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Kro et Kama dans le potager: les suites de l'attaque de l'abbaye

kamazone
Kamazone arriva en courant dans le potager, stoppa sa course contre un cerisier.

Elle regardait si Kro l'avait suivi, suite à son départ en trombe du perron de l'abbatiale.
Kronembourg
Kro avait galopé comme un diable mais il fallait dire que la Belle, malgré sa houppelande qui devait probablement la gêner, avait couru plus vite que lui.

Où Diantre avez-vous appris à courir si vite Dame ? Demanda-t-il, essoufflé. Jamais femme ne m'avait distancé à ce point !

Elle s'était arrêtée à l'ombre d'un gigantesque cerisier, tournée vers Kro et appuyée contre l'arbre, les poumons palpitants sous son magnifique bustier bleu.
Le cadre ne pouvait être plus parfait pour un rendez-vous secrêt entre deux personnes qui se plaisent mais qui veulent encore se cacher ; des arbres dont les feuilles automnales balayées par le vent tournoyaient autour d'eux, le splendide jardin des plantes médicinales pieusement entretenu par les nunuches assexuées du coin, le potager, aussi, condamné pour au moins une saison par les nones sous prétexte que le cadavre de leur assaillant, privé de sa tête, reposait en paix en servant de nourriture aux vers-de-terre bénis des lieux...

Enhardi par la beauté des jardins, et surtout par le charme irrésistible de la Dame, Kro s'approcha d'elle juste assez près pour sentir son souffle mais point trop près pour ne pas l'effaroucher.
Il se sentait l'âme d'un gamin tout à coup. Et plus les yeux verts de l'inconnue se plongeaient dans les siens, plus il se sentait troublé par sa présence.


- Dites-moi tout, dit-il pour plaisanter. Vous êtes une dangereuse brigande n'est-ce pas ? Seuls les brigands savent courir aussi vite. Vous êtes...vous... vous avez la beauté du Diable Madame.

Il éclata de rires puis continua en la regardant.

N'importe quel homme se damnerait, même dans une abbaye, pour avoir la chance de vous suivre jusqu'ici.

Sur ces mots il s'approcha d'elle plus encore, osant franchir le seuil d'intimité entre leurs deux corps et lui prenant tendrement la main, tandis que son esprit se mettait à penser...

* Bon Dieu, j'espère que je n'ai pas mauvaise haleine *
kamazone
Kamazone regardait Kro s'approcher d'elle. Son regard essayait de percer le sien, étrange sensation. Alors qu'elle reprenait peu à peu son souffle, elle l'entendit lui dire sur un ton joyeux

Citation:
Dites-moi tout, Vous êtes une dangereuse brigande n'est-ce pas ? Seuls les brigands savent courir aussi vite. Vous êtes...vous... vous avez la beauté du Diable Madame



Attention danger...son expérience lui avait appris qu'il ne fallait jamais sous estimer son adversaire. L'homme semblait innofensif à ce moment, mais il n'en était pas moins un soldat de l'OST, sans doute rompu au techniques de combat. Si il devinait son identité, elle n'était pas sûre d'avoir le dessus..Kro était beaucoup plus imposant qu'elle, et elle n'avait pas sous la main son arsenal habituel...

*bien mignon la houppelande, mais en tenue de combat..j'ai vu mieux, même la bure était plus pratique*


Les paroles qui suivirent, et surtout l'engouement que Kro mettait à les prononcer la terrassèrent...

Citation:
N'importe quel homme se damnerait, même dans une abbaye, pour avoir la chance de vous suivre jusqu'ici


Depuis quand un homme ne lui avait il parlé ainsi? Et regarder de la sorte? Kama sentit alors le poids de sa solitude...elle avait fini par oublier. Oublier les émois d'un regard, les joues se pourprant sous l'effet d'un simple mot...oublier les tendres caresses...oublier les brulûres des premières nuits.

Des journées en taverne à l'affut d'informations, d'autres sur les routes à observer le terrain, et d'autres encore à attendre les passants entre deux cités..Tant de temps à fuir, à se fuir elle même, à éviter les contacts humains, à se protéger.

Le trouble grandit encore quand Kro lui prit la main. Sensation elle aussi oubliée de celle d'une peau masculine contre la sienne.


- Mademoiselle..Messire...je suis une Demoiselle, non une Dame, lui répondit elle le regard pétillant, sans ôter sa main.

Il fallait se ressaisir, elle devait se contrôler. Le soldat devait lui servir pour connaître la vérité, rien d'autre. Puis un soldat..de l'OST en plus ! Nan ce n'était pas possible qu'elle soit attirée par lui.

-Que faites vous dans cet abbaye, Messire? demanda t'elle en minaudant légèrement.

Changer de sujet..rester sur le fil de la séduction pour avoir les informations..et surtout ne pas sentir cette chaleur qui parcourt le corps..
Cicatrice
kamazone a écrit:

-Que faites vous dans cet abbaye, Messire?


