[RP] Boire c'est le mal

Des retours au village, il y en a eu déjà pas mal dans le passé, des départs il y en aura encore, quoi que la.....

Cela semble compromis, les âmes voyagent t'elles?

C'est un retour comme les autres, semblables à tous, mais de chopes en chopes, la vue se trouble, un chope pour dire santé, une pour saluer l'arrivée d'Huguette, l'autre encore pour dire vive le BA, une tournée pour Méli élue mairesse, une tournée pour remercier des derniers potins, encore une pour célébrer une Ninon qui a vaincu le royaume des morts et...... encore une pour vider le fut.

Le soir même c'est la griserie , on dit éméchée dans la jargon noble, ca rend les joues roses l'air jovial, la langue de délie un peu plus que d'ordinaire , parfois le ton monte, puis pas grave si les rots fusent c'est très tendance noble, une dernière pour la route, plus faim à présent pas possible d'avaler quoi que ce soit, tant pis on verra demain pas la mort de jeuner un jour....

Sauf que....

Le lendemain, il y a les souvenirs, les tournées, des plaisanteries, les tournées, le temps se gâte buvons à la pluie, il s'éclaircit la lune est a fêter, le ton monte, les amours s'emballent, il faut alors boire pour oublier ce qu'on à déjà oublier.

Ils sont quatre, ils sont trois , elles se retrouvent a deux....

J'ai toujours confondu les truites *hips* avec les huitres pour ma part

La conversation est décousue, mais donne le prétexte pour la chope de plus, Hulrika semble aussi assoiffée, traps et les autres sont partis.La soirée se finit entre deux "hips" ou plutot un mot entre deux, les rots semblent plus nombreux que le vocabulaire et on se rend alors compte que pressée de faire baigner les dents du fond, le pain quotidien est passé à la trappe, le travail est secondaire, la bourse est vide.

C'est le lendemain, l'haleine fétide, les yeux en poche, le teint blafard qu'on commence à regretter, un départ est donné pour le soir même, celui qu'on attend depuis un an, les champs sont vendus à Montpensier, il faut aller chercher les brôles pour les ramener et enfin prendre maison à Moulins.

Mum... je suis un peu *hips* pompette encore, mais la tisane m'aidera

Alors il faut mendier dans tout le village, pour se faire noyer sous des litres de tisanes, boire, reboire, sortir pour l'essentiel, revenir, espérer suivre le groupe pour le soir même.

Non ! ....................... pas travailler......................... gné papotib' !....................... *Bleuuuuuuuuuuuuuuuarp*

Mum... Hul *hips* aide moi , question *hips* de vie ou de mort ce soir *hips* je dois partir!

D'accord!

Hulrika se prend un vieux vent en criant au tavernier "Tournée générale !"
Hulrika se prend un vieux vent en criant au tavernier "Tournée générale !"
Hulrika se prend un vieux vent en criant au tavernier "Tournée générale !"
Hulrika se prend un vieux vent en criant au tavernier "Tournée générale !"
Hulrika se prend un vieux vent en criant au tavernier "Tournée générale !"
Hulrika se prend un vieux vent en criant au tavernier "Tournée générale !"

Noyée sous les litres de tisane, il faut tester sans cesse, attendre le léger mieux, guetter le moindre hoquet qui semblerait être plus léger.

Sofio_de_valmonte : *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips*

Ca va mieux *hips* non la?


Alors elle court, hors de la ville, essaye d'intégrer le groupe qui s’apprête au départ, un coche à ne pas louper, c'est bien celui ci, son époux part, titubante elle aimerait s'accrocher.

>>>Vous vous sentez bête ? C'est hélas probable. Dieu peut vous aider !

Le regard trouble, elle les voit partir, l'heure à sonné, son heure aussi.


Vous êtes mourant.


