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[RP] Une lettre c'est magnifique et précieux...

Lulue
Les jours s'écoulaient avec une vitesse que la Brune avait du mal a absorber. Du mal à se lever le matin, elle qui avait toujours eu pourtant des insomnies, et des fins de journées où elle était complètement épuisée. Bien que rempli, son train de vie était pourtant moins intense que les dernières années. Lucie se demanda si c'était le poids des années qui commençait à lui peser, ou si finalement, le teint blanchâtre dont elle ne se débarrassait plus était dû a un autre mal. Sans doute, l'avenir lui dirait-elle.

En attendant, elle profita d'un moment de calme pour répondre à Ramon.



Citation:
Mon cher époux,

Ainsi donc vous voilà en Empire? Je ne sais si je dois en sourire ou avoir un peu plus d'amertume. En effet, lorsque j'ai lu votre missive, j'y étais moi-même. En Lorraine plus exactement. Doudou était à Vaudemont et nous avons été le chercher avant qu'il se mette dans ses histoires encore une fois. Parfois je me dis qu'il mériterait que je lui donne une bonne fessée. Cela serait assez comique de le voir ronchonner par la suite.

Nous sommes actuellement à Peronne, où je surveille les garçons comme du lait sur le feu, tant ils peuvent être distraits. J'en viens même à oublier de manger. Je sais que votre projet était de me faire 12 enfants, mais par pitié, donnez moi en majorité des filles, sinon je crains de devenir chèvre.

Avez-vous des nouvelles de mon frère? J'ai ouïe dire que sa fille allait épouser le Dauphin? J'en profite également, pour vous demander une faveur, celle de saluer vos frères et soeurs d'armes, dont Malicia ou Makcimus. J'espère qu'ils vont bien.

Prenez soins de vous. Je vous embrasse.




Faict à Peronne, le vingt-troisième jour du mois de mars 1461



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Lulue
Assise derrière son bureau, Lucie cherchait quelques mots à griffonner sur un parchemin avant que le florilège de ratures ne prenne place. Puis venait le stade final du roulé en boule et du lancé dans la cheminée. L'exercice qu'elle s'évertuait à essayer n'avait jamais été simple pour elle. Et là où les choses se corsaient, c'est que la Brune c'était mis en tête de se confier à un parfait inconnu. Mais il fallait qu'il sache certaines choses importantes. Et l'idée de le rencontrer s'était évanouie pour cause d'emploi du temps qui n'allait jamais dans le sens qu'il faudrait.

Au bout de quelques heures, voilà que la plume frôlait en continu la feuille, et les lettres se formaient comme l'encre tourbillonnait. Après une relecture attentive, le Chevalier soupira doucement. Elle n'était pas satisfaite. Rien ne valait l'échange verbal, mais qu'importe pour cette fois-ci. Au pire des cas, il la prendrait pour quelqu'un qui a une case en moins. Ce qui n'était sans doute pas tout à fait faux, quand on connaissait son parcours. Mais ceci était une autre histoire.


Citation:
De Nous, Lucie, Mère d'un Ange blond,
A Vous, Tom, Parrain de ce même Ange,


Salutations.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas pour ce début de missive des plus familiers, que je me permets à votre égard, bien que notre unique rencontre s'est faite lors du baptême de Cassandre. N'y voyez surtout pas de l'irrespect de ma part. Bien au contraire.

Il y a des années que j'entends parler de vous, sans me souvenir vous avoir rencontré auparavant. Je me suis surprise à sourire, parfois, lorsque ma Blondinette me parlait de vos rencontres. Comment ne pas être attendrie par ce petit bout de 8 ans, qui vous raconte avec un grand sourire et les yeux brillants, ses moments avec un homme qu'elle considère comme un père. Bien sûr, je mentirais en disant que je n'ai pas eu également un pincement au cœur au début, de peur que vous effaciez les maigres souvenirs qu'elle avait de mon époux, quand de mon côté je tentais de les raviver. Vous avez eu cette élégance de ne pas tenter de le faire, là où d'autres s'y sont aventurés. Et pour cela, je vous en remercie. Bien que ce soit tardif, je vous l'accorde.

Elle a en elle, ce que j'appelle parfois la "malédiction des Castelléo", bien que je sois consciente que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Cassandre peut être une vraie éponge à émotions. Vous vous en êtes peut-être déjà rendu compte. Très observatrice, elle ressent facilement le "pti truc" qui ronge les gens, quand bien même la plupart des personnes passent à côté. Le plus dur étant de ne pas se laisser affecter au point d'en devenir mal soi-même. J'ai appris à vivre avec en domptant – entre autre – la solitude et mes méandres, comme d'autres membres de la famille. J'ai toujours tout fait pour que ma fille n'en arrive pas là. Aujourd'hui elle s'éloigne une nouvelle fois de moi. Le Limousin l'a marqué plus qu'elle ne l'admettra jamais, et je n'aimerais pas que l’Orléans lui réserve la même sentence.

