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[RP] Église de Moulins - Baptême d'Hulrika

Maelgar
Je, que ? Glups !

Maelgar s'était bel et bien endormi, et le départ en trombe de la cérémonie avait manqué de le faire tomber de son banc. Enfin bon, une église n'était pas le lieu le plus approprié pour dormir, donc il pardonnait à l'archevêque son manque de tact. Le tempes qu'il comprenne précisément ce qui se passait, voilà que le bonhomme en bure demandait que tout le monde récite "la prière de confession". Flute de bique, parce qu'il fallait réviser en plus ? Personne ne l'avait prévenu. Bigre. Espérant que personne ne remarque son désarroi, il essaya de coller tant bien que mal au chœur des fidèles

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
mmgn mgn Saints
et à vous aussi, mes Amis,
car j'ai franchement péché,
en pensée, en parole, par action et par omiss...
Ah zut, non.
Je supplie tous les Saints,
et hmmm hm prier le Créateur. Pour moi.
Que mgnmgn -corde le pardon,
la solution et l'arrêt de mission pour tous nos péchés.


C'était un franc carnage, mais avec un peu de bol personne ne s'en sera aperçu. A part peut être sa voisine la plus proche, mais considéré la tenue de ladite voisine, elle aurait beau jeu de lui admonester un sermon. Un sermon. Hu hu. Mael se trouva drôle.
Yut
Maintenant, que le parrain et la marraine s'avancent et confirment qu'ils désirent bien aider leur filleule et la guider dans le chemin de la vertu tout au long de sa vie. Par le fait même, je leur demande de réciter avec moi le Credo.

''Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN ''

_________________

«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Sunburn
Hulrika a écrit:
Ahhhh! Enfin la marraine!

Wahou t'as sorti l'grand jeu! Tout ça pour moi?
On a failli t'attendre dis-moi. Presque cru que tu allais t'débiner.
T'es sure alors, pas d'regret, t'acceptes la lourde charge qui va t'incomber dès ce jour?


Esquisse d'un sourire taquin en observant Hulrika, égal à elle même et de lui répondre d'une voix malicieuse, le regard pétillant d'amusement.

Je sais, je sais, je suis légèrement, très légèrement en retard mais tu comprendras certainement que je devais soigner ma venue pour tes beaux yeux. Oui, tout cela pour toi, il faut bien que je te fasse honneur tout de même et avoue que si je m'étais fagoté d'un sac à patates, ça l'aurait fait moyen.
Quant à me débiner, certainement pas, tu sais que ce n'est pas mon genre puis comme cela je pourrais te faire suer encore plus dès que je serais ta marraine officiellement... Donc lourde charge... tu serais plutôt à plaindre.



Et d'adresser un sourire de connivence à Jihel avant de se déplacer à son tour jusqu'à l'autel en se plaçant près du futur parrain et de réciter à voix basse ce qui est demandé en regardant Hulrika, ses mains croisées dans le dos.


'Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés. '


Elle pensait en avoir fini pour l'instant, mais non, Monseigneur Yut leur demande d'enchainer avec le crédo.
Humectage des lèvres avec discrétion, avant de reprendre, le ton un peu plus haussé que précédemment.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Une grosse envie d'avaler une boisson fraiche après avoir dit tout cela, regrettant de ne pas avoir une petite flasque sous la main afin de se désaltérer.
Porte sa paume contre son ventre arrondi, attendrie des mouvements qu'elle ressent à l'intérieur, l'apaisant de douces caresses, son regard ne s'étant pas dévié de la cible qu'est Hulrika.

_________________
--Jihel


Jihel rendit le même sourire à la marraine quant à l'allusion sur les parrains choisis. Qui était le plus à plaindre? Rien n'était joué.
Déjà bien proche de sa presque fillotte, il n'osa avancer plus, quoique un pas à droite, un pas en avant, et voilà qu'il obéit aux consignes de l'officiant et récite à son tour le crédo, signe de son engagement.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Elayne
Elayne avait reçu une invitation de la part d'Hulrika mais les préparations l'avaient retardé et elle couru, robe retroussée au dessus du genoux pour aller plus vite, riant en regardant la tête des gentes dames outrées de voir ses genoux. M'enfin, Elayne s'etait coiffée pour venir voir son amie se faire baptiser et elle ouvrit la porte de l'eglise pour voir ou ca en était et se senti embarrassée de voir que cela avait déjà commencé. Elle entra sans bruit et s'assit dans le fond de l'eglise, laissant la cérémonie se dérouler, se souvenant de son propre baptême
Yut
Ce matin, je vous ai lu un texte sur Christos et le Centurion. Je ne vais pas vous ennuyer encore avec un texte qui est toujours frais dans vos mémoires. Et puis le Dogme regorgeant d'écrits forts intéressants, autant les exploiter tous, même si le Centurion est un classique du baptême.


