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[RP] La mine de Bergerac

Orthon
D'où se trouvait Orthon, il entendit un fracas épouvantable. Un silence lourd avait suivi, oppressant. Plus aucun son de pioches, de pics. Un éboulement s'était produit, c'était sûr. Il lâcha son outil précipitamment et remonta en courant la galerie.
Il rencontra des mineurs aux regards apeurés, d'autres aux regards hagards, mais un groupe de mineurs se détachait des autres, ils étaient maîtres de leur sens, Orthon s'en approcha.


Où l'éboulement s'est-il passé ?

A quelques mètres d'ici, nous nous sommes séparés de Soren, il voulait sonder une galerie latérale. A peine, nous nous sommes mis au travail qu'un bruit d'enfer venant de sa direction a résonné dans toute la mine.

Ne perdons pas de temps ! Il est certainement en danger ! Prenez des torches, tous les outils que vous pouvez prendre, des cordes, évacuez les mineurs incommodés ! Vérifiez que plus personne ne reste dans la mine, prévenez-moi si Una, soeur de Soren est bien sortie ! Il avait quitté le noble Soren quelques instants auparavant, il espérait également que sa soeur Una n'était pas dans les parages, elle dont les forces s'amenuisaient mais qui voulait faire sa part de travail pour le comté, une grande dame qui pouvait en remontrer à ceux qui ne descendaient pas dans la mine.

L'éboulement se trouvait devant Orthon. Il appela Soren mais pas de réponse. Peut-être était-il étourdi ? Avec le groupe de mineurs, ils débarrassaient une par une les pierres, véritable travail de fourmi ! Ses gants commençaient à se déchirer sur les pierres coupantes, mais sans relâche, il enlevait les pierres. Tous s'encourageaient de la voix, les uns enlevaient les pierres de l'éboulis, les autres les charriaient vers l'extérieur, d'autres encore étayaient déjà le plafond.

Soren ! Soren ! cria Orthon en faisant signe aux mineurs d'arrêter quelques instants. Aucune réponse à nouveau. Il ne fallait pas désespérer.

Orthon redoubla d'efforts, il fallait créer le plus vite possible un maigre passage pour que l'air puisse circuler rapidement. Un ouvrier venait de lui dire que c'était un boyau se terminant en cul de sac. Tout à coup, une pierre glissa sous la force d'un coup de pioche d'Orthon. Une ouverture se dégagea entre le plafond et le monticule de pierre.

Orthon se faufila, accrochant ses vêtements au passage, et se laissa glisser de l'autre côté. Il demanda une torche car il ne voyait pas grand chose. Il y avait encore beaucoup de poussière.

Soren ! Soren ! Nous sommes à votre recherche !

Orthon balayait la galerie de sa torche à la recherche du moindre indice pendant que les mineurs agrandissaient l'ouverture.
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Una_agnes
Un instant le sol a tremblé. Je me suis mise en boule le long de la paroi, ma pioche dressée, coincée entre mes genoux et passant au dessus de ma tête.

Cela n'a duré qu'un instant... J'ai entendu sa voix. Il n'est pas loin. Quelque part sans doute derrière la paroi. La galerie onze sans doute. Celle qui avait été ouverte il y a quelque mois, et qui depuis apporte le malheur sur cette mine.


Hakon ?.. Hakon ?.. Min Soed, réponds-moi... C'est Agnes...

Je mets mes mains sur la paroi, comme si j'avais le pouvoir de le toucher à travers le minerai. Faut être idiote. J'assume de l'être parfois. Je n'ai pas parlé assez fort. Je le sais aussi. Sans doute que je ne cherchais qu'à me rassurer. Sans doute aussi que si je me mets à brailler, j'ai peur que tout s'écroule cette fois. C'est déjà arrivé... Le Dragon déteste être réveillé.

Hakon ?.. Je t'en prie, parle-moi...

Le mur de pierre et de fer est brûlant ici et là... et froid plus loin, froid comme la glace lunaire. Je retire mes mains prestement car je sens déjà ma peau coller.

Qu'est ce que c'est que...

Alors je tombe à genou et...

Ô Très Sainte Kyrène,

Mère de l'amour universel et de la compassion,
Nous te louons pour restaurer la justice et la paix !

Donne-nous la force de protéger les faibles de la violence,
Donne-nous la sagesse d'être solidaires dans l'amour et la vertu,
Donne-nous le courage de rester sereins face au vice et au péché,
Donne-nous la faculté d'ignorer la haine,
Et pardonne-nous pour avoir porté le fer contre le fer.

