[RP] Je crois que je veux t'épouser *

Syuzanna.

[Sarlat - Le 20 août de l'an de grasce 1460]

Clairière de forêt...

Le soleil ne tardera pas à décliner, et dans la forêt de Sarlat, quelque chose se prépare. On peut le voir, non aux personnes présentes, mais au décor. Des lampions suspendus tout autour d'une large clairière. Ils diffusent une lueur légère, comme des dizaines de lucioles. Il y a peu encore, Manu et Alise les accrochaient ensemble, s'embrassant à chaque lampion suspendu.
Et ces bouquets de fleurs, composés par Satinea, si douée pour ce genre d'arrangement ! Chaque tronc en porte un, délimitant l'espace, en plus des lampions. Un mariage simple, en pleine nature. Les odeurs de sous-bois se suffisent pour emplir l'atmosphère de calme et de sérénité, avec un petit côté sauvage et indompté.
Ne manque plus que les invités, qui, pour les guider jusque là, devront suivre un chemin tracé de pétales de fleurs. Et sont également absents les futurs époux...

31 rue du Lac - Les Pleupliers

Laquelle est la mieux, finalement ? Celle-ci, ou celle-là ? En taverne, Manu lui avait dit que celle qu'elle porte actuellement la rendait renversante. Mais... l'autre ? N'est-elle pas bien aussi ? Si c'est la seconde, il lui faudra se détacher les cheveux. Mais la première...
Elle pose la main sur son médaillon. Celui de sa mère. Il lui va mieux que ce qu'elle pensait. Alors, que choisir ? La première ? La seconde ? Rude réflexion. La seconde ! Non, la première ! Oh et puis... Non, elle reste comme ça. Elle est très bien, non ?

Elle s'assoit sur un banc, soupirant profondément. Malgré les tisanes relaxantes, elle a un peu de mal à ne pas être nerveuse. Que faire pour se distraire, en attendant l'heure ? L'idée lui vient naturellement. Préparer ses potions, bien sûr !
C'est donc en robe de mariée, coiffée, une couronne de fleurs sur la tête, que la rousse passe dans son herboristerie, et commence à composer ce qui deviendra un baume réparateur...

* Marry you - Bruno Mars
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Herboriste - Apprentie Druide

Ameline

Le mariage simplifie la vie et complique la journée.
Jean Rostand

La charrette déposa les soeurs Vrigny devant les remparts d'une ville périgourdine, nommons-la : Sarlat. Empoignant la main de sa chère Cristaline, Améline descend de la carriole. Bien, et où est-ce maintenant ? Elle demanda sa route au sieur charretier. Tout dret dans l'forêt qu'est là-bas, répond-t-il. Soit ! Tout dret alors !
Elle commença son chemin, de bon pas. La jupe relevée pas plus haut que le voulait la bienséance, cela allait de soi. Elle entama une chanson traitant de la beauté de la nature. Car elle était ainsi Améline : elle chantait pour célébrer la magnifiscence de la vie. Et plus encore un jour comme celui-ci !

- Aaaah, ma soeur ! Qu'est l'homme face aux arbres et aux vallées ?

Vérification mineure et grimace.

- Ou à une robe propre.

L'ourlet de sa belle robe blanche était en effet salie par la poussière des grands chemins. Heureusement, elle était encore plutôt bien coiffée.
Enfin, elles parvinrent au chemin parsemé de pétales de fleurs. Le pas se fit plus rapide, et l'Imaginative entraina sa soeur à travers bois, pour tomber dans la clairière décorée.

- C'est si charmant ! Par contre ne t'affole pas, elle ne croit pas à Dieu. Mais célébrons juste l'amour, d'accord ? Pas la manière dont on procède.

Elle prit place sur un banc.

- Tu verras ma soeur, Syuzanna te plaira beaucoup ! Une très amusante jeune femme !

Manu.

31 rue du Lac-Les Peupliers

Journée éprouvante pour le barbu… D’abord le futur époux qui hésite et qui ne se pointe pas à l’heure convenue en taverne, ensuite les préparatifs ! Il n’était pas habitué à ça lui qui n’était jamais allé plus loin que les fiançailles. Mais là c’était autre chose, ce n’était pas n’importe qui qui se mariait, c’était LA rousse, sa préférée entre toutes. Tout devait être parfait, rien ne devait venir gâcher cette journée dont Syu se souviendrait comme étant le plus beau jour de sa vie.

Il avait passé la matinée à accrocher les lampions dans la clairière qui verrait s’unir Syu et Seurn. Aidé par sa douce Alise, il n’avait lésiné sur aucun moyen pour rendre le cadre idyllique et il était plutôt fier de lui…d’eux. Il sourit cette pensée, ce eux, signifiait beaucoup de choses pour lui, la promesse d’un nouvel avenir à deux, d’une nouvelle histoire d’amour, d’une page qui se tourne…

Stop ! C’est le mariage de Syu, crétin ! Le tien on verra pour plus tard…

Quelques dizaines de minutes plus tard, il était prêt à faire honneur au Clan MacDouggal. Il avait passé sa plus belle chemise,- blanche, attention !-, avait consenti à raser un peu sa barbe et s’était coiffé. Bah oui, c’était quand même lui qui allait guider sa cousine jusqu’à l’autel. Euh une minute… Il n’y a pas d’autel dans les bois, il l’amènera où alors ?! Angoisse. Puis le calme revient : il l’amènera à Seurn pardi !

Bon, la future mariée était prête, du moins elle était habillée. Elle lui avait montré sa robe en taverne et il en était resté bouche bée. Magnifique, sublime, renversante ; voilà les mots que lui avait inspiré sa cousine ainsi vêtue. Mais où est-elle d’ailleurs ? Question stupide. Bien sûr qu’il savait où elle était…

[Quelques minutes plus tard]

Qu’est-ce qu’elle était belle la rouquine. En robe de mariée, sa couronne de fleur dans les cheveux, elle préparait…une mixture. Truc d’herboriste, quoi. Il la laissa s’occuper les mains quelques minutes puis se racla la gorge, sourire aux lèvres.

Dis-moi, beauté, tu ne comptes pas faire faux bond à Seurn tout de même ?

Il s’approcha d’elle, l’embrassa avec une tendresse fraternelle sur le front –eh oui, pour lui Syu n’était pas qu’une cousine- et lui sourit, confiant.

Allez, viens avec moi et va faire tourner la tête de Seurn. Ils doivent nous attendre là-bas…

Alise

31 rue du Lac-Les Peupliers

Alise avait eu beaucoup de plaisir à décorer l'endroit avec son beau Manu. Tout était beau, tout était parfait pour le mariage de ses deux amis qu'elle chérissait en son coeur. Les événements des derniers jours n'avait pas eu un effet très bénéfique sur Alise, qui n'avait que très peu dormi. Quels événements ? Sa chute dans les bras du beau Manu, ses plongeons dans ses yeux, la soirée avec Seurn, le lendemain de veille, les doutes du grand Danois, le réaction de Syu. Ouf. Tout cela était maintenant réglé, ce mariage avait lieu et Alise en était heureuse. Et fière. Elle était la demoiselle d'honneur !

Après plusieurs minutes a essayer de défroisser sa robe rouge que Manu avait trempée et froissée par la suite, elle refit son petit chignon brun et se claqua les joues à quelques reprises pour les avoir un peu plus rouges que de nature. Elle devait être la plus belle aux yeux de Manu. Syuzanna sera la plus belle pour tous les autres. Le temps passait, elle refit dans sa tête 100 fois la liste des choses qu'elle avait à faire, à apporter. Pas question d'oublier quoique ce soit, elle n'avait pas le droit de se tromper ou de faire la maladroite. Insécure, mais ne sachant plus quoi faire de plus, elle prit le chemin de l'herboristerie, où elle savait que Syu se réfugierait.

Elle arriva comme Manu et Syu allaient sortir. Ça y est. Elle était en retard !

Attendez-moi ! Attendez-moi !

Elle le rejoint au pas de course, manquant de s'enfarger dans sa grande robe. Elle arrive à leur hauteur toute essoufflée.

Suyzanna ! Tu es magnifique !

Elle sourit à son amie et l'embrasse sur les deux joues, puis se recule pour la regarder encore. Oui, Syuzanna était d'une grande beauté, particulièrement en ce jour. Et elle allait l'accompagner, avec Manu, jusqu'au bras de Seurn.

Seurn va fondre en te voyant... tu es magnifique... puis, se tournant vers Manu, elle sourit, le regarde de la tête aux pieds et murmure Manu, tu es... tu es... je suis sans mot. Quel honneur de marcher avec vous dans cette forêt. Merci à tous les deux de me faire ce grand bonheur.

Elle s'inclina devant le plus beau des hommes, à ses yeux à elle du moins, puis elle se plaça devant eux, cachant volontairement aux regards des invités la mariée le plus longtemps possible.

Ça va si je marche devant ? Quand on approchera de l'aut... de Seurn, je m'écarterai sur le côté pour le laisser te découvrir...

Elle attendit l'accord de Syu pour se mettre en marche.

Klem_iii

Klem avança dans l'assemblée, il ne savait ni que faire ni où aller. Il attendait Satinea, sa compagne et cousine de la mariée, pour savoir ce qu'il devait faire. Il savait juste qu'il devait venir pour un moment de festivité, de joie, autour de Syuzanna et de son futur époux. Futur époux qu'il n'a pas pu croisé malgré la dizaine de jours passé à Sarlat. Il était néanmoins content d'être là pour sa compagne et Syuzanna.

Satinea

Clairière de forêt...

Satinea attacha le dernier bouquet et le plaça délicatement contre l'arbre. Puis elle recula un peu pour juger de l'effet: les fleurs jaunes étincelaient dans le soleil couchant et rehaussaient l'atmosphère romantique et simple désirée par Syu.

Tôt le matin, elle était allée cueillir les plantes dans les champs alentours , en prenant soin de les maintenir au frais et dans l'eau pour qu'elles gardent leur fraîcheur jusqu'au soir.

Satisfaite du résultat mais un peu inquiète de l'opinion de sa cousine, elle s'en retourna au village afin de revêtir une robe plus appropriée à la cérémonie.

Soren

-Héééééé! Le bonjour Sieur MacFadyen! Vous allez où comme ça? Personne ne vous a dit que les messes se donnent le mercredi et non le lundi? Et cette période de vaches maigres paroissiales, Aristote n'est pas servi tous les jours!

C'est en ces termes qu'Aldebert, mon boulanger sarladais, m'interpelle en ce lundi 20 Août 1460. Il est hilare le bougre. Sa face rondouillarde est même encore plus rougeaude qu'à l'accoutumée. Les chaleurs de l'été conjuguées à mon accoutrement inhabituel ont raison de sa fraicheur et de sa froideur légendaire. Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de traverser les rues de Sarlat ainsi vêtu: chemise blanche, pelisson ocre, et chapel noir. J'ai troqué mes bottes pour des chausses de soies noires plus confortables en cette saison estivale. Au dessus de la chemise, un bliaud carmin finement brodé. Les manches sont larges aux épaules et serrées aux poignets. Lui aussi vient spécialement de Bruges, là-haut dans les Flandres.

- Profites-en Aldebert! Ris tant que tu peux, ce n'est pas tous les jours que tu auras la chance de me voir dans un tel accoutrement! Ah! Et laisse-donc ton cureton ronfler en paix au son des logios de Christos, je n'en n'ai pas besoin aujourd'hui!

Non! Pas de curé! Pas de diacre! Et pas non plus de rites anciens! C'est notre mariage, à Syu et à moi. Et c'est ainsi que nous l'avons désiré. Mère l'a bien compris. Je suis heureux qu'elle ait fini par l'accepter…même si j'eus aimé qu'elle assistât à la cérémonie. Bah! Après tout, c'est son droit. Et je ne lui en veux pas. Ni à elle… Ni à Arth…ni à Una. Chacun ses principes et tous unis malgré tout. Je ne renie point pour cela mes origines. J'ai d'ailleurs longtemps hésité à me ceindre d'un kilt et d'un plaid aux couleurs des MacFadyen. J'ai estimé qu'il valait mieux être plus discret sur mes origines écossaises étant donné le différend qui m'oppose à Mère sur la cérémonie.

J’arrive enfin dans la clairière, là où le mariage doit être célébré. Des personnes sont déjà présentes. J’en reconnais quelques-uns que je salue d’un hochement de tête. Les autres? Ils me sont inconnus. Sans doute des invités de Syu ou des curieux venus assister à la cérémonie sans y avoir été formellement invités. Qu’importe! Tout cela ne me dérange pas. Cette fois, rien ne m’arrête. Je serais bien présent à mon mariage. Oui…cette fois-ci, c’est la bonne! Cette pensée attire irrésistiblement les souvenirs dans mon esprit car oui, il y a une autre fois. Un autre mariage, là-bas du côté de Aalborg au Jutland. Ce devait être un grand mariage, avec tout le gratin de la noblesse du coin. La mariée était déjà présente dans la salle de cérémonie, au bras de son père. Le mien? Dans ma chambre entrain de faire sortir toute la fureur dont il était capable. Il n’avait jamais été aussi rouge que ce jour là. Jamais. Sa peau colorée par le sang contrastait avec la blondeur de ses cheveux et de sa barbe. Ses veines saillaient sous sa peau. Je lui ai tenu tête. Pour la première fois de ma vie. De mariage, il n’y en aurait point. Je n’entrerais pas dans la salle de cérémonie. Le prêtre qui devait officier était là lui aussi. Il apportait de l’eau au moulin de mon père. Pour lui, le fait que je ne ressentais rien pour l’épousée n’entrait pas en ligne de compte. Je devais dire oui pour éviter une grave offense aux vassaux de mon "père". Je n'avais pas le droit de déshonorer ainsi le nom des Eriksen. Comment tout cela s’est terminé? Dans une gifle monumentale. Avec une lèvre fissurée et une paumette déchirée. Non, cette fois-là, de mariage il n’y en eut pas. Pour moi, ce fut néanmoins le début d’un long périple.

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Cristaline

Sa main dans la sienne, la jumelle suit consciencieusement sa jumelle, retroussant elle aussi les pans de sa robe pour ne pas la tâchouillasser dégoûtantement, comme dirait m'ame Michu. À la question de sa soeur sur l'homme face aux vallées et aux arbres, Cristaline prend un air hautement philosophique.

- Pour l'homme, ce n'est qu'un tapis de poussières, moi je sais que les pierres, l'oiseaux et les feuilles ont une vie, ont un esprit et un... Ah, j'me souviens plus du dernier organe. Enfin, tant que la loutre et le héron sont nos amis... Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes!

Après ces remarques sibyllines, Cristaline opine du chef face au pragmatisme d'Améline : rien ne vaut quand même une belle robe bien propre en fin de compte, face à avoir pour potes une loutre ou un héron à la con.

À travers bois elles pressent le pas, car l'amour n'attend pas, et Améline lui fait une petite recommandation au creux de l'oreille. Un sourire benêt s'étale sur la trogne de Cristaline.

- Ah, ne t'inquiète pas, ma soeur! L'amour est plus fort que toutes les procédures! Je le crois. Et puis quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir, cela serait dommage de ne pas célébrer plaisamment ce mariage!

Elle admire alentour, appréciant la décoration du mariage, et pose son auguste séant sur le banc près de sa jumelle. Puis elle hoche encore de la caboche.

- Tes amis sont mes amis et je les aime inconditionnellement. J'ai hâte de faire la connaissance de Syuzanna dans ce cas!

Syuzanna.

31, rue du Lac - Les Peupliers

La mixture est interompue par l'arrivée de Manu. Un large sourire se dessine sur les lèvres de la future mariée. Son cousin est beau, il n'y a rien à dire là-dessus. Lâchant le pilon qui lui sert à écraser les racines, elle ouvre grands les bras, le serrant contre elle. Et comme même le jour des noces, elle ne range pas sa langue dans sa poche, elle ne peut s'empêcher un commentaire :

- Bah où tu vas comme ça ? A la messe ?

Eclat de rire de l'Ecossaise qui détache son tablier de coton, libérant à la vue sa robe de mariée. Puis, glissant son bras sous celui de Manu, elle sort, guidée par son cousin.
La belle Alise, splendide dans sa robe rouge, surgit bientôt. Léger coup de coude à Manu, et sourire en coin.

- Ne bave pas, cousin, lui chuchote-t-elle à l'oreille.

D'un large sourire, elle remercie sa demoiselle d'honneur.

- Merci beaucoup Alise. Et toi... Tu es superbe ! Tu risques de rendre Manu encore plus amoureux de toi !

Léger clin d'oeil, puis raclement de gorge, histoire de reprendre son sérieux. Bon, apparement, elle a réussi à être belle en ce jour si particulier. Sa couronne de fleurs est bien en place, le bouquet dans sa main libre et en avant !

- Oui, Alise, c'est parfait ! Cheminons ainsi, cache-moi à la vue de Seurn le plus longtemps possible !

Ne reste plus qu'à mettre un pied devant l'autre, en essayant de ne pas se casser la figure. Fort heureusement, les chaussures légères qu'elle porte ne la font pas souffrir. Et comme disait une vieille, au Clan, autrefois : une mariée bien chaussée, sa vie durant pourra danser, avec l'homme qu'elle aura épousé. Ne reste plus qu'à vérifier l'adage !
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Herboriste - Apprentie Druide

Ameline

Les gens arrivaient petit à petit. Et Améline de méditer sur les paroles si juste de sa soeur prononcées un peu plus tôt. Sage était Cristaline, sa jumelle n'en doutait point.
Puis ce fut L'arrivée. Enfin, pas tout à fait. Ce n'était que le marié. Plutôt bel homme dans son costume, d'ailleurs. Rencontré une fois dans une herboristerie, il n'avait pas changé d'un poil. Toujours cet air si sérieux. Par tous les Saints, elle avait presque l'impression la Améline, qu'il se rendait à un enterrement. Coup de coude à sa moitié.

- Eh, regarde, là-bas. Oui, le grand blond. Pas mal hein ? C'est le fiancé. Tu ne trouves pas qu'il a l'air sinistre ? Il croit peut-être que la mariée ne viendra pas ?

L'Imaginative ne peut s'empêcher de pouffer. Puis d'agiter la main à son attention.

- Bonjour ! Bonjour ! lança-t-elle à l'adresse de Soren. Vous me remettez ? Améline Vrigny, et voici ma jumelle, ma moitié d'âme, en un mot ? Cristaline.

Difficile de faire la différence, surtout vêtue de la même manière. Léger coup d'oeil à son indentique. L'occasion de se jouer un peu des autres ! Et d'enchainer, car elle était plutôt bavarde, l'Imaginative.

- C'est charmant ici ! Quelle délicieuse idée que d'organiser cela en forêt. Cela change tellement des églises. Et c'est tellement Syuzanna. Ne trouvez-vous pas ?

Selena_d_alaric

C'est quand même incroyable......Chaque fois qu'on lui demande d'être là pour une union....Y'a des obstacles qui viennent se mettre sur son chemin....

Pourtant elle avait calculé la durée de son voyage...Il devait s'agir d'un simple aller retour....Bergerac ...Polignac...Rapide....Une quinzaine de jours maximum...