Dis Hul je fais comment à présent? *hips*, j'ai pas un écus, je meurs *hips* j'ai rien a vendre, *hips* je peux plus bosser, pas manger *hips* tu crois que les huitres *hips* meurent aussi?
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Une soirée des plus tranquilles à discuter avec son blond en taverne. Quand une rousse entre avec fracas, mains sur les yeux, n'y voyant rien, se tape une chaise dans les g'noux.
Sofio_de_valmonte : Vous faites pas d'cochonneries? J'peux entrer?
Visages qui se tournent vers elle, houlà l'a l'air fraiche celle-là.
Euh... T'es déjà rentrée et euh... non. On est sages nous!
Comme si les tavernes étaient les endroits le plus appropriés pour commettre péchés en tous genres.

Une minute à la r'garder avant qu'elle daigne ôter ses mains des yeux et à se rendre compte de l'état d'la rousse. Serait-elle tombée dans un tonneau?

Puis, un amas de paroles vient s'abattre sur ceux qui n'avaient rien d'mandé. Une histoire d'huitre qui ensuite devient une truite. Une moule accrochée à son rocher. On s'croirait à l'étal d'un poissonier.
T'es une huitre ou une truite, non parce que là j'suis plus moi. Ahhh une huitre! C'est une insulte ça?
Une odeur d'alcool en tous genres se dégage de sa bouche, à ça s'ajoute les souvenirs de l'odeur de l'huitre et de la moule. Petit haut le coeur.
Chuchotte à Pator : T'inquiètes pas, ça sent encore l'engueulade avec l'époux, acquiesse, n'dit rien, sinon on en a pour des heures.
Et lui, qui n'en fait rien, rha on est foutus. Vlà t'y pas qu'il lui dit que dans les huitres y'a des perles et blablabla.
Tapage de front, va falloir supporter ça maintenant.

Et une choppe qui est servie sous ses yeux et une autre, encore une autre, une autre, une autre, comment résister à tant d'offrandes.
Ayé la Hul suit le même chemin.
Pator, bien malin, d'avoir lancé Sofio dans son sujet, trouve moyen de s'esquiver, un moment après alors que So continue d'causer sans cesse, la laissant seule avec elle.
Arf.

Et ça picole, et encore, et encore se sentant obligée d'accompagner la rousse dans sa descente.
Oh, p'tin, j'ai oublié d'cueillir. So bouge pas, je file au verger, j'en ai pour cinq minutes.

Persuadée qu'la noble éméchée pour pas dire plus continuera son laïus seule, sans s'rendre compte qu'la buch'ronne l'a planté, Hul court au verger, pose son échelle, et là, impossible de monter plus de deux barreaux, la tête lui tourne. Un autre essai, un autre encore.
Rooooo
R'tour en tav', et oui, pas trompé, elle parle au mur.
Sooooooooo!!! J'peux pas cueillir par ta faute!!!
Comment que j'vais faire moi? M'faut des sous dediou.
Fataliste, elle reprends une choppe.
Tant pis, elle me devra des sous. Hausse les épaules.

Et la déchéance qui commence.
So qui sort, vomit, rerentre, boit de l'eau et revomit.
Ah mais qu'ai-je fait pour mériter ça moi? Y'a des jours où vaut mieux pas s'lever oui!

Aux grands maux les grands moyens, entonnoir collé dans la bouche, elle y verse de l'eau.
Mais arrête de recracher m'enfin, bois!
Plus fermement recaler l'entonnoir, la noyer, la gaver d'eau.
Puis, les révisions de rigueur.
Allez So, une phrase sans roter.
Sofio_de_valmonte : *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips
Bon, c'pas gagné. On continue.
Recalage de l'entonnoir. Un nouvel examen.
Sofio_de_valmonte : *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips* *hips
Bon...
Et ça continue.

Oh! Un homme. Ouli qui vient d'entrer.
Ahhhh! Aide-moi Ouli, j'en peux plus, paye nous des tisanes, s'tep.
C'est qu'elle commence à pas être en bon état non plus la Hul.
Car en plus d'être imbibée d'alcool, elle a plus un denier la So.
Ouliiiiiii!
J'suis avec une clodo là! De l'aide!
Quelques tisanes plus tard... Ouli parti...

Ayé vlà t'y pas qu'elle a une hallu!
Ahhhhh So, r'garde là-bas, elle montre un coin d'la tav', y'a Sun.
Sunnnnnnnnnnnnn, aide-moi!
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Entre les guirlandes et les sapins, elle y voit plus bien clair, c'est pas que ca tourne, c'est que plus rien n'est vraiment à sa place, si au moins Hul cessait de la noyer de vouloir la tuer! sous des litres de tisanes.

