Abriellyn
Début septembre, fin dété qui pourtant est resplendissante. Soleil, chaleur, légèrement de vent, le jour parfait pour rester dehors. Et la jeune femme ne risquait pas de faire le contraire, elle se plaisait tellement dans les jardins de son domaine. Dailleurs elle avait en tête déjà une idée parfaite et utile pour occuper son après midi. Les massifs de fleurs du domaine avaient besoin dun peu dentretien. Ses derniers temps, avec les emménagements à lintérieur du château, lextérieur avait attiré peu lattention de tous
Cest donc une Abrie vêtue dune longue tunique brune, foulard dans les cheveux, manche retroussée jusquau coude, qui se retrouva rapidement accroupie dans un parterre avec quelques uns des gens de son domaine. Cest quil y en avait du nettoyage à faire Tant de fleurs sèchent à arroser, certaines déjà bonne à tailler, les autres le bec baissées qui réclamaient de leau.
Elle tourna néanmoins la tête de temps en temps en direction du castel. Elle avait roublardé son époux qui était en mode mère poule décuplé en ce moment. Dailleurs il était resté iceluec depuis quelques jours. Larrivée du terme langoissait un peu, la peur dêtre absent. Il en résultait une liste de possibilité qui déclinait quand aux occupations de la future maman, ce qui lui était agaçant au plus haut point. Elle était consciente quelle devait se ménager, ce quelle faisait dailleurs étant donné quelle ne se levait quen milieu de matinée. Enorme effort pour elle vous vous rendez pas compte. Mais voir son mari débarqué en ronchonnant était sa pire angoisse du moment. Sans compter quil avait dressé ses gens sur le bout des doigts. Ceux-ci ne se gênaient pas pour montrer leur désapprobation à la jeune femme.
Bien entendu, comme toute femme qui se respecte, la dame dAussat nen faisait quà sa tête. Enfin faut quand même noter quelle abandonna rapidement la position accroupie prise de contractions assez forte. Elle avait donc fini par soccuper de tailler à la serpe un buisson, quelle voulait tant bien que mal faire ressembler à une topiaire. Au bout de trois quarts dheure, elle se sentit à bout de force, les contractions sintensifiant. Elle demanda à lun de ses gens de lui ramener un verre deau, ce qui fut fait dans les cinq minutes suivantes. Machinalement elle sadossa à un arbre pour siroter son verre et souffler un peu.
Abrie eut juste le temps de finir la dernière gorgée quune chaleur envahit le dessous de ses jupons. Linstant de surprise et de perplexité passé, elle baissa les yeux. Ce quelle constata ne lui laissa point de doute. Cétait LE moment. Elle paniqua tout dabord, dans limpossibilité de parler face à sa domesticité qui sinquiétait. Elle se força à reprendre son souffle, il fallait quelle est encore les idées claires jusquà ce que tout le monde soit là. Et surtout serrer les jambes, interdiction que le bébé vienne de suite, après tout depuis quand les enfants décidaient ? Elle ronchonna quand même. Line avait plus dimpact quelle sur le bébé. Son amie avait soufflé quelques heures avant dans les oreilles du bébé sous titrer le ventre dAbrie- quil devait se presser pour arriver. Bein fallait croire que le petit prenait au mot la demande de sa tante. La futur ex baleine ne put sempêcher de grimacer, diantre quelles étaient raides ses contractions quand même. Comme pour retenir le bébé, elle posa fermement une main sur son ventre.
Humpf . Que quelquun aille prévenir mon époux... Qu'on prévienne notre fils aussi... qu'on s'occupe de lui Et quon maide à regagner notre couche Je vous en prie quon se dépêche, un peu de nerfs !
Le ton était sans équivoque, et cela fit mouche. Il faut dire que leur maîtresse d'habitude si douce qui hausse le ton c'est significatif. Doucement elle commença à mettre un pas devant lautre en direction du château. Elle neut pas besoin de le redire deux fois que déjà le monde saffairait autour delle. Elle chercha du regard sa chambrière, Emmeline, jeune femme de 17 ans quelle avait rencontré au village. Bizarrement Abrie avait de suite aimé la jeune fille, se disant même quelle la supporterait facilement au quotidien. Est-ce de par leur âge si peu éloigné ? Mais elle se sentait à laise avec elle, plus quavec le reste des domestiques quelle était encore gêné dexploiter.
Em, vas prendre les courriers que je tai montré lautre jour Dans le tiroir de droite de mon secrétaire Et fais les parvenir à Lanceline et Toto rapidement !
La mine anxieuse, inquiète pour sa maitresse, Emmeline hésita un instant, ce qui eut pour effet de faire grogner Abrie. Norf on dirait quelle se erasméise, oui laccouchement a des conséquences bien étranges Bon au final de peur peut être, la chambrière sexécuta alors que le convoi rentrait avec lenteur dans le castel entamant le chemin de la chambre. Un éclair de lucidité elle marmonna à ses gens:
Surtout si mon époux pose des questions, j'étais assise tranquillement au jardin!