Et la cause en était magistrale et incontournable.....
Séléna avait retrouvé son fils.....
Un miracle s'il en était puisque Enguerand était considéré comme perdu pour sa famille depuis plus de deux longues années.
Et là...Juste alors que rien ne présageait une telle nouvelle......Un pigeon était arrivé ,annonçant à la famille d'Alaric le retour du fils prodigue..
Alors oui Séléna était limite en retard .....
Mais oui elle talonnait Shadow et comptait bien arriver ...Même si c'était in extrémis....

Par mesure de sécurité la rouquine avait laissé le reste de sa troupe...Petite troupe...Derrière elle..
Elle leur avait expliqué ....Ils avaient bien compris....

De toutes façons le futur marié avait eu l'imprudence de dire à la jeune femme que sa famille serait la bienvenue,sans se rendre bien compte de ce à quoi il s'engageait....La famille Alaric....ça faisait quand même du monde si l'on comptait les "satellites" du genre prétendant de l'une et filleule de l'autre.....
Mais ...ma foi.....Messire Soren avait eu l'air de dire que ses réserves de tonneaux suffiraient largement à étancher la soif de tout le monde.....On verrait bien.

Si Séléna voulait tant arriver c'est qu'elle avait besoin d'un temps de pause avant la cérémonie et que là....ça allait faire juste juste....

Lorsqu'elle arriva près du lac de Sarlat le soleil frôlait l'horizon ,dorant tout le paysage d'une lumière rasante.
Sauvée!!!!
La cathare se laissa glisser au bas de son étalon gris et resta un instant appuyée contre le poitrail écumeux de Shadow.
Galoper par une telle chaleur n'était bon ni pour lui ni pour elle...Elle sentait ses chausses de voyage coller à sa peau d'une manière tout à fait désagréable et sa fine chemise était loin d'avoir gardé sa blancheur d'origine, la sueur coulait entre ses omoplates et les mèches échappées du semblant de chignon qu'elle avait attaché le matin en quittant le campement encadraient un visage pour le moins fatigué et sali par la poussière des chemins.

Mais l'énergie qui la caractérisait la poussait à réagir .....L'union avait lieu le lendemain et elle serait prête et en forme...Foi de Séléna d'Alaric.

Elle s'occupa d'abord de Shadow .....Le cheval....Toujours en premier.....
Elle le soulagea de sa selle et de son chargement,déposa le tout dans l'herbe desséchée des rives et le mena sous les premiers arbres où il trouverait encore quelques végétaux à se mettre sous la dent.
Elle le bouchonna rapidement avec quelques poignées de feuilles pour enlever l'écume qui le couvrait ,puis,satisfaite de le voir tranquille ,elle choisit un coin d'où elle pourrait voir arriver quiconque approcherait du lac,se défit de ses vêtements imprégnés de sueur ,déposa son épée,son bouclier ,dénoua sa longue chevelure et se laissa glisser avec un soupir de délice dans l'eau claire et fraîche..

Rhaaaaa......Rien que pour ça elle remercia le Grand Architecte ....
N'était ce pas une bénédiction d'être justement dans un village où elle n'avait pas à s'imposer la contrainte de la recherche d'une auberge pour pouvoir se laver et se reposer?
Point d'importuns à rencontrer....Point de tavernier plus ou moins aimable.....Point de clients plus ou moins curieux....

Juste l'eau.....Le ciel rougeoyant....Le silence.....La fraîcheur.......Le pied quoi.....

La rouquine se laissa porter par l'eau un moment.....Retrouva une certaine sérénité...C'était le but après tout....
Puis s'attaqua à passer sa flamboyante chevelure entre ses mains avec la saponaire qu'elle avait préparé à cet effet.....
Ablutions........Satisfaction.......Séchage........Une tite faim vite calmée par un quart de miche et quelques fruits secs....Et......Zut.....Un p'tit coup d'Armagnac de sa fiole magique...Fallait bien ça pour être au mieux de sa forme.

Le reste de la soirée elle put enfin se plonger dans une certaine méditation qui lui permit ,non seulement de resonger à tout ce qui lui était arrivé d'heureux ces derniers temps,mais aussi ce qui allait arriver d'heureux aux deux jeunes gens qui lui avaient demandé cette cérémonie pour le moins peu courante mais qui était néanmoins la seconde qu'elle bénirait dans ce village...
A croire que ce n'était plus le pays albigeois qui logeait le plus de cathares potentiels...
Y avait il un migration soudaine?

Appuyée contre le tronc de l'arbre sous lequel son compagnon équin prenait le repos qui lui était nécessaire,Séléna resta presque toute la nuit éveillée mais sereine...Enroulée nue dans sa cape elle attendit le dernier moment ,lorsque le soleil se décida à réapparaître de l'autre côté de la forêt,puis elle se leva,s'étira et enfila la longue robe blanche sur laquelle elle attacha la lourde ceinture que retenaient ses hanches.
Ses cheveux rapidement brossés restaient libres sur ses épaules,elle devait être simple et naturelle...

Comme bijoux elle ne portait ,comme à son habitude ,que la croix cathare que Marquis de Franchimont lui avait offert le jour où il l'avait nommé évêque .Nomination rendue nécessaire pour tout ce qui était rencontres ou discussion avec ceux de l'église officielle qui ,hélas ,on le savait bien ,ne fonctionnaient que grâce aux titres et autres billevesées ridicules aux yeux de ceux qui parlaient à leur Créateur sans avoir besoin d'intermédiaire.

Point de miroir pour vérifier mais elle se sentait bien et même belle.....Tiens donc....

Une dernière prière rapide,ses deux bras enserrant le tronc puissant de l'arbre qui lui avait tenu compagnie durant la nuit,puis elle rangea ses affaires roulées dans sa cape qu'elle attacha sur l'arrière de la selle de Shadow,piaffant déjà d'impatience de repartir un peu plus loin.

Vite en selle celle qui était dorénavant impatiente d'arriver sur le lieu de la cérémonie talonna les flancs de sa monture et pris la direction de cette fameuse clairière que Soren lui avait indiqué.
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Manu.

Clairière de forêt

Bras dessus, bras dessous, Syu et lui avançaient vers la clairière. La robe rouge d’Alise flottait devant eux. Syu lui avait dit de ne pas baver… et s’évanouir, il pouvait ? Alise cachait Syu à la vue de Seurn mais pour Manu, c’était Alise qu’on aurait dû lui cacher : il risquait de ne pas mener son rôle de témoin à bien si ça continuait comme ça ! Il avait envie de l’embrasser, là, maintenant mais il se retint. Sa cousine lui avait dit qu’avec sa chemise, on pourrait croire qu’il allait à la messe donc il fallait qu’il se conduise en bon chrétien, pour une fois. Enfin, bon chrétien ne voulait pas dire qu’il perdait son sens de l’humour. Il inclina légèrement la tête et glissa à l’oreille de sa cousine :

Eh bien, avec deux beautés comme ça, je sens que tous les hommes que nous allons croiser vont me jalouser…

Il rit. Parce qu’il aimait faire de l’humour mais aussi parce qu’il était heureux. Heureux pour Syu et Seurn, heureux pour Alise et lui. Bref, trêve de plaisanteries, ils touchaient au but. Les premiers lampions se dressaient au-dessus de leurs têtes et l’on pouvait distinguer çà et là les fleurs de Satinea. Il s’arrête, attrape le bras d’Alise pour qu’elle s’arrête elle aussi. Il regarde sa cousine, longuement.

Est-ce que tu es prête ?

Question, certes, étrange mais de circonstance vu le dénouement de la journée.

Meygena

Meygena se rendit donc au mariage, comme promis. D'abord son baptême, dans la foulée l'anniversaire de Bryn, puis le mariage de Syu et Seurn. Elle sortait également du conseil municipal avec la crampe de l'écrivain. Ronchonnant comme à son habitude elle se malaxait le poignet.

Elle avait fait un réel effort vestimentaire et ce n'était pas une tâche simple... Elle n'avait pas eu le temps de coudre une robe pour l'occasion donc elle se présenta à la fête, avec une jupe simple et une coiffe sur la tête.

Nauséeuse et un poil affaiblie, elle se résolu tout de même à assister à cette occasion... Elle avait beau être barbare, elle arriva avec un présent.

Citation:

J'aurais bien emmené un bouquet de fleur mais pour un amour comme le votre, j'ai préféré quelque chose d'éternel...

Mey

Non vous n'avez pas rêvé, Meygena peut être romantique quand elle veut...

[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, cf Règles d'Or. Bon jeu.]

Pattricia

Elle s'était préparée, avait préparé les enfants, avait donné rendez-vous à Milo directement sur place. Oui étrange, jamais moyen d'arriver en même temps que son cavalier, enfin quand elle en avait un. Mais les hommes n'étaient pas réputés pour leur promptitude à se pointer aux cérémonies, mais plutôt au vin d'honneur... après la cérémonie...
Donc anticipant, la vindicative arrive sur les lieux des festivités avec la tribu et en grandes pompes. Bahhh voui, c'est qu'après tout ces essayages, tout ça, il aurait plus manqué qu'elle mette pas sa jolie robe commandée pratiquement deux mois à l'avance pour faire honneur au jeune couple.

Youhouuuuu !!!
C'est mouaaaah !!!!

Comment ça, ça manque de discrétion et de distinction ? Pfff !

[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, cf Règles d'Or. Bon jeu.]
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Soren

Je me suis un peu solitaire dans cette clairière. Et puis, je n'aime pas trop que tous les regards se tournent vers moi. Certes je comprends que je suis l'une des attractions touristiques du moment, mais que vous le croyez ou pas, moi, ça ne met mal à l'aise. Et puis, à force de hocher autant la tête, je vais finir par me faire un torticolis moi! Je m'imagine déjà, regardant vers la droite un écureuil jouant quelque part dans un arbre... Seurn, voulez-vous épouser Syuzanna NicDouggal? Oui! Seurn, pourriez-vous regarder votre épouse pour répondre à cette question? Non, je ne peux pas! Pourquoi? J'ai un torticolis! Non, vraiment, je ne pense pas que ma rousse écossaise serait vraiment charmée d'une telle scène!

Deux jolies inconnues s'approchent de moi. Deux? Si..identiques? C'est une étrange sensation que de voir double quand on se sait sobre. C'est un peu comme si on vous appreniez que vous étiez père alors que vous ne vous souvenez même pas des sensations que vous avez ressenti à la conception du-dit moutard.

- Améline Vrigny? Hum...L'herboristerie d'Aileen, c'est ça?

Tu parles que je m'en rappelle! Moi et Syu y cherchions un endroit tranquille et discret pour s'envoyer en l'air avec quelques onces d'opium! Pour la discrétion, je crois que c'est loupé! Nul doute que la-dite Améline saura décrire avec moultes détails la façon dont nous nous sommes rencontrés! Mais je me demande quand tout le monde sera au fait... Avant ou après la cérémonie? Entre deux cuisses de faisan ou pendant le dessert?

- Eh bien! Pour une surprise! C'est tout une surprise! Heureux de vous voir ici ! Je suis sur que Syu sera ravie de votre présence!

... sauf si tous ses invités la regarde avec un drôle d'air après avoir su la façon dont elle se comporte en privé dans les arrière-boutiques parisiennes!

- La clairière? Oui, oui, c'est une idée de Syuzanna. Elle adore cet endroit. Nous y venons souvent pour... nous relaxer. Nous avions un moment pensé faire bâtir une petite chapelle ici mais les délais de construction étaient incompatibles avec la date de la cérémonie!

Bon sang, mais je dis n'importe quoi! Elle m'inquiètent ces deux-là avec tout ce qu'elles savent sur nous. Heureusement, je suis sauvé par le gong! Meygena et la Vindicative viennent d'arriver. je me précipite vers les deux sarladaises.

- Mesdemoiselles de Vrigny, vous m'excusez? Je viens de voir que de nouveaux invités viennent d'arriver. Je vais aller les saluer.

Je salue Meygena d'un hochement de tête, lui envoie quelques mots de bienvenue et j'attrape avec force le bras de la vindicative pour l'emmener un peu à l'écart. Je la maintiens fermement.

- Patt, j'ai besoin que tu me rendes un service. tu vois les deux jumelles là? Celles qui sont tout enfroufroutées? Bon! Il faut à tout prix que tu les empêches de parler aux autres invités de la façon dont elles ont connu Syu. Tu m'entends Patt? Je peux compter sur toi?

En attendant la réponse de la môme au loup, je cherche des yeux l'arrivée de Syu. Mais bon sang, que fait-elle donc? Apercevant Manu, je crie à son encontre...

- Manu, elle fait quoi Syu? J'espère qu'elle n'est pas encore devant ses fioles à concocter une potion aux choux verts? Ah! Et puis t'aurais pas croisé quelqu'un qui ressemble à une grande prêtresse? Parce que pas de Séléna, pas de cérémonie! Que Syu soit là...ou pas!

Améline, Syu, Selena... Pourquoi faut-il que les ennuis viennent toujours des femmes?
_________________

Je crois que je veux t'épouser *

Syuzanna.

Ameline

Manu.

Alise

Klem_iii

Satinea

Satisfaite du résultat mais un peu inquiète de l'opinion de sa cousine, elle s'en retourna au village afin de revêtir une robe plus appropriée à la cérémonie.

Soren

Cristaline

Syuzanna.

Ameline

Selena_d_alaric

Manu.

Meygena

Citation:

J'aurais bien emmené un bouquet de fleur mais pour un amour comme le votre, j'ai préféré quelque chose d'éternel...

Mey

Non vous n'avez pas rêvé, Meygena peut être romantique quand elle veut...

[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, cf Règles d'Or. Bon jeu.]

Pattricia

Soren

Milo

Milo devait rejoindre Patt et les enfants au mariage de Syu et Seurn...
Peu habitué a ce genre de cérémonie , il s'était promis de ne pas arriver trop en retard pour ne pas faire grogner la jolie rousse....

Il avait tout de meme prit le temps de se préparer pour l'occasion , en enfilant le costume offert par la vindicative..

Arrivé sur le lieu de la fete , il s'empressa de rejoindre Patt et de saluer les personnes déjà présentes ...

Bonjour , comment allez-vous ?

Il se tourna ensuite vers la jolie rousse , lui déposa une bise sur la joue avant de lui murmurer a l'oreille ...

Bonjour toi , tu es magnifique ...

[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, cf Règles d'Or. Bon jeu.]

Natale

Sarlat, une clairière, trouveront-ils des truffes ?

Le blond de Saint-Marc, qui sent bon la résine de pins, mais pas encore le sapin, avait donc fait le déplacement pour assister au mariage du "ptiot".
Baste des flonflons, des couronnes, des grands édifices et des camisoles, aujourd'hui ce sera la forêt et ses parterres de fleurs. Bucolique isn't it ?
Cela n'était d'ailleurs point sans rappeler à sa blondeur une certaine clairière montalbanaise ainsi que le mariage païen de feu Amael. Souvenirs, souvenirs.

Alors pour trouver The clairière, c'est bien simple vous suivez le panneau.

Lui ? Bon, il est vêtu "sobrement" on dira ça comme ça. Habillé en circonstance, il revient du front de Catalogne, tout juste après avoir jouté au Tournel en Languedoc, le temps d'un aller/retour, "Barça Express".
Le puissant destrier transporte donc son Seigneur, que dis-je Sa Magnificence, on distingue un ciel constellé d'étoiles d'or et au lion du même, en souvenir de sa lointaine Vénétie, du rouge de Toulouse et de Luxembourg qui a de la gueules, et bien entendu les puissants pals - de gueules - sur champs d'or, de Rabat, là-haut dans les hauts monts d'Ariège. Dans son dos se trouve son luth et à la taille l'épée tolosane.
A tout seigneur tout honneur, ce jour bienheureux il ira se frotter aux petites gens et aux bourgeois du bourg et des environs. Par contre le radin n'a pas encore eu le temps d'imaginer ce qu'il allait apporter en présent aux épousés. Sa blondeur l'excuse.
En tout cas la forêt n'est pas avare en présents pour ceux de sa conditions qui ont le privilège de pouvoir chasser : une perdrix et deux lapins sont rangés dans la besace. Il faudra encore les vider.
- Hola ! Mais que voilà une bien belle prestance, m'est avis que tu devrai te marier plus souvent pitchot.
Dit-il tout en prenant le temps de démonter - de sa monture - et d'aller faire l'accolade au Périgourdo-Dano-Ecossais.
- Ta damoiselle m'a fait l'honneur de m'inviter à vos épousailles, cher Damoiseau.
Sourire espiègle de rigueur, le Soren en entendra parler encore longtemps de sa tenue de mariage.
- Mes Dames !
A destination des jouvencelles et autre volailles qui forment ci présent la cour du ptiot. Puis en aparté :
- Est-elle belle ? Cela ne saurait pas sans aller avec des hanches bien fermes. J'espère qu'elle t'apportera de beaux poupons. Ta mère a dû être fort heureuse d'apprendre que son fiston a fini de courir la gueuse et s'est trouvé une Tendre point trop bigote pour veiller tout à la foi sur sa descendance et sur ses vieux jours.
Regards alentours...
- Mais dis-moi est-elle encore en Sarlat ? ... Les donzelles, toujours à passer trop de temps aux dentelles et aux rubans, tant bien même qu'elles finiraient par en oublier la raison de ce jour...
Cela faisait depuis l'étape thalasso-catalane qu'il n'avait point revu la brune génitrice.
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Blason pour la France
number 7

Alise

Alise marchait donc en tête du petit cortège. Elle regardait devant, c'était son rôle... Elle devait se retenir de regarder derrière, d'admirer la mariée, mais surtout, le beau Manu ! Elle était fière et heureuse d'être la demoiselle d'honneur, de cacher la mariée aux yeux des invités et de Seurn le plus longtemps possible, mais elle regrettait de ne pouvoir les voir arriver. On ne peut tout avoir hein !

Alors qu'ils approchaient des lampions, Alise aperçu Seurn, qui bavardait avec... mais qu'est-ce que c'est ? Deux êtres humains identiques ? Avait-elle la berlue ? Puis Seurn se tourna vers eux, alors que Manu lui attrapait le bras.

Es-ce que tu es prête ? entendit-elle Manu demander à Syu. Elle se retourna, pour entendre la réponse, alors qu'on même moment, on entendit la voix de Seurn :

Manu, elle fait quoi Syu? J'espère qu'elle n'est pas encore devant ses fioles à concocter une potion aux choux verts? Ah! Et puis t'aurais pas croisé quelqu'un qui ressemble à une grande prêtresse? Parce que pas de Séléna, pas de cérémonie! Que Syu soit là...ou pas!

Comment ? La célébrante n'est pas arrivée ? Pas question que la mariée arrive avant la célébrante.

Syu, il semble que Selena ne soit pas là... veux-tu qu'on recule de quelques pas, je vais aller voir où elle est ?

Puis elle se tourna vers Seurn.

Sois patient, moi ami ! Tu ne le regretteras pas !

Elle rit, puis attend les réponses de la plus belle des mariées.

Selena_d_alaric

Y'avait du monde là bas.......Séléna soupira et respira mieux d'un coup...Elle s'était pas égarée.....

