthousiasme qu'il n'y parait, comment sourire sans que personne ne voit. Stratégique et parfait.
Un croc se plante dans sa lèvre inférieure, un soupir s'échappe alors que résonne cette voix qu'elle reconnaitrait parmi mille autres. Les artistes s'échauffent et si je peux vous dire une chose, c'est bien que la chataîne se repait du spectacle. La peau de son ancien amant ruisselante de sueur est une vitrine que la Colombe pourrait lorgner pendant des heures sans émettre un seul autre son que des grondements sourds. Un index opalin rejoint ses lippes et les pensées vagabondent - et pas dans un pays doucereux-, alors que son regard est instinctivement porté sur un enfant.

Le sien.

Les yeux s'ouvrent et le spectable la captive. Observant ce petit garçon qu'elle aime plus que tout, la Chiasse en oublie même où elle se trouve, ses mains s'élèvent pour finalement faire glisser sa capuche, dévoilant une crinière légèrement ondulée. ça fait des boum et des bangs et son coeur décole. En plus d'être beau, il est doué ! Le feu, le joujou préféré de son papa, est dompté à la quasi perfection et c'est bouche bée qu'elle en vient à applaudir, fière -pour pas dire " totalement gaga" de son petit prince.
La moue se fait boudeuse alors qu'elle voit l'enfant se diriger dans les bras de Sande. Sande, nouvelle épouse de son père. Nouveau soupir Chiassique. Elle promet que ça finira par rentrer un jour. Mais dans la caboche Colombienne, quelque soit le déroulement du chapitre, le roman se termine toujours de la même façon... Elle tente juste de se rendre à l'évidence que le dénouement n'est pas si proche, puisqu'elle est visiblement...enceinte. Hochement de tête entendu avec elle même : bientôt.

Les azurées auraient pu se perdrent encore longtemps dans ce merdier. Sauf que non... Le troubadour fait son entrée en scène. Armé de son baton. Et... Berdol... torse nu. Il n'avait donc rien ret'nu de ses années de mariage ? La Chiasse avait toujours dit que ça devrait être interdit un spectacle comme ça. Elle lui avait déjà expliqué des centaines de fois - au bas mot- que dans cette tenue on risquait l'émeute, et que les spectateurs ne seraient bientôt que des femmes. Peine perdue...
De nouveau les lippes sont emprisonnées, les bras se croisent et la carcasse est appuyée contre l'arbre. Le feu ? ah oui... il tourne. Bah quoi !? le spectacle elle le connait hein, il met le feu à son baton, ça tourne ça tourne et... il transpire et... ses muscles s'activent... se contractent... son corps brille... son coeur bat -pour une autre mais ça, elle n'y pense pas-... Ce sourire, son sourire se dessine, et elle sourit, contente de le voir heureux, dans son élément. Les yeux se baladent - y a pas d'mal à s'faire du bien-, caressant son torse, les courbes de ses muscles, son cou, son colli...
Chiotte ! Qu'est ce qu'elle donn'rait pas pour avoir piqué au vieux marin saoul du bout d'la rue sa longue vue ! - dédicace-. Les yeux se plissent et la grimace s'allonge alors qu'elle remarque le collier que porte Louis. Une bague... Sûrement... Non j'vais la faire courte, j'vais retranscrire ses pensées -parce que moi, je peux- : Berdol, sûr'ment son alliance, j'espère qu'elle lui brûle la peau....

En gros.

- J'avais jamais dit que c'était glorieux hein! -.
Bon, j'vous épargne les grognements -et la rancoeur- que tout ceci engrange, mais faut pas s'leurrer, y a comme du ressentiment dans l'air.
Glissant une main dans sa poche, vérifiant toujours la présence de son présent -hmm-, elle laisse échapper un soupir plus profond.
De nouveau il s'incline, de nouveau elle applaudit, presque silencieusement mais ses mains se frôlent - ça compte?-.

Le spectacle continue mais déjà les mirettes balayent les environs...

Une représentation sans rien à grailler, c'pas un vrai " chaud" !


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Maelysa
j'suis ravie, d'te rencontrer, Maelysa . tu dois t’ennuyer, des fois, toute seule .

elle ne s’ennuyait pas la gamine, elle tournait en rond, pire, elle ne savait pas du tout ce qu'elle allait faire de sa vie, elle doutait même de rester dans la région, avait dans un premier temps pensé la fuir et puis s’était ravisée, mais pour combien de temps, elle l’ignorait, en fait elle ne savait pas grand-chose et depuis peu avait pris le parti de ne vivre qu’ au jour le jour… effectivement, plus de mauvais jours que de bons s’étaient enchainés ces derniers temps…

elle se contenta de répondre...
ça dépend m'dame...

elle tendit le bras pour reprendre la chope, une aubaine…

pour une fois on ne lui faisait pas boire cet infâme breuvage que l’on nomme "lait", à croire qu’elle est devenue un récipient à lait… pourquoi les grands lui piquent toutes ses chopes et surtout pourquoi doit-elle se cacher pour déguster ce qu’il reste de sa bouteille de whisky… est ce qu’elle va vérifier elle, ce qu’ils boivent ou ce qu’ils mangent les grands… nan mais c’est vrai quoi, y’ a de l’abus…

elle pose la chope vide et essuie sa bouche sur sa chemise, ça non plus il paraît qu’on ne peut pas le faire, m’enfin bon, ses chemises c’est elle qui les lave hein…

elle admire le spectacle, le feu, c’est fascinant le feu et jouer avec semble l’être encore plus.

aux derniers mots de la petite brune elle sourit…

voui j’viendrai t’voir avec ton m’sieur après…

elle admire les flammes qui tournoient encore et encore….