Citation:
Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.


Dieu créa l'homme pour habiter la création. Il donna à l'homme l'esprit, lui permettant ainsi de se distinguer des autres créatures de la création. Avec ce don, l'homme devint le fils de Dieu. De par le baptême, l'aristotélicien se reconnait lui-même comme étant bel et bien le fils de Dieu. Mais l'esprit étant constitué de l'amour de Dieu, pour l'exploiter correctement, il faut faire ressortir l'amour en lui, ce qui est la base de notre vie sur terre. Et le baptême nous permet cela, de vivre en communion, et de faire rayonner l'amour aristotélicien, pouvoir l'incarner autant dans nos paroles, dans nos actions et dans nos pensées.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Yut
Hulrika, toi qui te feras baptiser sous peu, rejoins mois près du baptistère, et récite à ma suite le Serment d'Allégeance à l'Église Aristotélicienne.


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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Arthurdayne
Bon, d'accord, à entendre les voix étouffées parvenant de l'intérieur, le baptême avait commencé. Mais le gros avantage, quand on ne foulait pas le sol des lieux saints, c'était qu'un retard ne se remarquait pas. Arthur se félicita donc une fois de plus de ce choix, qui avait des conséquences pratiques indéniables, et s'installa à sa place favorite, sur le parvis, adossé au mur de pierre, à côté des portes.

De là, il put suivre la cérémonie qui, si son oreille aiguisée ne le trompait pas, en était au point crucial. Il ne doutait pas que l'église était pleine. Hulrika avait des amis à Moulins, mais aussi un nombre non négligeable de par le royaume, qui seraient sans nul doute présents.

Toujours à l'écoute, il s'installa le plus confortablement qu'il était possible sur un sol de pierre dure, et sortit de son baluchon un morceau de bois et un vieux couteau, et se mit à tailler des petits copeaux.

Il avait dit à Hulrika qu'il serait présent, même en dehors de l'église, et l'important était d'y être.
Hulrika
Bien entourée par ses parrains en devenir, une once de fierté s'empara de la bucheronne quand ceux-ci récitaient le Credo. Elle se dit qu'alors c'en était fini pour eux, ils ne pourraient plus faire marche arrière. P'tit sourire en coin indécelable, pour bien vite se remettre dans son état de respect et de sérieux, c'était pas rien d'se faire baptiser tout d'même.

Se souvient du texte de ce matin au baptême de Maya et Hobbf et sourit de voir que Yut évite les répétitions avec un nouveau texte qu'elle écoute silencieuse et attentive. Avait tout d'même un peu d'mal à rester calme et tapotait une nouvelle fois sans s'en rendre compte ses doigts le long de sa cuisse, histoire de pas être immobile certainement.

Elle trouva ce texte bien plus compliqué à assimiler que celui du centurion, et s'efforça de le comprendre, une petite moue emprise de doute s'empara de son visage, pas sure d'avoir tout compris, tenta d'simplifier dans sa tête, les phrases, les mots, pour n'en garder que le sens.
En gros, chaque création servait une autre, chaque être vivant avait une utilité, non c'était ptète pas ça... Fallait donc s'unir féminin et masculin pour perpétuer la vie, vu qu'il y avait la mort inéluctablement. Relève sa main à ses ch'veux et se gratte la tête. Bref, de la mort naissait la vie, et la vie continuait inexorablement. L'amour, la matière, une lutte en soi. L'esprit, le corps. Houlà compliqué tout ça... Faudrait p'tète une explication d'texte à l'occas'.

C't'alors qu'elle entendit son nom prononcé par l'archevêque et sursauta douc'ment, retour à la réalité.

Elle se dirigea alors vers Yut près du baptistère non sans un sourire à ses deux parrains et un regard vers l'assemblée puis récita bien fort son serment, que tous soient témoins en ce jour.


Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l’Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Être Divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur, teuse, serviteur de Dieu Tout Puissant.