Sortant d’un nuage de fumée, Cicatrice revenu du royaume des morts se tient la à quelques metres des deux tourtereaux. Kamazone est livide, pale mais pas autant que Cicatrice qui est enveloppé d’une aura blanche et froide.





-Kama…Kama…C’est moi…Cicatrice ! Et oui tu peux me voir et m'entendre mais uniquement toi. C'est le desir que j'eprouve pour toi qui me retient prisonnier sur cette terre. Je vois que tu t’amuses bien avec notre ami qui non seulement est un soldat de l’OST mais aussi mon MEURTRIER. Kama tue moi ça, il faut que je te raconte ce qu’il se passe là-haut. Ca bouge pas mal, il parait que la créature sans nom elle-même pourrait bien…

-VALET DE PISSE ? J’ATTENDS ! une voix monstrueuse cria derriere Cicatrice.

-Oh mais excuse moi je dois retourner au boulot, à plus tard ma belle…


Et dans un nouveau nuage de fumée le corps translucide de Cicatrice disparu.
Kronembourg
A cet instant Kro se sentait comme sur un nuage. Lui qui n'éprouvait plus le moindre désir depuis tant d'années se surprenait à vouloir flirter, oh juste flirter, avec l'irrésistible inconnue aux yeux verts.
Quel dommage qu'il n'ait pu entendre son prénom, mais cela ajoutait encore au mystère.
Elle était de ces femmes qu'il fallait respecter, ne point presser, traiter avec tous les égards qu'une Dame du monde était en droit d'attendre.
Elle était de ces femmes dont il tomberait éperduement amoureux, lui l'ours solitaire...

Plus il la regardait, les cheveux un peu ébouriffés par le vent et le regard pétillant, rempli de malice, les joues rougies par sa course et par les premiers froids de l'automne, plus il la trouvait jolie.
Il tendit l'oreille lorsqu'elle ouvrit la bouche...


- Mademoiselle..Messire...je suis une Demoiselle, non une Dame,

... Cette bouche qu'il avait déjà envie de croquer tant elle était charnue, sensuelle à en devenir fou.
Kro sourit, ses propres yeux s'animant d'une joie d'adolescent tant il était heureux de comprendre que peut-être, le coeur de la Demoiselle était un coeur à prendre.


-Que faites vous dans cet abbaye, Messire?

Kro réfléchit, ne sachant trop lui-même comment il avait pu attérir dans ce trou à rats. Il lui vint rapidement l'idée de se mettre un peu en valeur afin d'impressionner la douce.

- Au risque de vous choquer Demoiselle ( diable qu'elle était belle ), je ne suis pas un homme croyant. Je me suis pourtant présenté ici dans le but de me faire baptiser, au cas où je me marierais un jour. Et puis il s'est passé un évènement terrible durant la même soirée : Une bande de brigands s'est attaquée à l'Abbaye, pillant tout sur leur passage et torturant quelques moineux - pardon, quelques moines.

Il vit soudain l'inconnue changer de visage et regarder par dessus son épaule d'un air épouvanté. Kro se retourna : Il n'y avait rien derrière lui.

Pardonnez-moi si mon langage vous choque Mademoiselle, je ne suis pas très ami avec les gens d'église... ( mince, t'as fait une gaffe Kro là. Si ça se trouve elle passe sa vie à joindre les mains en priant je ne sais quoi pour je ne sais qui. Rattrappe le coup et fais-lui le grand jeu du grand héros. )

Il a pourtant bien fallu les aider. Quatre jours et quatre nuits de combats sans répit, ( menteur, t'as roupillé au moins 24 heures dans un coin ! ) c'est là que j'ai rencontré Enosh qui m'a aidé à m'orienter dans ce foutu labyrinthe.
J'ai pu retrouver le chef de la bande avec qui j'avais quelques arriérés d'enfance, nous étions amoureux de la même jouvancelle. C'est ce salopard qui a assassiné ma femme et mes enfants il y a quelques années, jaloux sans doute que ma bien aimée m'ait choisi plutôt que lui. C'est aussi à cause de lui et d'une technique atroce à l'épée que je me suis retrouvé sourd.


* Réfléchis Neuneu, les femmes n'aiment pas les handicapés !! Elle va penser que t'es un boulet gros nul ! *

Temporairement sourd ! Précisa-t-il.

Il lâcha la main de l'inconnue, troublé par le fait d'évoquer autant de souvenirs. Chaque fois qu'il évoquait Luciona, il imaginait Cicatrice la brutaliser pour abuser d'elle avant de la découper à grands coups de hâches. Et les trois gosses, leurs trois enfants qui avaient certainement assisté à toute l'horreur de la scène, et qui avaient gardé pour dernière image le sang dégoulinant de leur mère avant de finir découpés à leur tour pendant que Kro rigolait en taverne, ne se doutant de rien...
Une terrible émotion parcourut le visage du soldat, un silence passa, presque interminable...

