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[RP] D'une figurine à une question

Zelgius
La nuit du 18 au 19 Juillet 1460 aurait dû être une nuit normale pour le brun... Gazoutes, alcool, argent, jeux de hasard et finir sur le toit du castel. Normal disions-nous donc. Mais il n'en fut rien... Il aurait sûrement mieux valu pour le Champlecy. Il avait emmené sa nièce sur ce toit pour lui montrer ce qu'il venait voir chaque matins. Ils étaient passés prendre la cape du brun, déposée quelques heures plus tôt, dans son bureau. Moment qui aurait dû se révéler des moins important. Aurait dû... Bref. Pouikie et Zelgius passèrent donc la fin de la soirée sur ce toit... Attendant le levé du soleil. L'une des rares activités détendant le brun d'ailleurs...

Bref. Le temps passe, le Champlecy se retrouve en taverne -celle de sa fillote bé dame ! À qui il avait laissé une figurine la veille pour se faire pardonner...-, la nièce itou, évidemment... Et de gestes en conversations, la plus jeune des gazoutes reconnait la facture de la figurine que le Champlecy à offert à sa fillote. Ne se souvenant d'abord pas où elle l'avait vu -et oui, il est bien connu que les gazoutes n'ont pas de mémoire !-, les discussions continuèrent sans plus de détails concernant cette réflexion. Les minutes défilèrent comme si le temps lui-même voulait connaitre la réponse à une question encore inconnue. La mémoire revint à la nièce du fou... Elle sort une figurine identique, ou presque, à celle maintenant présente sur une étagère de l'Ambroisie. Le Champlecy, qui pensait ne jamais revoir cet objet, perdit le sens des réalités pendant un court instant... Quelques questions pour finir sur une remarque.


Emmènes-moi les voir.

Puis la soirée continue... Jusqu'au lendemain...
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Pouikie
Journée habituelle pour Pouikie. D'abord, son lâcher journalier de truie et de cheval chez June, les laissant brouter, déterrer ce qu'ils leur plaisaient. Puis rapide passage à la mine afin de pouvoir chiper quelques caillasses afin de construire une réplique du château de Bourges pour la taupe zelgusienne.

Puis la gazoute allait et venait dans les tavernes afin de quémander son lait. Il était important de boire du lait, d'après l'oncle Zel, pour bien grandir. Mais Pouikie n'avouera jamais qu'il lui arrivait parfois de ne boire que la moitié de son lait, espérant ralentir sa croissance et retarder ce jour où elle serait considérée comme "grande".

Pouikie buvait donc son lait à l'Ambroisie. Et comme à son habitude, la gazoute réquisitionnait les chopes pour sa construction profitant d'une distraction de Kateline faite par son oncle Zel et sa figurine.
La gamine jeta rapidement un coup d'oeil à la figurine et lâcha une remarque.


- Je l'ai déjà vue quelque part. Dans ton bureau oncle Zel et pis autre part mais j'sais pu où.

Pouikie se concentra à nouveau sur sa construction, ne remarquant pas l'impact de cette information sur l'oncle Zel et n'écoutant pas ses questions. Sa réplique du château de Bourges terminée, la Pouikie sortit une quasi-réplique de la figurine. La gazoute lâcha les informations en insistant sur un mot : nonnes.

- Emmènes-moi les voir.

Bouderie et pleurs ne semblaient pas influencer la décision de l'oncle.


Puis le lendemain ...
Et comme à son habitude, Pouikie lâcha la cochonnette et le poney pour qu'ils puissent brouter et déterrer ce qu'ils veulent.
Elle attrapa sa figurine et s'en alla retrouver son oncle brun préféré devant le couvent.


- Faut aller voir la Mère Supérieure Oncle Zel, c'est elle qui sait tout. C'est celle qui court le moins vite vu que c'est celle qui a le plus gros ventre !
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Zelgius
Le lendemain arriva plus vite que prévu pour le Champlecy... Il n'avait à nouveau pas dormi, cherchant comment la figurine avait pu finir dans la cellule de sa nièce. Il n'avait trouvé que trois raisons possible.
La figurine avait été trouvé par la gamine avant son arrivée au monastère.
Alix avait perdu ou jeté la figurine.
Alix était la mère de Pouikie et laissait donc par cette figurine un lien entre la gamine et son passé sans pour autant penser une seconde à l'âge de la gamine.
Bref... Il serait vite fixé maintenant ! Il se rendit donc au couvent, prêt à attendre sa nièce. Qui d'ailleurs ne tarda pas...


