Ode..
Enfin !!!!
"Enfin quoi ?" me direz-vous.
C'est le grand jour !
Regardez, mes vêtements sont soigneusement pliés sur un buisson, le bivouac est hors de vue et assez loin pour que je me sente à l'aise en tenue d'Eve.
Oui, chers lecteurs, aujourd'hui, moi Ode, vais enfin me laver après quelques jours de marche dans le groupe d'une fratrie de blonds plus dangereux les uns que les autres.
Et ouais rien que ça.
Ça fait à présent quelques jours que je suis la bande de Natasha.
La seule chose que j'ai pu en tirer c'est une déduction que j'avais déjà supposé au préalable : ils sont tous fous.
Ça au moins c'est assez clair et rien ni personne ne me fera changer d'idée.
Maintenant, reste à savoir si, durant un mois, je vais réussir à rester à peu près normale ou si je vais sombrer moi aussi.
Enfin, pour l'instant je ne m'en sors pas trop mal, hormis les marques de notre combat qui virent au violet noirâtre sur mon cou et mes cotes.
Malgré tout, j'aime bien mon corps, ces coups ne font qu'accentuer le contraste avec ma peau nacrée et je parviens à m'y faire.
En revanche, je ne me fais pas du tout à la vie en bivouac.
Mon intimité est minime voire inexistante et je ne sais pas sur quel pied danser entre flirter avec une louve, jouer avec un tigre ou somnoler avec un lion.
Si j'avais le choix je m'éloignerais de ce clan au galop car la présence des trois me rend extrêmement nerveuse et me pousse à l'insomnie et à l'angoisse d'en avoir un dans le dos à tout moment.
Malheureusement la blonde m'a O combien convaincue qu'elle me retrouverait si je tentais de fuir.
Aujourd'hui, j'ai profité qu'une rivière coule, non loin et m'y suis rendue, profitant de ma promenade pour ramasser des herbes -vieille habitude dans mon métier.
Je me rapproche d'une rive que je trouve à mon goût et sans trop de remous. Faut dire que là dessus, je suis comme une chatte. Moins je me fais éclabousser mieux je me porte.
Croyez-moi, si il existait une autre façon de se laver et de ne pas empester, j'me coltinerais pas ces bains glacés.
Et de un, et de deux et de trois.. j'avance presque à reculons.
Mes orteils touchent enfin l'élément redouté et je me fige.
"Bon Sang qu'c'est froid Nom de Nom !! "
Mais au moins ici je suis seule et je peux être moins sur mes gardes.
C'est cette pensée qui me fait avancer, et finalement mon corps se laisse recouvrir de cette enveloppe bleutée, non sans quelques protestations totalement féminines et dans des tonalités assez aigues, que l'auteur vous épargnera bien évidemment !
Mes cheveux s'éparpillent sur l'onde comme des serpents rubis sillonnant sur les vaguelettes que je créé dans mon avancement.
J'ai sacrément froid, mais doucement mon corps est quelque peu anesthésié et je ne sens plus que le soleil qui réchauffe mes épaules encore immergées.
Après quelques frottages, caresses et autres attentions intimes -malheureusement, chers amis voyeurs vous n'aurez pas plus à vous mettre sous la dent... pour le moment-, je parviens à trouver un rocher implanté entre la rive et l'eau et m'y hisse pour m'y allonger façon carpette au soleil.
Là.. on est pas bien ? Je ferme les yeux. Première Erreur.
Je m'endors. Erreur fatale.
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"Enfin quoi ?" me direz-vous.
C'est le grand jour !
Regardez, mes vêtements sont soigneusement pliés sur un buisson, le bivouac est hors de vue et assez loin pour que je me sente à l'aise en tenue d'Eve.
Oui, chers lecteurs, aujourd'hui, moi Ode, vais enfin me laver après quelques jours de marche dans le groupe d'une fratrie de blonds plus dangereux les uns que les autres.
Et ouais rien que ça.
Ça fait à présent quelques jours que je suis la bande de Natasha.
La seule chose que j'ai pu en tirer c'est une déduction que j'avais déjà supposé au préalable : ils sont tous fous.
Ça au moins c'est assez clair et rien ni personne ne me fera changer d'idée.
Maintenant, reste à savoir si, durant un mois, je vais réussir à rester à peu près normale ou si je vais sombrer moi aussi.
Enfin, pour l'instant je ne m'en sors pas trop mal, hormis les marques de notre combat qui virent au violet noirâtre sur mon cou et mes cotes.
Malgré tout, j'aime bien mon corps, ces coups ne font qu'accentuer le contraste avec ma peau nacrée et je parviens à m'y faire.
En revanche, je ne me fais pas du tout à la vie en bivouac.
Mon intimité est minime voire inexistante et je ne sais pas sur quel pied danser entre flirter avec une louve, jouer avec un tigre ou somnoler avec un lion.
Si j'avais le choix je m'éloignerais de ce clan au galop car la présence des trois me rend extrêmement nerveuse et me pousse à l'insomnie et à l'angoisse d'en avoir un dans le dos à tout moment.
Malheureusement la blonde m'a O combien convaincue qu'elle me retrouverait si je tentais de fuir.
Aujourd'hui, j'ai profité qu'une rivière coule, non loin et m'y suis rendue, profitant de ma promenade pour ramasser des herbes -vieille habitude dans mon métier.
Je me rapproche d'une rive que je trouve à mon goût et sans trop de remous. Faut dire que là dessus, je suis comme une chatte. Moins je me fais éclabousser mieux je me porte.
Croyez-moi, si il existait une autre façon de se laver et de ne pas empester, j'me coltinerais pas ces bains glacés.
Et de un, et de deux et de trois.. j'avance presque à reculons.
Mes orteils touchent enfin l'élément redouté et je me fige.
"Bon Sang qu'c'est froid Nom de Nom !! "
Mais au moins ici je suis seule et je peux être moins sur mes gardes.
C'est cette pensée qui me fait avancer, et finalement mon corps se laisse recouvrir de cette enveloppe bleutée, non sans quelques protestations totalement féminines et dans des tonalités assez aigues, que l'auteur vous épargnera bien évidemment !
Mes cheveux s'éparpillent sur l'onde comme des serpents rubis sillonnant sur les vaguelettes que je créé dans mon avancement.
J'ai sacrément froid, mais doucement mon corps est quelque peu anesthésié et je ne sens plus que le soleil qui réchauffe mes épaules encore immergées.
Après quelques frottages, caresses et autres attentions intimes -malheureusement, chers amis voyeurs vous n'aurez pas plus à vous mettre sous la dent... pour le moment-, je parviens à trouver un rocher implanté entre la rive et l'eau et m'y hisse pour m'y allonger façon carpette au soleil.
Là.. on est pas bien ? Je ferme les yeux. Première Erreur.
Je m'endors. Erreur fatale.
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