Ah ça pour sûr qu'elle la r'connaissait l'Eglise aristotélicienne, même si parfois, les hommes de foi n'étaient pas toujours à la hauteur selon elle, mais rien à r'procher à Yut, une pastorale bien menée, une présence assidue, l'honneur de l'avoir près d'eux pour les baptêmes moulinois, faudrait qu'elle le remercie à l'occas'.
Puis, Dieu, comment qu'on pouvait ne serait-ce que douter de lui, inconcevable pour elle, lorqu'elle eut croisé des gens se disant athée ou agnostique, elle ne pouvait que penser que la Créature Sans Nom s'était emparée d'eux et prier pour leurs âmes.
Ses doutes étaient ailleurs, dans les applications même de l'engagement qu'elle prenait aujourd'hui, prenant un plaisir certain à pécher, péchés de toutes sortes, et pas réellement décidée à devenir un modèle de vertu, ou du moins pas totalement convaincue.
S'dit qu'elle fera des efforts sur certaines choses, coller une giffle au lieu d'un pourre-pif déjà, ou aimer un peu moins l'alcool, s'arréter d'boire avant les hallus, déjà là de grands efforts pour la buch'ronne et elle se sentait prête à essayer.

Serment prononcé, elle demeura droite, la tête haute, une certaine fierté dans les yeux, et un sourire contenu alors qu'elle regardait droit devant et observait la populace réunie en cette Eglise, n'sachant pas trop où mettre ses mains, dans son dos, ou sur ses flancs, elle les laissa ballants le long d'son corps.

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Bibiche75
Monseigneur Yut avait demandé à Hulrika de réciter le Serment d'Allégeance à l'Église Aristotélicienne. Bibiche, toujours silencieuse, écoutait religieusement la cérémonie qui se déroulait et notamment la future baptisée. Le Capitaine de la Garde acquiesçait aux paroles qu'elle entendait en hochant la tête.


Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Être Divin.


Rester fidèle à l'Église, la servir.. C'était aussi le serment qu'elle avait prêté à la GE. Prêter... Quand on prête, peut-on reprendre?!
Même si un jour elle désirait quitter son ordre, elle avait juré fidélité à la Foy Aristotélicienne et ne s'en dédirait jamais...

Bibiche regardait Hulrika, très fière du courage de son amie.

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Hygie
De vertes collines, un ciel bleu azur, des papillons mauves battent des ailes, une balade sur de beaux chevaux blancs, un bel étalon à ses côtés, blond… non brun… roux ? Peu importe, il est beau, musclé et riche. Ils descendent de leurs montures, il la prend par la main, l’attire vers lui, l’embrasse fougueusement pour ensuite l’emmener derrière des buissons… HULRIKA !

D’un bond Hygie sort de son lit aussi rapidement qu’un mort réveillé par la morsure de son gros orteil.

Didiou ! Je suis sûr que je suis en retard ! Mais quelle idée de m’allonger après avoir mangé, pour sûr que j’allais plonger dans le sommeil. Mais quelle gourdasse.

Un coup de peigne rapide histoire de remettre ses longs cheveux lisses en ordre, Hygie remet en place son attirail au balcon et file à grandes enjambées à l’église. Arrivée devant la grande bâtisse elle aperçoit Arthur le séant posé toujours au même en droit à chaque cérémonie et personne d’autre à l’horizon. Grimace sur ses lèvres, Hygie s’approche de son maire préféré.

Ca a déjà commencé hein…

Une grande respiration et la Moulinoise pousse discrètement l’énorme porte grinçante.

Chut… chut… tais-toi pour une fois…

Le ventre rentré à son maximum, elle se faufile dans l’entrebâillement pour ensuite presque ramper en direction d’un banc du fond, le plus proche. Bien installée, l’église pleine de monde, Hygie se penche pour voir la reine du jour, sa suceuse d’oreille. Mazette c’est qu’elle s’était pomponnée la bucheronne. Sourire amusé, Hygie se demandait si c’était pour le baptême ou une autre raison… sûrement les deux.
Iliana
Oulalalala! Ce n'était plus du retard, c'était une véritable honte. Pire que son père. Enfin, peut-être pas, elle aurait la réponse en arrivant. Mais quand même. C'était la faute de sa robe, aussi. Sa belle robe verte, qu'elle n'avait pas enfilée depuis longtemps. Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion. Et bécasse qu'elle était, elle n'avait pas songé que depuis la dernière fois, elle avait grandi. Maintenant, la robe ne l'embellissait plus, elle la ridiculisait. L'ourlet arrivait à mi-mollet, pour tout dire.

