Enosch
[Le long couloir]
Chaos a écrit:
Chaos continuait à avancer dans l'ombre de ce labyrinthe religieux. Ses pas étaient discrets, de telle façon à ce que se soit lui qui surprenne l'ennemi et non l'inverse.
Les portes ouvrant sur les cellules où étudiaient normalement les moines se succédaient. Des portes, encore des portes. Le carrelage était toujours aussi froid, l'adolescent se retenait de claquer des dents. Les voix continuaient à se rapprocher, à se répercuter contre les murs.
Les mèches châtains se balançaient pendant que le reste du corps marchait d'un pas lent. Le sergent essaya d'évaluer combien il y avait de personne plus loin. Il y avait une voix féminine qui parlait de "soldats de Dieu" et une autre, plus rauque, masculine, qui semblait donner des ordres.
Et puis, cette troisième voix qui n'arrêtait pas de se plaindre. Cette voix qui avait l'air de crier au scandale. C'était celle du blondinet.
Chaos plaqua doucement son dos contre un des murs et avança tout en le longeant. Heureusement pour lui, il y avait des meubles et des bustes qui décoraient ce long couloir : cachettes parfaites pour sa taille mince.
Une fois que le Rebelle, comme on le surnommait à l'armée, réussit à enfin voir, non pas précisément, les acteurs de cette prise de mauvais comédien, il s'agenouilla derrière un meuble volumineux en hêtre. Sa main gauche alla chercher une flèche qu'il sortit doucement, sans bruit, avant de bander son arc.
Une fois l'arme chargée du projectile à pointe perçante, Chaos se redressa et approcha sans se cacher des croix noirs sur fond blanc, les ayant en joue.
Ils avaient le dos tourné car le brigand commençait à les pousser pour qu'ils l'amènent plus vite dans la bibliothèque. L'avait il fait exprès pour offrir un effet de surprise à son fils ou était ce un hasard ?
Quoi qu'il en soit, la flèche était pointé en leur direction. Il aurait été facile de leur envoyé une flèche dans un endroit stratégique mais le temps de rechercher, le deuxième serait déjà en train de courir sur l'archer ou pour fuir. Il allait donc falloir les garder en vie en les menaçant.
Chaos arrêta d'avancer et dit d'une voix froide, à travers une fente rectangulaire de son masque au niveau de la bouche :
Halte là. Plus un geste, plus un mot ou vous êtes planté au mur.
Une chance pour lui, il y avait tellement d'agitation dans le réfectoire que personne ne les entendrait. Chaos fixait les deux soldats teutoniques, près à leur décocher une flèche dans le visage si il le fallait.
Cet homme avec son fléau d'arme et cette femme avec son épée croyaient surement que Dieu était avec eux. C'était le moment de leur prouver que Dieu ne peut rien faire quand un fou tient la ie de quelqu'un entre ses doigts.
Les portes ouvrant sur les cellules où étudiaient normalement les moines se succédaient. Des portes, encore des portes. Le carrelage était toujours aussi froid, l'adolescent se retenait de claquer des dents. Les voix continuaient à se rapprocher, à se répercuter contre les murs.
Les mèches châtains se balançaient pendant que le reste du corps marchait d'un pas lent. Le sergent essaya d'évaluer combien il y avait de personne plus loin. Il y avait une voix féminine qui parlait de "soldats de Dieu" et une autre, plus rauque, masculine, qui semblait donner des ordres.
Et puis, cette troisième voix qui n'arrêtait pas de se plaindre. Cette voix qui avait l'air de crier au scandale. C'était celle du blondinet.
Chaos plaqua doucement son dos contre un des murs et avança tout en le longeant. Heureusement pour lui, il y avait des meubles et des bustes qui décoraient ce long couloir : cachettes parfaites pour sa taille mince.
Une fois que le Rebelle, comme on le surnommait à l'armée, réussit à enfin voir, non pas précisément, les acteurs de cette prise de mauvais comédien, il s'agenouilla derrière un meuble volumineux en hêtre. Sa main gauche alla chercher une flèche qu'il sortit doucement, sans bruit, avant de bander son arc.
Une fois l'arme chargée du projectile à pointe perçante, Chaos se redressa et approcha sans se cacher des croix noirs sur fond blanc, les ayant en joue.
Ils avaient le dos tourné car le brigand commençait à les pousser pour qu'ils l'amènent plus vite dans la bibliothèque. L'avait il fait exprès pour offrir un effet de surprise à son fils ou était ce un hasard ?
Quoi qu'il en soit, la flèche était pointé en leur direction. Il aurait été facile de leur envoyé une flèche dans un endroit stratégique mais le temps de rechercher, le deuxième serait déjà en train de courir sur l'archer ou pour fuir. Il allait donc falloir les garder en vie en les menaçant.
Chaos arrêta d'avancer et dit d'une voix froide, à travers une fente rectangulaire de son masque au niveau de la bouche :
Halte là. Plus un geste, plus un mot ou vous êtes planté au mur.
Une chance pour lui, il y avait tellement d'agitation dans le réfectoire que personne ne les entendrait. Chaos fixait les deux soldats teutoniques, près à leur décocher une flèche dans le visage si il le fallait.
Cet homme avec son fléau d'arme et cette femme avec son épée croyaient surement que Dieu était avec eux. C'était le moment de leur prouver que Dieu ne peut rien faire quand un fou tient la ie de quelqu'un entre ses doigts.
oxar a écrit:
"Halte là. Plus un geste, plus un mot ou vous êtes planté au mur."
Surprise, OXar regarda l'homme qui venait d'arriver sur la pointe des pieds. Il avait une allure de soldat, tiens donc. Et pourtant, c'est eux qu'ils menaçaient. Il avait dû voir leurs tuniques blanches frappées la croix noire teutone. Etait ce un traitre? Ou était il juste perdu? Les questions criblèrent son crâne. Elle se tourna doucement vers Makcimus, un peu hésitante. Tant pis, elle ne craignait plus rien maintenant.
Holà. Je ne sais pas qui vous êtes. Nous sommes Reiters de l'Ordre Teutonique et escortons ce jeune. Je vous conseille de décliner cet arc si vous n'avez rien à vous reprocher.
Elle plongea ses yeux bleu un peu gris dans ceux de Chaos. Elle avait récemment perdu l'homme qu'elle aimait, elle n'avait plus rien à perdre et pas peur de mourir. On pouvait lire une détermination sans faille dans ses yeux, un défi à venir.
Surprise, OXar regarda l'homme qui venait d'arriver sur la pointe des pieds. Il avait une allure de soldat, tiens donc. Et pourtant, c'est eux qu'ils menaçaient. Il avait dû voir leurs tuniques blanches frappées la croix noire teutone. Etait ce un traitre? Ou était il juste perdu? Les questions criblèrent son crâne. Elle se tourna doucement vers Makcimus, un peu hésitante. Tant pis, elle ne craignait plus rien maintenant.
Holà. Je ne sais pas qui vous êtes. Nous sommes Reiters de l'Ordre Teutonique et escortons ce jeune. Je vous conseille de décliner cet arc si vous n'avez rien à vous reprocher.
Elle plongea ses yeux bleu un peu gris dans ceux de Chaos. Elle avait récemment perdu l'homme qu'elle aimait, elle n'avait plus rien à perdre et pas peur de mourir. On pouvait lire une détermination sans faille dans ses yeux, un défi à venir.