Alphy
Les deux amis avaient à l'aller de leur long voyage déjà bien découvert "leur" Poitou et s'étaient décidés pour traverser la frontière et en territoire presque "ennemi" Saumur avec son dolmen mémorable apportant son lot de surprises pas si désagréables. Entre autre le beau bouquet de fleurs que lui avait remis le blondinet pour se faire pardonner.
C'était peut-être dû à la fatigue du voyage mais cette première dispute avait montré à Alphy que sous ses airs dhomme des cavernes Sglurp était en fait assez sensible, enfin suffisamment pour tenter de garder une belle amitié entre eux deux. Passée cette petite brouille un peu bête, ils avaient continué à visiter Craon et les berges de lOudon où le pêcheur se transforma en poisson dans son plus simple appareil, qui par inadvertance faillit perdre la marque de sa virilité au contact dune anguille. Quand ils y repenseraient plus tard, sans nul doute, ils en riraient à gorge déployée mais sur le coup, cela mit une certaine émotion dans ce voyage.
Cette émotion dailleurs nétait pas particulièrement revenue jusquà ces derniers jours et leur retour en Poitou.
Les voilà donc à peine arrivés à Thouars en fin de semaine quun message lui vient du couvent, elle doit y venir rapidement... Elle s'y rend aussitôt ne projetant d'y rester qu'un jour ou deux, le temps de savoir ce qui nécessite sa venue si urgente. Avant son départ précipité, elle ne manque pas de laisser un message à son compagnon de route. Il le trouvera sans doute près de sa couche au retour d'une visite en taverne.
Lundi au petit matin, Alphy revenue soulagée de chez les nones, plus de peur que de mal dans le message de sa cousine, se met à la recherche de Sglurp le pêcheur blondinet. Elle fait les quelques comptoirs des tavernes, rencontre le tribun qui lui avoue n'avoir pas vu le blond depuis quelques jours.
C'est pas qu'elle s'inquiète outre mesure, ce n'est pas la première fois, qu'ils se séparent plusieurs jours. Il n'a pas de compte à lui rendre, elle le sait mais elle s'est attachée à ce drôle de bonhomme et elle n'aimerait pas le retrouver la tête fracassée, dépouillé par un brigand dans un caniveau.
Elle arpente les rues et sent malgré tout, l'inquiétude monter. Le tribun lui confirme qu'après renseignements auprès des gardes, aucun blond à la tignasse douteuse n'a passé les portes récemment, vivant ou mort mais seul le passage à la forêt peut avoir échappé à cette surveillance.
Après une nuit à réfléchir, au matin du mardi, elle se décide à mettre dans son baluchon de quoi se sustenter et de le chercher en forêt... Se souvenant de leur passage vers la pâture des vaches, à la lisière, elle commence par là.
Elle reconnut Marguerite, la vache "amie" préférée de Urp mais bien sûr celle-ci ne put la renseigner sur le passage ou bien la présence du blondinet dans les parages. Elle étendit la zone de recherche, arpentant, écoutant, secouant son jupon souvent pris dans les herbes folles quand ce n'était pas les ronciers, qu'elle profitait pour dépouiller de leurs fruits juteux.
La journée avancée, le soleil bientôt descendu derrière l'horizon, elle dut se résoudre à rentrer ayant en tête la nuit pour réfléchir : Continuer à le chercher à Thouars ou reprendre la route seule en questionnant tous les voyageurs sur son chemin.
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C'était peut-être dû à la fatigue du voyage mais cette première dispute avait montré à Alphy que sous ses airs dhomme des cavernes Sglurp était en fait assez sensible, enfin suffisamment pour tenter de garder une belle amitié entre eux deux. Passée cette petite brouille un peu bête, ils avaient continué à visiter Craon et les berges de lOudon où le pêcheur se transforma en poisson dans son plus simple appareil, qui par inadvertance faillit perdre la marque de sa virilité au contact dune anguille. Quand ils y repenseraient plus tard, sans nul doute, ils en riraient à gorge déployée mais sur le coup, cela mit une certaine émotion dans ce voyage.
Cette émotion dailleurs nétait pas particulièrement revenue jusquà ces derniers jours et leur retour en Poitou.
Les voilà donc à peine arrivés à Thouars en fin de semaine quun message lui vient du couvent, elle doit y venir rapidement... Elle s'y rend aussitôt ne projetant d'y rester qu'un jour ou deux, le temps de savoir ce qui nécessite sa venue si urgente. Avant son départ précipité, elle ne manque pas de laisser un message à son compagnon de route. Il le trouvera sans doute près de sa couche au retour d'une visite en taverne.
Lundi au petit matin, Alphy revenue soulagée de chez les nones, plus de peur que de mal dans le message de sa cousine, se met à la recherche de Sglurp le pêcheur blondinet. Elle fait les quelques comptoirs des tavernes, rencontre le tribun qui lui avoue n'avoir pas vu le blond depuis quelques jours.
C'est pas qu'elle s'inquiète outre mesure, ce n'est pas la première fois, qu'ils se séparent plusieurs jours. Il n'a pas de compte à lui rendre, elle le sait mais elle s'est attachée à ce drôle de bonhomme et elle n'aimerait pas le retrouver la tête fracassée, dépouillé par un brigand dans un caniveau.
Elle arpente les rues et sent malgré tout, l'inquiétude monter. Le tribun lui confirme qu'après renseignements auprès des gardes, aucun blond à la tignasse douteuse n'a passé les portes récemment, vivant ou mort mais seul le passage à la forêt peut avoir échappé à cette surveillance.
Après une nuit à réfléchir, au matin du mardi, elle se décide à mettre dans son baluchon de quoi se sustenter et de le chercher en forêt... Se souvenant de leur passage vers la pâture des vaches, à la lisière, elle commence par là.
Elle reconnut Marguerite, la vache "amie" préférée de Urp mais bien sûr celle-ci ne put la renseigner sur le passage ou bien la présence du blondinet dans les parages. Elle étendit la zone de recherche, arpentant, écoutant, secouant son jupon souvent pris dans les herbes folles quand ce n'était pas les ronciers, qu'elle profitait pour dépouiller de leurs fruits juteux.
La journée avancée, le soleil bientôt descendu derrière l'horizon, elle dut se résoudre à rentrer ayant en tête la nuit pour réfléchir : Continuer à le chercher à Thouars ou reprendre la route seule en questionnant tous les voyageurs sur son chemin.
Il vous est possible d'aider la meunière au fur et à mesure des villes traversées à retrouver le Rochelais, dans le respect du RP et des autres intervenants bien sûr. Merci.
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