Ademar
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
Si cela navait été pour faire plaisir à Enigma, le Sénonais naurait jamais mis les pieds dans le coche, il ne se serait jamais laissé porter jusquà Paris, il naurait pas foulé les pavés de la cour des Houx Rouges. Maintenant quil est devant lhôtel, il ne peut plus reculer. Fidèle à son tempérament, il ne laisse rien paraître de son malaise. Du plat de la main, il lisse le tissu de velours noir de son gilet que les chaos de la route et les libertés de la petite Sarladaise ont froissé. Il se doit dêtre toujours impeccable, non parce quil se soucie du regard des autres, mais parce quil est perfectionniste, limite maniaque.
La jeune fille qui lui saisit la main lui promet de lemmener dans la fosse aux lions. Si seulement cela pouvait être vrai, il sen serait bien volontiers accommodé. Face à un lion, au moins, il aurait su quoi faire. Sans un mot, il se laisse entraîner avec une élégante mais non moins feinte aisance vers lentrée de lhôtel. Ses yeux se portent sur limposant bâtiment ; de bas en haut, de gauche à droite, aucun détail ne lui échappe. Combien de pierres composent lédifice ? Cette question lui traverse lesprit mais il essaie de vite loublier ; il doit sûrement être le seul givré à se lêtre posé.
A chaque pas des deux jeunes gens, le garde en faction à lentrée oui le garde, déformation professionnelle oblige sapproche de plus en plus et derrière lui, au bout dun long serpent rouge, la salle de bal et ses mondanités. Un coup dil lancée sur la saillante robe vermeil de sa cavalière a le don de troubler les sens d'Adémar, qui se retrouve coi devant le majordome. Le vieil homme le regarde bizarrement, attendant que des mots sortent de sa bouche par trop silencieuse. Recouvrant ses esprits, le Sénonais finit par réagir.
Annonce à ta maîtresse l'arrivée d'Enigma NicDouggal et d'Adémar Lantenac. Fais prestement.
Si cela navait été pour faire plaisir à Enigma, le Sénonais naurait jamais mis les pieds dans le coche, il ne se serait jamais laissé porter jusquà Paris, il naurait pas foulé les pavés de la cour des Houx Rouges. Maintenant quil est devant lhôtel, il ne peut plus reculer. Fidèle à son tempérament, il ne laisse rien paraître de son malaise. Du plat de la main, il lisse le tissu de velours noir de son gilet que les chaos de la route et les libertés de la petite Sarladaise ont froissé. Il se doit dêtre toujours impeccable, non parce quil se soucie du regard des autres, mais parce quil est perfectionniste, limite maniaque.
La jeune fille qui lui saisit la main lui promet de lemmener dans la fosse aux lions. Si seulement cela pouvait être vrai, il sen serait bien volontiers accommodé. Face à un lion, au moins, il aurait su quoi faire. Sans un mot, il se laisse entraîner avec une élégante mais non moins feinte aisance vers lentrée de lhôtel. Ses yeux se portent sur limposant bâtiment ; de bas en haut, de gauche à droite, aucun détail ne lui échappe. Combien de pierres composent lédifice ? Cette question lui traverse lesprit mais il essaie de vite loublier ; il doit sûrement être le seul givré à se lêtre posé.
A chaque pas des deux jeunes gens, le garde en faction à lentrée oui le garde, déformation professionnelle oblige sapproche de plus en plus et derrière lui, au bout dun long serpent rouge, la salle de bal et ses mondanités. Un coup dil lancée sur la saillante robe vermeil de sa cavalière a le don de troubler les sens d'Adémar, qui se retrouve coi devant le majordome. Le vieil homme le regarde bizarrement, attendant que des mots sortent de sa bouche par trop silencieuse. Recouvrant ses esprits, le Sénonais finit par réagir.
Annonce à ta maîtresse l'arrivée d'Enigma NicDouggal et d'Adémar Lantenac. Fais prestement.