Dis !*hips* 5689 litres plus la peine *hips* je crois *hips* que mon déménagement est *hips* compromis.

C'est que tout y passe dans la discussion, le conseil, le javert, les nobles le javert, d'ailleurs ca lui fait penser à un truc subitement.

Bouge *hips* pas de reviens!

titubante pire qu'un frêle cyprès en pleine tempête elle s'y rend chez Javert une envie subite de vomir, rien de mieux que de vomir dans les détritus.

Voilà *hips* on repart pour les tests?

Mais voila qu'elle se rend compte que seule, la Hul peut plus rien pour elle, alors elle ferme les yeux et pense .... pense.... comment ca pléonasme? elle pense tres fort en disant l'incantation.

Rame *hips* papillon!

Forcément ça fonctionne pas entrecoupé du rot, car les formules faut les dire, tout haut à voix intelligible...Alors elle se concentre fermant les yeux pour fixer le point lumineux qui se découvre, pourvu que ca soit pas une des six roses qui poussent parfois dans le foie des alcooliques.

Rame ! papillon!

*hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips**hips*

Le reste sort d'un coup incontrôlable, inévitable, un peu comme quand on fixe une gourmandise pour éviter le péché mais que irrémédiablement on est attirée.

oh! *hips* Sun , mais oui

Elle secoue la Hul par le bras lui montrant ce qu'elle même vient de lui montrer, une Sun apparue comme un aura, blonde illumination un regard bienveillant sur elles.

On *hips* est en *hips* Provence? ou nous *hips* sommes tous morts?
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Il faisait nuit noir, le verger alentour distillait ce parfum sucré des fruits parvenus à maturité, l'air était doux, une légère brise faisait virevolter sa chevelure et plaquait par instant le tissu léger de la robe blanche qu'elle portait contre ses jambes.
Ses pas étaient silencieux, ses prunelles se levèrent vers la voute du ciel étoilé, elle s'y noya, s'y étourdissant comme il lui arriverait souvent de l'être lorsqu'elle se plongeait dans les yeux sombres aimés.
Sa chevelure blonde, éparse sur ses épaules, l'auréolait d'un éclat lumineux, on aurait presque pu croire qu'elle était telle une apparition, les ailes d'un Ange en moins.
C'est alors que des cris stridents la tirèrent de cet état de plénitude en la faisant sursauter.

Sunnnnnnnnnnnnn, aide-moi!

Elle distingua alors son nom prononcé, comme si elle était sourde et reconnu aisément la voix, Hulrika, et n'eut d'autre choix que d'aller à sa rencontre et de pénétrer dans la taverne.
Et là, suffocation qui l'étreint alors que les effluves d'alcool et de vomis mêlés agressent son odorat.
Point de haut le cœur pourtant, chose étonnante et étrange au vu de son état, ni d'une certaine lourdeur dans ses mouvements.
Son visage est avenant, le sourire niais trône sur ses lèvres, elle évalue la scène et l'analyse, sans laisser paraître la moindre émotion.

Tu n'es pas en Provence, souviens toi que tu y serais avec une armée, à camper au pied d'un village et même si je fleure bon la lavande, là je ne renifle pas ça mais une odeur de fruits...

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C'est pas Byzance, surtout que l'apparition lui cause de la Provence, c'est pas non plus la grosse forme entre la tête qui tourne et le foie qui s'allonge, manquerait plus que les 6 roses lui poussent et elle finira comme à fini son amie Zahra entre deux tonneaux la langue dehors, le cœur qui s'arrête.

La Provence *hips* les armées c'etait bien chez Laurette, ta lune de miel *hips* se passe bien? tout est rose*hips* comme dans mes cauchemars?

C'était quoi déjà l'incantation pour invoquer Sun? fallait pas, elle en est certaine, la morale va suivre, et le pire c'est de s'entendre dire qu'il fallait pas boire, quand le mal est fait, ils seront nombreux pour cela, mas peu étaient là présents pour avertir des excès de l'alcool juste avant que tout bascule.