Non mais parce que finalement à tourner en rond dans cette forêt elle commençait sérieusement à se poser des questions...Arriver jusque là la veille et être en retard au dernier moment...Y'avait de quoi perdre la face...

De plus elle ne connaissait finalement que le futur marié ...et encore...si peu.....
Et voila ..son retard n'avait pas pu passer inaperçu......
Zut... Flute.... Crotte......Pour rester dans la bienséance nécessaire aux évènements...

Séléna abandonne sa monture un peu en retrait,lisse sa longue tunique blanche et prends un air des plus respectables pour avancer vers les premiers convives qui papotent à l'orée de la fameuse clairière.

Son regard émeraude repère vite un Seurn flambant neuf,visiblement aussi peu à l'aise dans ses vêtements de fête qu'une nouvelle recrue arborant pour la première fois sa tenue militaire.
Elle qui avait pensé le trouver vêtu du kilt et du plaid traditionnel en est pour ses frais......Il faut reconnaitre qu'il est tout aussi beau sinon plus avec sa tenue rouge sombre brodée dont elle ne peut qu'admirer le tombé impeccable....La mariée va faire des envieuses c'est certain....

Le plus discrètement possible la rouquine lui fait un petit signe de la main .....
Discrètement ...Tu parles.....A peine a-t-elle franchit les derniers mètres qui la sépare de la fameuse clairière que tous les regards se tournent vers elle.....

Arffff.....Elle aurait dû venir plus tôt et rester à l'ombre du grand chêne sous lequel ils doivent cérémonier.....Elle aurait été à sa place avant l'arrivée des autres et se serait fondue dans le décor.....

Personne ne doit voir quelque hésitation que ce soit dans son arrivée......
Faisant fi des yeux dardés sur elle,Séléna,menton levé et l'allure la plus digne qui soit avance vers le futur marié,mains tendues dans le geste d'accueil propre aux "Parfaits":
"Bonjour Seurn......Vraiment désolée de ce petit retard.....Mais ....Bon....Cette clairière n'est pas si simple à trouver..Ou je ne suis pas arrivée par le bon côté..."

Excuse vraiment tordue s'il en est mais faut bien dire quelque chose,quitte à paraître plus blonde que rousse....

"Vous êtes positivement superbe.....Heu....Puis je aller sous l'Arbre? Pensez vous que nous puissions bientôt commencer?La mariée?????est elle là?"
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Jessienigma

*Elle n'était pas en avance. Elle avait longuement hésité. La NicDouggal ne voulait pas la voir et elle n'aimait pas s'imposer, mais à côté de ça, elle avait fait une promesse à Seurn et elle tenait à lui plus qu'à quiconque au monde... ou presque. Ses pensées s'égarèrent un moment vers le blond champenois qui ne quittait jamais ses pensées alors qu'elle était en route pour le mariage. Elle passa à côté de Syu qui semblait se planquer. Juste un signe de tête, un salut et un sourire à Manu et à Alise et elle passa devant eux. Ils devaient ménager leur effet. Elle brûlait d'envie de féliciter Syu, de lui dire combien elle était ravissante ainsi vêtue, mais non, il n'en était pas question.

Entrant dans la clairière, elle se dirigea vers Mey, Patt, Milo et Seurn et les salua d'une bise. Le grand blond était superbe ainsi vêtu. Il aurait dû faire ça plus souvent, mais fallait pas trop lui en demander. Elle-même ne se sentait pas particulièrement à son aise dans cette robe qu'elle portait. Elle était pourtant simple et jolie, mais ça lui ressemblait si peu ... excepté peut-être ses pieds nus bien cachés sous le tissu vert...*

Syuzanna.

Es-tu prête ? La question a de quoi surprendre. Mais la rousse sait pourquoi Manu le lui demande.
Est-elle prête ? Elle ferme les yeux quelques secondes. Faire le vide, vite. Prête ? Elle l'est depuis qu'elle l'a rencontré. Elle l'avait su dès qu'elle l'avait vu. Ce serait lui, ou personne. Mais il y avait eu Loh, et elle s'était naturellement mise en second plan. Sans perdre l'espoir qu'un jour peut-être... Et le jour est venu.
Son coeur bat à lui en briser les côtes. D'une telle force ! A lui en couper la respiration. Elle épouse aujourd'hui l'homme qu'elle aime depuis des mois. N'y-a-t'il pas de quoi déborder de bonheur ?

- Oui, Manu. Je suis plus prête que jamais. Je n'ai jamais été aussi prête de ma vie.

La voix de Søren retentit non loin. Visiblement, il la cherche. Et s'inquiète de l'absence de Séléna. Mais elle l'aperçoit bientôt, dans une robe blanche simple, mais de goût. Un sourire se dessine sur les traits de l'Ecossaise. Ne manque plus qu'elle, visiblement.
Une silhouette passe, de verte vêtue. Enigma. Une moue de dédain passe rapidement sur ses lèvres. Mais la joie refait aussitôt surface. Qu'elle soit ou non lui importe autant que la mort d'une fourmi à des milles de là.
Les voix de Patt, Milo, Mey, Améline, Cristaline ?, un inconnu, lui parviennent.
Elle expire un grand coup, puis se glisse au bras de son cousin. Oui, elle est prête. Plus que jamais.

- Allons-y...

Et tandis qu'Alise les précède de quelques pas, elle s'avance, au bras de son cousin, vers celui qui deviendra son époux.
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Herboriste - Apprentie Druide

Manu.

Citation:

Manu, elle fait quoi Syu? J'espère qu'elle n'est pas encore devant ses fioles à concocter une potion aux choux verts? Ah! Et puis t'aurais pas croisé quelqu'un qui ressemble à une grande prêtresse? Parce que pas de Séléna, pas de cérémonie! Que Syu soit là...ou pas!

Il sourit. Seurn a l’air tendu, angoissé. Mais qui ne le serait pas en un pareil jour ? Même si les deux futurs époux s’aiment, il y a toujours ce moment où l’on se rend compte qu’on va lier sa vie à celle de l’autre et ce, pour l’éternité.
Avant même que sa cousine ne lui réponde, il sait. Il sait qu’aujourd’hui Syuzanna deviendra l’épouse de Seurn. Comme en écho à ses pensées, trois phrases, Syu est déterminée, confiante. Il sourit à nouveau, sincèrement heureux. Il salue de la main ceux qu’il distingue au loin, même ceux qu’il ne connaît pas.

Citation:

Allons-y...

Ca y est, c’est le moment. Séléna, celle qui d’après ce qu’il a compris doit les marier, est là. Il avance vers elle, sa cousine à son bras, fier du rôle qui lui a été attribué.

Soren

Alors là, ça commençait vraiment à devenir difficile à gérer tout ça! Les mines du Périgord à côté de l'organisation d'un mariage c'est de la petite bière! Et croyez-moi, en bière, je m'y connais! J'ai à peine terminé de discuter avec Manu que l'italien ami des MacFadyen pointe son museau.

- Seigneur Natale! Ah ça alors! Ça me fait plaisir de vous voir ici! Mais vous avez fait un long voyage depuis le Sud pour venir vous crotter les chausses dans la forêt de Sarlat!

Même si j'essaie de paraître détendu, avec Natale, j'ai toujours eu une relation particulière. Il faut dire que le quidam est bardé de tellement de titres qu'on ne sait même plus comment il faut l'appeler. Je jette un coup d’œil sur sa besace, intrigué par les deux paires d'oreilles qui en sortent.

- Hum! Original la décoration de son sac sieur! Ça rehausse votre prestance naturelle! Si, si! Et ce n'est point flatterie ou flagornerie de ma part que ses paroles, croyez-moi! Vous les méritez amplement.

Qu'est-ce que m'a dit Bryn déjà à propos de Natale? Ah oui! C'est vrai! Toujours respecter son rang et toujours lui baiser la cabochon monstreux qu'il porte à son annulaire droit. D'un geste gracieux, je m'exécute.

- Elle est ravissante! Elle a un corps de rêve tout aussi bien mis en valeur par une robe au découpé affriolant que...dans le plus simple des accoutrements. Ses hanches, monseigneur, sont aussi liquoreuses en bouche que la plus onctueuse des bières des Amazones. Mais quand aux poupons...Voyez-vous, j'ai d'autres projets dans l'immédiat et par ailleurs, je ne voudrais pas offusquer ma sainte mère. Son anniversaire l'a beaucoup affecté vous savez et de devoir porter le titre de Grande-Mère à la place de celui de "La Grande", je crois que ça finirait de l'achever.

L’étonnement se lit sur mon visage à l'énoncé des dernières paroles du Signore.

- Hum... Sieur, cela doit faire bien longtemps que vous n'avez pas vu ma sainte et bonne mère. Par où commencer? D'abord par le fait qu'elle s'est de nouveau blessée à la hanche en jouant à la soule! Que voulez! Elle est trop hardie. Elle fonce, elle s'enfonce dans les lignes ennemies alors que le reste de l'équipe n'a pas encore fini sa première chope d'avant-match! Ah! Et saviez-vous qu'elle a un polichinelle dans le tiroir? Eh oui, je vais avoir un demi-frère! Faut dire que ça ne m'étonne guère. Il parait que les nuits sont agitées au phare. Una les a d'ailleurs déjà surpris en plein galop! Croyez-moi, elle en est restée marqué à vie! D'ailleurs, depuis, elle ne pense plus qu'à une chose: devenir diaconesse! Ah et sinon... J'ai le regret que vous ne pourrez croiser mère ici. Voyez-vous, celle-ci réprouve mes choix quand au déroulement de la cérémonie. Mais je vois que d'autres invités viennent d'arriver. Signore, votre grandeur, je vais vous laisser et remplir mes obligations de futur marié.

Une main devant la bouche, j'ajoute discrètement...

- Il n'y aura pas beaucoup de sieurs présents. Est-ce un mal ou un bien, je ne me prononcerai pas là-dessus. Toujours est-il que si vous cherchez une présence féminine pour vous accompagner pendant la cérémonie, je ne saurais que vous conseillez les deux jumelles là-bas. Améline et Cristaline Vrigny... Sinon, ma cousine Kildara se languit de trouver un cavalier pour l'accompagner icelieu...

Il n'empêche que tout ça n'a pas vraiment fait avancer les choses dans le bon sens.

- Ah Aliiiiiise! Enfin! Sais-tu où est Syu? Les invités commencent à arriver en grand nombre et je ne sais plus où donner de la tête moi! Patient, patient... Séléna pas là et tout ce monde qui n'arrête pas de venir me voir!

Des pas dans mon dos... une voix...

- Ah! Séléna! J'avais un instant craint que vous n'ayez trouvé le chemin de Sarlat. Le prévôt m'a dit que les chemins du comté étaient tranquilles en ce moment, mais un brigandage est si vite arrivée! Mais... Où est-donc Monsieur votre époux et toute votre petite famille? N'assiste t-il donc jamais à vos célébrations?

La mariée? Ah ça, je n'en sais rien! Impossible de vous dire où elle se trouve! J'espère juste qu'elle n'a pas oublié!

Oui, oui, prenez place sous l'arbre. Choisissez celui qui vous convient le mieux. Je vous préviens, on n'a pas vérifié qu'il n'y avait pas de nids d'oiseaux dans les branches ba....

Une présence sur mon côté gauche attire alors mon attention. Je me retourne et elle est là. Toute pression disparait instantanément. Mes yeux glissent sur son visage. Elle est belle. Non.... Elle est magnifique. Mes mirettes pétillent. Les mots n'ont pas de suffisamment de force pour décrire de ce que je ressens. J'esquisse un léger sourire et lui prend la main. Je la lève et la porte au niveau de mes lèvres. Je me penche légèrement vers elle et je les dépose sur le revers de sa main. Puis je m'approche de son oreille et lui murmure...

- Je serais toujours là pour toi.

Échanges de regards complices.

- Syuzanna NicDouggal, je te présente Séléna d'Alaric. Séléna? Voici celle que vous attendiez avec impatience! Nous pouvons débuter désormais.

Je me retourne une dernière fois vers l'assemblée. Je lance un clin d'oeil en direction de la mioche puis je me retourne définitivement vers la grande prêtresse. C'est le moment.
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Una_agnes

J'avais répondu à l'invitation. Enfin, je crois. J'avais dû lui demander des explications. Je n'avais rien compris. Je ne comprenais que très rarement quand mon frère parlait et cela n'avait rien à voir avec l'accent.

Il avait été un temps où je m'étais juré de le protéger contre vents et marées. Je ne sais même pas comment je fais pour m'en rappeler. Simplement, c'est resté gravé comme son visage rouge sang. C'était mon petit frère et c'était un étranger. Je ne le connaissais pas et je l'aimais. Enfin, j'aurais pu l'aimer si j'étais capable d'un tel sentiment. Joli ensemble de contraditions.

J'arrivais sur place. Enfin, je crois. Les arbres avaient été maquillées comme des putains à matelots. Il ne faut pas me prendre pour une gourde : je suis nonne par choix. La vie je la connais aussi même si je ne la goûte pas. Alors voilà le tableau : des fleurs coupées de la terre qui sont en train de crever sous la chaleur caniculaire, une odeur fétide qui d'habitude doit cacher celle du stupre ; d'ailleurs, les fleurs sont déjà tombées sur le chemin. Les malheureux pétales sont tombés sur le chemin, tout autour... mélangés à la poussière, je suis encore plus contrariée de leur sort funeste. Enfin, il y a les torches, ou plutôt des lanternes, comme dans un vrai bordel quoi. Je suis cruelle : il existe sans doute des invités qui sont venus sans la leur. N'était-il pas question de venir nu ? Si, c'est ça...

Le pire est à venir. J'aurais dû m'en douter. Des parures de guignol au milieu des bois. Les gens du petit peuple doivent se tordre de rire. Si je tends l'oreille, je suis sûre que je pourrais entendre leur gloussement. Oncle Adriano est là, sobre lui... normal quoi. J'aimerais l'embrasser, mais je ne le peux pas. Je suis tétanisée. Plus un pas. Je n'aurais pas dû venir. Je le savais. Je m'en veux de m'être disputé avec Mère pour essayer de lui faire réviser son jugement. C'est mon frère... C'est mon frère... C'est mon frère... C'est vulgaire... C'est vulgaire... C'est vulgaire...

J'entends mon frère.

Non, ce n'est pas le moment.

Je suis loin derrière lui mais s'il ne m'a pas entendu alors tant pis. Ma bouche a de toutes manières parlé pour moi, comme à chaque fois qu'il s'agit de lui.

Do yer dinger. Je suis désolée... MacFadyen tu es et par la grâce de notre Mère, MacFadyen tu resteras. Tu es le seul enfant mâle à avoir survécu jusqu'à l'âge de se marier... Pour ça ?

Je regarde la rousse dégoutée. Je regarde la parodie de prêtre et je me mets à rire sans pouvoir me contrôler.

Tu es le seul enfant mâle à avoir survécu jusqu'à l'âge de se marier... et personne de ta famille ne sera là...

Je chasse de la main les larmes qui perlent. Mes jambes me guident jusqu'à lui.

Adieu, mon frère... Mère aurait certainement pu te pardonner une entorse au livre des vertus. Mais pas de bafouer les anciens.. J'ai fini par comprendre la raison de son obstination. Moi non plus... Adieu, mon frère. Marie-toi... sans moi.

Je dépose doucement mes lèvres sur les siennes comme pour le délivrer d'un pacte qui nous liait et je me retourne pour fuir en courant.

Expression scot de la désapprobation.
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Ameline

Alors que la mariée fit son entrée, Améline serra plus fort la main de sa soeur dans la sienne. Syuzanna était splendide, ainsi vêtue. Et les fleurs, sur sa chevelure rousse, étaient du plus bel effet. Comme au spectacle, elle applaudit, émerveillée. Son amie était encore plus belle que d'habitude, et ce n'était pas peu dire !
Puis il y eut cette drôle de femme brun, aussi joyeuse de figure qu'une pierre tombale.

- Ma soeur, glissa Améline à l'oreille de sa jumelle. Regarde-la donc, la nouvelle, la brune. As-tu déjà vu mine plus sinstre que celle-ci ?

Mais c'était qu'elle était venue là pour insulter la mariée ! Et quoi ? Elle était la soeur de Soren ? Son sang de Vrigny ne fit qu'un tour. Le marié, il se débrouillait, mais la mariée, pas touche.

- Par tous les Saints, Madame !, lança-t-elle alors que la brune déversait son fiel. Ôtez donc le balais que vous avez de coincé, et profitez de la vie ! Au lieu de pleurnicher tel un nouveau né parce qu'il n'y a pas de sacrement religieusement aristotélicien, réjouissez-vous plutôt du bonheur de votre frère ! Et pour vos rites anciens, remettez-vous ! Si vous ne supportez pas que les gens ne fassent point comme vous l'auriez fait, demandez-vous bien qui est le réel fautif : de celui qui n'accepte pas les manières des autres, ou de celui qui veut vivre la journée du mariage comme le désire son coeur. Si vous n'êtes point capable d'être simplement heureuse pour Soren, alors c'est lui qui doit avoir honte de vous avoir pour soeur !

Oui, il fallait toujours qu'Améline défende bec et ongles ses amis, sa famille, le chien du voisin. Mais elle ne supportait pas la mine renfrognée des envieuses comme la soeur de Soren. Car envieuse, elle devait bien l'être, oui ! Son frère faisait ce que les autres n'avaient pas osé faire, et c'était tant mieux.

- Fichtre alors, reprit-elle pour sa soeur. Elle devrait aller au couvent des Soeurs de l'Austérité, elle s'y épanouirait sans nul doute !

Cristaline

Sentant qu'ca sentait le roussiche... Ou russische... Ou roussis, arrêtons nos deutscheries deux s'condes, quand même. Bref, humant l'odeur du rififi domestique, Cristaline sursaute en voyant sa soeur jumelle dégainer son calibre-défendre-les-mariés-visés-par-la-soeurette-en-pétard, avec son regard revolver dirigée contre la soeur dudit marié. Elle se lève aussitôt, ne sachant pas trop pourquoi, mais euh... Elle se lève aussi, à côté de sa soeur! Peut-être leur ressemblance allait frapper la soeur McFadyen-du-clan-des-McFadyen (à la fin, un seul d'entre eux survivra). À coup de regard revolver et de ressemblance frappante, ca allait p't-être devenir un peu trop violent, ce mariage. Et puis Cristaline n'a rien contre personne, ni contre la soeur du marié, ni contre le marié et la mariée, ni même contre ce soleil qui tape un brin trop sur son teint frais de porcelaine alenconnaise. Non, elle n'a rien contre personne et rappelle de fait la prescription des saints.

- Vivons en enfants de lumière!

Elle indique les lanternes suspendus, de son auguste doigt.

- Et les gains de la lumière sont miséricorde, patience, charité.

Peut-être serait-ce apaisant de rappeler cela.
Mais comment s'interposer entre une soeur et un frère? Il y a beaucoup de douleur dans chaque revendication, dans chaque reproche. Cristaline se tourne vers Améline et lui murmure :

- N'est-ce pas là plutôt une querelle de famille? Peut-être devrions leur conseiller de vider leurs sacs dans un endroit éloigné de ce lieu, les rancoeurs peuvent affecter l'espace consacré du mariage. Il ne faut pas laisser la contagion de cette rancoeur atteindre la cérémonie. Ce serait malheureux pour le mariage de Syuzanna.