Mais comment il fait ça lui…

La gamine a la bouche légèrement ouverte, béate d’admiration…
Elle applaudit à tout rompre et voilà que déjà un homme vient à sa place, elle écoute…


Puis reprend avec lui

patron y'a marée basse
fais moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur


Elle se demande bien pourquoi il veut voir sa sœur, mais ce léger détail ne la dérange pas plus que ça, elle oublie la gamine, elle oublie ses soucis…
elle rattrape le sourire peu à peu et ne détache plus son regard de la scène improvisée…


j’ai drôlement bien fait d’venir, j’te le dis !

ouais c’est chouette !
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Isora

Isora était ravie d'être venue, le spectacle était .... fabuleux.
Elle s'installa donc sur l'herbe à l'aide d'une couverture et s'adossa à un arbre particulièrement confortable. Elle pouvait assister de cet endroit à l'incroyable mise en scène de Messire LG.
Isora avait l'impression d'être..... ailleurs, dans un autre monde rempli de lumière, monde de gaîté ...... monde de magie .... monde de rêves !!
Elle regarda autour d'elle et sourit, sans doute était-elle comme ces enfants ici présents, elle attendait avec impatience la suite de cette aventure.
Elle pensa à ses amis, elle avait oublié de leur dire où elle était, oh ils ne s'inquièteraient sans doute pas.
Décidément cette charmante ville de Mende était surprenante. Elle commençait à s'y plaire, vraiment.
Ryxende
léger sourire , de la toute petite brune . décidément, si elle avait une crinière noire, la flamboyante, elle pourrait s’appelait ...

Sande, appelle moi Sande . si j'étais une dame, ça se saurait .

elle est certainement trop jeune, pour boire . juste un regard . mouais, elle a quoi ?! 8, 10 ans, maximum . mais à notre époque, les jeunes filles deviennent mère juste 3 ou 4 ans plus tard . et puis, comme beaucoup d'enfants laissés seuls sur les routes, elle est confrontée à la vie d'adulte bon gré, mal gré .

son ange venant se placer . elle tourne la tête pour l'admirer . le feu danse, il s'amuse . le bâton navigue . les lueurs deviennent mouvantes . le visage caché sous le masque ne permet pas de voir le sourire qui s'y cache, mais elle sait, elle, qu'il est là . les roues de flammes s’emballent pour venir frôler la peau nue . la transpiration la fait luire par intermittence . elle est presque en transe . rien, rien ne peut plus la faire tenir tranquille que de le voir faire . elle a eu des spectacles privés . rien que pour elle . et elle les a apprécié autant que de la voir sous les regards du public . elle part en rêverie de flammes . la tête légèrement penchée sur le coté . les yeux de jais reflètent les lueurs tout en admirant son homme .

le sourire s'élargit en entendant la gamine . il est magique . il apporte tellement aux autres . et dire qu'il ne la croit pas lorsqu'elle lui dit qu'il pourrait tout faire .... tout comme pour son petit d'homme, elle applaudit à tout rompre, lorsqu'il salue . se disant qu'elle devra sortir ses pots de baume pour la brulure qu'il s'est fait . elle siffle entre ses doigts . heureuse, tout simplement de partager ce moment avec eux . la troupe, et les spectateurs qui doivent être comme la petite à coté d'elle, émerveillée .

et voici veniiiiiiiirrrrrrrrrrrrrrr ..... le fou chantant !!! là, une toute petite prière . une pas grand chose, mais intense . pas la Nantaise, pitié, pas la Nantaise . et comme elle y pense, hop, le refrain vient lui titiller l'esprit . arf de arf !! mais grâce à Dieu, ou plutôt, grâce à lui, la chanson qu'il propose, n'est pas la "maudite" . maudite, pour elle . imaginez une chanson, chantée en boucle, touuuuuute une nuit . ben au bout d'un moment ... ça vous pénètre l'esprit et ça veut pas en sortir . elle frappe des mains et reprend le refrain avec la gamine . l'accent de souche germane ne pardonne pas certaines syllabes mais le cœur y est ! on va vous passer l'horreur de l'accent ... soyons charitable .

elle applaudit le Barde . puis, se penchant vers la petite ...

ça va bientôt être à moi . c'est pas tout à fait la même chose, j'espère que ça te plaira quand même .


elle se lève, péniblement . tenant son ventre . puis baisse les yeux vers la gamine .

tu veux te rapprocher ? je chante pas, je danse pas, tu risques de ne rien entendre de là . pis laisse pas la chope s'te plait


ouais, pas qu'elle pense que son tour soit le meilleur du spectacle, hein ?! non, mais son tendre lui a demandé . pis, malgré le mal qu'elle avait eu à reprendre la plume, elle avait réussi à en faire trois nouveaux, dont un qu'il avait trouvé magnifique . il y en a un, en cadeau, pour une personne très spéciale ....

elle lui laisse le choix de venir ou pas, elle, elle doit aller chercher ses écrits et commencer à s'approcher de la "scène" ....
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