Alors il avait fallu trouver autre chose en catastrophe. Elle avait donc fouiné à la chaumière et sortit une jupe pas trop moche, faute de mieux. De toute façon, Hul ne lui en tiendrait pas rigueur. Et forcément, pendant tout ce temps, elle avait accumulé un retard impardonnable.

Elle courait donc dans les rues de Moulins, direction l'église, et aperçut Hygie, qui courait aussi. Mais Ili avait beau courir vite et réduire l'écart, l'église était proche, et elle ne parvint pas à rattraper Hygie. Elle aurait bien crié pour l'appeler, mais bon, devant l'église, avec la cérémonie qui devait avoir commencé, c'était moyen quand même.

Et là, sur le parvis, honte suprême, papa était arrivée avant elle. Essoufflée, rouge comme une pivoine, elle posa une bise sur la joue piquante de son père. Elle lui lança:


Tu aurais pu te raser!

... avant de passer par l'entre baillement de la porte juste à la suite d'Hygie, en tirant la langue à son vieux paternel.

Et, le plus discrètement possible, elle alla s'assoir à côté d'Hygie, tout au fond, derrière plein de gens. La honte, la honte, elle devait être la bonne dernière. Mais Hul avait l'air heureuse, bien qu'un peu mal à l'aise. Et c'était tout ce qui comptait en ce jour.
Yut
Il sourit à Hulrika après que celle-ci eut récité son serment d'allégeance à l'Église. Puis, il l'aspergea d'eau. Posant sa main sur sa tête, il dit:

Hulrika, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Ils quittèrent alors tous deux le baptistère, pour rejoindre l'Autel. La nouvelle baptisée se trouvait devant lui. Le prélat tendit en un premier lieu la médaille aristotélicienne à Hulrika.



Ma fille, voici une médaille d'aristotélicien. Votre médaille, à présent. Elle symbolise votre appartenance à notre grande communauté, à notre famille. Gardez-là précieusement.

Il lui donna alors un cierge.



Ceci est un cierge, vous l'aurez deviné. Et la lumière qui jaillit de celui-ci représente la lumière du Très-Haut, celle qui vous guidera tout au long de votre vie dans le chemin de la droiture et de la vertu.

Souriant, il donna une bisa à Hulrika.

Félicitations, ma fille!
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Hulrika
Un sourire de Yut, d'quoi embellir sa journée ça, ça voulait dire qu'elle s'était plutôt bien t'nue durant la cérémonie, rassurant.
Avant d'avoir assisté aux baptêmes du matin, elle aurait surement râler qu'on l'asperge d'eau, mais là elle s'y attendait et n'dit rien quand il posa sa main sur elle, suivant des yeux chaque geste de l'archevêque avec une certaine émotion contenue et un silence attentif.

Ayé!! Baptisée!!! Enfin!!! P'tin, dediou!
Elle le suivit. Grand sourire sur ses lèvres, elle prit la médaille avec une certaine joie et la contempla fière, trés fière.
Acquiessa d'la tête à Yut, pour sûr qu'elle allait la garder, p'tète bien qu'même qu'elle la montrerait à tout l'monde en disant hein t'as vu ma belle médaille, la classe, hein!

Elle prit ensuite le cierge tendu en main, sourit à Yut à la bise et la lui rendit naturellement, sans s'poser d'questions.

Merci Monseigneur.

Puis elle se tourna vers ses parrains puis les gens qui avaient fait le déplacement pour elle et brandit son cierge et sa médaille tels des Saint Graal et laissa apparaitre son plus beau sourire sur son visage.
Une envie de rire à ces gestes se fit en elle, mais elle se contint, et continua d'sourire à la volée.

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Maya_bzzz
Quand on dit que les femme n'on aucuns sens de l'orientation, cela doit être vrai enfin pour ce qui est de Maya, ça l'était, après avoir tourner en rond pendant..Piouff un bon moment elle arriva enfin sur le parvis de l'église.
Transpirant à grosses gouttes ,échevelée , elle poussa , un peu trop brusquement es portes de l'église, et arriva à temps pour voir Hulrika brandir son cierge et sa medaille.


He flute !

Ces deux mots résonnèrent dans l'église silencieuse, la Moulinoise gênée , s'installa sur le premier banc à sa porter et tenta de se faire oublier , profitant de la fraicheur du lieu.
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