Syuzanna.

Et ils sont là. Tous, ou presque.Un large sourire se dessine sur les lèvres de la rousse. Améline et Cristaline, parfaitement identiques. Patt et Milo, tous deux superbes dans leurs tenues. Satinea et Klem, qui ont fait longue route pour être là. Séléna, bien sûr. Le sieur inconnu d'elle, ami de Søren. Et Søren, évidement. Beau comme un dieu. Elle serre légèrement plus fort le bras de Manu, heureuse de le savoir à ses côtés. Elle ne peut retenir un léger rire en constatant qu'il dévorre littéralement Alise des yeux.
Puis une arrivée, surprenante et inattendue.

Au regard de mépris lancé par Una, elle rétorque un sourire amusé. C'est donc au tour de Una de cracher le venin ? Qu'importe. Elle ne peut s'empêcher de se gausser intérieurement aux remarques désobligeantes. Elle a toujours trouvé cela palpitant, les gens qui se permettent de juger sans connaître tous les tenants et aboutissants d'une affaire. Un peu comme ces personnes qui se permettent de critiquer une pièce de théâtre en n'en ayant vu que la fin. Les commentaires sont sans valeur. Et ne méritent pas d'être pris en compte. Les rites anciens... Nouveau sourire, ironique cette fois. Comment peut-elle demander à son frère de respecter des rites qui lui sont étrangers ? Il n'a découvert ses origines écossaises que quelques mois auparavant, et elle voudrait réellement qu'il considère les rites comme étant les siens ? C'est en parti pour cette raison qu'elle n'a rien dit à la suggestion de Søren lorsqu'il lui a dit faire appel à une cathare. Les autres raisons ne regardent qu'elle, et elle n'a pas envie de teinter cette journée de tristes souvenirs.
Alors elle ne pipe mot, ne voulant briser l'instant enchanteur des répliques vaguement cinglantes et tout à fait pathétiques de la brune. Pathétiques oui, car l'on frise la tragédie grecque, là, tout de même. Instant brisé par Améline qui elle, n'en a que faire de chagriner Søren. Parce que si Syu ne dit rien, c'est bien pour ne pas lui faire de peine. Ah, le pouvoir de l'amour... Peut-elle le sentir, la brune ? * Sans doute pas. Les lèvres de Syu pourtant, la brûlent d'une réplique piquante.

Mais Una s'en va au meilleur moment. Quel dommage ! Toutefois, la rousse devrait sans trop de peine se remettre de son absence. Car après tout, ils ne sont pas là pour pleurer, mais bien pour rire. Et les remarques agacées d'Améline lui arrachent bel et bien un sourire. Sacrées soeurs Vrigny ! Incroyable, songe-t-elle en les contemplant, qu'elles puissent être si parfaitement indentiques. Elle a bien eu l'occasion de croiser quelques jumeaux, mais les deux demoiselles devant elle sont si conformes l'une à l'autre qu'elle a un peu l'impression d'être ivre alors qu'elle n'a rien bu.

Elle incline respectueusement la tête devant Séléna d'Alaric. Sa robe blanche lui rappelle la sienne, désormais tâchée de sang. Elle a une pensée, fugitive, pour son amie Danoise, qui n'est plus. Elle aurait complété le tableau avec superbe, sans aucun doute.
De nouveau, elle lève les yeux vers son cousin. Elle est réellement heureuse aujourd'hui. Elle le remercie du regard, ayant déjà chassé de son esprit l'intervetion ô combien stimulante, d'Una.

* The Power Of Love - Huey Lewis
{The power of love... can you feel it ?}
{Le pouvoir de l'amour... Peux-tu le sentir ?}
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Herboriste - Apprentie Druide

Ameline

Améline hocha la tête à la dernière réplique de sa soeur. Oui, c'était un mariage, pas la place publique d'Alençon. Il fallait que la paix règne de nouveau, ou sinon, cela allait se terminer en bataille rangée. Et si l'Imaginative savait manier les pinceaux, elle ignorait tout du maniement des armes.

- Tu as raison mon adorée. Faisons régner la paix, nous qui sommes contre la violence.

Prenant dans sa main celle de sa soeur jumelle, elle leva les bras en l'air, et déclama, pleine de ferveur :

- Pays d'amour n'a pas de frontière, pour ceux qui ont un coeur d'enfant !

Soudainement inspirée, sans doute par Christos ou Aristote lui même, elle poursuivit en chantant gravement :

- Ecoute la voix du Seigneur, prête l'oreille de ton coeur. Qui que tu sois, fais-toi violence, qui que tu sois, rejoins ton frère !

Puis, elle hocha la tête, lèvres serrées, et réintégra sa place sur le banc avec sa jumelle. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire franc et sincère. Et maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre le début de la cérémonie.

Satinea

Le passé se superposait au présent et des images lointaines revenaient hanter sa mémoire.

Le mariage... Aujourd'hui, on aurait pu célébrer le sien. Il y aurait eu le même rite, les mêmes sourires, des tartans à en avoir la tête qui tourne. Seulement, les rires auraient sonné faux, elle n'aurait pas vu les couleurs dans le brouillard qui l'aurait emmené à l'autel. Car ce mariage elle l'avait fui, elle l'avait relégué au fond de sa mémoire, il n'existait plus.

Elle secoua la tête et revint à la contemplation de sa cousine. Finalement, c'est elle qui l'avait libérée de ce poids. Elle se souvenait encore de son arrivée à Angers, de la peur qu'elle avait ressentie en pensant qu'elle allait la ramenait en Ecosse pour épouser le vieux Mac F*** . Mais Syuzanna l'avait serrée dans ses bras, lui apprenant que son fiancé n'était plus et qu'elle était à présent libre de ses choix.

Un éclair blond déchira l'horizon. Soren, le futur époux de Syu se penchait sur sa bien-aimée. Satinea en profita pour observer attentivement cet homme qu'elle n'avait jamais vu avant la cérémonie. Elle essaya aussi d'apercevoir la mère du marié dont elle avait beaucoup entendu parler...mais elle n'en vit nulle trace. Une mère ne se devait-elle pas d'être là en ce jour si spécial?

L'arrivée de la prêtresse l'arracha à ses pensées, la cérémonie allait commencer. Satinea glissa ses doigts dans la main de Klem et la serra tendrement.

Alise

Alise avait marché devant Syu et Manu, s'écartant de la vue de Soren au dernier instant. Il avait ainsi découvert la mariée, la plus belle d'entre toutes. Alise s'était discrètement glissée derrière Manu, et attendait maintenant la suite. Elle ne put s'empêcher de le regarder, son beau Manu, de la tête aux pieds. Elle se mord la lèvre, silencieusement, elle a tellement envie de se blottir contre lui, d'être dans ses bras... mais ce n'est pas le moment du tout !!

L'endroit était plein de gens qu'elle ne connaissait pas, Soren présentait sa future épouse à ses amis et amies, Manu ne disait mot. Alise choisit de garder le silence et de faire profil bas. Elle était la demoiselle d'honneur, elle n'était pas ici pour faire du social. Enfin, pas pour le moment. Elle profita du moment pour replacer la robe de Syu, replacer un peu la sienne, puis elle attendit la suite de la noce, sourire aux lèvres, attentive aux moindres besoins de la mariée.

Selena_d_alaric

"Syuzanna NicDouggal, je te présente Séléna d'Alaric. Séléna? Voici celle que vous attendiez avec impatience! Nous pouvons débuter désormais."

La rouquine s'inclina respectueusement devant Syuzanna et serra chaleureusement ses mains entre les siennes comme elle venait de le faire avec Seurn.
Lorsqu'elle releva la tête et croisa le regard brulant de la jeune femme,elle y vit toute la passion contenue qui devait faire briller le sien le jour où elle avait pris époux...
C'était il y avait bien longtemps mais cette fièvre ne les avait jamais quitté et elle souhaitait sincèrement que ces deux là puissent vivre longtemps avec le même amour partagé.

"Je suis ravie de vous voir enfin Syuzanna.....Permettez moi de vous dire que vous êtes resplendissante....Vraiment..."

Elle contempla le jeune couple un instant :
"Si l'on excepte une éphémère mauvaise onde qui a d'ailleurs vite disparue grace à ces deux charmantes personnes...."
Séléna désignait du menton la sorte de mirage qui lui envoyait l'image de deux soeurs totalement identiques qui semblaient aussi douées pour manier les mots de paix que les mots assassins.....
"Mis à part cela ,donc.....L'atmosphère des lieux me semble idéale et si vous pensez que les invités sont......."

Au moment où elle prononce ces mots ,Séléna voit un groupe apparaître au bout du sentier qui mène à la clairière...
Son sourire s'élargit en reconnaissant le reste de sa propre famille que Seurn avait eu la gentillesse d'inviter.
"Je crois que nous allons pouvoir y aller....."

La jeune femme respire un grand coup et ferme les yeux un instant puis,relevant délicatement le bas des sa longue robe blanche entre ses doigts,elle fait demi tour et va se placer sous le fameux vieux chêne qui leur offre une voute que bien des cathédrales leur envieraient.

Bien droite et face aux assistants elle attends alors un moment que le silence se fasse et que les deux futurs époux se placent devant elle.
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Ademar

Citation:

Sieur,

Si vous n'êtes pas à mon mariage et à celui de Syuzanna NicDouggal le 20 Aout, je vous défie en duel.

Søren MacFadyen Eriksen

Ce sont en ces quelques mots que se résuma l’invitation à un mariage reçue par un jeune Champenois. Il avait presque pris cette provocation en duel comme un cadeau. Face aux impies et aux païens, aux traîtres et aux traînées, aux cupides et aux perfides, aux couards et aux crétins, aux … - bref, ça en fait du monde - il avait parfois envie de baisser les bras, d’abandonner tous ses devoirs ; dans ces moments-là il avait l’impression de vivre dans l’attente d’une mort bien trop lente. Pourquoi alors ne pas hâter la venue de la Faucheuse ? Il suffisait de rester sagement chez soi et d’attendre que s’abatte le courroux du Danois.

Seulement un problème se posait. Le Sénonais blond n’avait rien contre le Sarladais aux cheveux dorés, au contraire même il l‘avait toujours apprécié et respecté d’instinct, sans vraiment le connaître. Et a priori, le Sarladais blond n’avait rien non plus à reprocher au Sénonais aux cheveux dorés. Adémar fit donc un effort, au lieu de prendre quelques repos après sa mission commerciale en Alençon, il prépara aussitôt son départ vers le sud.

Se coltiner la route fut chose aisée, trouver le lieu de la cérémonie l’était considérablement moins. Notons que l’invitation ne précise rien à ce sujet. Il fut un temps où les mariages avaient lieu dans les églises, en général celle du village des mariés. Parfois le lieu de culte retenu était la cathédrale du diocèse ou encore la chapelle consacrée d’un château quand le couple était noble. Mais avec ces fichus Sarladais, point du tout. Fort heureusement, l’union de Søren et de sa rousse était un petit événement en soit au pays, le Lantenac finit par trouver une bonne âme pour lui indiquer une clairière. Nous vous ferons grâce de la discussion entre Adémar et son guide, celui-ci ayant d’abord cru que celui-là le prenait pour une truffe. *Une clairière !!? Tu sais où tu peux t’la mettre ta clairière ?*

Bref, une fois convaincu, le Champenois se présenta au lieu dit non sans avoir d’abord fait un saut à l’auberge pour se rendre plus présentable. Comme à l’accoutumée, il avait opté pour une tenue sobre et impeccablement taillée. Il attacha son canasson à l’orée de la clairière qu’il parcourut du regard. Tout ce petit se salue, se sourit, se présente les uns aux autres ; le blond quant à lui ne sait pas où commencer. Il connait très peu la plupart de ces gens et ceux qu’il pensait connaître cachaient en vérité leur jeu. Il se contente donc de rester à l’écart en observant les manières des Hommes comme l’aurait fait un enfant devant des fourmis.

edit : correction d'une possible incohérence

Jessienigma

*Une seule pensée lui traverse l'esprit ... Mais au fait, qu'est-ce que je fous là ? Pourtant elle connait du monde, mais rien à faire, elle ne se sent pas à sa place et n'arrive même pas à être heureuse pour eux ... C'est son choix ... Bon sang, pourquoi faut-il que les relations se soient envenimées ainsi ? Elle a toujours été heureuse pour eux auparavant et n'attendait que cela, mais savoir que la rousse ne voulait pas la voir là et qu'elle la tolérait était insupportable. Elle hésitait franchement à rebrousser chemin mais elle ne le ferait pas... Pour lui, parce que ça comptait... Una se trompait, il y aurait au moins un membre de sa famille quoiqu'il arrive ...

Malgré ça, elle cherche un coin tranquille, à l'écart... autant pour se faire discrète, s'éloignant de Patt et Milo, de Mey... de tous... et c'est là qu'elle le vit. Elle eut l'impression que son coeur s'arrêtait de battre. Il semblait avoir vieilli de plusieurs années et son sourire charmant avant laissé place à de l'indifférence et de l'ennui, mais ses yeux émeraudes, bien que plus sérieux encore, étincelaient toujours. Elle sentit ses joues s'enflammer en le voyant, caressant sa chevelure blonde du regard. Il n'avait pas dû la remarquer ... Allait-il l'ignorer ? La repousser ? La vouvoyer ? Tout à coup, il n'y avait plus rien alentour... juste lui.

Elle avait fait des efforts, avait tenté de l'oublier, de laisser couler le temps. Celle avait même tenté d'aimer Zolgan, mais rien ne pouvait y faire ... c'était lui et juste... lui ! Une grande respiration... son coeur qui semble redémarrer doucement. Elle s'avance vers lui. Elle a l'impression d'être maladroite et de voler à la fois dans sa robe d'une couleur si proche de celle de ses yeux, ses pieds nus sentant l'herbe comme jamais. Elle s'appuie contre un tronc, à ses côtés mais pas trop proche. Elle pourrait le toucher en tendant à peine un bras mais elle ne le fera pas.

Toujours d'une superbe couleur pivoine, elle se tourne vers lui et le regarde, la voix légèrement tremblante et basse, les yeux brillants à la fois de timidité, de cet amour qu'elle voudrait cacher, de joie de le revoir, de peine de l'avoir blessé, de dégout de sa bêtise...*

Bonjour Messire Lantenac ...

Ademar

Bonjour messire Lantenac …

Le jeune homme tourna la tête en direction de la voix hésitante qui venait de prononcer son nom. Un visage juvénile se présenta à son regard ; sous l’apparente jeunesse de ces traits délicats, des abimes de souffrance avaient creusé leurs premiers sillons et posé un masque de mélancolie. Les joues écarlates et le scintillement des yeux noisette révélaient seuls toute l’émotion de la jeune femme. Adémar ne reconnut pas immédiatement la personne qui se tenait devant lui. Les épreuves de ces derniers mois avaient marqué Enigma autant que lui.

Ces fameuses épreuves n’avaient laissé que sable et poussières dans l’âme du Champenois. Aussi ne ressentit-il rien quand il reconnut enfin celle qui fut sa promise ; aucune haine car il a pardonné, aucun frisson car son cœur est brisé. Son visage resta impassible, son port droit et altier comme toujours ; son salut fut des plus formels.

Mes respects, mademoiselle MacFadyen.

Par pure politesse, il engagea la conversation.

Ainsi donc, ce mariage a finalement lieu. A la lecture de vos missives, j’ai bien cru que tout serait annulé.

Soren

Enfin! Le moment est arrivé. Syu est à mes côtés. Séléna devant moi. Ma poitrine se gonfle d'air. Je prends une bonne bouffée et hop! On se lance! On se lance...On se lance... Une voix derrière moi... Une voix que j'ai entendu la première fois à Patay alors que je reprenais peu à peu conscience après une période de folie intense. Une voix qui charrie des glaçons. Je ferme les yeux et crispe la mâchoire. Una MacFadyen! Après la discussion que j'ai eu avec Bryn, jamais je n'aurais cru que Soeur-Chérie serait venue jusqu'ici, en ce jour.

Les paroles que j'entends sont teintées de déception, de rancœur, avec une légère pointe d'animosité. Je me retourne pour l'affronter, confronter son regard et chercher une petite ouverture au fond de ses mirettes. Le regard qu'elle lance à Syu en dit long sur ce qu'elle pense de moi en cet instant. Pour elle, je ne suis plus rien. J'ai trahi le saint des saints! J'ai jeté à terre les principes aristotéliciens dans lesquels elle et Mère croient tant? J'ai craché sur mes origines écossaises en ne respectant pas les rites anciens?

Son baiser fraternel est glacial, sans vie. Pour la plupart des personnes, c'est un signe d'amour ou d'amitié, un rapprochement. Moi, je ressens celui-là comme un adieu. Elle tourne les talons et s'en va! Elle n'est pas venue me demander des explications. Elle n'est pas venue pour me faire changer d'avis. Elle est venue pour soulager sa conscience. Elle est venue pour affirmer devant tout le monde qu'elle désapprouve cette union. Elle n'est pas là pour m'écouter et pourtant... Je fais deux pas vers elle. Inutile que je crie aux oreilles de Syu et de Séléna.

- Una MacFadyen!

Elle continue son chemin sans même prendre le temps de s'arrêter.

- Una!... Agnès Eriksen!

- Quoi que tu dises et quoi que tu fasses, tu es et tu resteras toujours une Eriksen comme moi! J'ai perdu le Danemark pour refuser un mariage! Tu m'entends Agnès? Si j'ai fait cela, ce n'est pas pour qu'ici quelqu'un me dicte qui je dois épouser et comment la cérémonie doit avoir lieu! Qu'il s'appelle Eriksen...ou MacFadyen!

Pourquoi n'oses-tu par dire à tous le fond de tes motivations Agnès? Pourquoi ne pas signaler que les MacFadyen sont une famille matrilinéaire? Que le successeur de Mère a la tête du clan vient tout juste de déposer son message d'adieu sur mes lèvres? Je suis le seul enfant mâle à avoir survécu jusqu'à l'âge de se marier? Oui, c'est vrai! Mais tu aurais dû aussi préciser pourquoi ce mariage te déplait tant! Parce qu'ainsi les MacFadyen ne peuvent choisir avec qui ils font alliance comme les font les nobles françois avec leurs filles!

D'un geste preste, je fouille sous ma chemise à hauteur de ma ceinture. Je délie une bourse, l'ouvre à la hâte. J'en sors un bout de tissu enroulé dans une alliance. je retire le tissu de son anneau de métal et le tend en l'air à la vue de tous.

Personne de ma famille ne sera là? Tu te trompes Agnès! Regarde ce morceau de tissu! Le tartan des MacFadyen ! Il est là! Dans mes mains! Il est avec moi...pendant ce mariage!

Enfin, je me tais. Mon regard se perd dans la direction prise par ma sœur. Je soupire lourdement et murmure pour moi-même...

- Tu es et tu resteras toujours ma sœur chérie Una...mais ce mariage aura lieu. Avec la femme que j'ai choisi. Dans les conditions que j'ai choisi.

