Desiree.
[Let's have some fun, this beat is sick
I wanna take a ride on your disco stick]
Il a osé !
Oh le mufle ! Oh le mauvais joueur ! Oh le fourbe !
Une mains sur sa nuque. Immobilisée. Et un retournement de situation avec ça.
Non, vraiment, c'est pas du jeu !
Vraiment pas.
Mais il se trouve que la blondine est une reine du self contrôle, vous le saviez n'est-ce pas ?
Alors pendant que le ténébreux s'épuise à vouloir la faire craquer, elle résiste. Elle se concentre. La chose n'est pas aisée. Vraiment, vraiment pas. Il faudrait arriver à penser à autre chose qu'au plaisir le plus intense. Savoir qu'on peut lâcher prise et faire une totale confiance à son partenaire.
Mais l'orgueil est là pour la sauver.
Non, Monsieur, tu ne l'emporteras pas au Paradis, d'abord.
Elle soupire à son oreille. Se redresse à demi pour mordiller un peu de chair offerte. Une épaule, visiblement. Jusqu'au creux du cou.
Les mains se baladent. Beaucoup. Effleurent et griffent.
Et se jouent du mâle, qui pendant ce temps essaie de la faire plier.
Mais...
Oh, elle n'a pas besoin du zoom, elle !
Elle est aux premières loges. Elle voit bien le regard qui se trouble.
Elle entend bien la raucité du ton.
Une main quitte les reins où elle s'affairait pour le plonger dans les cheveux bruns.
Elle hésite à peine un instant. Faut-il le laisser donner encore quelques coups, quitte à ce qu'il soit complètement épuisé, ou profiter de la situation pour la retourner ?
Elle profite. La main glisse des cheveux à la nuque, une jambe s'enroule, le dos se creuse, et zou ! On tourne. Pas question qu'il prenne du plaisir. C'est elle qui donne, pas lui qui se sert. Non mais !
Elle sourit. Elle s'offre.
Repos, soldat.
Elle donne.
Les hanches ondulent. Au rythme qu'il choisit. Elle glisse ses mains dans les siennes. Pas pour les éloigner, cette fois, non. Maintenant qu'il est proche de céder, elle le pousse à la capitulation. Dépose les mains mâles sur ses hanches. Le laisse choisir le rythme qui lentraîne (au bout de la nuiiiiiit. Ahem. Pardon.) jusqu'au plaisir.
Et elle le regarde. Elle le regarde comme jamais elle n'a regardé un homme, peut être. Puisqu'il est son ami, il n'y a pas de gène à ressentir. Et elle pourra voir son plaisir. Et toc !
Qui qui gagne, maintenant, hein?
_________________
©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
I wanna take a ride on your disco stick]
Il a osé !
Oh le mufle ! Oh le mauvais joueur ! Oh le fourbe !
Une mains sur sa nuque. Immobilisée. Et un retournement de situation avec ça.
Non, vraiment, c'est pas du jeu !
Vraiment pas.
Mais il se trouve que la blondine est une reine du self contrôle, vous le saviez n'est-ce pas ?
Alors pendant que le ténébreux s'épuise à vouloir la faire craquer, elle résiste. Elle se concentre. La chose n'est pas aisée. Vraiment, vraiment pas. Il faudrait arriver à penser à autre chose qu'au plaisir le plus intense. Savoir qu'on peut lâcher prise et faire une totale confiance à son partenaire.
Mais l'orgueil est là pour la sauver.
Non, Monsieur, tu ne l'emporteras pas au Paradis, d'abord.
Elle soupire à son oreille. Se redresse à demi pour mordiller un peu de chair offerte. Une épaule, visiblement. Jusqu'au creux du cou.
Les mains se baladent. Beaucoup. Effleurent et griffent.
Et se jouent du mâle, qui pendant ce temps essaie de la faire plier.
Mais...
Oh, elle n'a pas besoin du zoom, elle !
Elle est aux premières loges. Elle voit bien le regard qui se trouble.
Elle entend bien la raucité du ton.
Une main quitte les reins où elle s'affairait pour le plonger dans les cheveux bruns.
Elle hésite à peine un instant. Faut-il le laisser donner encore quelques coups, quitte à ce qu'il soit complètement épuisé, ou profiter de la situation pour la retourner ?
Elle profite. La main glisse des cheveux à la nuque, une jambe s'enroule, le dos se creuse, et zou ! On tourne. Pas question qu'il prenne du plaisir. C'est elle qui donne, pas lui qui se sert. Non mais !
Elle sourit. Elle s'offre.
Repos, soldat.
Elle donne.
Les hanches ondulent. Au rythme qu'il choisit. Elle glisse ses mains dans les siennes. Pas pour les éloigner, cette fois, non. Maintenant qu'il est proche de céder, elle le pousse à la capitulation. Dépose les mains mâles sur ses hanches. Le laisse choisir le rythme qui lentraîne (au bout de la nuiiiiiit. Ahem. Pardon.) jusqu'au plaisir.
Et elle le regarde. Elle le regarde comme jamais elle n'a regardé un homme, peut être. Puisqu'il est son ami, il n'y a pas de gène à ressentir. Et elle pourra voir son plaisir. Et toc !
Qui qui gagne, maintenant, hein?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.