Guirlande *hips* guirlande *hips* guirlande *hips*

Elle aurait pu lui dire Beetlejuice trois fois, mais l'effet n'aurait pas été le même, peut être le mélange des alcools aide au mélange des mondes, tout tourne la terre tourne, la tête tourne.

sun! *hips**hips**hips* aide moi alors puisque tu est là *hips* Hul m'a soulé! *hips*
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Les hips étaient nombreux et inutile de les compter, il était plus qu'aisé de se rendre compte de l'état aviné de la rouquine, d'ailleurs son teint était rougeaud, presqu'à se confondre avec la teinte des cheveux..., rendant le ton sur ton indigeste, tout simplement indigeste, comme si vous veniez d'être gavée comme une oie et que tout vous reste sur l'estomac.
Une profonde grimace de dégoût étira ses lèvres au terme "rose".

Ma lune de miel se passe à merveille, le sable chaud, l'air iodé, la vue de la belle étendue bleue, se goinfrer d'olives et dormir à l'ombre des oliviers... hum non, oublie le rose, j'ai une soudaine envie de vomir là, rien qu'à son évocation.
T'aider ? Hulrika aurait osé te saouler ? elle t'a fait ingurgiter des tonneaux à l'insu de ton plein gré ?

Haussement d'un sourcil perplexe, laquelle choisir, toutes deux demandant son aide.
Ses prunelles oscillèrent d'un côté puis de l'autre, s'interrogeant sur sa présence ici, était-ce Aristote qui lui envoyait un signe ?
Diantre, elle foutait rarement les pieds à l'église, impossible.
Serait-ce le fruit des incantations sans queue ni tête que prononçait Soso ?
Sans quitter du regard la rouquine, elle se dirigea vers Hulrika et marmonna tout bas.

Tu peux me dire ce que je fous vraiment ici ? Je me doute bien que tu l'as pas fait boire ni forcer, mais là c'est sacrément abusé... T'as besoin de mon aide pour quoi ? dis moi tout, je suis toute ouïe tant que ma patience n'est pas amenuisée...

Et d'afficher un sourire en coin, guère l'envie d'y passer la nuit.

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Lasse, elle n'en peut plus d'la rousse qui lui cause d'puis des heures, d'huitre, de truite, alors elle fait l'éponge, elle, elle écoute inlassablement, sans tout comprendre et elle boit.

Puis, vlà qu'elle lui cause de Javert!.
Mais laisse-le où il est lui, il a disparu. Il a eu sa vengeance, il a insulté un village, fait fi de la justice et a eu ce qu'il voulait. L'est intelligent c'gars, il ira loin, il arrive à manipuler les naïfs et les ignorants. Il peut dire qu'il a tué des vieilles et pris son chien par derrière il lui arrivera rien.

Et vlà qu'elle sort de la tav' en trombe et r'vient.
So, t'as un peu d'vomis là.
Ecoeurée qu'elle est. Boire.... Continuer d'boire et ça rendra tout ça moins pénible.
Délacer ses bottes, écarter les doigts d'pieds et d'se mettre à les compter.

L'écouter encore...
M'enfin So, faut t'faire soigner là. C'pas fini oui! Une crise de jalousie qu'tu nous fais? P'tin, j'sais pas comment il fait Morphey, là j'suis admirative, vraiment.

Cherche dans sa besace si elle aurait pas un chiffon pour la baillonner.

Et là pas moyen, obligée d'se mettre à g'noux et d'implorer Sun.
Suuuuunnn ne crois pas un mot d'celle-ci. J'en peux plus là, j'sais plus quoi faire... Faut qu'tu m'aides...
Presqu'envie d'pleurer la Hul, c'est pour dire.

Bourrée comme elle est, elle se pose même pas la question d'savoir d'où qu'elle vient Sun.
La dernière fois qu'elle avait eu une hallu, c'était sous l'effet de certaines herbes suivies ensuite d'un drôle de machin qui s'appellait l'opium.
Un nain unijambiste à poil allongé sur un comptoir.
Pas fumer, pas boire... Pas bien, mal.