Je baisse la tête un instant comme pour mieux cacher la déception que je ressens. Lorsque je la relève, j'aperçois le sieur de Lantenac en discussion avec la mioche! Bah! C'est déjà ça! Maintenant, elle n'a plus qu'à repartir de zéro avec lui et ils finiront eux-aussi dans une clairière à se faire conter la morale par une famille dont tous les membres ont un caractère de fer. Le Sang des Eriksen mêlé à celui des fées. Celui qui a forgé une telle union n'a pas idée du pouvoir destructeur qu'il a créé. Je reviens prendre place aux côtés de Syu et lui prend la main.

- Oui Séléna! Nous pouvons y aller maintenant.
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Jessienigma

*Il se tenait aussi droit qu'il l'avait toujours été mais semblait si froid, si lointain. Voilà donc ce que sa stupidité avait fait du jeune homme amoureux qu'elle avait connu ... Elle se mordit les lèvres pour ne pas pleurer, si fort qu'elle fit perler quelques gouttes de sang sans même s'en rendre compte. Elle le sentait lui parler tellement plus par politesse que toute autre chose... Et cette manie de la vouvoyer lui était si détestable...*

J'ai moi-même cru que ce mariage n'aurait pas lieu je dois bien vous l'avouer. Ils aiment les complications ces deux-là ...

*Elle le regarda avec un léger sourire, toujours rouge d'émotion, ne parvenant pas vraiment à reprendre contenance. Elle ne reprit pas de suite mais ne tarda cependant pas. Elle sentait un frisson l'envahir et se glisser en elle, au point de n'avoir pas suivi réellement ce que Seurn disait à sa soeur.*

Messire Lantenac... Et si vous m’appeliez juste... Enigma. Vous savez que j'ai horreur des chichis. Je ne suis qu'une simple mineuse et paysanne ... Accepteriez-vous d'oublier ce genre de sottises pour nos simples noms et un tutoiement plus simple ... ?

*Elle a tellement envie de lui prendre la main, de le serrer contre elle. Sa présence si proche et pourtant si lointaine est encore plus douloureuse que lorsqu'elle lui écrivait.*

Comment se fait-il que vous soyez venu finalement ? Je ne pensais pas vous voir ... Non que j'en sois triste, bien loin de là ...

Evil_erin

La course à mort qui avait suivi la plus grande décision de ma vie avait eu l'avantage de me redonner du mordant. J'arpentais de nouveau les routes et les bois à une vitesse fulgurante, de nouveau seule, libre de mes mouvements, il n'était plus question de retard et d'attente.

Je devais rejoindre Selena, pour deux raisons précises. La première était une question de vie ou de mort, et la rapidité de mes actions allait être déterminante. La seconde était .... un mariage. J'avais eu une fameuse idée, là, je vous jure ! J'avais envie de tout sauf de ce genre de réunion. Mais je ne pouvais plus reculer, la roussette devait m'attendre.

De ma halte de la dernière nuit, j'avais profité de la solitude d'une clairière pour prendre un bain sous l'éclat de la lune, dans un petit point d'eau. J'avais besoin de débarrasser mon corps des dernières empreintes, des dernières marques qui pouvaient encore m'attacher à une vie désormais devenue un passé. Et bordel ! Que ca faisait du bien !

Suivant mon instinct, les indications vagues de Selena et surtout le boucan qui me parvenait, et qui était digne d'une armée en déroute, je finis par trouver le lieu du fameux mariage à la cathare ! J'aurais pu ... Ca aurait pu ... Je secouais vivement la tête et reportais mon attention sur les premières personnes que mon regard croisait. Étrange mais il y avait une vive tension dans tout ce joli monde, quelque chose de parasite dans l'air qui me donnait envie de mettre la main sur le pommeau de mon épée.

Finalement j'aperçu Soren en grande discussion, seule personne que je connaissais ainsi que la future, puis je dirigeais mes pas vers la flamboyante chevelure de mon amie. Après un sourire de connivence, je lui glissais à l'oreille.

Le démon vient offrir son aide à la sorcière ....

Ademar

Alors qu’elle lui parlait, Adémar ne posa pas un regard sur la jeune femme. Un peu plus loin se jouait une scène qui ne le surprit pas ; depuis le bal des Houx-rouges, le Champenois savait de quoi ces gens-là étaient capables. Il vit une brune aussi froide que lui baiser Søren avant de disparaître ; et Søren, fidèle à lui-même, régler ses comptes devant tout un auditoire. Il n’y a pas à dire, malgré ses nombreux défauts, cet homme était fascinant.

Si les yeux de Lantenac étaient ailleurs, son attention était cependant restée tournée vers Enima. Regard toujours porté au loin, il répondit :

Soit ! Abandonnons-le vouvoiement …

Il suspendit là sa phrase. S’il s’était mis à la vouvoyer depuis la trahison, ce fut pour plusieurs raisons. D’abord pour mettre une distance avec celle qui n’était finalement qu’une inconnue ; ensuite pour lui apprendre le respect, avant tout le respect envers elle-même. Pour fouler du pied ses projets d’avenir, il fallait qu’elle ait une bien piètre opinion d’elle. Se détruire soi-même, Adémar dans ses instants les plus noirs n’y songeait pas car c’était un péché. La conservation, voilà le Vertu qui le faisait tenir ; la gourmandise, voilà le péché que la fille à la robe émeraude avait commis. Le vouvoiement n’était donc que les prémices d’une longue pénitence et d’une éducation à refaire.

Et puisque tu seras Enigma, je serai Adémar, pour le moment du moins.

Pour elle, il avait refusé un fief ; si la fortune lui souriait de nouveau, elle n’aurait d’autre choix que de l’appeler messire ; la réciproque était vraie aussi. Il espérait qu’elle le comprendrait. Sur cette réflexion, il porta enfin son regard de jade sur elle. Il remarqua d’abord les yeux rouges, au bord des larmes, avant d’apercevoir un petit rubis luisant au coin des lèvres de la jeune femme. Adémar sortit un petit mouchoir de sous son pourpoint et le lui tendit.

Sèche tes larmes et éponge tes blessures. Tu dois toujours être présentable et digne.

Elle accepta le mouchoir, alors seulement il répondit en reportant son regard sur Søren.

C’est cet homme, il m’a fait une invitation que je ne pouvais pas refuser.

La réponse se voulut évasive. A vrai dire, le Danois n’avait pas intérêt à jouer trop longtemps ce petit jeu avec Adémar. Le Champenois avait sa fierté, s’il fallait croiser le fer pour ne pas se voir imposer une volonté, il n’hésiterait pas une seule seconde ; la mort ne lui faisait pas peur.

Et toi, tu es là aussi finalement. Je te croyais en froid avec la mariée.

Mariceleste

Elle avait reçue l'invitation de la mariée, mais beaucoup de chose c'était passé entre temps, qui apparemment... c'était finalement arrangé.
C'est vrais quand se moment la Rouquine était peut présente dans ça taverne, mais Syu lui avait fait parvenir une missive lui indiquant le lieu de la cérémonie. Elle s'y rendit avec sa fille Zeline, il y avait déjà beaucoup de monde dont elle n'en connaissaient que très peut.
Elles avançaient est salua les personnes présente cherchant un endroit ou se mettre pour voir toute la cérémonie sans se déplacer.
L'endroit trouvé elles si installa et attendit que la cérémonie commence........

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Selena_d_alaric

Il semblait que les divers échanges plus ou moins (plutôt moins que plus) aimables aient été fait entre les membres de cette famille dont Séléna ne connaissait finalement pas les membres ,hormis les futurs mariés...Et encore en savait elle très peu sur chacun d'eux.

Peu importait en fait puisque le but de cette union hors des sentiers battus était bel et bien et simplement d'officialiser le fait que ces deux là voulaient vivre en se tenant la main,côte à côte.....Ensemble...Et partager leur existence jour après jour...
Qu'ils ne veuillent pas de sacrements était bien peu important ....
Qu'il n'y ait point de curé.....De preuve de baptême.....D'église et de cloches qui sonnent était un détail....

Que ce soit un représentant de l'église cathare ......Et bien....Séléna sait très bien que ces deux là ne sont pas plus cathares que son époux n'est fidèle admirateur du pape.....
Ils avaient besoin d'une union....
Devant leurs amis les plus chers......Devant le Ciel.....Les Arbres.....Et le Grand Architecte.....

La jeune femme était installée sous l'Arbre à présent et attendait que chacun prenne sa place...
Au fond de la clairière elle surveillait du coin de l’œil l'arrivée du groupe que formait sa famille et du coup elle loupa celle de sa sauvage amie..
C'est la voix de celle ci qui la fit sursauter:
"Le démon vient offrir son aide à la sorcière ...."

Y'en avait qu'une pour oser lui dire ça en ce moment solennel et un sourire éclaira le visage de la rouquine lorsqu'elle se tourna légèrement vers Erin:
"Ah ben t'es là toi......Je te pensais disparue en forêt.....Et.....Essaye de rester dans le coin.."
D'un mouvement du menton elle lui désigna les d'Alaric:
"Rejoinds les et ....Hum...Surveille un peu.....Enfin j'veux dire.....Tu vois de qui je veux parler....Qu'il se tienne tranquille jusqu'à la fin de la cérémonie au moins....Après ....."

Le silence qui s'était installé alentours lui fit comprendre que chacun était prêt...Il était temps...

Séléna ferma deux secondes les yeux et se reconcentra sur ce qui allait se passer dans quelques instants .
Chassant toute pensée parasite,elle se remit entre les mains du Très Haut et lorsqu'elle regarda de nouveau l'assemblée elle avait tout le sérieux et la majesté indispensable pour bien jouer son rôle.

Elle écarta lentement les deux mains de chaque côté de son corps et invita Seurn et Syuzanna à avancer devant elle,d'une voix claire mais assez forte pour être entendue de tous ,elle annonça:
"Approchez ....Seurn.....Je vous en prie.....Vous avez la parole....."
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Enguerand_d_alaric

Mère était venu me chercher pour ensuite m'amener assister a un mariage ce qui m'avais mis de bonne humeur malgré la grandeur du voyage et la fatigue qu'il en relevait par la suite. Mais j'y étais enfin et je savais que c'était important pour ma mère alors j'en était content.

La journée avait été mouvementé, surtout a ma rencontre avec Lily Rose que j'avais sauver de deux voyous a qui j'avais donner une bonne fessée bien mériter. On ne s'attaque pas a plus petit que sois, jamais et je n'accepterai jamais cette marque de lâcheter.

Enfin je fut prêt pour la sérémonie, habiller avec les habits que mère m'avais préparer, je vint m'asseoir a ma place attendant le début de la sérémonie avec impatience.

Tamarra

Le ciel s’embrasais déjà quand Tamarra arriva à bon port, elle crut tombé au paradis tant la clairière étai belle, des bouquet de fleurs multicolore accrochés a chaque arbre, des lampions illuminaient les invités déjà installés d’une lueur fantomatique, presque irréelle, en suivant le petit chemin de pétales de roses, elle s’était attendu a un décore de rêve, mais ce qu’elle voyais dépassais de loin ce qu’elle imaginais, le parfum des sous-bois allié à cette sérénité que seul dame nature sais inventer.

Et elle la vit…
Une princesse de blanc vêtu, ses cheveux de feu étalé sur ses épaules lui donnait presque un air mystique. On aurais cru que sa couronne de rose allais s’enflammer.

—trouvons vite une place, avant que je ne doive m’assoir sur une branche d’arbre.

Quoi que, l’idée ne lui déplaisais pas, un banc libre, Tamarra s’installa le cœur serré, les mariages la mettait souvent mal alaise, ou peut être étais ce car elle était seul, ou étaient donc les autre…
Tien Selena sous un arbre !, suivant son regard, Tamarra la vit jeter un œil a un groupe avant qu’Erin ne la tourmente, mais oui ! C’été bien violette, et Fab juste à côté, elle était presque heureuse de le voir tellement elle s’était senti perdu.
Enfin presque.

Un jeune apollon étais assis à leur côté « je ne vois vraiment pas qui c’est, ce pourrait-il que… ? »

Mais oui le « fameux » Enguerand, la fierté même de selena, c’est vrais qu’il était beau, très beau même, et en vue des regards fasciné de l’assemblée féminine, elle n’était pas la seul à le penser ; Tamarra sourit, qu’importe, « voilà ma Lily, elle apparaît et j’en oublie tout le reste »
Elle fit de grand signe a sa petite Rose et la regarda courir vers elle dans sa petite robe bleu, qu’elle amour cet enfant.

elle l’a pris par la main et l’assis sur ses genoux et l’obligea (ou plutôt tenta de l’obliger)a arrêter de gesticuler dans tous les sens pour attirer l’attention de sa tatie, Selena nous vis, avec un regard réprobateur, elle toisa Tamarra et lui montra d’un signe de tête les banc occupé par d’Alaric « tu fais partis de ma famille » les mots de sa marraine revinrent en mémoire, et les larmes aux yeux a cet instant aussi, avec un grand sourire elle se leva et s’installa au banc sous les divers regards de la famille : le moqueur de Fab, interrogateur du jeune blond, souriant de violette, et bienveillant de sa marraine.

—regarde ma Rose, un jour tu porteras une belle robe d’un blanc neigeux, et maman te serra dans ses bras en pleurant de joie.

C’été idiot d’y penser, mais cette mariée aux cheveux de feu était si belle, qu’espérer de mieux pour sa princesse ?

Soren

C'est le moment où jamais ...Une fois de plus! Je ressens une étrange impression. J'ai une impression de déjà-vu, comme si j'avais déjà vécu ce que je m'apprêtais à faire, à dire, à cet instant. Revivre un instant, c'est un peu comme avoir l'impression d'avoir plusieurs vies. Ai-je déjà réellement épouser une damoiselle dans une clairière? Dans cette clairière?

Je me tourne vers Syuzanna et je cherche la vérité au fond de ses yeux. Tu me l'as souvent dit, je le sais. Et pourtant il va te falloir me le dire une fois encore. Devant Séléna. Devant Erin. Devant tous ces invités que nous avons choisi d'avoir auprès de nous.

Je ne lâche le regard de mon écossaise. Je m'empare de ses mains et les porte à mes lèvres. J'y dépose un baiser sur ses premières phalanges. Mes yeux ne quittent pas les siens.

- Et voilà, nous y sommes arrivés. Ces derniers mois, j'ai l'impression que beaucoup de barricades ont été mises sur ce chemin. Et ces barrières, nous les avons emjambées, nous les avons contournées et nous avons poursuivi notre chemin jusqu'à cet instant. Jusqu'à cet endroit. Alors, maintenant, tu n'as plus vraiment le choix...

Je lui souris. Je me demande ce qu'elle va penser de cette petite introduction.

- Syuzanna NicDouggal, en un mot comme en cent...Veux-tu m'épouser?
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Marjo270496

Marjo etait en retard pour changer, tiens ! Sa robe bleu et blanche trenant au sol alors qu'elle courait vers la foret tenant son Viti par la main en faisant bien attention a lui et Esme de l'autre. Les deux petits etaient reste sous la garde d'une nourrrice, ayant peur qu'ils se mettent a pleurer pendant le mariage de son amie a qui elle devait enormement.

Elle appercu enfin la clairiere apres avoir tourne autour plusieur fois sans la remarquer. Elle s'approcha dans le plus grand des silence et chuuchota a son homme :

- Ca a deja commencer, on va s'asseoir discretement.

Esme ne trouva rien de mieux a faire que de crier tout fort : "Maman ! Ou c'est qu'on s'assoit ?!"

- Chuuuuuuuuuuut !

Pestant d'avoir certainnement ete remarquer elle se glissa sur un banc au cote de son homme et posa sa fille sur les genoux masculins.

Syuzanna.

[Yes, no, maybe, I don't know... Can you repeat the question ? *]

Ses pensées louvoient à des milles de là. Elle se revoit, l'an passé, sous un chêne identique à celui-ci, lier ses mains à celles de Duncan. La cérémonie avait été caché au reste du Clan, et personne, hormis Alistair, n'en avait rien su. Alistair, frère de Duncan, avait d'ailleurs assisté au handfasting. La promesse du quatre août, la veille où tout avait basculé. Les hommes alors, croyaient qu'ils vaincraient les félons. Et William MacDouggal trinquait avec Aonghas MacGregor, le traitre. Il souhaitait longue vie à celui qui avait organisé sa mort... Oui, ce soir-là, tout était encore possible, et les deux amis avaient voulu le prouver. Après cinq ans d'attente, ils avaient estimé le moment idéal. Leur seule et unique nuit ensemble. Ils l'avaient passé allongés dans une clairière, à contempler la Lune et les étoiles, et à se dévisager l'un l'autre. Puis le soleil s'était levé, et il avait fallu rentrer.

La voix de Séléna la ramène à la réalité. Søren prend alors la parole, pour un discours relatant plutôt bien leurs péripéties. Tu n'as plus vraiment le choix, dit-il. Le choix. Si, elle l'a. Retrousser ses jupes et partir en courant, si elle le veut, elle le peut. C'est cela la liberté, concept auquel elle tient plus qu'à n'importe quel autre.
Le choix, bien sûr qu'elle l'a. Elle peut décider, là, maintenant, de le planter ici. D'en avoir plus qu'assez du rejet de la famille de son promis. Elle peut très bien partir.
Le choix. Elle l'a, et l'aura toujours. Elle peut prendre les mains du Danois dans les siennes et répondre par l'affirmative. Choisir d'être avec lui, pour le meilleur et le pire. Choisir d'être sa femme, avec tout ce que cela implique.

Lentement, elle lève les yeux sur lui. Une légère pression de ses doigts sur les siens. Un début de sourire. Cette cérémonie-là est tellement différente ! Et l'homme qui se tient devant elle, à des années lumières de l'autre. A le voir si beau dans son costume, devant elle, elle sent une bouffée de fierté et d'orgueil l'envahir. Il l'a choisi, malgré l'avis de sa famille. Il n'a pas repoussé, n'a pas annulé, et est bien là devant elle. Le choix. Elle l'a toujours eu. L'a encore.

- Seurn MacFadyen Eriksen...

Elle prend une grande inspiration, et plonge son regard dans le sien.

- Je désire devenir ta femme, et passer ma vie à tes côtés. Oui, je veux t'épouser.

Un léger sourire, presque timide, puis à son tour, elle demande :

- Et toi, Seurn, veux-tu m'épouser, moi, Syuzanna ?

Oui, l'absence de noms de familles est volontaire. Marque son désir de lui faire comprendre que c'est lui qu'elle épouse, simplement lui. Et que c'est elle, qui deviendra sa femme. Simplement Syuzanna.

* Malcolm in the middle [Oui, non, peut-être, je ne sais pas... Peux-tu répéter la question ?]
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Herboriste - Apprentie Druide

Natale

Tout cela s'était passé très vite, le pitchot qui lui fait la réponse adéquate, avec la franchise MCFayden. Visiblement y'avait de l'eau dans le gaz.
Si le Blond n'était pas trop une grenouille de bénitier il pouvait comprendre la raison, du moins la sienne, à lui propre, devoir préserver les apparences.
Puis Una fit son apparition, sa ptite LUna à lui. La famille était réunie, sur la voix de la réconciliation, abemus papam ! Et ben non... Au lieu de ça la ptite file se tailler dans les taillis sous le regard noir des cousines qui entreprennent de faire diversion. Il senti qu'il allait les adorer celles-ci.
Mais, leurs paroles toutes empruntes de bénédiction sonnaient creux à l'oreille de celui qui fut diacre.
Un pas en arrière, il regarde vers les taillis, puis regarde le marié qui semble prit dans les filets de son côté.
Il dresse l'index :
- Je reviens.

