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[RP] Mari déplaisant cherche femme quelconque.

Finn
Toujours aussi hâtive, la jeune prétendante lui paraissait néanmoins d’un pragmatisme assuré. Lentement mais surement, l’Irlandais cédait à la curiosité de rencontrer celle qui fut alléchée par son atypique démarche. Il avait beau vouer un culte coupable aux plantureuses silhouettes ainsi qu’aux décolletés rebondis, la charnure de sa future épousée, sans manquer totalement d’intérêt, ne primait pas davantage que celle d’un bestiau marchandé à la foire du village.



Chenille future mienne,

Je constate avec grande satisfaction que l’entreprise qui réunit nos plumes intrigue toujours autant ton jeune esprit bouillonnant de questions.

Puisqu’il nous faut accorder vos violes, je suggère que nous opérions de vive voix.

Je me trouve retenu à Montauban pour quelque affaire que j’aurais sans nul doute réglée d’ici jeudi. Je laisserai alors la Cité des Saules derrière moi pour cheminer vers l’Est et, pourquoi pas, bifurquer vers Limoges pour y faire ta rencontre. Nous aurons ainsi tout le loisir de nous entretenir de ce futur commun.

Sache toutefois que j’accueille favorablement la perspective d’un tel contrat. Pour ce qui est des modalités pratiques de la cérémonie en vue, je ne saurais trop nous conseiller d’employer la durée de ces fiançailles pour réfléchir aux obligations et à l’indissolubilité que notre union entraînerait tout en envisageant la nature de ces détails avec toute la sérénité nécessaire au contentement des deux parties mises en cause.

Si je ne doute pas de me contenter de la qualité de ta personne, je ne puis affirmer que l’inverse soit garanti. De plus, m’étant encore gardé d’ébruiter la teneur de cette correspondance au sein de mon entourage, je te saurais gré de préserver au-delà de ton cercle le plus proche la virginité de notre accord.

Avec mon affection,
Un Pommier sur le départ.

A la relecture, sa prose lui sembla tout droit accouchée d'un quelconque office de notaire, mais lui fallait agir sans précipitation, même contre la hâte d'en finir.
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Moineau


De Moi,
A Vous.

Finn,


Connaissant votre promptitude à répondre habituelle, je doute que l'on puisse cette fois affirmer que "pas de nouvelles, bonnes nouvelles". Enfin, pour moi, du moins.
Donc, vous avez trouvé soulier à votre pied. Je vous en félicite.

D'autant plus que vous avez su échapper aux multiples rets que je vous tendais dans le seul but d'échapper à un destin qui chaque jour me semble un peu plus insupportable.

Une chose m'amuse. Savez-vous d'où je vous écris ? La Sémuroise. Si vous n'êtes pas totalement imbécile, ce nom devrait vous évoquer une jolie myriade de souvenirs communs.

Il nous faut donc, je crois, nous dire adieu.

Une fois encore : Adieu, donc.


Marguerite, ou Rose, comme tu préfères.


PS : Il me faut me rendre à l'évidence, j'ai joué, et j'ai perdu. Je t'imagine déjà me traiter de tous les noms, puis sans doute, ensuite, ressentir de la pitié.
Je retourne donc à mon cher avenir, servir Isaure von Frayner ad vitam aeternam.
Embrasse ton bâtard pour moi, tu me l'as caché, celui là.
Andrea_
Il y a des annonces qui vous marquent plus que d'autres.
Ce que la Chiasse faisait encore vers chez Dame Violette alors que tant d'hommes lui couraient après ?! -- il n'est pas interdit de rêver, c'est la preuve d'une ouverture d'esprit et d'une claire-voyance enfantine.-.
Et bin.. On n'sait pas, et on s'en fiche, juste qu'elle est là et qu'elle se prépare à écrire.

Parchemin à droite, Plume à gauche, mèche rebelle en place et gueule des grands jours, Attention attention, Colombe en pleine réflexion.