R'gard sur Sun, deux jambes et habillée, plus agréable hallucination qu'la dernière fois.
Et restant à g'noux, hausser l'regard vers elle.
Sun, je sais pas si tu es là, ou si t'es pas là, mais fait quelque chose, elle va m'tuer... si j'la tue pas avant.
Faut qu'elle désaoule. T'inquiète pas pour moi, j'y arriverai bien toute seule.
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Observatrice toujours, elle s'était demandée laquelle était la plus ivre des deux vu ce qu'Hulrika venait de s'ingurgiter peu avant, s'ensuivit un comptage d'orteils laborieux, présageant de la lucidité réduite de la bûcheronne et alors qu'elle attendait la réponse à la question précédemment posée, une scène inédite se déroula sous ses prunelles attentives.
Hulrika, se mettant à genoux devant elle, un regard de chien battu.
Elle n'ignorait point le charme qui émanait d'elle ni cet aura qui la rendait irrésistible mais tout de même, elle en resta coite un instant et cru même bon de lui délivrer la suprême onction, n'avait-elle pas confessé Pator après tout ? ne l'avait-on pas nommé Sainte-Nitouche à Montluçon car elle refusait de donner des cours sexuels à un homme ? Surnom qui l'avait fait doucement rire alors et Ysaoth encore plus.
Les lèvres se plissent, ses doigts sont prêt de faire le signe de croix au dessus de la tête d'Hulrika, doigts qu'elle retient in-extrémis, il ne faut pas abuser non plus.
Son petit pied nu parfait se tend vers Hulrika sans la toucher et d'un ton taquin, elle débute.

Oh, tu m'implores... Sache que je retiendrais ceci dans ma mémoire, certes sélective, mais là, ça vaut son pesant d'or. Désires-tu baiser mon pied à la belle couleur de nacre ? Je puis t'assurer qu'il sent bon et qu'il est tout doux. Tu comprends bien qu'il faut que je m'interroge sur l'utilité de t'aider... Fin, la rouquine me semble vraiment mal barrée et il faut de l'air, je raffole des odeurs mais là, je ne suis vraiment pas gâtée.

Ramène son pied sur le sol, même à cette distance, l'haleine d'Hulrika remonte jusqu'à ses narines délicates, adopte alors une respiration bien plus lente; à ce rythme, elle risquerait de se vautrer en arrière et vu l'envergure qu'elle arbore fièrement et malgré l'amortissement évident de ses fesses voluptueuses, autant ne point s'y risquer.

Comment ça tu ne sais pas si je suis là ? Ah ben alors ça, c'est vraiment gonflé, et me dis pas que c'est moi qui le suis, sinon je te jette dans l'abreuvoir.
Tuer la rouquine... hum, j'en connais qui seraient bien contents qu'elle trépasse mais ensuite, tu n'imagines pas les conséquences ! Une chieuse comme elle, faut la faire survivre absolument ! Qui ira gueuler quand rien ne va plus ?
Bon, elle est pour ainsi dire comme de ma famille, mais ce détail est finalement secondaire...

Dernière remarque sarcastique alors qu'elle regardait Soso dont l'état devenait de plus en plus lamentable à mesure puis une idée lumineuse lui vint .
Se penche vers Hulrika, un large sourire sadique sur les lèvres, ne se souciant pas du décolleté qui en devient plus que généreux et révèle la moitié de sa poitrine.
Le ton se fait plus bas, comme si elle lui confiait un secret dont sa vie en dépendrait.

Je sais quoi faire ! Une bonne saignée, y a que ça... virer toutes les impuretés qui trainent dans son sang, je me dis que ça doit foisonner là dedans, non ? Je ne suis pas médecin mais une bonne aiguille chauffée à blanc et le sang pissera ! Ah, ne suis-je pas bénis des dieux pour avoir songé à ça ?

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A genoux devant la blonde, vlà qu'elle lui tend son pied, hausse le regard sur Sun, qu'est-ce qu'elle attend d'elle?
N'a pas vraiment conscience qu'elle l'implore, son cerveau embrumé sous des litres d'alcool.
Moi? Je t'implores? Nan nan. Fin si en fait.
Pitié! Pitié!