De toute manière on va pas l'attendre. Qu'ils fassent leur union caché dans un bois, malheureusement elle ne valait pas un clou pour le Croyant et le reste du monde connu.
A bien y réfléchir, si les cousines de la confrérie du géranium paraissaient un brin possessives, le pitchot en les suivants, se laissait le droit d'avoir une femme épousée dans une clairière et une femme par devant tous. De quoi être polygame. Malin le ptit !
Tout cela il y réfléchissait tout en marchant d'un pas alerte...
- LUNA ! LUUUUuuunaaaaaaa !
... Même s'il se disait que chaque partie aurait pu mettre un peu d'eau dans son vin. Et un bout de tissus dans un bourse ne vaut pas l'amour maternel ou même une entente sereine avec la belle famille.
- LUUUUUuuuuuuunnnnnnnaaaaaaaaa !
*Fichus écossais va !*
- Où t'es petite ?
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Blason pour la France
number 7

Selena_d_alaric

La cérémonie avait beau être commencée et bien commencée,il y avait encore quelque brouhaha dans le clairière..
Oh...Bien sûr ils n'étaient pas dans le saint des saints et même dans les cathédrales Séléna avait souvenance de certaines unions où il y avait eu du grabuge dans les rangs de prie Dieu....Peut importait au fond puisque Seurn et Syuzanna ,pour leur part,semblaient seuls au monde et que rien de ce qui se passait alentours ne pouvait plus les atteindre.

Les yeux dans les yeux ils se tenaient les mains et Séléna se sentit étreinte par cette émotion ressentie devant la force des sentiments que ces deux là éprouvaient l'un pour l'autre.
Silencieuse,elle jeta un coup d’œil vers ceux qui s'étaient installés et restaient attentifs à ce qui se déroulait sous leurs yeux puis fronça les sourcils d'un air désapprobateur lorsqu'un homme se détacha du groupe d'assistants pour partir dans la forêt en hurlant un nom qu'elle ne comprit pas,ce qu'elle trouva du plus mauvais goût et bien irrespectueux de l'instant solennel qu'ils étaient en train de vivre.

"Que diantre.....Encore un sauvage " se dit elle sans que pour autant un mot ne sorte de ses lèvres.

Et dire qu'elle avait crains un impair de la part de son époux...
Elle tenait la preuve que d'autres étaient pire que lui..

Sans que cela la rassure vraiment l'incident faillit la faire sourire mais ,imperturbablement, elle attendit que les jeunes "presque mariés" aient terminé leur échange de vœux pour prendre la parole et bénir cette union qui ne semblait pas ,loin s'en faut,faire l'unanimité.
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Stelliem

En retard comme d'habitude... Essayer de preparer une mome de 3 ans qui prefere aller jouer dehors et avec un père d'humeur taquine preferant rester au lit plutot qu'aller a ce mariage. Apres longue discussion et promesse de pouvoir s'amuser dans la foret pour sa fille et d'une nuit torride pour le pere, Stell, Bikko et la petite Mely pour une fois toute propre et bien tenue arrive au moment ou ils entendent Seurn demander a Syu d'etre sa femme.

Se mettant pres d'un arbre a l'ecart, Stell regarde autour d'elle essayant de voir des personnes qu'elle connait. Elle fronce le nez ne voyant ni Bryn ni Una ni Arth. Elle sourit en reconnaissant la jeune Enigma et le blond Natale qu'elle avait croisé une fois.

Liberant sa fille en lui chuchotant de pas faire de bruit et de se tenir sage, elle s'appuie contre son mari et ecoute la cérémonie de mariage. Elle repense a son mariage et sourit doucement. Elle se souvient bien qu'elle etait prete a vivre dans le peché toute sa vie avec Bikko tant qu'il n'arretait pas de l'aimer. Elle leve la tete vers lui et l'embrasse doucement puis lui sourit et lui murmure doucement : je t'aime mon amour.

Violetta_d_alaric.

ça lui faisait tout drôle à Violetta de se retrouver ainsi comme "en famille".
Vrai que de famille elle en avait peu eu autours d'elle au long de sa courte existence et que c'était bien la première fois qu'elle était "invitée "(rien que le mot sonnait étrange à ses oreilles) à une cérémonie ,qui plus est célébrée par la femme de son père.

Mathieus avait accepté de l'accompagner,trop content apparemment de se remontrer plus présent que ces dernières semaines qu'il avait passé un peu contre son gré en compagnie de moines bougons qui l'avaient néanmoins soigné après une attaque en traitre dans le verger de Bergerac.
Tenant fort serrés les doigts de son prétendant entre les siens,Violetta s'était installée à la gauche de son Père Fabrizio d'Alaric...Ainsi encadrée par les deux hommes qu'elle aimait le plus au monde elle se sentait bien...Très bien même ...Bien mieux qu'elle ne s'était sentie depuis bien longtemps...
De l'autre côté de son père était assis Enguerand,le fils prodigue comme disait Séléna..Celui qui était réapparu depuis peu après des années passées en mer...
L'instant d'avant elle avait repéré Tamarra et sa fille adoptive Lily Rose et il n'avait pas fallu longtemps à Séléna pour ,d'un signe de tête autoritaire,signifier à la jeune femme de rejoindre le banc familial.

La brunette ,amusée vit Tamarra les rejoindre sans piper mot..On ne résistait pas à Séléna d'Alaric.....Même à un simple signe de tête.

La cérémonie sortait de l'ordinaire mais Violetta ,qui avait reçu son "consolamentum "depuis peu ,suivait le déroulement avec un intéret croissant.
Il était certain que, si un jour elle épousait Mathieus ,ce serait de cette façon...Si....

Près d'elle elle sentait s'agiter son père...Elle eut un petit sourire et fit un clin d’œil à Mat...
Probablement Fabrizio commençait il à trouver le temps long qui le séparait encore des victuailles qu'on lui avait fait miroiter pour la fête qui suivrait immanquablement le mariage!!!
La jeune fille glissa sa petite main droite dans la large paluche de son paternel sans lâcher de l'autre main celle de Mathieus.....Un soupir de satisfaction accompagna le large sourire qui illuminait son visage...Ce n'était pas si souvent.
Dieu que cette cérémonie était émouvante et que les deux époux étaient beaux.....Un vrai conte de fée.
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Lily.rose

Maman m'avais donner une magnifique robe bleue que j'avais mise pour le mariage, en plus j'avais de maginifiques fleurs blanche dans mes cheveux.

J'allais rejoindre maman et tenta de faire signe a taty Selena mais maman me demanda de rester tranquille alors j'obéit et regarda la mariée.

On dirait une princesse...Regarde maman c'est une princesse

Vitali_

En retard, guidé par celle qui n'allait pas tarder à devenir sienne, Vitali arriva sur le lieu de la cérémonie. Sa chienne Shura l'accompagnait. Il la savait sage et avait pensé qu'Esmeralda pourrait ainsi
Le faire dans une clairière, quelle idée originale ! Le jeune aveugle esquissa un très beau sourire.

Brave Marjo, qui leur trouva une place et les installa... et crouille d'esmé qui leur fit faire une entrée trèèèèèèèès discrète alors qu'ils avaient déjà du retard.

Le jeune aveugle fronça les sourcils à l'attention de la petite, montrant sa désapprobation. Mais il l'accueillit tout gentiment sur ses genoux.

Tu restes tranquille, Esmé, s'il te plait lui chuchota-t-il à l'oreille. Et si tu t'ennuies trop dans un petit moment, tu peux aller jouer avec Shura un peu plus loin... mais calmement.

Il sortit de sa besace une petite poupée de chiffons, pour la fillette et la lui mit entre les mains, espérant qu'elle se tiendrait tranquille un bon moment, ainsi. Puis de sa main libre il prit tendrement celle de son Abeillette, pendant que la chienne poussa un soupire et s'installa sur les pieds de son maître... lui servant ainsi de bouillote en pleine chaleur.
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Soren

[La grande déclaration*]

"C'est ta vie. Cela ne me regarde pas". Ces mots, ils me reviennent en mémoire au moment où moi aussi je m'apprête à faire ma grande déclaration. Pourquoi? Sans doute parce que l'arrivée de Una a perturbé la sérénité de cette assemblée…parce qu'une fois de plus, j'ai perdu le contrôle de mon comportement. J'aurais du laisser faire, ne pas réagir. Ce mariage, sur la forme que celui prend fut l'objet de plusieurs discussions entre moi et Bryn. Nous sommes chacun restés sur nos positions. Je regrette sa prise de position mais je la comprends. Je savais que cela choquerait. Je m'en doutais dès le début. Mais ce sujet est sensible chez moi. Très sensible…aussi sensible que le caractère des MacFadyen. Arth non plus n'a jamais voulu en parler. Même quand j'ai eu du mal à expliquer mes idées à Syu, il n'a jamais voulu s'en mêler. Et pourtant, il avait trouvé les bons mots. Ceux que je devais prononcer dans les oreilles de Syu. Et cela a eu le don de m'énerver. Une fois de plus.

Le contact est difficile entre Syu et les MacFadyen? Je le regrette. Mais cela ne changera rien. Ni d'un côté…Ni de l'autre. S'il le faut, je serais un trait d'union entre deux mondes étrangers. Dans toute cette affaire, j'ai le meilleur rôle, la meilleure place au sein de ces deux mondes étrangers.

Alors, en cet instant, je n'ai aucun hésitation…aucune!

- Syuzanna, ta peau est ma chemise. Notre lit est mon pays, celui que j'ai perdu. La croix sur mon dos, pour un instant je l'oublie. Et même si le vent bleu et blanc étourdit la girouette qu'est mon esprit. Ici maintenant je n'ai que toi dans la tête.

Sans église, sans discours, sans alliance et sans cérémonie. Sans contrat, sans détour, tout mon corps te dit oui.Toute mon âme te le dit…**

Oui. C'est fait. C'est dit. Qu'est-ce que je ressens? C'est difficile à dire. Un soulagement? Non! Pas du tout! Rien n'a vraiment changé et pourtant tout est bouleversé. Rien n'a vraiment changé dans ce que je ressens pour celle qui est en face de moi et je suppose qu'il en est ainsi pour elle. Et maintenant? Me reviennent en tête les paroles de Manu, d'Alise, le geste de Syu avec le bébé de Margot.. Non Mère! Je ne me suis pas marié pour avoir des enfants. Je ne suis pas fait pour être père! C'est une responsabilité que je ne puis assumer.

* Mes Aieux - La grande déclaration

** Librement inspiré des paroles de la même chanson.
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Una_agnes

Heureusement que je n'entendais pas penser.. Heureusement que je n'entendais pas les paroles prononcées, par des esprits creux, les faux parfaits et le reste. Je me contentais d'une amère déception. Soren resterait de l'autre côté, auprès d'une imbécile qui voulait un mariage cathare au risque de faire excommunier toute la famille. Neuf mariages... les anciens connaissaient neuf mariages différents. Aucun n'était jugé hérétique, aucun ne pouvait porter à conséquence en dehors du cercle clanique. Mais elle s'en foutait, cette idiote capricieuse. Elle n'avais aucun respect. Ecossaise, ça ? Juste pire que la pire des françoyses... Au même titre que toutes les catins enrubannées qui l'entouraient. Cela se voyait au premier coup d'oeil : il n'y avait rien d'autres que leur petite personne qui les intéressait. Moi, j'avais mis seize ans à espérer une famille. Seize ans à imaginer ce qui pourrait être. Je ne la laisserais pas massacrer ma raison d'exister. Je la détruirai...

LUNA !

Le cri retentit. Le premier que j'entendais. Ma famille... Enfin s'il est possible à une mi-escote, mi-norse d'avoir pour oncle un mi-angloys, mi-vénitien. Enfin, tout ce que je savais c'est que je pouvais m'arrêter de courir, me retourner.

A travers mes larmes, je me mis à rebrousser chemin, à pas précipités, pour me jeter dans les bras d'Adriano.

Adria... Je... c'est... pourquoi a-t-il tout gaché ? Ne comprend-il rien à ce qui va se passer ? J'ai juré de le protéger...
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Evil_erin

"Rejoinds les et ....Hum...Surveille un peu.....Enfin j'veux dire.....Tu vois de qui je veux parler....Qu'il se tienne tranquille jusqu'à la fin de la cérémonie au moins....Après ....."

P'tain ! Ca c'était de la mission ! Un vrai suicide ! Forcement, l'idée me plaisait. Surveiller l'ours grognon et sa ribambelle, il n'était même pas nécessaire de me promettre une récompense. A propos de récompense, je connaissais un nordique qui me devait une petite bourse de la dernière fois ... Faudrait que je pense à lui rappeler ce petit détail après la cérémonie.

Je m'approchais légèrement de la famille d'Alaric, un sourire en coin en voyant la grimace de Fab, et hochais la tête en direction de Violetta et Mathieus. Puis après quelques éclats de voix, je me demandais si ce n'était pas dans la famille des mariés qu'il faudrait mettre un peu le holà.
Ma main se porta sur mon épaule mais je me retins de la poser sur mon épée, après tout c'était un mariage, mais j'avais vu bien des situations semblables dégénérées rapidement. Je n'avais pas tellement envie de me prendre un coup qui ne me serait pas destiné ...

Natale

[ Dans la forêt lointaine ]

Que dire à cela ? C'est tragique non ?
- Allons..... tutututtttt
Il l'étreint et tente de la consoler. Mais bon, là encore il faut trouver les mots.
- Ce sera mieux la prochaine fois... On fait tous des conneries quand on est jeune t'sais.
... Car il est vrai que certains sont quand même à éviter.
- Et puis ils avaient l'air d'avoir préparé un beau festin, hein !?
Vous saurez ainsi qu'après un long voyage le Blond a "quelques-fois" la dalle en pente et l'estomac qui gargouille. Et oui, on ne vient pas forcément à un mariage que pour complaire aux mariés qui vous étalent leur bonheur en surcouches, la nourriture ça compte aussi !
Il l'étreint un peu plus fort puis regarde son visage et de ses pouces sèche ses larmes.
- Tutututtttt
Lui montrer qu'il comprend mais dédramatiser un peu afin qu'elle ne sorte le couteau le jour des noces -ça ferait mal au sens propre comme au figuré- et la serrer un peu contre lui, c'est lui le protecteur m'enfin !
Faites des enfants ! Ils font des serments et en font toute une montagne après quand ils comprennent que les promesse ne sont pas faites pour être tenues. Ils jouent aux chevaliers, vous leur donneriez de vraies épées qu'ils finiraient par s'étriper. Non non, c'est pas de tout repos je vous assure.
- Allons, allons.... ... Et pis elle sont sympas les cousines de la confrérie du géranium, tu trouve pas ?
Il sait que le rire est la meilleure arme contre la tristesse, alors s'il peut lui décocher un sourire ce sera toujours ça pour éviter que ses vêtements servent de mouchoirs à la McFayden.
Il lui aurait bien tenu un discours du genre : "un Écossais ça pleur pas et un McFayden encore moins !". On est élevé à la dure ou on l'est pas ! Mais ça il le réservait pour les ptiots, pas pour la ptiote. Et puis pour tout vous dire il n'a que très rarement vu sa LUna pleurer, alors ça aussi ça l'émeut un peu quelque part, mais il le montre pas, c'est un dur lui.
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Blason pour la France
number 7

Mathieus

Mathieus était arrivé, non pas en avance, non pas en retard, juste à l'heure pour entendre les premiers voeux des mariées, juste à l'heure pour pouvoir voir Séléna dans toute la gloire de son domaine, dans tous le bonheur qu'ils envoyaient Quoiqu'ici, tous le monde ne l'était pas... Ravi. Mais les pensées des autres, Mathieus s'en foutait royalement, tant que les gens qui s'aiment, s'aiment.

Le jeune homme était venu, accompagné par son amour, sa vie, sa Vio quoi. Celle qu'il a aimé des le premier regard, celle qu'il n'avait pas vu depuis plus d'un mois, coincé chez les moignons, mais il était là, avec elle et main dans la main. Amoureux toujours, il avançait, accompagné du Padre de la famille, non pas le plus grincheux mais presque, avec le fils, le demi frère de vio, son beau demi frère, dont il venait tout juste de rencontrer.

Le beau espagnol était vêtu d'une légère chemise blanc cassé, dont on se demandait si celle-ci n’était pas sale, mais non elle ne l'était pas... Quoiqu'il se posait lui même la question. Ces cheveux avaient été peignés et décoiffés car il n'aimait pas être trop cérémonieux, sa mèche toujours tombante légèrement sur son front; sa barbe, elle, n'avait aucunement changée. Deux dagues dans les chaussures, une sur sa ceinture, Mathieus n’était jamais trop prudent, même si c’était un mariage, il y avait quand même des risques, celui 0 n'existe pas. Il était plus que doué avec les dagues, en plus de cela elles sont discrètes, ça n’inquiéterait pas trop les gens à la vue de celles-ci. Son arc et sa sacoche était resté à l'auberge. "C'était un mariage tout de même, pas un champs de bataille", entendait encore Mathieus, prononcé par son amour. Mais il était prudent...

Assis, il vit Tamarra arriver discrètement, obligée par Séléna à venir s’asseoir prêt d'eux, elle s'assit sur le banc familial. Mathieus lui sourit et vit apparaître Erin, la blonde un peu folle, qui avait passé un certain temps avec les Alarics, Mathieus l'avait côtoyer dans les tavernes de la Provence, un bon souvenir d'un coté, et un tres mauvais de l'autre. Mathieus arrêta de divaguer dans ces pensées, il lui fit un clin d'oeil et regarda son amour. Elle, elle était ravissante, peut etre plus que la mariée, dut moins pour lui. Elle paraissait heureuse, en faite non elle ne le paraissait pas; elle l'était. Lui aussi il l'était. A coté de son ange, entouré de sa belle-famille, à un mariage dans une clairière plus que sublime. Par contre le Padre lui... Fabrizio semblait agité, il n'aimait pas ces cérémonies, l'espagnol le savait, mais c’était amusant de le voir ici. Il sourit à vio qui lui faisait un clin d'oeil, il posa un baiser sur sa joue tandis que celle-ci prenait la main de son pere.

Le jeune homme reposa son attention vers les mariées et séléna. Ceux-ci donnait leurs voeux. Le marié, il était blond, un peu serré dans son habit mais très beau. Mais la mariée... Il ne l'avait jamais rencontré, elle avait les cheveux d'un rouge , joliment arrangés, dont la robe était bien belle de son blanc. Elle était vraiment magnifique digne d'une mariée prête à passer sa vie un homme qu'elle aimait. Il savait qu'un jour, ce serait peut être eux à la place, vio et lui, devant séléna... Mais pour l'instant ce n’était pas l'heure d'y penser. Ils étaient encore jeune, il ne se connaissait pas depuis un an... L'heure n’était pas encore à ces questions. L'heure était à ce mariage.
Il écouta la rousse parlait, et il attendit que le blond prononce les derniers voeux avant la fin de la cérémonie...