Ô Très Sainte Kyrène,

Mère de l'amour inconditionnel et de la compassion,
Nous t'implorons de nous préserver de nos ambitions pécheresses,
Nous t'implorons de nous donner la force de nous battre pour la grandeur du Très Haut,
Dans la vertu de Christos, notre messie, mort en martyr pour sauver nos âmes.

En reflet de ta bonté, aimons-nous les uns les autres, au nom de Dieu !

Ainsi soit-il !


Je te promets de te consacrer ma vie, Seigneur. Mais protége et rend-moi mes frères.
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Brygh_ailean
La terre avait tremblé sous ses pieds dès qu'elle était arrivée. L'ouverture était obscure, bruyante non pas des coups de pioche mais de voix et des pierres qui roulent, et qui n'amassent pas mousse sinon, faudrait changer de métier.

Elle voulait savoir, d'un parce que les vieilles dames sont toujours empreintes de curiosité, de deux, parce qu'en tant que conseiller comtal, c'était quand même aussi de sa responsabilité, trois parce qu'elle avait deux enfants là-dedans et le troisième au diable vauvert, et que ça faisait assez pour s'inquiéter.

Un jeune homme sortit, couvert de poussière, l'oeil hagard et la mine défaite.


A l'aide, tous les bras valides... une galerie vient d'se r'fermer !
Une galerie ? Une galerie exploitée ?
Nan, m'dame, une galerie qu'on ouvrira uniquement si l'une des nôtres s'épuisait... la galerie qu'le Clayd il avait d'jà arcandée... C'est vous la Una du commissaire ?
Mais nan... elle c'est m'ame Bryn... la comtesse... t'es idiot ou quoi...
Euh scusez m'ame la comtesse...
Je ne le suis pas... comtesse... et pas non plus la Una du commissaire... juste leur mère... à la Una et au commissaire... Indiquez-moi le chemin, je vais les retrouver...
Nan, m'ame Bryn, on vous laissera pas passer... rapport à ce que vous attendez un p'tit et ça... s'rait pas correc' de vous laisser descendre...
...
Pis faites pas cette tête là... J'vous promets que j'vous tiens informer... Serait plus utile que vous faisiez ce que vous savez faire, m'ame Bryn !
Et quoi ?
Allez en ville, et les secouer ! On a besoin de monde, d'un p'tain de monde... chuis sûre que vous, vous comprenez !!!

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Extrait du dico francobrynesque selon Arth : Selon le corpus forgus du forgeron, il faut quatre convocations devant temoin pour estre accusé d'être une lame...
Arthanagor
Bergerac, la mine de fer.

{…Full métal piochette ….}

L’Highlander se tenait debout, aligné parmi un groupe de « volontaire » le manche de la pioche reposant sur son épaule. P’tain, lui, aligné sagement ?...Y’a vraiment un truc qui cloche.

La porte d’un cabanon qui ne tenait debout que par l’opération du Très Haut s’ouvrit et un type en tablier de cuir s’approcha d’eux, le pas décidé. Il les toise, et sans même un bonjour, ou un mot de bienvenu :
- Je suis le contremaitre Marchoukrev, et votre chef-mineur : A partir de maintenant les premiers et derniers mots qui sortiront de votre sale gueule ce sera « chef »…tas d’punaises, est-ce que c’est clair ?.... L’Highlander écoute les moutons de panurge répondre un « chef ! Oui chef ! » En grimaçant. Et l’autre de continuer son laïus Si vous survivez mes louloutes, vous deviendrez une arme, … un maillon économique implorant le comté de le laissé creuser, mais jusque là, vous n’êtes rien….vous êtes le niveau zéro de la vie du Périgord, de la bouse, des larves…Et j’ai pour consigne de balancer toutes les couilles de loups qui n’ont pas la pointure pour servir notre cher comté, est-ce que c’est compris ? nouvel aboiement du troupeau de crétins qui l’entour….MON CUL !! Montrez-moi que vous en avez une paire !!!...nouvel aboiement.

Le contremaître passe parmi les rangs, s’arrête un court instant devant un visage qui l’interpelle et reprend sa prise de contact, s’approchant petit à petit de l’Ecossais.
P’tain qu’est ce que c’est que ce taré. Est-ce que Søren bosse vraiment avec ces attaqués du bulbe ?...L’autre s’arrête devant lui, le fixe un instant
:
- D’ou est ce que tu viens toi…
- Sarlat…
- « chef »…Sarlat « chef » t’as pas entendu « volontaire guignol » ? … ton nom !
- Arth…
- Très bien volontaire Arth, t’es un mineur ?
- Ouidit-il en ajoutant dédaigneusement un chef, en guise de ponctuation.
- T’es un mineur ? montre-moi ta gueule de mineur !!
-
L’autre lui hurle au visage, un cri à faire effondrer une galerie après avoir donné les directives de minage.
- Ça !! c’est une gueule de mineur !....montres-moi ta gueule de mineur dit-il en le regardant sévèrement. Arth ne bronche pas, et soutient son regard….je vois, une forte tête. Rejoints les autres, on se reverra….