J'avoue que si je la laisse partir, c'est parce qu'elle va vous y rejoindre. Un choix qui paraît sans doute aussi inconscient que de l'avoir laissé se lier d'amitié avec un homme dont je ne connaissais rien. Je vous serais donc reconnaissante d'accepter de prendre soin de mon pti Ange... Qui ne l'est pas toujours, je le conçois parfaitement. Bien que j'ai toujours essayé de combler le vide que mon mari ait pu laisser dans l'éducation de Cassandre, j'ai compris qu'elle est arrivée à un stade où elle vous rejoint aussi parce qu'elle a besoin d'être guidée par ce que je n'incarnerais jamais : un visage paternel. La pilule n'est pas facile à avaler, mais je me garderais bien de lui dire.

Rassurez-vous, je ne vais pas m’épancher plus. Je sais qu'elle souhaite depuis longtemps que nous nous rencontrions. Il paraît que nous nous ressemblons. Ma curiosité a fini par gagner. D'où cette missive qui fait une pierre deux coups. Comme vous pouvez le voir, j'arrive à être aussi bavarde que Cassandre, à mes heures.

Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire, de ce vous faites pour ma fille, et vous rassure, nulle réponse n'est obligatoire.

Qu'Aristote veille sur vous !



Faict et scellé à Limoges, le vingt-neuvième jour du mois de septembre 1462.




Encore une brève hésitation et avant que le pli ne finisse au feu, elle le remit à son coursier pour qu'il parte en Orléanais.
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Tomrone
Quand l'été a encore du mal à laisser sa place à l'automne, il est fort agréable d'en profiter. Se promenant dans les rues d'Orléans profitant d'un instant de calme, il se fit interpeller par un homme, qui se présenta entant que coursier. Tout d'abord surpris, il prit le pli que celui-ci lui tendit et avant de le laisser partir lui donnant une pièce. Qui cela pouvait bien être se demanda Tom. Curieux, il s'en alla dans la première taverne qu'il trouva, pour prendre lecture de ce mystérieux courrier. À sa lecture, au fil des lignes, sa gorge se serra doucement. Il posa la lettre, ces pensées pendant un instant dans le vide et décida de rentrer pour prendre sa plume.

Citation:
De nous, Tom, parrain d'un ange blond,
À vous, Lucie, mère de ce même ange.

Salutations.

Madame,

Tout d'abord, je vous prie de m'excuser pour le temps de réponse que j'ai pu donner à votre courrier. Je dois vous avouer que ma surprise fut grande à la lecture de votre courrier, mais une surprise, je dois vous l'avouer, agréable.

J'ai lu et relu votre lettre, qui m'a profondément touché, il est vrai, et qui ne pas permis de pouvoir trouver les mots immédiatement pour vous répondre.

Vous avez la chance d'avoir une petite fille merveilleuse, mais de cela, je pense que vous le savez déjà. Une petite fille que j'ai eu la chance de rencontrer alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Il doit être incalculable le nombre de chemin qui existe, mais il y a parfois un chemin, celui que j'ai emprunté, il y a déjà quelque année qui vous amène à faire des rencontres qui marquent une simple vie d'homme. Je me suis toujours dit que la vie est comme plusieurs pièces que l'on assemble ensemble et qui vous permettent de grandir. Cassandre est pour moi une de ces pièces, une pièce qui est venue se rajouter à ma vie, et qui sans le savoir m'a apporté énormément.

De ma première rencontre, à ces visites à ma cabane, et à aujourd'hui, Cassandre est pour moi, plus que ma filleule... Quand je vous lis et décrire votre fille, je ne peux qu'acquiescer vos dires. Elle a une sensibilité à fleur de peau, mais elle sait si bien lire dans les yeux des autres. Oh, souvent, elle arrive à voir que quelque chose ne va pas, et souvent, elle vient à me bouder comme elle sait si bien le faire parce que, je ne sais pas lui parler de toutes ces choses qui ne vont pas. Elle me reproche si souvent ce côté si mystérieux en moi, peut-être de trop, mais par pudeur souvent, elle ne dit plus rien et garde tout cela en elle. Il est parfois si dur de m'ouvrir, même aux personnes qui me sont les plus chères, le passé m'a fait ainsi, et on ne peut revenir, ni changer le passé, il est déjà derrière nous...

Mais pardonnez-moi de vous avoir parlez de moi ainsi. J'aimerais que vous sachiez une chose ; je sais combien le Limousin a pu la marquer et je vous assure que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la guider, l'aider, la soutenir, en Orléans, comme je l'ai toujours fait pour elle. Je donnerais tout pour la faire grandir et pour qu'elle suive le chemin que vous avez pu emprunter, car je sais combien elle vous aime et je sais le respect énorme qu'elle là pour tout ce que vous avez pu faire dans votre carrière.