Faut aller voir la Mère Supérieure Oncle Zel, c'est elle qui sait tout. C'est celle qui court le moins vite vu que c'est celle qui a le plus gros ventre !

Le Champlecy partit en rire. Tendant la main à sa nièce, ils entrèrent tout deux dans le lieu saint. Lieu qui emplit dès les premiers pas le brun de cette étrange sensation qu'il ressentait depuis la cérémonie ayant vu les obsèques de sa soeur. Il serra un peu plus la main autour de celle de Pouikie, sans pour autant la broyer bé dame...

La Mère Supérieure tu as dit... J'imagine que c'est la plus vieille ?

Il regarda les quelques nonnes du passage... Les voyant toutes aussi vieilles les unes que les autres... Puis, prenant son courage à deux mains, il demanda à l'une d'elle.

Excusez-moé... La Mère Supérieure ?

Pas de réponse orale, juste un doigt dirigé dans une direction particulière... Vers une porte, en l'occurrence. Ils y allèrent. Il frappa.
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Pouikie
- Oui, elle est vieille et surtout elle a un très gros ventre !

Bien docilement, une chose très rare pour Pouikie, et avec une bonne dose de bouderie, la gazoute suivit son oncle entre les murs des couvents. Comme une moule accrochée à son rocher, Pouikie s'accrochait à la main de son oncle. Très vite, la brunette arrêta ses bouderies; son oncle n'avait pas l'air décidé à rebrousser chemin et elle sentait le regard inquisiteur des nonnes.

Elle se souvenait des remontrances qu'elle avait pu entendre, "non ce n'est pas ainsi que vous devez prier", "non, vous ne devez pas parler", "non, vous ne devez pas ..." non et toujours non.
Son oncle avait intérêt à ne pas la laisser ici sinon elle lui rendrait la vie dure !
En parlant de l'oncle Zel, celui-ci semblait ailleurs. Et à la manière dont il lui tenait la main, l'oncle n'avait pas l'air de vouloir laisser la nièce. Un poil plus rassuré et avec les indications des nonnes, le petit groupe s'en alla rejoindre le bureau de la Mère Supérieure.
Rien n'avait changé depuis le départ précipité de la gamine, les livres étaient à la même place, ainsi que les bougies et la vieille nonne. Instinctivement, Pouikie baissa la tête pour éviter son regard; ses nombreux voyages dans ce bureau lui avait appris qu'il ne fallait jamais soutenir son regard, la sentence devenait plus sévère.
La gazoute avait donc le regard baissé et ne vit pas la Mère se lever, jauger du regard l'enfant et l'oncle.


En quoi puis-je vous être utile mon Fils ? Souhaitez-vous que cette enfant revienne entre ces murs ?
Zelgius
Ils entrèrent, et à ce moment, le Champlecy sentit une différence dans la main de sa nièce... Un coup d'oeil vers elle pour se rendre compte qu'elle avait la tête baissée, n'osant affronter le regard de la mère supérieure. Lui ne s'en privait pas, il y plongea même, cherchant une faiblesse ou tout autre faille à utiliser... Si il avait réussi à se faire mettre en procès inquisitorial, ce n'était pas pour rien, il devait avoir un don avec les religieux. Un sourire se dessina sur le visage Champlecyen. Sourire disparaissant rapidement aux premiers mots de la religieuse.

En quoi puis-je vous être utile mon Fils ? Souhaitez-vous que cette enfant revienne entre ces murs ?

Norf ! Pouikie et moi ne venons pas ici pour la faire ré-intégrer les lieux ! Je lui ai promis que jamais elle ne reviendrait ici pour y vivre, et elle n'y reviendra pas ! Jamais, c'est compris !?

Il avait élevé le ton... L'entretien commençait bien... Sans lâcher la main de sa nièce, le brun se dirigea vers un fauteuil, la collant sur un de ses genoux, il sortit la figurine d'une poche et la posa sur le bureau.

Nous sommes venu savoir d'où vient cette figurine.