Et là elle s'approche un peu plus à quatre pattes du pied et le renifle, reprenant sa position à genoux ensuite.
Se souvient d'une soirée qui avait mal fini et d'son fillot qui lui léchait la dauille en gage.
Sourit amusée, pied qui sent ma foi pas trop mauvais, d'toute façon vu l'odeur se dégageant d'sa bouche, il aura un goût de bière, et sans laisser à Sun le temps d'réagir, colle sa bouche pâteuse sur le pied et aspire son gros orteil, le couvrant d'sa bave. Ca c'est du léchage de pied en bonne et due forme, si on lui dit un jour qu'elle a léché des pieds, elle pourra dire que oui si elle s'en souvient bien évidemment. Ah alcool quand tu nous tiens!

R'lachant sa succion, un filet d'bave coulant d'sa lèvre, sourire satisfait lorsque celle-ci repose son pied au sol.
Alors, t'as aimé?
Et d'se marrer deux s'condes avant d'repenser au cas qui la préoccupe : Sofio et d'reprendre un visage plus grave, d'se dire que Sun pourra prendre que son partie à présent.

N'a même pas eu l'temps d'faire remarque sur le gras de Sun qui augmente de jour en jour qu'elle est déjà menacée.
Ah mais oui, j'suis d'accord, on peut pas la tuer. Se retourne et r'garde So. Et puis, maintenant qu'elle va devenir moulinoise à part entière, ça s'rait dommage de perdre habitante si comment dire... charismatique.
Se marre, la r'gardant les yeux vitreux, la bouche ouverte, la tête lourde.
Trés charismatique oui!

Se tourne vers Sun, ne peut détacher ses yeux de la poitrine qui manque de sortir du bustier, s'dit qu'avec ça elle pourrait étouffer n'importe qui, déglutit et tend l'oreille pour mieux entendre.
Un grand sourire vint illuminer son visage, ses yeux se parent d'une lueur animale et elle se tourne vers So à nouveau, le goût du sang lui vient en bouche à l'idée et elle ricane douc'ment.
J'approuve Sun, quelle belle idée! Purifier So. Comment qu'on s'y prend, je la maintiens et tu piques?

Et d'rire encore s'approchant de So à quattre pattes sournoisement, ayant aucune conscience de son propre état à elle.
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Son esprit était tellement concentré qu'elle ne remarqua qu'après coup que son orteil venait d'être recouvert d'un grand filet de salive, elle en ressentait encore les effets de la succion de la bouche malodorante sur sa chair délicate, malgré le retrait de celle-ci.
Ses lèvres se plissèrent en une moue de dégoût en observant son orteil luisant de salive et la même salive qui ornait la commissure des lèvres d'Hulrika.
Mais c'est qu'elle avait osé prendre son pied la bougresse !
La réponse ne se fait guère attendre et fuse de ses lèvres pincées.

J'avais demandé un baiser, pas un nettoyage de mon pied ! Il sentait bon, maintenant il va puer la bière ! Déjà que vos odeurs immondes m'enveloppent, il a fallu que tu aies l'audace de faire ça ! Crois moi, là je vais être clémente car ton état est déplorable mais je saurais le rappeler à ton bon souvenir et comme Moulins est le village ou les ragots vont bon train, ça en fera un de plus !

Raillerie mais finalement, ce n'était pas si désagréable mais l'avouer, ça, jamais !
S'octroyant un petit laps de temps pour se remettre de ses émotions, elle répond d'un hochement de tête à Hulrika pour la saignée à venir.
Ivre ou pas, maintenir Soso pour la saignée ne serait pas une mince affaire mais il restait l'option de l'assommer dans les règles de l'art.
Alors qu'Hulrika se dandinait à quatre pattes, inconsciente du fait qu'elle montrait son fessier outrageusement, elle même contemplait la scène, hésitant à en être désabusée ou moqueuse.
Un profond soupir de lassitude s'échappa de ses lèvres alors qu'elle suivait derrière et voulant se venger du léchage de son pied, lui asséna une grosse claque sur la fesse en mouvance avant de s'éloigner rapidement, un rire cristallin et nerveux transperçant la pièce.
Elles allaient finir par la rendre folle avant la fin de la nuit, peut-être était-ce même en cours d'ailleurs.
De sa démarche gracieuse et chaloupée naturellement, elle quitta la pièce pour se mettre en quête de la dite aiguille, alors que les mouvements au sein de son ventre devenaient de plus en plus rapides et violents, manquerait plus qu'elle accouche des semaines à l'avance et ce serait l'apothéose.
Sa recherche ne prit que quelques instants et elle revint, arborant un air triomphant, une longue et grosse aiguille soigneusement enfermée au creux de sa paume.
Son regard luisait d'un éclat de sadisme avéré, cela allait être une véritable partie de plaisir de saigner la Rouquine.