Et l’Ecossais de rejoindre en trainant le pas le reste de son groupe qui scandait :
- Ça c’est ma pioche !! …y’a a beaucoup comme elle, mais elle c’est la mienne. …Ma pioche c’est mon seul copain….Sans moi ma pioche n’est rien…sans ma pioche je ne suis rien …il faut que je protège ma pioche comme il faut que je protège mon comté…

* librement inspiré de "full metal jacket" de S. KUBRIK

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur, de mauvaise foi et misanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Soren
Ma lampe vacille. Lorsque je l'examine, je m'aperçois qu'elle a perdu une bonne partie de son huile lors du mouvement de terrain. Eh bien! Ma situation ne s'arrange guère on dirait! Je ne sais que faire. Là où j'ai trouvé mon os, j'ai creusé encore un peu. Je me suis aperçu, qu'il y en avait d'autres. Combien? Je n'en sais rien. Tout le squelette du géant se trouve t-il là? Les géants... Pour un danois, ça veut dire beaucoup. Mes pensées se tournent vers le nord, vers l'histoire de ces ancêtres que l'on appelle viking. Dans les légendes viking, la fin du monde commence par trois hivers sans aucun soleil, trois hivers de suite où la nuit règne en maître sur la terre. Oui...La fin du monde... Le Ragnarök! Les géants sont là! Menés par Loki le fourbe! Fenrir le loup gigantesque aura brisé ses chaînes. Les hordes de la morts de Hel se joindront à eux et sur la plaine de Vigrid, une grande bataille aura lieu. La bataille sera sanglante. De chaque côté, les héros succomberont tour à tour. Les Dieux, les géants, les créatures, il ne restera plus rien! Plus rien... ou presque! Seuls quelques dieux inférieurs survivront... Quelques dieux et un couple d'humains qui repeuplera la terre. L'ère du Ragnarök...Est-elle commencée? Je commence à avoir froid. Je frissonne. Les ténèbres m'entourent. Le soleil a complètement disparu. Je m'adosse à la paroi glacée. Je me roule en boule pour essayer de garder la chaleur. Je m'accroche à cet os gigantesque comme si ma vie en dépendait, comme s'il était mon ultime arme pour me défendre contre un éventuel géant! Un géant qui est là près de moi...Je le sais...je le sens... J'ai de plus en plus de mal à respirer. J'ai l'impression que l'air se raréfie ici. Oui, le Ragnarök a bien commencé! D'ailleurs, j'entends déjà les bruits de la bataille. Le fer qui croise le fer... Les hommes qui rampent sur le sol, mortellement blessés...Les rocs que les géants jettent sur leurs ennemis et qui finissent par rouler sur le sol. Dans ma tête résonnent les cris de douleurs, le hurlement de joie de ceux qui viennent de terrasser un héros ennemi. J'ai soif... très soif! Je sens ma gorge sèche est pleine de poussières. Ma respiration devient de plus en plus lourde. Mes paupières deviennent lourdes, si lourdes. Et ces frissons qui n'arrêtent pas!

Et puis je l'entends au loin. C'est faible....très faible. On dirait comme une étrange litanie.


- Hakon ?.. Hakon ?

Cela s'arrête quelques instants puis cela revient. Avec un peu plus de forces. Un bruit sourd, étouffé...

Ô ... Sainte Kyrène,

Mère ... et de la comp....,
...louons ... paix !

...force ... les faibles de la violence,
Donne-nous ...l'amour et la vertu,
...le courage de ... vice et au péché,
Donne... la haine,
Et ... avoir ... le fer ... le fer.

Ô ... Kyrène,

Mère ...inconditionnel ...,
Nous ... de nous ... nos ambitions ...,
Nous ... donner la force ... du Très Haut,
...la vertu de Christos... mort en... nos âmes.

...reflet ... les uns ...de Dieu !

...