Les souvenirs liés à l'objet revenaient en force dans l'esprit du brun. Une dizaine d'année plutôt. Alix, jeune brune du même âge que lui... Une époque de sa vie qu'il avait depuis longtemps passé à l'oubli. Du moins, il avait tenté de l'oublier... Depuis qu'il avait revu la figurine à la première, et seule, personne dont il était tombé amoureux... Il avait perdu les dernières bribes de son innocence avec elle... Il avait déjà tué, volé, menti, joué... Ils n'avaient partagé sa couche avec elle qu'une fois, il ne pouvait donc pas y avoir laissé sa trace... Et ses yeux... Il s'y perdait !

Revenu à la réalité des choses, il regarda la mère supérieure prendre la figurine entre ses doigts.


Alors ?
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Soeur_pustule
La Mère Supérieure suivait avec assiduité son emploi du temps. Elle se levait tous les matins avant le lever du soleil afin de prier le Très-Haut tout en gardant un oeil sur les soeurs et les résidents temporaires.
Puis venait la collation du matin, toujours dans le silence, hormis pour une unique Soeur, Soeur Constance, qui donnait les nouvelles du jour et du royaume de France. Enfin, la Mère Supérieure arpentait les couloirs du couvent avant de rejoindre son bureau pour le reste de la journée jusqu'à la prière du soir.

Toutes les journées de la Mère Supérieure étaient réglées de cette manière. Pourtant, ce jour-ci, tout allait perturbé. Vers la fin de la matinée, deux visiteurs lui faisaient face. Un brun et un enfant. L'enfant était de retour dans les murs du couvent et c'est tout naturellement que la Mère demanda.


En quoi puis-je vous être utile mon Fils ? Souhaitez-vous que cette enfant revienne entre ces murs ?

La réaction du brun fut immédiate, il ne revenait pas ramener la fillette. Pourtant, la Mère Supérieure pouvait imaginer mille et une raison pour ramener Pouikie en ces lieux. Cette enfant était une source de problème à elle seule, l'enfant n'aimait pas la nonne et vice versa; c'est ainsi qu'elle reçut le surnom de Soeur Pustule. Comme elle regrettait l'époque où l'enfant n'était que nourrisson.

Norf ! Pouikie et moi ne venons pas ici pour la faire ré-intégrer les lieux ! Je lui ai promis que jamais elle ne reviendrait ici pour y vivre, et elle n'y reviendra pas ! Jamais, c'est compris !?

La Mère joignit ses mains et fixait du regard le brun. Personne ne la défiait dans ces lieux, personne n'osait. La Mère ne baissa le regard que pour observer la figurine qui trônait sur son bureau. La prenant avec délicatesse, la nonne la fit tourner dans ses mains.

Cette figurine et cette enfant n'auraient jamais du quitter ces lieux. Et cette figurine n'aurait pas du sortir d'une certaine boîte. Cette dernière phrase, elle la déclama en appuyant son regard sur l'enfant. La Mère se leva et ramena la dite boîte.

La figurine et cette boite constitue l'héritage maternelle de Pouikie. Normalement, je n'aurai du remettre cet héritage que le jour de sa sortie du couvent, à la fin de son enfance. Mais il semblerait qu'Aristote avait d'autres projets. La surnommée Soeur Pustule ouvrit la boite et en sortit deux objets. Voici tout ce qu'a laissé la mère de Pouikie en plus de cette figurine : une lettre scellée et une poupée. La poupée et la figurine étaient liées par un ruban à l'origine, car l'une ne va pas sans l'autre.

Les objets atterrirent dans les mains de Pouikie, la nonne regardait le brun. Elle se pencha vers ce dernier et lui parla à voix basse; telle une confession et elle avait des choses à confesser..

Cette lettre ... cette lettre est une confidence. Alix a écrit tout ce que sa fille devait savoir sur son passé. Nous n'avons pas jugé utile de lui révéler le contenu avant ses 14 ans. Mais vous ne semblez pas vouloir vous en débarrasser, autant vous le dire; j'imagine que cette enfant est déjà entrain de la lire.

Dans cette lettre, la jeune Alix nomme son père. Mais nous avons préféré taire cette information et lui expliquait que son véritable père était mort. Bien sûr, nous nous sommes renseignées sur lui. Et il semblerait que ce dernier soit tout de même en vie et qu'il résiderait dans les environs.


Sa confidence terminée, l'enfant et la figurine disparurent dans un claquement de porte. La Mère haussa un sourcil et ramassa la lettre chiffonnée qu'elle donna à un brun interloqué.