Selena_d_alaric

Voila.....C'était dit.....Séléna regardait tour à tour les mariés et l'assemblée d'où montaient quelques murmures d'admiration bien naturels devant le spectacle que donnaient ces deux êtres offrant leur existence l'un à l'autre....
Comme nimbés par les derniers rayons d'un soleil qui semblait retarder le moment de disparaître juste pour prolonger encore un peu cette si belle journée et offrir à Seurn et Syuzanna une aura encore plus resplendissante.

Sans se distraire de son rôle ,elle avait vu tout son petit monde réuni là bas pour la première fois et personne ne savait que pour elle cette union resterait à jamais en son cœur non seulement à cause de son intensité mais aussi parce que ,pour elle aussi,c'était un moment des plus rares ...Un de ces moments dans une vie qu'on inscrit dans sa mémoire pour ne jamais plus les oublier.

Levant doucement les mains au dessus des nouveaux mariés la jeune cathare leur sourit et sa voix résonna ,claire et forte dans la clairière:
"En ce jour nous officialisons cette union qui est surtout l'Union parfaite de deux êtres qui s'aiment envers et contre tout,au delà des crises que la vie peut mettre sur leur route pour les mettre à l'épreuve ,au delà du temps qui passe mais ne fait que les rapprocher.

Devant Dieu,les hommes,vos amis et vos ennemis si la vie en met sur votre chemin."

Elle laissa ses mains se poser sur les cheveux de Soren et Syuzanna:

"Que le Grand Architecte vous protège ,vous et votre famille."

En cet instant..Oubliés les fâcheux.....Oubliés les mines contrariées de ceux qui s'étaient éloignés....

Ne restait que le bonheur qui brillait dans les yeux de ces deux là......
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Fabrizio_d_alaric

Le bonheur...
En cet instant , dans ses moments si particuliers aux hommes, le bonheur est le refuge des forts ,des faibles.Mince rempart contre la turpide, contre la bêtise qui entourent ceux qui s'aiment, ceux qui s'unissent.

Voilà ce que l'on voit devant soi

Fabrizio est là debout, senestre dans la main de sa fille Violetta, silencieux , attentif, de noir vêtu, de la teste aux pieds.Non point un signe de deuil , non juste le signe ostentatoire de son appartenance à sa communauté.

Ses yeux bleus sont fixes, il ne prête point attention aux gens qui sont devant lui.L'homme n'a pas voulu se mélanger aux invités, d'ailleurs il ne connait personne.

Son regard est fixé, son attention reste sur une personne, sa femme, sa vie , sa douceur, sa lumière.

Ils sont arrivés presque à temps, la famille au grand complet à part la petite Louna, absente aux cœurs de ses parents mais pas de leurs pensées.
La faute à ce retard, la sienne à Fabrizio.

Il a voulu porter le noir, signe de la discrétion si ce n'est ces perles de couleur sombre qui ornent le devant de son tabard , absent de blason de la famille D'Alaric.Artéfacts naturels qui jettent aux yeux des gens qui le regarde quelques lueurs étoilées.

Ses pensées reviennent sur le couple, statues d'un homme et d'une femme.Des yeux plongés dans celui de l'autre.Des paroles échangées sous des promesses à la vue et au su de tout le monde.

Voyez le Monde, voyez les gens ce que donne le bonheur en ces instants.
Vous êtes seuls , face à face plongés dans vostre monde sous le regard des autres mais vous ne les voyez point.

Vous êtes seuls, bouches pâteuses, genoux tremblotants mais si heureux.
Si remplis de ce bonheur qui vous submerge que toutes les fibres de vostre corps éclatent au grand jour de cet amour que vous éprouvez.

Voilà ce qu'est le bonheur, voilà ce qu'un jour on éprouve et d'autres éprouveront.
Fini les gens , les invités, les bruits extérieurs , les rancœurs, les jalousies ou les mesquineries.
Rien n'existe plus que deux êtres....Deux êtres s, face à face , souriant, émus et si amoureux.

C'est ainsi ce que Fabrizio à ressenti en se mariant avec Séléna et du fond de son cœur, il espère pour le couple et pour d'autres qui suivront.

Et soudain tel un étron descendu d'un cul constipé, apparait Evil qui se met aussitôt près de lui, malgré sa grimace.Et met sa main sur son épaule à elle.

Alors on a des puces ? ricane-t-'il devant son geste , occultant que lui aussi serre de toutes ses forces la poignée de son épée qui pend dans sa gaine de cuir noir de Cordoue.

Petit regard sans attendre de réponse de la bougresse vers le sieur qui se proclame fièrement le prétendant de sa fille.

Fabrizio rajoute dans une mine sombre.

Si tu penses au mariage gredin...Je te coupe aussi sec ce qui pendouille entre tes jambes et je le file à la bestiole à mes côtés qui se dit femme.

Et Fabrizio se remet à regarder devant lui et dans un rictus, il voit Tamarra avec sa fille.

Ce qui occasionne encore une réflexion...Bien ce que je dis... les gosses ça embrune la société.

Et il finit par pousser un court soupir de désappointement.
Mais jamais l'homme ne dira à voix haute qu'il se sent fier d'être à leurs côtés et que oui la fille de Tam est belle dans sa robe.

Ben non sinon on va croire qu'il a un cœur.
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Tamarra

Lové contre moi, ma petite Rose dans sa robe bleu, je ne pus m’empêcher d’observer autour de moi, tout en écoutant les vœux des future mariés, j’observais Erin qui s’été approché du petit bac familiale, droite et fière comme une lionne, une main hésitante qui ne demandais qu’a brandir son épée, Mathieus surpris mon regard et me sourit, je répondis a son sourire et mes yeux glissèrent vers violette, bien calée entre les deux homme de sa vie , heureuse de vivre.

Puis Selena parla…d’une voix claire et forte, elle finalisa leurs vœux, les rare murmures s’éteignirent, un silence religieux s’instaura de lui-même, les invités étais en admiration devant ces deux jeune gens qui avais le courage d’unir leur future, ou peut être étais ce l’aura dégagé par la prêtresse, je baissai les yeux sentant Rose bouger, elle fixait ma marraine avec tant d’amour et de fascination que j’en fus jalouse.

Selena_d_alaric a écrit:

"En ce jour nous officialisons cette union qui est surtout l'Union parfaite de deux êtres qui s'aiment envers et contre tout, au-delà des crises que la vie peut mettre sur leur route pour les mettre à l’épreuve, au-delà du temps qui passe mais ne fait que les rapprocher.
Devant Dieu, les hommes, vos amis et vos ennemis si la vie en met sur votre chemin."

Ses mains s’abaissèrent, couvrant les têtes des jeunes mariés :

Selena_d_alaric a écrit:

"Que le Grand Architecte vous protège, vous et votre famille."

Voilà c’était fait, ils avant fait leurs vœux…

Des vœux d’amour, de fidélité, et de dévotion éternelle…

Les vœux de deux âmes qui unissent leurs bonheurs, leurs chagrins, et
leurs surprises futures…

Les gens applaudissent, certains se lèvent, je suis même sure d’avoir surpris une étincelles dans le regard de Fab, non, impossible, sans doute une illusion, on les acclamés on les félicite, avant de vraiment m’en rendre compte j’été debout, des paillettes dans les yeux, a applaudir avec le même entrain que ma Rose a côté de moi, je venais de vivre un rêve et je ne savais qui remercier, qui féliciter…

Durant ces quelques minutes, rare et précieuses, ces minutes de pure bonheur, quand on se repasse toutes les souffrances passé, nos blessures oublié, tous nous parais si dérisoire face à ce vrais bonheur, on en oublie la réalité, on en oublie le sens même du mot, le bonheur n’est plus un mot à cet instant, il devient cette clairière ou deux vie on changer, il est l’air que l’on respire.

Le temps est suspendu…

Kildara

Kildara arrivait comme un cheveu sur la soupe. Vous y croiriez vous si elle vous disait qu'elle s'était perdue dans les bois? Bah non, évidemment. Marde! Que dire d'autre pour excuser son retard?

Elle était arrivée au moment où les futurs époux échangeaient des paroles d'amour. D'un vrai amuuur ça se sentait. Y'avait pas plus... bête que d'arriver ici et maintenant, à cet instant. Bravo Kildara, t'avais encore tout gagné mais pas tout raté cette fois.

Histoire de ne pas trop se faire repérer, elle s'installa en bordure mais d'où elle était, elle voyait tout et entendait tout. C'était le principal.

Syuzanna.

[Trouver quelqu'un qu'on aime et qui nous aime, ces chances sont minuscules *]

Et voilà. Ils sont mariés. Elle le regarde dans les yeux. Cela change-t-il quelque chose ? Un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Son mari. L'idée lui parait étrange. Son épouse. Soudain cela lui fait peur. Est-ce qu'être sa femme lui a ravi sa liberté ? Non, se rassure-t-elle aussitôt. Rien, ni personne, ne pourrait lâ lui ôter.
L'émotion la submerge soudain. Son sourire s'accentue. Elle bat des cils, ravalant de potentielles larmes. La gorge nouée, le coeur battant comme un fou, elle le regarde. Mari et femme. Est-ce réel ? Est-ce possible ? Vraiment ?

Rien ne peut plus désormais ternir cette journée. Ni l'absence de certaines personnes, ni les injures d'autres. De failles ? Elle n'en a plus, en cet instant. Elle est là. Elle a réussi. Réussi à ne pas fuir. A ne pas monter son cheval et ne pas quitter à la fois la ville, et le Danois. A ne pas céder à cet irrépressible besoin de liberté totale et absolue. Non, elle n'est pas partie. Même si elle a failli. Oui, elle se tient là, ses mains dans celles de Søren. Et elle est bel et bien sa femme.
Hésitante, elle le regarde encore. Une main glisse maladroitement dans la nuque du blond. Elle se hausse sur la pointe des pieds. Ferme lentement les yeux. Et dépose sur ses lèvres, son premier baiser d'épouse. Le premier d'une longue, longue série...

Tout autour, les gens applaudissent. Se tournant face à la foule des invités, la rousse ne peut retenir un rire heureux, teinté d'émotion à peine contenue et de joie débordante. Passant un doigt dans ses cheveux, elle arrache une feuille de lierre, avant de prendre fermement dans la sienne, la main de son époux. Son autre main se plaque contre ses lèvres, dissimulant pudiquement le flot de ses sentiments. Elle voudrait les remercier, les serrer dans ses bras tous en même temps, mais les mots restent coincés et ses jambes sont de coton. Elle les regarde un à un. Les jumelles Vrigny aux visages de porcelaine. Marjo et Vitali et les enfants. Kildara, qu'elle a rencontré au pique-nique de Sarlat, et cousine de Søren. Dans leur coin, Enigma et un homme blond, sûrement Adémar. Quelques inconnus aux visages souriants, sans doute la famille de Séléna. Erin, qui les avait aidé à retrouver Albanne à Saint-Aignan. Patt et Milo, ses amis Sarladais. Satinea et Klem, sa cousine et quasi cousin. Ils sont là. Avec eux. La pression de sa main se fait plus forte autour de celle de Søren. Qu'il parle donc, elle, pour le moment, elle est incapable.

* Coup de Foudre à Notthing Hill
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Herboriste - Apprentie Druide

Soren

[Un mariage heureux peut supporter n’importe quelle pression extérieure, un mariage malheureux se brise.*]

Il est étonnant de voir comment une même situation peut être vécu différemment par les hommes et les femmes.J'ai l'impression qu'elle est au bord des larmes, prête à se faire submerger par les sentiments qui l'assaillent. Elle essaie de le cacher, de le contrôler...avec grande difficulté. Mon visage à moi exprime le bonheur de l'instant présent. Sans larme. Sans retenu. Sans retenu aucune...surtout quand sa main passe autour de mon cou et que ses lèvres se collent aux miennes. Hé quoi? La voilà qui prend des initiatives audacieuses...et agréable ma foi! Ce baiser, ça fait un moment que je l'attendais! Les mains toujours jointes, je passe mes bras autour de sa taille et l'attire à moi. J'ai besoin de ses lèvres contre moi, de son corps contre le mien. L'âme se nourrit de sentiments et le corps lui se ressource d'effusions.

Le lierre... Il est dommage qu'elle n'en a qu'une seule feuille. Moi, en cet instant, j'aurais bien nouer mon poignet au sien avec du lierre. Je l'aurais regardé dans les yeux. J'aurais attendu de voir cette petite étincelle briller, ce fragment d'interrogation qui veut dire : mais que vas-tu donc faire? Moi? Ce que j'aurais fait si nos mains avaient été jointes avec du lierre? Oh pas grand chose. Juste montrer à la face du monde ces deux mains nouées, scellées. Quelqu'un m'a dit un jour que j'étais dangereux parce qu'imprévisible. Il aurait du ajouter aussi que je suis...obstiné.

- Tu sais Syu qu'il ne peut y avoir de mariage sans danse? Hum? Que dirais-tu d'une...

Clin d'oeil complice à Séléna. Je prends la main gauche de Syu et la place dans la main droite de l'officiante et je pars au milieu de la foule des invités à la recherche d'autres partenaires de danse.

... petite carole?

Je n'attends même pas les quelques musiciens qui commencent à s'installer dans un coin de la clairière. La cérémonie est terminée. Place à la fête! Le menu du jour? Embrassades, buffet divers et musique! A l'opposé des musiciens, les tables commencent à se dresser. Mais l'heure est à la rigolade pour l'instant. Et hop! Je passe entre Eni et Adémar et les invite à se joindre à notre file qui serpente entre les arbres et les buissons, à la recherche d'invités. La Famille d'Alaric? Elle embarque? Patt, Milo.. Hé, les amoureux, ce n'est point le moment pour les bécots! Kild...Ne compte pas ça comme une danse et attrape la main qui traine en fin de file. Marjo, Vitali...Les soeurs Jumelles et la famille MacDouggal? Vous vous amenez? Bon, c'est vrai, il n'y a pas encore de cornemuses...Mais ça, ça sera pour plus tard...enfin...peut-être!

* Léviathan- Paul Auster
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Selena_d_alaric

Oups!!!!!
Elle l'a pas vu venir celle là!!

Sa main se retrouve dans celle de la mariée et Soren s'élance déjà pour faire faire une longue farandole à tous ceux qui sont présents.
Il lui avait promis une fête.....ça a l'air d'être parti!!

Séléna avait remarqué le geste de Syuzanna...Juste avant ...Le lierre.....
Savaient ils la signification de cette plante ou était ce un hasard?
Venant de la jeune mariée la cathare pense plutot à un choix délibéré,le lierre étant le symbole d'un amour éternel....
"Je meurs où je m'attache......"
Elle qui cherchait une idée de cadeau pour Syuzanna.....Voila...elle venait de trouver....

Un petit sourire aux lèvres elle voit les Alaric entraînés avec les autres dans la longue file et agite sa main libre gaiement vers Fabrizio et Enguerand qui n'ont pu résister au mouvement général.
Vivement les cornemuses qu'elle puisse faire danser son époux .....Ce n'est pas si souvent qu'ils en ont l'occasion.

Bon.....Et les tonneaux qu'il avait promis???
Il les a caché où Soren????
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Violetta_d_alaric.

Une carole???? Violetta n'en espérait pas tant et lorsque Soren les entraîne elle mêle aussitôt sa voix à celles des autres femmes puisque ce sont elles qui doivent "mener la danse" en attendant que les musiciens leur proposent 'd'autres plaisirs.
Une danse qui la fait taper du pied avec impatience et tirer son paternel et son fiancé à la suite des autres dont la longue file s'enroule déjà autours des premiers arbres de la clairière.

Elle sent bien quelque réticence du côté de son père mais fichtre....Il va bien se décoincer et sortir de ses sempiternels grognements!!!
La jeune femme fait un clin d’œil complice à Mathieus et à Tamarra .....Il ne faut pas qu'il y échappe....Il aura une bonne excuse pour avoir faim ensuite....
Elle ne compte pas trop sur Erin qui ne semble pas plus enthousiasmée que le chef de famille Alaric pour se lancer dans la farandole,mais un sourire de connivence flotte néanmoins sur les lèvres de la blonde amie de sa mère....

Sera-t-elle complice elle aussi?
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Jessienigma

*Ses larmes n'avaient pas coulé mais il avait bien évidemment vu la différence dans son regard embué. Elle accepta son blanc mouchoir et épongea sa lèvre où le sang avait perlé, vermeil et chaud, elle avait l'envie de grimacer et de grogner en l'entendant la traiter comme une enfant ... mais après tout, à côté de lui, c'est ce qu'elle avait l'impression d'être ... elle avait vieilli mais ce n'était rien à côté du jeune homme. Son visage poupin avait commencé à être atteint par le temps qui passe et même ses manières distantes semblaient presque celles d'un homme d'âge mûr. Elle le remarquait à cet instant... c'est ce qu'il était devenu en réalité... un homme mûr et mature. Les quelques folies qu'elle avait pu lui faire connaître avaient bel et bien disparu. Pourraient-elle un jour refaire surface et refaire vibrer son cœur ? Là était toute la question.*

Nulle larme n'a coulé Ademar ... et nulle ne coulera ... J'assume mes erreurs et ma stupidité, même si je dois le faire seule ...

*Elle le regarda et hocha la tête. Pensait-il à nouveau à la noblesse et à ce fief en disant ça ? Oui c'était fort probable. Mais même s'il devenait noble un jour, elle aurait bien du mal à ne plus voir en lui le jeune homme blond qu'elle avait rencontré à Conflans et qu'elle avait emmené plonger nu dans un lac...*

J'espère ne jamais plus avoir à t'appeler autrement que par ton nom à l'avenir mais si ... les événements devaient en décider autrement, je n'aurais le choix. Tant que ce n'est pas par ma faute, je m'y plierai Ademar.

*Elle fronça les sourcils en regardant le blond et hocha la tête.*

Il t'a réellement provoqué en duel alors ? Il m'avait parlé de faire ça ... Il est vraiment fou quand il s'y met... Ademar, tu n'as pas à le prendre au sérieux à ce niveau j't'en prie ! Il se bat déjà bien trop ... et ton honneur n'a pas à être atteint !

*Elle soupira et effleura un court instant la main du jeune homme avec l'envie de la serrer dans la sienne, mouvement qu'elle retint pour venir serrer ses mains l'une dans l'autre.*

Je suis en froid avec Syu oui ... Elle m'a reniée après la mort d'Albanne parce que j'ai défendu Seurn ... Ce que je fais toujours comme tu le sais ... et il semblerait qu'elle ne me reniait pas "pour de vrai". Comme si j'étais foutue de voir la différence ! Et il y a peu, Bryn, la mère de Seurn, m'a invitée à rejoindre les MacFadyen. J'ai toujours été très proche d'eux et je me suis toujours sentie des leurs... J'ai accepté et Syu l'a mal pris apparemment ... J'ai un don pour faire des erreurs semble-t-il ... pourtant là, je n'ai pas l'impression d'avoir mal agi. J'ai protégé un ami ...Et je suis ici pour lui également. Comme son amie autant que sa famille !