De nous, Andrea De la Colombière, Belle et Rebelle- hahin- Etre divin, Créature parfaite, blablabla
A toi, simplement toi.




Finn, Finn, Finn,


Non j'suis pas encore Beubeu -concon, neuneu, ça marche aussi-, juste que c'est ce que j'ai chuchoté quand j'ai su ton prénom, il ne m'est pas.. inconnu.
'Fin bref, du coup j'me suis sentie obligée de l'écrire aussi trois fois, et si on te demande pourquoi, bin tu diras que tu sais pas hein !

J'me demande juste... C'est un pari débile ? Toi Finn, que dis-je, LE Finn n'arrive pas à engrosser la première pucelle que tu verras et la marier de force pour que tu te ramènes chez Dame Violette ?

Ne m'dis pas que... 'Fin Merd' ! Mariage, enfant tout ça tout ça ? C'pas possible, pas toi ?!

Et le plus dommage dans l'histoire, c'est que je ne corresponde pas à tes critères.

Je ne suis pas "pieuse", mais j'ai un pieu ça compte ?!
J'aime le "camping" en plein air, j'aime dérouiller les passants, je ne t'attendrais pas à la maison bien sagement, d'ailleurs je ne sais pas tenir une maison.
Je ne sais pas cuisiner, balayer et astiquer, mais j'suis toujours plein pot!

L'humour non. Célemal.

Mais quand même, si tu trouves la perle rare - et à mon avis ça sera pas dans une huitre, -à moins qu'on parle de son.. QI-, préviens moi, s'il te plait, parce que bon... Si tu trouves je devrais bien y arriver.


Bon vent,
On se retrouve au Mont.
Moi.




Pas satisfaite, et surtout douteuse... Si c'était pas le bon, ça serait... particuliers pour le destinataire...
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Karalynn
Y'a des fois, le destin semble trouver d’étranges voix.

Y'a des fois, Karalynn s'essayait même à en envisager d'autres.

La faute à Richard, encore.

Mais puisqu'elle avait osé sur la foi de quelques écrits, confier sa vie, elle ne se plaindrait pas du résultat, déjà. Il lui promettait de venir, et un avenir qu'elle entendait faire sien. Alors, pourquoi la faire encore attendre? Que voulait-il ainsi éprouver? Serait-elle assez bien, une fois la réalité dévoilée? Pourquoi n’était-il pas plus sûr de son choix? Questions sans réponses, nuage brumeux, entre solide raisonnement, et ventre noué. C’était encore pire que de chercher un travail, ou de se questionner sur sa vie ou sa foi. Étourdissant. Comment fallait-il qu'elle soit le jour dit? Elle n'en savait foutre rien.

Ce d'autant moins qu'elle s'y voyait déjà.

Lui serait sec, mais solide, et stable, et pourvoyeur du tout qui constitue une vie sans problèmes. Et elle ferait dans sa partie autant de miracles que nécessaire. Et ce serait parfait. La vie idéale. Sans hauts, sans bas; mariage de raison bien construit, fiable, sans heurts.

Friser la perfection, c’était surtout éviter toute émotion inconséquente. Comment s'y préparer quand on patauge déjà dans l'excès de fébrilité d'un rendez vous sans date, sans heure, sans lieu?

La chenille désemparée, en remâchait la consistance. C’était donc si compliqué que çà, de se marier par annonce?

Elle se décida donc, longtemps après, à répondre, de quelques mots peu amènes :




Fait en le jour lent du 17 du mois 9 de 1460,

Pommier,

La nouvelle de ton arrivée prochaine m'a laissée coite, un moment. Je ne suis pas très douée pour les effusions, et encore moins pour la fébrilité que procure un ventre noué.

Après çà, j'ai essayé d'imaginer ce que serait une rencontre, sans parvenir à en trouver le bon bout. J'ai regretté, aussi, de ne pas être plus indifférente. Sans doute est-ce toute cette joie d'avoir été choisie, qui me prive du bon sens pourtant ancré?