Lisez-la, il semblerait que le nom mentionné ne lui soit pas inconnu. Il en sera sûrement de même pour vous.
Zelgius
Cette figurine et cette enfant n'auraient jamais du quitter ces lieux. Et cette figurine n'aurait pas du sortir d'une certaine boîte.

Le regard du Champlecy suivit la nonne, puis se déporta sur la boîte, souvenir douloureux pour le brun... Mais bien vite interrompu par une nouvelle prise de parole.

La figurine et cette boite constitue l'héritage maternelle de Pouikie. Normalement, je n'aurai du remettre cet héritage que le jour de sa sortie du couvent, à la fin de son enfance. Mais il semblerait qu'Aristote avait d'autres projets.

Les sourcils maintenant, se froncèrent alors que la poupée rappelait un autre souvenir enfoui à la surface...

Voici tout ce qu'a laissé la mère de Pouikie en plus de cette figurine : une lettre scellée et une poupée. La poupée et la figurine étaient liées par un ruban à l'origine, car l'une ne va pas sans l'autre.

Le ruban en revanche ne disait rien au Champlecy, surement la seule et unique chose de cette boite qui lui était inconnu. Il tenta de se souvenir des détails alors que Pouikie s’emparait déjà des biens présenté. Lui continuait à fixer la nonne.

Cette lettre ... cette lettre est une confidence. Alix a écrit tout ce que sa fille devait savoir sur son passé. Nous n'avons pas jugé utile de lui révéler le contenu avant ses 14 ans. Mais vous ne semblez pas vouloir vous en débarrasser, autant vous le dire; j'imagine que cette enfant est déjà entrain de la lire.

Dans cette lettre, la jeune Alix nomme son père. Mais nous avons préféré taire cette information et lui expliquait que son véritable père était mort. Bien sûr, nous nous sommes renseignées sur lui. Et il semblerait que ce dernier soit tout de même en vie et qu'il résiderait dans les environs.


Et le déclic. Pouikie était sa fille. Il aurait dû le comprendre... La figurine. La boîte. Le tempérament. Trop de détails menant à cette simple conclusion ! La porte claqua rappelant le brun à la réalité des choses. La lettre finit dans ses mains.

Lisez-la, il semblerait que le nom mentionné ne lui soit pas inconnu. Il en sera sûrement de même pour vous.

Il regarda la nonne, se leva, alla ouvrir la porte, puis sans se retourner lui répondit.

Inutile, je le connais déjà. C'est le mien...

Enfin, il sorti, prenant la direction de l'endroit où il pensait trouver sa ni... fille. Il passerait un long moment à chercher... Trop long, sans la trouver.
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Pouikie
Elle court, elle court la Pouikie,
La Pouikie elle est partie,
Elle court, elle court la Pouikie,
La Pouikie, elle s'est enfouie.

Elle est passée par ici, repassera t-elle par là ?*

Non, Pouikie ne repassera pas par là. Depuis plusieurs minutes, la gazoute courrait à toute vitesse pour fuir le couvent, les nonnes, la boite et surtout son oncle. Un oncle qui était devenu son père en quelques lignes.
Un père qui l'avait ignoré durant une dizaine d'année, un père qu'elle ne voulait pas.

Avant de lire cette lettre, Pouikie avait toujours pensé qu'elle était, comme ces nombreux enfants illégitimes, abandonnée. Savoir que sa première mère avait rejoins ce vieux barbue d'Aristote l'avait soulagé, savoir que l'homme qui avait mis la graine dans le ventre de sa mère était toujours en vie lui avait déplu et de savoir que l'homme en question était son oncle brun préféré lui faisait mal. Tandis que de nombreux enfants auraient sauté de joie, Pouikie choisit une solution, fuir très loin et ne pas revenir sur ses pas.

Elle cavalait vers la capitale berruyère, bousculant passants, marchands et habitants et chose étonnante chez la gazoute, elle ne prenait pas le temps de s'excuser. Tout ce qu'elle voulait, s'était se terrer et se faire oublier un peu.
Première planque pouikesque, la chambre qui lui était attribuée chez m'sieur June. Telle une flêche, elle se réfugia sous les couvertures de son lit pour chouiner, crier tout en tenant fermement la figurine. Pourtant, une toute petite voix vint la tirer de ses pleurnicheries.


Tu ne pourras pas fuir le problème.

Laisses- moi tranquille !

Tu sais que j'ai raison Gazoute. Tu ne pourras pas le fuir tout le temps. Je le connais et je te connais.