*Elle se tourna en souriant et en haussant les épaules, lui lançant un regard d'incompréhension sur cette situation. Du monde était encore arrivé entretemps. Elle se sentait de moins en moins à son aise parmi tous ces inconnus. Elle avait écouté avec un sourire la demande de Seurn ... tellement sûr de lui, tellement fou. Elle ne put retenir un sourire et un regard vers le danois, murmurant entre ses lèvres qu'il ne faisait vraiment rien comme tout le monde celui-là. Elle fit un petit signe à Stelliem, lui montrant qu'elle l'avait vue. elle irait lui parler plus tard. Elle avait vu la jeune femme à quelques occasions maintenant et elle avait bien envie de faire sa connaissance un peu plus amplement mais ce serait pour plus tard. elle avait si peu souvent l'occasion de voir le sénonais qu'elle comptait bien passer chaque instant possible en sa compagnie... et qui sait ... peut-être...*

Ce Danois ... j'te jure... Ce mariage est vraiment étrange...

*Elle leva les yeux et regarda les décorations florales et cette clairière. Elle aimait la nature, mais l'idée d'un mariage non aristotélicien lui semblait tout de même étrange. Elle grimaça en entendant Seurn proposer une danse et regarda Ademar avec un regard inquiet en voyant Seurn les attraper au passage pour qu'ils rejoignent la file. Il n'était pas question pour elle de s'amuser à aller se remuer le postérieur au milieu de tout ce monde tout de même ! Elle ne le montrait pas mais elle restait un peu raide et savait que sous sa robe, des bandages enroulaient son torse. Elle se recula et s'appuya contre l'arbre où elle se trouvait quelques instants auparavant en attrapant la main d'Ademar, connaissant son amour de la danse. Ils n'avaient même pas dansé au bal... *

Accepterais-tu de me tenir compagnie ? Je crains de ne pas pouvoir danser quelque chose qui bouge autant sans risquer de finir par me blesser réellement à force... et je connais ton amour de ce genre de manifestations dansantes ...

*Esquissant un léger sourire, elle le regarde dans les yeux, plongeant enfin son regard noisette dans les émeraudes brillantes du jeune homme*

Cela étant ... N'avons-nous pas une danse à rattraper de ce bal complètement fou aux Houx Rouge ?

Kildara

Arf, vlà aut' chose. Une carole. En même temps, elle aurait du s'en douter. Des noces, de la danse. Ouais forcément ça allait ensemble. Sauf que là tout de suite dans sa tête, elle pense à une autre danse. Et ça, ça l'inquiète davantage. Pourvu qu'il n'y pense plus, mais c'était impossible. Elle devrait bien finir par s'y plier, la question était de savoir quand. Pas aujourd'hui, c'était tout ce qu'elle demandait, ça lui aurait paru trop. Advienne que pourra comme on dit.

Mais pas le temps d'y penser plus ou d'échafauder un plan qu'elle se fait entrainer et finalement entre dans la danse avec plaisir, oubliant un instant qui elle est et ne profitant plus que du bonheur des jeunes mariés. Bonheur communicatif semblait-il, à regarder tout autour d'elle. Tiens, la voilà qui rit à présent. Ah beh, vlà co' aut' chose...

Ameline

Avez-vous déjà rencontré le couple parfait ? Ces deux âmes sœurs dont l’amour ne meurt jamais. Ces deux amants dont la liaison n’est jamais menacée, le mari et la femme qui s’accordent une confiance totale. Si vous ne connaissez pas ce couple parfait, permettez-moi de vous le présenter...

{Desperate Housewives}

La cérémonie était on ne pouvait plus romantique. Les voeux échangés étaient pleins de tendresse, d'amour, de passion ! C'était si beau qu'Améline n'avait pas pu retenir le flot de ses larmes. Les mains jointes devant sa poitrine, elle riait de bonheur, pleurait de bonheur, en un mot : était heureuse. Ce qu'ils étaient beaux tous les deux ! Et enfin le marié souriait ! Ah tout de même ! Elle applaudit de toutes ses forces, scandant leurs prénoms. Jusqu'à n'en former plus qu'un, soyons fous.

- Seuzanna, Seuzanna ! Vive les mariés !

Et de nouveau, elle se mit à rire. Le marié les entraina dans la danse. Elle attrapa la main de sa jumelle, puis celle de la personne devant elle, et entra dans la carole. Et de rire, rire, rire, jusqu'à en avoir mal à la gorge, au ventre, au visage. Que ce mariage était beau !

Ademar

« C’est un devoir que de se faire heureux. »*

Aller à l’encontre de son humeur et de sa nature, c’est la rançon du devoir. Joie et rires, musique et danses, victuailles et breuvages sont le propre d’un mariage ; le maussade champenois savait donc très bien à quoi s’attendre en acceptant l’invitation. Ces festivités sonnaient comme une répétition de tous les événements joyeux qu’Adémar aurait à supporter jusqu’à la fin de ses jours.

Une vive reculade d’Enigma la sauva fort heureusement de la ronde dans laquelle voulut les entraîner Søren. Il savait cependant qu’il n’en serait pas ainsi toute la soirée, les danses succéderaient aux danses, le buffet se mettait en place, les tables se montaient, les tonneaux arrivaient. Adémar ne buvait jamais une goutte d’alcool, il savait qu’il devrait vider quelques verres ; Adémar ne dansait pas, il savait qu’il devrait esquisser quelques pas ; Adémar parlait peu, il savait qu’il devrait se montrer charmant et affable. Ce serait ainsi pour toujours … obligé de mentir pour oublier qu’il ne ressent plus rien.

Alors qu’il regardait le serpent humain ondoyer dans la clairière, il répondit à la Sarladaise.

Le passé est le passé, on ne rattrape pas les actes manqués.

Il tendit son bras vers la jeune femme.

J’accepte d’autant plus de te tenir compagnie que tu es la seule ici que je connaisse un peu. Nonobstant je vais profiter de ce mariage pour rencontrer de nouveaux visages. A part tes amis, y a-t-il ici des personnes qu’il est bon connaître ?

*André Gide

Jessienigma

*Elle haussa les épaules à sa réponde. Elle s'y attendait un peu. Il était doué pour répondre ce genre de petites phrases qui pouvaient être comprises de bien des façons. Des actes manqués... Elle en avait quelques-uns qui lui revenaient en mémoire ... Tout ce qu'elle aurait mieux fait d'ignorer ... Ses faiblesses, ses oublis, ses désespoirs... Oui tant d'actes manqués...* Elle poussa un léger soupir aussi discrètement qu'elle le pouvait.Une fois encore, il avait raison et c'était désespérant et énervant à la fois. Elle aurait voulu avoir parfois raison et lui dire... être un peu le modèle pour changer, mais elle en était si loin.*

La passé est le passé... mais il ne faut l'oublier pour ne pas reproduire les même erreurs... et apprendre ...

*Lui souriant, elle prit son bras du sien et l'entraina un peu à l'écart de toute cette folie, visant un banc sous un chêne majestueux pour les y entrainer et s'y asseoir en lui laissant toute place.*

Tu excuseras la femme enceinte ... Je fatigue plus rapidement ces temps-ci et je sais déjà tout ce que j'aurai à rattraper comme travail en rentrant... D'ailleurs... ma maison t'est grande ouverte durant ton séjour bien sûr ! Bellisendre loge déjà chez moi mais il reste deux chambres libres si tu le désires.

*Etait-ce trop comme proposition ? Comprendrait-il que c'était vraiment de bon coeur et qu'elle faisait de même pour ses amis ? Oui, elle le supposait. il était loin d'être idiot. Cela étant, elle savait d'avance que l'avoir sous son toit serait à la fois plaisir et difficulté. Déjà rien que sentir son bras contre le sien était à la fois bonheur et torture ... Elle l'avait gardé sous le sien bien qu'elle s'était assise, n'ayant tout simplement pas pensé à le lâcher. Elle rougit en s'en rendant compte mais ne le lâcha pas pour autant, prenant cependant cette charmante couleur pivoine qu'il ne connaissait que trop.*

Du monde à connaître... mhhh... *montre les personnes au fur et à mesure* Y'a Manu, le cousin de la NicDouggal. Il est fort sympathique et a ouvert sa taverne ici à Sarlat. Oh, et il fait dans le social, il est avec celle qui était suicidaire avant de le connaître. Une gentille fille mais j'ai eu un peu de mal avec elle ... elle pleurnichait trop. Vu que c'est la grande amie de Syu, je ne l'ai plus vue depuis mais j'imagine que ça va mieux ... Il y a Patt que tu connais déjà bien sûr et son compagnon, Milo. Je ne le connais pas encore bien mais il semble avoir des choses à raconter. Sinon, tu as Stelliem et Kildara aussi, qui font partie du clan MacFadyen. Kildara est conseillère comtale mais je la connais encore peu. Je découvre le clan petit à petit... Pour tous les autres, j'les connais pas plus que toi ... mais j't'avoue que déjà la prêtresse cathare et sa famille... j'ai plus que moyennement envie ...

*Elle poussa un petit soupir.*

Je n'ai pas été la dernière pour faire des choses stupides mais là ... je t'avoue que je comprends un peu que la mère de Seurn, sa soeur, son beau-père... aucun ne soit venu ... Déjà ils n'aiment pas Syu ... et ils sont aristotéliciens et ne considèrent pas que ce mariage en est vraiment un. Compliqué n'est-ce pas ...

* A nos actes manqués - Goldman

Soren

Et voilà! Le bal est lancé! La plupart des invités sont maintenant dans la carole. Je reviens vers la clairière après avoir circulé autour des arbres et des buissons environnants.Je lâche la main de Syu un instant. J'étends les bras et tourne sur moi-même. Je suis bien. Sourire aux lèvres, j'atterris ensuite dans les bras de mon épouse. Le regard en coin que je lui jette est suivi de quelques mots.

- Madame mon épouse? Voudriez-vous m'accorder une petite saltarelle?

Je fais un signe aux musiciens qui semblent désormais fin prêt et je m'adresse aux invités.

- Il y en a pour tous les goûts. Par là... Bière, Hypocras, vin de guyenne, et liqueur diverses spécialement pour certaines personnes qui ont des goûts difficiles pour ce qui a trait à l'alcool...

J'envoie un clin d'oeil dans la foule des invités. Je suis convaincu que certaines personnes se reconnaitront...

- A côté, potages, viandes en sauce, rôt, charcuteries... Servez-vous! Fêtons jusqu,À l'excès! Et s'il y a des couples qui veulent nous accompagner, Syu et moi, vous êtes les bienvenus!

Une jeune fille blonde aux cheveux nattés et fixés sur la tête s'approche de moi, l'air hésitant. Elle tient dans ses bras un jeune, très jeune enfant, blond lui aussi.

- Sieur Søren Eriksen? Puis-je m'entretenir avec vous?

Je regarde l'inconnue. Je ne connais pas son nom et ne me rappelle pas l'avoir déjà rencontré. Bah! Sans doute une amie de Syu...

- Plus tard dame voulez-vous? Pour l'instant, j'ai prévu une danse avec madame mon épouse.

Je délaisse un instant l'inconnu et me retourne vers Syu. Je lève sa main au dessus de sa tête.

- Syu? Prête?
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Syuzanna.

Il les avait entrainé dans une danse. Elle avait suivi de son mieux, concentrée qu'elle était à s'efforcer de ne pas se prendre les pieds dans l'ourlet de sa robe.
Les rires fusent de toutes parts, et surtout si reconnaissable, d'Améline. La rousse se surprend à rire, elle aussi. Les cheveux dans les yeux, la couronne de travers, elle rit. Comme pour se libérer des évènements de ces derniers jours. Les yeux au ciel, elle remercie en silence ses dieux. Ils ont fini par veiller sur elle, malgré tout.

La danse prend bientôt fin, laissant les invités là où ils sont. Mais Søren ne compte visiblement pas s'arrêter là. Il mande aux musiciens une saltarelle. La rousse regarde son blond époux. A-t-il donc oublié qu'elle ne sait pas danser ? Elle se garde de la moindre grimace. Elle tâchera d'imiter ses pas.
Madame son épouse, dit-il. Par deux fois. Elle le regarde, partagée entre l'étonnement et le plaisir. Femme mariée... Ne pas trop y penser, pour le moment. Elle aura tout le temps, plus tard, pour tenter de se familiariser avec ce terme. Elle n'est plus une femme, mais sa femme. De quoi choquer la sauvageonne en elle, non ?
La dame blonde, qui est-elle, se demande soudain la rousse en l'examinant rapidement. Une connaissance de Søren ? Sans doute. Elle même n'a jamais vu ce minois-là. Etrange, réalise-t-elle, que cette inconnue n'ait nommé le Danois que par le nom de son père. Un oubli, peut-être.
Mais de la saltarelle, on entend les premières notes, jetées au vent. Et il lui faut alors entrer dans la danse. Les yeux dans ceux de Søren. Un sourire passe sur ses lèvres pleines. Elle avait su, lors de leur première rencontre. Ce sera lui, s'était-elle dit. Maintenant et toujours lui *. Et elle ne s'était pas trompée.

* Trouble Sleeping - The Perishers
{It's you. Now and always you.}
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Herboriste - Apprentie Druide

Ademar

Je te remercie pour ton hospitalité, cependant j’ai pris une chambre à l’auberge.

Adémar n’escomptait pas s’attarder à Sarlat. Une fois la fête terminée, il prendrait la direction de la Champagne ; nul besoin donc de déménager son barda et sa monture chez Enigma. Sa réponse provoqua un court silence dans la conversation puis, sans autre réaction que la perte de sa couleur pivoine, la jeune femme présenta une à une les personnes qui lui étaient familières. Le Champenois essaya de retenir les noms et les visages. Un mot sonna néanmoins mal à son oreille.

Cathare … je me disais aussi, le culte est étrangement pratiqué dans vos contrées. Cela complique bien les choses en effet. A moins que … s’ils n’aiment pas Syu, la pratique du rituel cathare devrait les réjouir puisque ce mariage n’a aucune valeur devant le Très-Haut. La portée symbolique est importante pour les mariés mais il n’y a rien d’irrémédiable à cette union.

Il avait remarqué le soupir d’Enigma et de plus l’heure n’était pas au scandale, aussi n’en rajouta-t-il pas ; il se promit simplement de consacrer ses prochaines prières au salut de ces âmes impies. Pendant ce temps, les festivités battaient leur plein. Søren eut l’heureuse idée d’inviter les convives à attaquer le banquet.

Puis-je te servir à boire ? Que désires-tu ?

Sur ses mots, il quitta l’emprise de la Sarladaise et se leva du banc de bois.

Jessienigma

*D'une musique à une autre, elle n'entend pas réellement la différence, elle ne voit qu'à moitié ce qui se passe alentour... cette blonde avec ce gamin, qu'est-ce qu'elle lui veut ? Est-ce seulement important ? Non pour l'instant, pouvoir le retrouver est la seule chose qui compte à ses yeux. Elle se tait un instant après son refus mais pas bien longtemps. Ce n'est pas comme si elle ne s'y attendait pas. Le champenois avait sa fierté et n'avait certainement pas prévu de rester bien longtemps à Sarlat ... rien ne le retenait ici. Elle évacua cette pensée pour reporter son attention vers le blond.*

Je sais pas si c'est fort pratiqué... mais ça ne plait pas particulièrement à tous. Cela étant, tu me rassures quelque part en me disant que là ça n'a aucune valeur ... Même si c'est moche de dire ça par rapport à Seurn.

*Elle serra un court instant son bras avant qu'il ne se lève suite à l'invitation du danois de se servir. Galant et charmant, il lui proposait un verre, voilà qui était perturbant pour la jeune fille mais de bonne augure quelque part.*

Très volontiers Ademar. Je prendrais volontiers un hydromel s'il te plait. Et un morceau de tarte ou quelque chose du genre si tu veux bien et si je n'abuse pas bien sûr.

*Elle s'appuya contre le banc et allongea ses jambes en posant sa main sur son léger ventre, le caressant doucement en soupirant.*

Peux-tu réussir à comprendre la lâcheté d'un père abandonnant son enfant ... ? J'ai beau chercher... Je sais pourquoi il a fui, mais ce n'est pas juste pour cet enfant ...

Soren

[Elle a fait un bébé toute seule*]

Je prends le bras de mon épouse et nous faisons trois pas en avant. Grands pas...petits pas. Nous nous lachons la main et retournons chacun de son côté. Je lui fais face. Je tape dans mes mains. Elle fait de même. Les mains sur les hanches je pivote sur moi-même telle une toupie et j'attends qu'elle s'exécute à son tour. Une révérence en pliant les genoux, un tour chacun de son côté et nous nous reprenons la maison pour partir dans la direction opposée. Petits pas..grands pas...petits pas... grands pas... et c'est reparti pour son petit cercle chacun de son côté. Je tape dans mes mains, elle tape dans ses mains. Mazette! Pour quelqu'un qui prétend ne pas savoir danser, mon écossaise maitrise sa saltarelle sur le bout des orteils! Et nous repartons pour un nouvelle séquence jusqu'à ce que la musique se termine lentement. Je pose genou à terre, j'incline la terre vers le bas sans lâcher la main de mon épouse. Enfin, je me relève, passe les bras autour de sa taille, la soulève de terre et lui fait faire deux tours dans les airs. Je la penche vers l'arrière et je l'embrasse ardemment sans même avoir la moindre pensée pour les personnes qui nous entourent. Je savoure le plaisir d'une journée qui a mal commencé mais qui se poursuit dans la joie et la bonne humeur. Je relève ma compagne, la redresse pour lui faire retrouver son équilibre et elle est là! Je la regarde d'un air circonspect. Encore elle?

- Je ne sais qui tu es, mais le buffet est par là! Sers-toi. Que tu sois invitée ou pas, je m'en fiche. Aujourd'hui la vie est belle et simple!

La blonde damoiselle semble hésitante, intimidé par mon ton de voix plutôt directeur.

- Monsignor ... Jeg ... Jeg lavede en lang rejse for at finde dig selv.**

La surprise est de taille. Elle s'exprime...en danois!!! Sans aucun accent. La surprise qui a pris place sur mon visage s'efface rapidement au profit d'une joie incontrôlée.

- Du er fra Danmark? Du bringer mig nyheder af mine venner?***

- Ikke Monsignor****

Sa voix se fait plus hésitante encore. Elle baisse la tête regardant ses chausses.

- Du kender ikke mig, men vi har allerede mødt...*****

Son regard se tourne lentement vers l'enfant qu'elle porte dans ses bras. Elle esquisse un sourire et sans détourner les yeux, elle ajoute.

- Monsignor Eriksen...Jeg præsentere dig din søn Sigurd Sørensen******

* Jean-Jacques Goldman
** Monseigneur... je... j'ai fait un long voyage pour vous retrouver.
*** Tu viens du Danemark? Tu m'apportes des nouvelles de mes amis?
**** Non Monseigneur.
***** Vous ne me reconnaissez pas mais nous nous sommes déjà rencontrés
****** Je vous présente votre fils Sigurd Sørensen
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[RP] Je crois que je veux t'épouser *