Alix_ann
Savoir bien s'habiller, voilà une des qualité pour devenir une grande Dame. Toutes ses femmes dans sa vie qui voyait en la mode un... un je-ne-sait-quoi qui fait qu'il fallait s'y intéresser, c'était comme ça. Elle tenait sa de sa mère Marie, de Yolanda qui avait quelque chose d'une grande soeur et aujourd'hui de Marzina, sa marraine. C'était flagrant qu'elle n'y était pas pour rien, il suffisait de mater le pied qui battait le sol avec l'impatience de celle qui veut être à Paris, pouvoir toucher du doigt toutes ses étoffes, se faire mesurer de partout, choisir toutes ces couches de protection de tissus riches et épais, observer la broderie dans une sorte de transe méditationnelle. C'est tout cela que faisait les femmes et ce à quoi elle s'attendait.
Vous l'avez comprit, c'était l'après-midi shopping, une nouvelle tradition pour réunir la marraine et la filleule qui s'étaient donné rendez-vous en Anjou pour repartir ensemble vers Paris. Alix y était déjà venue, la première fois avec Maman qui l'avait perdue en plein milieu, la fameuse journée où elle avait fait la rencontre de la môme Josselinière, la seconde avec la Josselinière en question pour aller déguster des macarons. Certes, ça ne valait pas Rennes et l'air frais de la Bretagne, mais cette odeur de grande ville où toute cette agitation cuit en permanence ça avait son petit charme. La fée trop blonde s'était habillée en jaune pour l'occasion, surtout parce qu'elle affectionnait tout particulièrement cette couleur qui était celle de sa première robe griffée offerte par Ella Durée, cette drôle de pâtissière qui était morte emportée par la maladie d'après Yolanda. Il lui fallait de nouveaux vêtements, de beaux. Des belles couleurs et des chapeaux qui en mettent plein la vue. Il fallait qu'elle brille un peu plus chaque jour pour ne pas se retrouver étouffer sous toutes les nouvelles de la mesnie à Yolanda. A peine une arrivée, un couturier expatrié et une mercenaire en plus voilà qu'une autre fille voulait s'engager comme Dame de compagnie.
Elle lâche un très gros soupir. C'est pas facile tout les jours. Et le museau se plisse, elle s'avance avec l'air malin dont seul les enfants sont dotés vers sa marraine.
-« Dites marraine, ça s'passe comment là-bas en Breizh? »
Elle reste en silence, les oreilles grandes ouvertes. Alix elle aimait bien parlé de la Bretagne, c'était une fille comme ça. Mais ça lui faisait un peu de peine de constatée que la vie de sa famille s'y passait sans elle et que depuis longtemps elle avait perdu le fil.
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Vous l'avez comprit, c'était l'après-midi shopping, une nouvelle tradition pour réunir la marraine et la filleule qui s'étaient donné rendez-vous en Anjou pour repartir ensemble vers Paris. Alix y était déjà venue, la première fois avec Maman qui l'avait perdue en plein milieu, la fameuse journée où elle avait fait la rencontre de la môme Josselinière, la seconde avec la Josselinière en question pour aller déguster des macarons. Certes, ça ne valait pas Rennes et l'air frais de la Bretagne, mais cette odeur de grande ville où toute cette agitation cuit en permanence ça avait son petit charme. La fée trop blonde s'était habillée en jaune pour l'occasion, surtout parce qu'elle affectionnait tout particulièrement cette couleur qui était celle de sa première robe griffée offerte par Ella Durée, cette drôle de pâtissière qui était morte emportée par la maladie d'après Yolanda. Il lui fallait de nouveaux vêtements, de beaux. Des belles couleurs et des chapeaux qui en mettent plein la vue. Il fallait qu'elle brille un peu plus chaque jour pour ne pas se retrouver étouffer sous toutes les nouvelles de la mesnie à Yolanda. A peine une arrivée, un couturier expatrié et une mercenaire en plus voilà qu'une autre fille voulait s'engager comme Dame de compagnie.
Elle lâche un très gros soupir. C'est pas facile tout les jours. Et le museau se plisse, elle s'avance avec l'air malin dont seul les enfants sont dotés vers sa marraine.
-« Dites marraine, ça s'passe comment là-bas en Breizh? »
Elle reste en silence, les oreilles grandes ouvertes. Alix elle aimait bien parlé de la Bretagne, c'était une fille comme ça. Mais ça lui faisait un peu de peine de constatée que la vie de sa famille s'y passait sans elle et que depuis longtemps elle avait perdu le fil.
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