La Graine de Folie......

À la Conviction de l’Envie,
À l’Inspiration de la Vie,

Tant pis pour ceux qui craignent l’exaltation,
Tant pis pour ceux qui n’y voient qu’une dérision !
Des vérités dissimulées, jamais ne comprendront,
Non plus l’harmonique résonnante que l’intime vibration.
Toujours en quête de cette irrationnelle substance,
Se sentir parfois comme un aveugle plein de clairvoyance…

"Mettre quand il nous plait, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, ou faire un vers"*
À l’écume des jours, trainant croisades amères,
Oser pourtant y partager, une once de grâce éphémère…

Entre l’horloge éternelle et la sève immuable,
On peut aimer la folie de n’être qu’un grain de sable,
Ne jamais confondre pourtant, au rêve véritable,
Les mensonges cachés au poids des fables…

Toujours revient l’aurore, se jouant d’ombre et de reflets à nos décors,
En scène de tours et de détours, se cache le cœur au côté cour
Routes qui s’emmêlent entre chemins, à tendre la main côté jardin.
Se porte au matin, comme les empreinte effaçant le fard,
Quelques mots jetés, aveux légers, sérénité d’un regard…

Ne pas avoir peur, de se promener vers le soir,
À chaque pas le poids d’un péché comme celui d’un espoir,
Choisir le paradoxe comme équilibre dans le miroir,
N’être pas fait de gris, mais de blanc et de noir…

À l’envie aujourd’hui, de s’arrêter, d’ouvrir la porte,
Écouter un chant nouveau, que le vent nous apporte,
Plume à la danse, valse lente qui s’inspire,
De l’inconnue, du mystère de son sourire…

29 Août 1460

Aux plumes du hasard...

Cœur en balafre, saigne à l’envie de se reconstruire,
Au hasard des rencontres, se laisser lentement conduire,
Plume qui passe au Vent, quelque chose qui intrigue,
Poussière qui fleuve le Temps, pourtant nous irrigue…

De Vie et d’Envie, tisser nos pas de quelques mots,
En murmure à la nuit, tintent les arpèges d’un piano.
Cette mélodie muette, quelque part qui vibre,
Reprendre la marche, oui, retrouver son équilibre…

Automne à l’approche, Soleil partant à la dérive,
Par delà les horizons, l’Hiver lentement arrive.
Une quête à l’inconnu, oublier le masque et les fards,
Oser s’aventurer, entre la nuit et le brouillard…

Ne craindre ni le froid, ni la brulure,
Une once de confiance en soi, un brin d’aventure,
Fugace instant, s’attachent ces cœurs que les marées renversent,
En embruns sur l’océan, toujours, toujours nos âmes se déversent…

À l’Orient, pourtant, peut-être l’aurore d’un choix,
Comme le jour se lève, la route se trace sous nos pas.
Trois singes prétendent peut-être encore aux preuves de leur sagesse,
Une plume d’irrationnel se danse au vent à l’encre d’une caresse…

Un contraste qui se joue d’une différence, quelque part, un clair-obscur révèle l’horizon de son essence. Quand versent les orages, les yeux fermés, encore s’entendent tomber des larmes. J’arrive à l’Automne étrange des chemins qui se proposent. Sur la branche, l’oiseau apprête son envol vers des cieux inconnus. Les feuilles aux arbres se dorent de l’éclat éphémère d’un orchestre entamant une valse sépulcrale.

Un pas en langueur, torpeur de l’été,
Second en son temps, Printemps promené,
Au trois de l’Hiver, légère, glace enflammée…

De l’arc et de la harpe, chante la corde vibrante. Comme un aveugle lève encore les yeux vers les étoiles, le rêveur promène les espoirs de son imagination à travers les vies s’entrecroisant de méandres.
Un regard, une idée me captive… Un fleuve s’écoule, promenade en long de rive. Le temps est là, quelque part à fleur de doigts. Oser à les tendre, en caresse du miroir, reflet qui se trouble, dilue le fard. Sans trop savoir pourquoi retenir son inspiration, face à l’onde qui se vague de cycles en ondulation…

Chasser le ciel, à l’instar de quelques mots qui s’endorment en recherche d’un écho. Comme un vieux souvenir, une mélodie s’évade sous les murmures du vent se perdant dans les arbres.

Contraste qui se précise aux contours d’une silhouette vagabonde,
Sourire qui se perd à la nuit, un autre jour se lève sur le monde…