Je cherche à garder les yeux ouverts. J'essaie de chercher du regard d'où viennent ces sons. C'est alors que je l'aperçois. Elle semble si loin et si près à la fois. Sa silhouette diaphane semble flotter au dessus du sol. elle ne bouge pas. Elle m'observe sans rien dire. Ses vêtements semblent balayés par une brise que je ne sens pas. Les traits de son visage sont apaisés. Elle pose sur moi un regard neutre. Aucun sentiment ne transparait. Enfin, elle tend les bras vers moi avec lenteur. Elle m'invite à la rejoindre sans pour autant faire un pas dans ma direction. J'hésite. Puis-je lâcher cette arme que je tiens serré contre ma poitrine? Mon seul est unique recours contre le géant qui est là et qui n'attend qu'une seule occasion pour me réduire en bouillie de hareng pour bébé? Et si elle était ma chance de salut? Et si dans ce vestibule du Ragnarök, ma espoir de survie ne tenait qu'à cette silhouette. Pourtant j'ai du mal à bouger. Ma bouche est ouverte. Elle recherche la moindre parcelle d'air. Ma poitrine est en feu. Elle requiert plus. Beaucoup plus d'air! Il faut que je rassemble toutes mes forces pour lui répondre.

- Kyrène? .... Hakon? .... A l'aide... A l'ai.....de.

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Una_agnes
Plus j’avançais dans cette prière, plus le souvenir de l’apôtre se substitua à mon angoisse pour me révéler une autre vérité. Je n’appartenais pas à la tribu dont elle parlait souvent – ces idolatres indolents qui attendaient toutes les solutions du Très Haut, sans jamais s’impliquer dans une solution —, alors je devais le montrer. Je me relève sur mes jambes et j’avance à tatons en rebroussant chemin, effleurant du bout des doigts la paroi dans l’obscurité poussiéreuse. La lumière est là devant moi, mais bien moins large qu’elle ne devrait : suis-je descendue plus loin que je ne me l’imagine ou bien une partie de la galerie s'est-elle finalement effondrée ? Aucune idée. Il n’y a qu’en avançant que je le découvrirai. Alors, j’avance…

Jusqu’à ce que la roche soit effritée sous mes doigts. Ni froid, ni chaud, rien. Plus de roche à cet endroit là. C'est tout. Un trou béant et une voix.


A l’aide…

Aristote ! Faites qu’il soit en vie…

Hakon ? Jeg er her ! Vær ikke bange...

Comme si mon frère pouvait avoir peur de quoi que ce soit. C'est ce qui m'attire en lui, cette conviction si profonde que tout est possible. Si je veux conjurer une peur, ce n'est pas la sienne, mais la mienne : celle de ne jamais être à la hauteur.

Je me penche dans l'orifice et je le vois désormais, à travers la paroi crevée. Il ne me regarde pas. Ses yeux sont tournés vers moi, cependant mais il n'est pas vraiment là. Il était où ?


Hakon ! Snak med mig ! Jeg er Agnes, din søster...

Hakon, je suis là. N'aies pas peur.
Hakon parle moi. C'est Agnes, ta soeur.

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Arthanagor
{…Taupe secret…}

Arth est appuyé dos a la paroi ruisselante d’humidité. Ses bras sont endoloris, ses muscles tétanisés par l’effort. Quand on ne pioche pas, on porte….Et quand on ne porte pas, on pioche.
Les coups de pioches se répètent dans des rythmes plus ou moins compatibles.
Avec un peu d’imagination, ça lui rappellerait presque le son de sa massette sur le métal porté au rouge dans sa forge...


-‘tention !! il revient. !!!...
Les mots sont à peine articulés mais dits suffisamment forts pour qu’il les entende, alors l’Highlander reprend l’extraction du précieux minerai
C’est un véritable enfer que cet endroit pour lui. Si ce n’est pas l’enfer, du moins est-ce le purgatoire …car même l’enfer dit-on est pavé de bonnes intentions.
Epris de grands espaces, de grand air, le voilà œuvrant dans les entrailles de la terre sous la surveillance d’un « schyzo-maniaco-psychotique » du fouet.
Travailleur exilé volontaire… ou bagnard de son plein gré…au choix.
Il y a vraiment des jours ou le soleil ne devrait pas se lever
.

La rumeur coure dans les groupes de mineurs qu’une galerie se serait effondrée.
Il y a surement de pauvres gars coincés la dessous mais l’espèce de cancrelats qui sert de garde-chiourme ne jure que par sa galerie,…ses objectifs…
Car par les temps qui courent, que vaut la vie d’un vilain en comparaison d’une panière de minerais ?...pas grand chose.
Où sont les autres d’ailleurs ? La grande surement pas dans les galeries en tout cas. De un, il espère qu’un des abrutis de contremaître aura eut l’idée de préserver d’un tel labeur une femme enceinte,…et de deux, c’est assez bas de plafond ses endroits, la grande devrait se plier en trois ou quatre…mais les autres ? Bordel, l’apprentie nonne et le Danois
.

