Delfezzo
Fez, avant de partir pour la forêt, été passé par cet endroit où l'on aimait les mots. Il avait lu les poèmes des habitants de Labrit, et avait trouvé cela amusant. A ses heures perdues, il se faisait rimeur ; ainsi avait-il décidé d'abandonner ici quelques vers. Il regarda les mots proposés par son prédécesseur, et griffonna sur un parchemin :
Il est vrai qu'il me vient parfois un doux vertige,
A l'idée que le temps de moi fasse un vestige.
Mais on dit que la mort un beau jour paria
Que celui qui est Libre, sans arrêt renaîtra.
Il ne relut pas - il ne relisait jamais - et poursuivit son chemin, laissant les mots suivant au bas de son poème :
Voile - Route - Étoile - Doute.
Il est vrai qu'il me vient parfois un doux vertige,
A l'idée que le temps de moi fasse un vestige.
Mais on dit que la mort un beau jour paria
Que celui qui est Libre, sans arrêt renaîtra.
Il ne relut pas - il ne relisait jamais - et poursuivit son chemin, laissant les mots suivant au bas de son poème :
Voile - Route - Étoile - Doute.