Madame, une lettre et des mots ne suffirons peut-être pas à tout dire, peut être comme vous avez pu le soumettre, une rencontre serait des plus simple et des plus agréables pour continuer à parler de ce bel ange blond. Je me tiens bien sûr à votre disposition.

Pour finir cette lettre, car, il faut savoir finir d'écrire, vous n'avez en aucune raison à me remercier de ce que je peux faire pour votre fille, cela est des plus naturel, comme un père pour sa fille...

Au plaisir de vous lire, et qui sait peut-être de vous rencontrer de nouveau.

Que le Très Haut veille sur vous.

Tom.


Sa lettre fini, il fit à son tour appel à un coursier pour apporter la missive à bon port.
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Lulue
"Comme un père pour sa fille...". Les ébènes restaient accrochés sur cette simple phrase. Pour la première fois depuis très longtemps, Lucie pouvait parler de son aînée comme elle aurait aimé le faire toute sa vie avec son premier époux – à quelques détails près – et de surcroît ça faisait écho. A travers la réponse de Tom, elle pouvait presque ressentir la cadence de sa respiration et peut-être aussi, la main fébrile lorsque certains mots furent couchés.

Pendant plusieurs jours, la Brune se contenta de lire la missive reçue alors que ça se bousculait dans sa caboche pour rassembler ses idées afin d'apporter une réponse aussi sincère que compréhensible.


Citation:
De Nous, Lucie, Mère d'un Ange blond,
A Vous, Tom, Parrain de ce même Ange,

Salutations.


Tom, Tom, Tom. Par pitié, arrêtez avec les "Madame". Je viens de prendre quelques rides par votre faute tant cela me vieillit un peu plus à chaque fois qu'il est employé et que je lis ! Lucie suffira amplement. Ca tombe d'autant plus parfaitement bien, que le hasard à fait qu'il s'agit de mon prénom.

Vous n'avez pas à vous excuser pour le temps de réponse. Je n'en attendais pas forcément. Mais je suis ravie que vous ayez pris le temps de me répondre, de me parler un peu de vous. Je vous connais à travers le regard de Cassandre, et de ce qu'elle me raconte. Mais j'apprécie que vous le fassiez aussi. J'aime écouter (ou lire) les gens se livrer, savoir de quoi leur carapace est faite, bien que je paraisse souvent être une personne inaccessible.

Je peux comprendre aisément votre difficulté à vous confier. S'isoler le temps nécessaire alors que l'on est au plus mal, pour protéger son entourage, et revenir parcourir le monde extérieur une fois la paix retrouvée. Masque impassible sur le visage bien vissé. Ou à défaut, celui qui essai de donner le change avec plus ou moins de réussite. Est-ce que je fais fausse route ?

Cassandre a connu cela toute sa vie, malgré son jeune âge. Parce que je suis ainsi. Je m'enferme dans le mutisme et dans ma bulle. Cela me vaut souvent le reproche d'être trop indépendante. Comme si la distance que je mettais temporairement pouvait tout me faire oublier. Pourtant, je me souviens... Toutefois, j'ai réalisé à travers les yeux de mes enfants que le silence les faisaient parfois plus souffrir qu'il ne leur faisait du bien. Alors j'essaie de m'efforcer à leur parler. Pas de tout et pas en leur donnant forcément tous les détails. Juste assez pour les rassurer. Ma fille a peur de vous perdre. C'est d'ailleurs effrayant, pour la mère que je suis, de constater et de deviner les dégâts que cela pourrait provoquer. J'ai cru comprendre qu'elle vous avait fortement blessé il y a quelques semaines. Même si elle ne m'en parle plus, je sais très bien qu'elle cherche encore à savoir à quel point. La peur de vous décevoir. Mais je suis heureuse qu'elle n'ait pas suivi son envie de fuir et qu'elle ait pu arranger les choses.

Pour mon parcours, j'ai souvent l'impression qu'elle l'idéalise un peu trop. Les choix n'ont pas toujours été simples mais au fond ce qui se voulait altruiste et le mieux sur le moment, n'était-il pas juste égoïste ?

Que diriez-vous de nous rencontrer en Orléans ? Puisque vous êtes encore au Conseil Ducal, si ma mémoire est bonne, et que mon temps est presque inexploité pour des choses existentielles, je pourrais faire le déplacement pour que nous puissions deviser, en attendant l'arrivée de la Blondinette en Limousin. Si cela vous sied, dites moi la date qui vous conviendrait le mieux, ainsi que le lieu. Votre épouse est la bienvenue si vous le souhaitez, bien évidemment.