Manquerait plus qu'il la rouspète en plein milieu de son accouchement. Elle le connaissait, il était capable de lui faire ses gros yeux réprobateurs. Ce qu'elle avait oublié, c'est que l'état de ses vêtements parlait largement pour elle.... D'ailleurs le mari, il pourrait peut être se magner. Le petit Erasme est demandé à la caisse centrale... Erasme?
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Cest donc une Abrie vêtue dune longue tunique brune, foulard dans les cheveux, manche retroussée jusquau coude, qui se retrouva rapidement accroupie dans un parterre avec quelques uns des gens de son domaine. Cest quil y en avait du nettoyage à faire Tant de fleurs sèchent à arroser, certaines déjà bonne à tailler, les autres le bec baissées qui réclamaient de leau.
Elle tourna néanmoins la tête de temps en temps en direction du castel. Elle avait roublardé son époux qui était en mode mère poule décuplé en ce moment. Dailleurs il était resté iceluec depuis quelques jours. Larrivée du terme langoissait un peu, la peur dêtre absent. Il en résultait une liste de possibilité qui déclinait quand aux occupations de la future maman, ce qui lui était agaçant au plus haut point. Elle était consciente quelle devait se ménager, ce quelle faisait dailleurs étant donné quelle ne se levait quen milieu de matinée. Enorme effort pour elle vous vous rendez pas compte. Mais voir son mari débarqué en ronchonnant était sa pire angoisse du moment. Sans compter quil avait dressé ses gens sur le bout des doigts. Ceux-ci ne se gênaient pas pour montrer leur désapprobation à la jeune femme.
Bien entendu, comme toute femme qui se respecte, la dame dAussat nen faisait quà sa tête. Enfin faut quand même noter quelle abandonna rapidement la position accroupie prise de contractions assez forte. Elle avait donc fini par soccuper de tailler à la serpe un buisson, quelle voulait tant bien que mal faire ressembler à une topiaire. Au bout de trois quarts dheure, elle se sentit à bout de force, les contractions sintensifiant. Elle demanda à lun de ses gens de lui ramener un verre deau, ce qui fut fait dans les cinq minutes suivantes. Machinalement elle sadossa à un arbre pour siroter son verre et souffler un peu.
Abrie eut juste le temps de finir la dernière gorgée quune chaleur envahit le dessous de ses jupons. Linstant de surprise et de perplexité passé, elle baissa les yeux. Ce quelle constata ne lui laissa point de doute. Cétait LE moment. Elle paniqua tout dabord, dans limpossibilité de parler face à sa domesticité qui sinquiétait. Elle se força à reprendre son souffle, il fallait quelle est encore les idées claires jusquà ce que tout le monde soit là. Et surtout serrer les jambes, interdiction que le bébé vienne de suite, après tout depuis quand les enfants décidaient ? Elle ronchonna quand même. Line avait plus dimpact quelle sur le bébé. Son amie avait soufflé quelques heures avant dans les oreilles du bébé sous titrer le ventre dAbrie- quil devait se presser pour arriver. Bein fallait croire que le petit prenait au mot la demande de sa tante. La futur ex baleine ne put sempêcher de grimacer, diantre quelles étaient raides ses contractions quand même. Comme pour retenir le bébé, elle posa fermement une main sur son ventre.
Humpf . Que quelquun aille prévenir mon époux... Qu'on prévienne notre fils aussi... qu'on s'occupe de lui Et quon maide à regagner notre couche Je vous en prie quon se dépêche, un peu de nerfs !
Le ton était sans équivoque, et cela fit mouche. Il faut dire que leur maîtresse d'habitude si douce qui hausse le ton c'est significatif. Doucement elle commença à mettre un pas devant lautre en direction du château. Elle neut pas besoin de le redire deux fois que déjà le monde saffairait autour delle. Elle chercha du regard sa chambrière, Emmeline, jeune femme de 17 ans quelle avait rencontré au village. Bizarrement Abrie avait de suite aimé la jeune fille, se disant même quelle la supporterait facilement au quotidien. Est-ce de par leur âge si peu éloigné ? Mais elle se sentait à laise avec elle, plus quavec le reste des domestiques quelle était encore gêné dexploiter.
Em, vas prendre les courriers que je tai montré lautre jour Dans le tiroir de droite de mon secrétaire Et fais les parvenir à Lanceline et Toto rapidement !
La mine anxieuse, inquiète pour sa maitresse, Emmeline hésita un instant, ce qui eut pour effet de faire grogner Abrie. Norf on dirait quelle se erasméise, oui laccouchement a des conséquences bien étranges Bon au final de peur peut être, la chambrière sexécuta alors que le convoi rentrait avec lenteur dans le castel entamant le chemin de la chambre. Un éclair de lucidité elle marmonna à ses gens:
Surtout si mon époux pose des questions, j'étais assise tranquillement au jardin!
Manquerait plus qu'il la rouspète en plein milieu de son accouchement. Elle le connaissait, il était capable de lui faire ses gros yeux réprobateurs. Ce qu'elle avait oublié, c'est que l'état de ses vêtements parlait largement pour elle.... D'ailleurs le mari, il pourrait peut être se magner. Le petit Erasme est demandé à la caisse centrale... Erasme?
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