J'veux plus t'écouter !

Et comme une mini-tornade, Pouikie sortit de son lit, ramassa deux-trois affaires qu'elle fourra dans un sac de toile et partit comme elle était arrivée pour rechercher une seconde planque.
Pour cela, direction la forêt berrichonne.

L'après-midi débutait et la majorité des bûcherons avaient terminé leur travail et s'en allaient se rafraîchir dans les tavernes. La brunette repris son pas de course et s'enfonça au plus profond de la forêt. La seconde planque de la mioche était tellement bien trouvé qu'elle même n'arrivait plus à s'orienter.
La panique se faisait sentir et Pouikie tournait sur elle-même cherchant à s'orienter.


Je t'avais prévenue Pouikie , j'ai toujours raison!

Toi qui es si forte, j'vais par où maintenant hein ?

Je ne suis pas une carte ambulante, demandes à ton père de te fournir un oiseau la prochaine fois, ça te sera plus utile.

Ce n'est pas mon père !

Pouikie boudait et pestait, cette taupe l'énervait ! Depuis quelques jours, Ropt cherchait à avoir le dernier mot et le pire c'est qu'elle y arrivait !

Quelques instants plus tard, la gazoute sur son arbre perchait, tenait en sa main la figurine paternelle.
La taupe, avec son air énervé, comme si une taupe pouvait s'énerver, lui tint à peu près ce langage.


Pouikie écoute moi. Il te faut retourner dans la ville et te manifester. Tu éviteras quelques punitions et surtout ceux qui te connaissent seront rassurés.

Pouikie, tout aussi énervée, pris de l'élan et lança la figurine au plus loin.

Ma pauvre enfant ... nous voilà dans de beaux draps maintenant !

Toujours en colère, l'enfant décida de bouder sa presque taupe. Et l'après-midi passait laissant place à la soirée.

*: très librement inspirée de la contine "il court, il court le furet"
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Zelgius
Qu'est ce que tu fais à changer de taverne en buvant une bouteille dans chaque, basin ? Vas plutôt chercher ta fille !

Je la cherche, elle aime monter aux poutres pour se planquer ! Tu le sais.

Et effectivement, le Champlecy cherchait, il aurait pu la trouver. Mais comment aurait-il pu savoir qu'elle irait se cacher chez June... Surement en réfléchissant, mais tout le monde devait commencer à savoir que la réflexion, à défaut d'être intuitive chez Zelgius, était extrêmement ciblé. Et ce ciblage prenait place dans la recherche intempestive de réponses plus que de Pouikie.

De toute manière, où est-ce qu'elle pourrait être sinon ?

Où aime-t-elle être ? Quel endroit lui as-tu fait visiter qu'elle aurait pu aimer ? Je ne sais pas moi, réfléchis.

Norf !

Le brun se mit à courir en direction du castel, il grimpa les marches quatre à quatre pour arriver sur le toit qu'il chérissait tant mais n'y trouva que le vide... Il s'avança jusqu'au plus proche de la chute pour aller perdre son regard sur la forêt avoisinante.

Une fille... Le voilà avec une fille. On aurait pu penser qu'il aurait prit la fuite, ou qu'il l'aurait laissé partir dans l'un des recoins les plus sombre de Bourges pour terminer telle l'une des nombreuses gazoutes peuplant ses bordels, mais non. Il lui avait couru après, il avait... oui, il avait peur qu'elle ne finisse mal à force de le fuir. Il l'avait vu grandir depuis la dernière année mais à aucun moment il n'aurait pu imaginer qu'elle puisse être sa fille. Et pourtant... Il tourna son regard vers Grâce après une nouvelle remarque.


Alors tu vas abandonner... Tu vas la laisser seule ?

Je ne l'abandonnerai pas comme tu l'as fait avec moi ! Pousses-toi.
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June
Dans l'atelier de June, à un moment...

Les grandes portes de l'atelier étaient presque fermées, laissant un léger filer d'air et de lumière entrait, tandis que le Maîstre Tisserand travaillait là.

Il tissait un foulard blanc, composé de quelques dentelles et dessins, une commande d'une femme qu'il aimait bien. Concentré sur son ouvrage, il fut dérangé par un bruit de pas précipités ; quelqu'un courrait en direction de la maison. Se levant, il se mit à la porte, jetant un œil dehors. Il vit passer Pouikie, et elle n'avait pas l'air dans son assiette.