D'ailleurs, je remarque quand même, que tu envisages de longues fiançailles, lors que pourtant, nous nous sommes déjà mis d'accord sur l'essentiel. A quoi serviront-elles?

A te prouver que la chenille va au pommier, comme il se doit, ou à te laisser le temps de te faire à l'idée d'un choix qui te fait douter? Car de ce que j'entends, te voilà moins flambant. Ta recherche d'une femme quelconque se transformerait-elle en excès de zèle, et étude du comportement d'une prétendante au titre de femme idéale? Ou aurais-tu plus simplement un doute sur ton propre choix? Car à tout prendre, je ne suis certainement pas idéale, même si répondant à tes critères. Et à un examen poussé, ma conscience ne résistera pas. Où donc sont passés tes désirs si simples?

Enfin! Sache que j'essayerai d'être digne de mes mots, et de ton regard, le jour dit. D'ailleurs ... de quel jour parle-t-on? Car d'un rendez vous aussi flou, on ne peut espérer que le pire. Me feras-tu donc, la grande joie d'être un rien plus précis, que je puisse cesser dès réception de sursauter à chaque apparition?

Qu'Aristote fasse d'ailleurs, que ta venue ne coïncide pas avec un de mes départs. Car à être trop imprécis, on trouve aussi le risque de voir la morue filer son chemin dans la vaste mer, étant entendu, que pêcher n'est pas le tout, encore faut-il savoir ferrer.

Or, ton attitude cherche à me convaincre que tes hésitations finiront par te rendre fuyant. L’indécision, marque des faibles et des amoureux, envahirait-elle tes gestes?

J'espère que non, au vu de notre correspondance précédente, et te dis que : Chenille, je suis, et donc, resterai, fidèle aux mots écrits. J'attendrai, au moins, un certain temps, et sinon, il faudra faire un détour de plus pour me trouver. A moins bien sur que tu ne t'engages un peu mieux, auquel cas je me ferais fort d'être où je dois.

Karalynn, chenille tortueuse
Matalena


A vous,

Constatez en effet le retour du vouvoiement, car après quelques réflexions, je me dis qu'une personne maitrisant la langue françoise avec plus d'aisance que nombre de natifs ne me fera pas avaler être incapable du "vous" (qui par ailleurs, je l'ai appris dans un ouvrage récemment consulté, existe aussi dans votre langue natale à l'heure où je vous parle).
Ceci étant dit... Pardonnez-moi de vous écrire missive en une adresse si peu appropriée, considérant que je ne suis pas prétendante à votre main loin s'en faut, mais j'ignorais où vous trouver en ces temps troubles où chacun semble des autres se détacher.

Vous cherchez donc épouse, ainsi qu'A. me l'a signifié dans son dernier courrier. J'en suis félice pour vous, et souhaite que vous trouviez chaussure à votre pied suffisante pour un bonheur réciproque, et la sécurité d'un foyer bien tenu que vous semblez rechercher. L'objet de cet écrit n'y est pas sans rapport, souhaitant vous entretenir de votre enfant, toujours en fonction de la missive sus-citée. La mère naturelle m'a fait part d'une volonté de le prendre avec vous, l'élever ainsi qu'il doit être : dans son foyer, ou du moins une partie. Je ne sais si elle vous a transmit mon ressenti à ce propos, mais gage que quelques éclaircissements entre vous seront nécessaire à définir ce qu'il doit en être.
Quelle que soit la décision que vous prendrez à la parfin, nous nous appliquerons, Maleus et moi, à la respecter, si elle suppose le bien de Lonàn avant tout.

Quoi qu'il en soit, dans cette attente, sachez que je rejoins la sus-nommée à la cité sous peu. Si vous trainez vos guêtres dans le coin, nous nous y pourrons croiser. Sachez également que si vous souhaitez visiter tantôt monsieur votre fils, en attendant qu'un plan d'avenir soit établit, cela se peut arranger.

Souhaitant que vous parveniez à trouver une épouse suffisamment ouverte d'esprit pour y accueillir un bâtard,

Recevez mes salutations
Matalena L. d'Assay

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