Je suis prête à faire montre de ma bravoure et de mon excellentissime art du vidage de sang !
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Une saignée? a force d'imaginer les méthodes les plus loufoques fallait bien que cela arrive, venant d'un ex futur bourreau, et d'une femme qui allait perdre sous peu ses os, mais même si l’œil avait tendance a se refermer, parce que la paupière ne tenait plus, même si elle était plus que certaine que la moitié des mots dits ne voulaient rien dire elle finit quand même dans un sursaut de noblesse à leur dire.

Pouvez me saigner j'ai du sang bleu moi

L'instant du moment elle saisit dans l'éclat de l’œil de Sun un brin de sadisme, secouant la tête pour se dire, que jamais elle oserait , mais c'etait bien armée d'une longue et grosse aiguille, qu'elle se présenta l'air de rien.


Je suis prête à faire montre de ma bravoure et de mon excellentissime art du vidage de sang !

Quelques mots cherchés dans son esprit plus que brumeux, cela ressemble à un puzzle, alors elle les reconstituent avant de les sortir.

Moi tout ce que je *hips* voulais à l'origine, *hips* c'etait dessouler *hips* un chouilla pour pouvoir prendre *hips* la route, si on m'avait dit *hips* que ce soir c'etait boucherie, je serais pas venue.
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Ne prête guère attention au sermon de Sun et continue son avancée à quatre pattes vers la rouquine. S'dit qu'après avoir sucé des oreilles, goûté à une langue non invitée et énorme, on peut bien dire qu'elle suce des orteils et elle en a cure. Plus à ça près la Hul.

Sursaute à la claque qu'elle a bien senti passer, tourne sa tête à droite, à gauche, voit Sun et continue d'se demander d'où ça peut venir puisque jamais Sun n'oserait, hausse les épaules, se dit qu'on doit lui jouer des tours ou qu'l'alcool a pris possession d'elle plus qu'elle ne le pensait.
Arrête un moment son quattrepattage pour se frotter la fesse suspicieuse, appuie sur sa cuisse pour se relever après deux tentatives avortées, pose sa main sur sa hanche et r'garde So avec le plus de sérieux possible qu'elle peut avoir à c'moment là.
So! Dis moi pas qu't'es pas morte! T'peux tirer la langue ou ouvrir un oeil? Fais moi un signe que je sache.
Avance sur ses jambes un peu endormies jusqu'à elle et se poste juste devant son visage histoire d'sentir son souffle.
Rassurée, elle a bien pu r'ssentir tous les relents d'la bouche ainsi qu'le souffle.

Tête qui part un peu en arrière, elle observe Sofio s'demandant comment qu'elle va procéder pour la maintenir, s'demande c'qui peut être le plus dangereux. Les mains déjà, mais les pieds aussi, ah puis la bouche, elle serait capable de les mordre, la tête aussi gare au coup d'boule. L'mieux serait qu'elle soit consentante. L'assommer non, y'aurait trop d'répercussions.
La buch'ronne porte sa main à son menton, signe de son intense réflexion et continue de détailler Sofio.

Se retourne vers l'endroit où était Sun, l'a bien entendu rire bizarrement mais ne s'est aperçue de sa sortie.
R'garde à nouveau So.
Bah merd', elle nous a laché... Pouf! Envolée! Disparue!
Et d'ses bras faire le geste qui va avec la parole.
Du sang bleu? Mouarf... Faut vérifier c'la de suite.