Qu'Aristote veille sur vous !



Faict et scellé à Limoges.




Tout n'avait pas été dit. Surtout pas ce sentiment qu'elle traînait depuis toute une vie avec elle, d'avoir la mort de son époux sur la conscience. Le jour où la Brune aurait la force de le confesser à sa fille, celle-ci lui en voudrait surement plus qu'elle n'osait l'imaginer. Il lui faudrait alors être entourée de toutes ces personnes qui comptent pour elle, afin qu'ils l'aident à dépasser ce mépris qu'elle ressentira pour sa mère. Pour qu'elle puisse s'épanouir, toujours plus. Et selon Lucie, Tom faisait partie de ces personnes.

A nouveau, elle confia le pli au coursier.

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Tomrone
De nouveau, le coursier déjà rencontré revint vers lui pour lui apporter un nouveau pli. Il n'avait pas besoin d'ouvrir le pli pour savoir de qui cela pouvait venir. Il avait été marqué par la première missive et après avec repris un souffle profond, il ouvrit cette deuxième.

Doucement, il parcourut le vélin, doucement, la lecture se voulait douce, doucement la fin arriva...

Un sourire sur son visage, une plume dans sa main, un vélin posé sur la table et les premières gouttes d'encre se déposa.



Citation:
De Nous Tomrone, Parrain d'un ange blond,
À vous, Lucie, Mère de ce même ange.

Salutations.

Lucie, donc, puisse que vous me permettez de vous appeler ainsi et je vous en remercie. Je suis heureux à nouveau de pouvoir vous lire et d'en apprendre toujours un peu plus au fil des lignes qui défile sur le vélin, jusqu'à votre signature.

Je suis heureux de savoir que nous allons pouvoir nous rencontrer à présent pour pouvoir poser cette fois-ci toutes ces paroles autour d'un moment chaleureux.

En effet, je suis élu au Conseil Ducal et de ce fait, je ne peux sortir d'Orléans et j'apprécie vraiment le fait que vous puissiez de vous-même vous déplacer à Orléans, mais si je dois vous l'avouer, cela me gêne tout de même. Le principe et la galanterie, auraient dû nous amener au contraire et cela est bien moi qui devrais venir vers vous plutôt que le contraire. En tout cas encore merci.

Si vous le voulez, je peux vous recevoir à ma cabane en Orléans, cette même cabane où les souvenirs d'un jour d'une petite fille qui était venu y toquer à la porte...

Si cela pourrez-vous convenir ou bien même si vous pensez autrement, je me permettrai cette fois-ci de ne plus faire courir ce pauvre coursier pour vous retrouver, mais ce sera mon fidèle pigeon Grigri qui viendra vous apporter l'adresse et le plan de ma cabane.

Dans l'attente du plaisir de vous lire.

Que le Très Haut veille sur vous.

Tom


La missive donnée au coursier, il n'y avait plus qu'à attendre sagement peut être le retour de ce fameux coursier.
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Lulue
Elle avait passé la journée avec son Brun. Ça lui avait fait du bien qu'ils se retrouvent un peu. Leur couple étonnait toujours. Eux qui faisaient la plupart du temps leur vie chacun de leur côté, tout en vivant sous le même toit. Mais ils avaient trouvés cet équilibre où la flamme et la complicité s'entretenaient selon leur souhait, la plupart du temps. Assez en tout cas, pour être toujours ensemble malgré les années défilantes. Il avait simplement compris la femme qu'elle était, et l'avait accepté tel quel.

Les ébènes de la Brune fixèrent à travers la fenêtre deux marmots qui jouaient. Autun serait-elle la ville des nouvelles chances? Toute à son interrogation, Lucie s'installa une nouvelle fois derrière son bureau pour répondre au parrain de sa fille.


Citation:
De Nous, Lucie, Mère d'un Ange blond,
A Vous, Tom, Parrain de ce même Ange,


Salutations.

Ne me remerciez pas. Déjà parce que j'aime être sur les chemins. Ensuite parce que si tout ce qui devait être était, et bien notre monde ne serait que plus juste. Sans doute sentirions nous tous la guimauve.

Votre cabane comme lieu de rencontre me va parfaitement. Ainsi je pourrais voir, où vous avez reçu "notre" enfant. Il nous faudra moins d'une semaine pour arriver à Orléans.

Qu'Aristote veille sur vous !



Faict et scellé à Limoges.




A nouveau la missive fut tendue au coursier. Lucie lui donna alors comme instructions de rester à Orléans par la suite. Puisqu'elle y serait, elle aurait besoin de lui sur place. C'était le problème quand on était au service d'une noble qui n'était pas fichue de rester sédentaire. Quand elle se sentait l' âme épistolaire, il ne fallait pas avoir peur de l'overdose de nœuds à parcourir.
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