Quelques instants plus tard, elle ressortait avec un sac de toiles enfermant sûrement quelques affaires, et repartait du même train. Sur son visage se manifestaient la peur, l'incompréhension, l'inquiétude, et la colère aussi. Il ne bougea pas.

Puis, les mains sur les hanches, il la regarda repartir en courant. L'air préoccupé, il fit une moue, mais ne chercha pas à la suivre. Il avait toujours respecté l'intimité de la jeune fille, et il ne tenait pas à se mêler de ses affaires si elle ne demandait pas d'elle-même son aide.

Puis, il retourna à son ouvrage, tout de même inquiet pour la gazoute.

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Chancelier du Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Pouikie
Pouikie, toujours sur son arbre, bien perchée,
Regardait la nuit tomber.
La faim et la peur se faisant sentir,
La taupe, par quelques cabrioles de taupe, tenta de lui arracher un sourire.


Allons Gazoute, arrêtes donc de faire cette tête, la situation n'est pas si terrible. Dans la même journée, tu as appris qui était ton vrai père et tu as fugué, rien de bien dramatique.

C'pas mon père ! Et pis si tu continues, j'te fais manger par une chouette !

Et la gazoute ruminait la journée. Un père ... elle avait retrouvé un père. Mais de ce père là, elle n'en voulait pas. Le seul qu'elle avait eu avait rejoins le barbu nommé Aristote.
Elle tremblait de froid, la Pouikie. Pourquoi s'était-elle enfuie dans ce cas ? Car la gazoute était terrifiée et quand elle était terrifiée, Pouikie ne voulait qu'une chose, se cacher.


Ce n'est pas digne d'une Champlecy.

Tais-toi ...

Le vent faisait frémir les feuilles de son abris et la brunette sortit la couverture de son sac de voyage improvisé. Elle n'était pas une Champlecy, elle ne voulait pas être une Champlecy. Elle était l'enfant de Bourges, elle était Pouikie de Bourges et non de Zelgius.

C'est pu mon oncle ... c'est qu'un imposteur ...

Cesses donc de dire de telles sottises, tu es blessante Gazoute.

Va t-en Ropt ! J'ai pas besoin de toi !

Et la taupe champlecyenne était parfaitement obéissante. Elle descendit du feuillu, car oui Ropt savait grimper et descendre des arbres, et s'enfonça dans la nuit. Mais ce que ne voyait pas Pouikie, c'est que la taupe récupéra la figurine et s'en alla fièrement avec sa prise.

Pouikie, prise d'une vague de panique,
Rassembla ses clacs puis ses clics,
De son perchoir, descendit,
Afin de retrouver son amie.


Ropt, reviens ! Me laisses pas ! Pas toi aussi ...

Et la petite aventurière,
Très loin d'être fière,
Se dirigea dans une direction,
Puis dans l'autre,
Avant de s'enfoncer,
Dans le coeur de la forêt.

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Zelgius
Et tu penses vraiment que c'est en me fuyant moi que tu la retrouveras ?
Norf ! Si tu sais où elle est, dis-le moi !

A croire que le Champlecy n'était vraiment pas prêt a avoir une fille et s'en occuper... Il n'arrivait déjà pas à s'occuper de lui même. Lentement, il redescendit du toit, quittant le château dans lequel il s'était engouffré quelques minutes plus tôt. Son regard se perdit à nouveau sur les branches de la forêt avoisinante et soudain... Une idée.

Ropt...

L'animal qu'il avait offert à Pouikie quelques temps plus tôt, d'abord sous forme de protection pour la taupe lors de l'empoisonnement du Champlecy, puis pour qu'elles aient une compagnie réelle l'une pour l'autre. Prenant la direction de la taupinière de Ropt, il était sûr de la croiser et qu'elle l'emmènerait à sa fille.

Une fois à l'endroit recherché, qu'il avait promis de tenir secret, il ne trouva pas de traces récentes de la taupe mais à la place, la figurine... Il sera les doigts autour, pris d'un sentiment qu'il ne connaissait pas encore et se tourna vers le coeur de la forêt, laissant ses instincts de chasseur revenir à lui. Ses pas se dirigèrent dans la direction qu'il imaginait la bonne, ignorant encore si il ne faisait pas totalement fausse route, mais... Les Champlecy ne faisaient jamais rien dans la norme, n'est ce pas ?

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