Taiseux de nature l’Ecossais tente d’en savoir plus au près de son voisin.
- pssss…
- hmm ?
- L’éboulement…t’en a entendu parler ?
- Ça s’pourrait…
- Et ?
- ‘faut pas causer de ces choses là…ça porte le mauvais œil sur l’groupe, Etranger
Arth pose sa pioche et muscles endoloris ou pas, attrape l’autre pour l’entrainer dans un renfoncement.
- Pòg mo thòn !! (*) Le seul mauvais œil qu’il risque d’y avoir dans le groupe ce sera le tien cerné de noir….Arth fixe l’homme….et encore, s’il reste en place. Parles !!….l’autre opine du chef:
- Je sais rien de plus que ce que "le bâtard" m’a raconté…
- Le "bâtard" ?
- oui…un simplet. En plus, il a un sacré penchant pour la vinasse, alors …’faut pas prendre ce qu’il dit pour paroles d’évangiles
- Si tu ne veux pas que je me mette au requiem, abrèges…
- Bon ben…’paraît que le jour de l’accident, deux gars pis une jeune femme sont entrés dans le boyau,… raconte l’autre avec un clin d’œil complice, …mais ça, ça arrive souvent hein. Deux gars, une fille….trois possibilité comme on dit ; ‘faut bien que jeunesse se passe….
Pourquoi il n’aime pas ce qu’il entend là ?,….Et l’autre de continuer
- Et d’un coup, la galerie se serait effondrée….les secousses ou les cris surement.
- Les cris c’est toi qui risque de les poussés bientôt…
- Ouais bon ben toujours est-il que ‘sont toujours pas ressortis les trois…Et que depuis, on entendrait des prières sans arrêts…
- Elle est hantée ?
- Heuuuu…non droite, comme la notre, pas en « t »
L’Highlander soupire ….
- T’as une description ?
- La fille c’est une brune…aux yeux gris. Le gars, un gaillard blond avec un drôle d’accent et un sacré descente a ce qu’il paraît …et le troisième ? j’sais pas.
- Ceart-gu-leòr (**)…il le relâche. Instinctivement, il sait qu’il ‘agit de Søren et Una….Le Danois a une sorte de don pour se fourrer dans la béchamel. C’est comme çaFeumaidh mi (**)…il faut que je sorte de là !!
- Comme nous tous Etranger..., ajoute l’autre avec un sourire carnassier….comme nous tous.

L’Highlander hoche la tête.
Déjà, son esprit est en ébullition, pour tromper la surveillance de l’autre sadique. Il attrape l’autre par les épaules
.
- Il faut que je quitte cette galerie, ce groupe…
- Ça a l’air important….Arth fait oui de la tête….pour ça, il va falloir s’occuper de Marchoukrev …
- An deàn thu seo dhomh?
- ….
Erf, c’est vrai. ‘Comprend rien le gars :
- Feras tu ça pour moi ?...et l’autre d’afficher son sourire sadique en répondant par l’affirmative d’un signe de tête…

Il se devait de quitter cet enfer, et les rejoindre.
Il ne restait plus qu’à savoir comment…mais déjà un plan s’échafaudait
.

Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Va te faire foutre
(**) D’accord…
(***) Il faut que …

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur, de mauvaise foi et misanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Soren


Épilogue - Première partie


Finalement, je m'étais évanoui avant qu'on arrive à me sortir de cette galerie. Qui m'en avait sorti? Orthon? Arthanagor dont j'avais appris l'arrivée? Una? Je n'en sais rien. Les nuits qui ont suivi cet évènement ont été fortement mouvementés. Des cauchemars incessants me persécutèrent. Ils étaient peuplés de géants, de créatures monstrueuses, de Princes-Démons et d'Archanges. Je me réveillais souvent en sueur la nuit, seul dans ma chambre. Retrouver le sommeil par la suite était une véritable sinécure. Et cette "apparition"? Etait-ce vraiment Sainte-Kyrène? Ai-je vraiment vu un.. apôtre? Tout cela m'a perturbé.

Les jours suivants, j'ai ordonné de laisser tomber la galerie éboulée et d'en ouvrir une autre pour compenser la perte de celle-ci. Si elle n'était plus exploitée, je ne l'ai pas condamné pour autant. Le squelette... Il m'intéressait! Je suis souvent redescendu à la mine par la suite. J'y ai ramené mon quota de panières. Mais dans ma chambre, chaque jour, s'entassaient un plus plus d'étranges os de géant. Le squelette semblait complet... mais je ne suis pas un scientifique! Un scientifique...ou c'est ça! J'avais besoin d'un scientifique pour reconstituer ce géant!

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