Se rendit compte alors que Sun était de nouveau là, s'frotte les yeux un instant n'y comprenant rien et aperçoit la grande aiguille dans sa paume se dresser peu à peu sous ses yeux tel un objet de torture arrivant à point nommé.
Grand sourire de la buch'ronne. Du sang! Y'allait avoir du sang!
T'es sure de c'que tu fais là Sun? Car j'ai mon couteau sinon... Prête à dégainer, suffit d'regarder Sun pour voir sa détermination et rien en faire.
So, tu es sage ou j'dois te tenir?
Elle se déplace alors et s'tient derrière So, laissant place libre à Sun pour se saisir du bras, ne voulant rien louper du spectacle tout en surveillant le moindre signe de résistance de la So.
Justement, So, si on fait ça c'est pour t'aider. T'as bien vu qu'la tisane, les guirlandes, tout ça, ça sert à rien, autant sortir les grands moyens. Allez tu vas rien sentir, c'est juste une tite aiguille de rien du tout, laisse toi faire.
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Naissance d'un sourire sarcastique à l'évocation du sang bleu, preuve en serait fait que les nobles n'en possédait pas, tout du moins pas dans le corps, peut-être qu'à force d'être frappé, le sang devenait bleu, comme la teinte de la peau qui passait par une pléiade de couleurs lors d'un coup bien asséné.
Léger haussement d'un sourcil pensif, peut-être serait-ce l'occasion adéquate de s'en rendre compte et de faire avancer la science à ce niveau là, sans s'interroger bien sur de la réelle importance de cet état de fait.
Après tout, qui s'en soucierait ? vu l'état d'Hulrika et de Soso, cela n'allait pas être elles qui lui mettrait des bâtons dans les roues.
La voix est assurée lorsqu'elle répond, après ces intenses réflexions.

Du sang bleu... mouais, ta vue devient de plus en plus basse, tu n'aurais pas un lien de parenté avec Garcimore par hasard? Me semble qu'il se vantait d'avoir une défaillance visuel et tu parais être dans le même cas que lui, faudra revoir ton arbre généalogique et faire des recherches avancées là dessus.

Boucherie, boucherie, de suite les grands mots ! Ah, je croyais que tu étais une vieille carne à la peau dure, qu'est-ce qu'une petite saignée ? mais rien, absolument rien, je prendrais garde à ne pas te vider...

Autant ne pas inquiéter avant le moment fatidique, omettre n'étant pas mentir de toute façon.

Un soupir d'une profondeur intense sort de sa gorge alors qu'Hulrika veut lui retirer son plaisir, fin plaisir était vite dit.
Plissement de ses lèvres, prenant un air contrarié, il ne fallait pas s'opposer à une femme enceinte.

Un couteau... tu veux faire de la charcutaille avec son bras ? Sache que je fus bouchère dans le temps et égorger les gorets, je sais faire mais avec un couteau, tu serais bien foutu de lui amputer le bras voir la jambe si tu te trompes de membre, c'est que ça gigote ces petites bêtes là.
Je ne suis pas médecin mais j'ai l'art de la précision, au bout de trois, quatre tentatives ce devrait être correct. Je pique dans une grosse veine, je laisse pisser, faut que ça éclabousse bien partout.
On délogera peut-être une goutte de sang bleu...
Par contre, si je vomis, ne vous étonnez pas, entre les relents de pisse, de vomis et d'alcool, j'ai la nausée là et je ne garantie donc rien.


Ou l'art de se retirer toute responsabilité concernant l'après saignée.
Un pas de côté, un pas de l'autre, menant une danse sensuelle de son corps afin de se rapprocher de la Rouquine, la danse effectuée pouvant avoir un effet hypnotique voire nocif, en cas de grosse consommation, provoquant sans doute un dédoublement, de quoi faire chavirer Soso.
But atteint, les lèvres narquoises et le regard sadique, la prise est ferme sur le bras alors qu'elle observe minutieusement pour la recherche de la dite veine, la clarté douteuse n'y aidant pas.
Elle pique une première fois mais aucune veine est à proximité.
Il lui restait encore trois tentatives, tout allait bien !
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