...lorsqu'il releva la tête et qu'il vit que sa belle inconnue regardait toujours dans le vide avec une mine épouvantée, Kro se ressaisit.


Pardonnez mon récit si triste Mademoiselle. L'essentiel est que j'ai mis l'assassin hors d'état de nuire, je l'ai enterré moi-même après lui avoir tranché la tête afin de m'assurer qu'il ne puisse plus torturer qui que ce soit. Et aujourd'hui... ( il lui reprit tendrement la main ) je crois être prêt à commencer une nouvelle vie.

Il posa un regard doux sur elle ; il la sentait si fragile en cet instant précis, si vulnérable que sa main eut l'audace de frôler sa joue toute fraîche.
Un nouveau sourire de gamin vint illuminer son visage lorsqu'il l'effleura.


Vous me troublez Mademoiselle. Je ne suis qu'un minable soldat brutal qui n'a pas beaucoup de manières mais auprès de vous, lorsque je vous regarde, je... j'ai envie de changer.
kamazone
Kamazone était perdue...Sont teint devait d'ailleurs traduire son état. Toutes cela faisait quand même beaucoup là d'un coup.

Une apparition fantomatique de Cicatrice, dans un jardin de culs bénis, à l'endroit même où celui ci avait été enterré par l'homme qui 'tait devant elle et qui lui avouait être son assassin..ca ne devait pas arriver à tout le monde ça.

Bien entendu, cela se passait au moment même où elle s'appretait à se laisser un tantiner aller à de douces perspectives. Décidemment...cela n'était pas pour elle. A se demander si tout cela n'était pas destiné à la faire rentrer dans les ordres. Abstinence pour abstinence, au moins ici il y'aurait toujours des cierges pour illuminer ses soirées.

Tout se bousculait au fond d'elle...

Un fantôme..cela ne pouvait exister..c'était impossible..et puis Cicatrice qui disait ne pas trouver le repos de l'âme par désir pour elle. Elle ne l'avait connu que durant l'attaque de l'abbaye, et ne lui avait rien promis. Il semblait bien qu'il l'avait reluqué et tripoté au passage, mais rien que du normal dans le monde où elle évoluait. Pour quelques brigands de génies, faut dire ce qui est...y'a quand même beaucoup de bourrins au charisme et intelligence proche de ceux du vers de terre (voire même de la taupe...). Pour le fantôme, fallait qu'elle attrape l'Enosch un de ces quatres, pour lui expliquer qu'il ferait mieux de se faire exorciste que moinillon. A faire dans curetons, autant que ce soit à des fins utiles.

Et ce soldat qui était là, qu'elle avait voulu faire parler, et qui lui avouait avoit coupé la tête de son collègue brigand..mais non pas pour défendre l'abbaye, non ce serait trop simple ...mais dans le but de se venger du meurtre de la femme et de ses enfants. Ce qui là aussi amenait une saveur particulière. Tuer une femme, c'est limite..mais sous la passion, admettons. Mais l'assassinats d'enfants..

Cicatrice, enfin, son fantôme, lui demandait de tuer Kro ! En bonne brigande elle devrait le faire, d'autant plus qu'il s'agissait d'un des ces Osteux qui n'hésiterait pas à lui traverser le corps avec une épée, si il découvrait qui elle était.


Alors qu'elle était ailleurs, loin de la réalité, elle sentit une main prendre la sienne, puis une autre lui effleurer la joue. Elle entendit alors les derniers mots de Kro


Citation:
Je crois être prêt à commencer une nouvelle vie.

Vous me troublez Mademoiselle. Je ne suis qu'un minable soldat brutal qui n'a pas beaucoup de manières mais auprès de vous, lorsque je vous regarde, je... j'ai envie de changer.



Involontairement, un sourire tendre et triste apparut sur son visage.

Cet homme, elle en était sûre, aurait mérité qu'elle s'arrête un instant. Mais son instinct reprenait le dessus. Elle avait la réponse à ce qu'elle était venue chercher, et il ne fallait s'attarder une fois les résultats obtenus, sous peine de se faire attraper. Il fallait fuir, et vite, le danger était grand. D'autant plus que le baptême allait sans doute finir sous peu, relachant dans la natures quelques Teuteux.

Inclinant légèrement la tête sous la caresse, le regardant au fond des yeux, elle lui dit


Citation:
- Messire, je suis trop dangereuse pour vous. Croyez moi, fuyez.


D'une main elle attrapa son menton, et en se mettant sur la pointe des pieds (elle est toute tite Kama...), lui dépose un rapide baiser.

Et sans lui laisser le temps de réagir, elle partit en courant, avec pour objectif de se terrer chez elle, en Bourgogne, priant espérant que Kro n'interrogerait pas le taupinard d'Enosh, qui ne manquerait pas de faire le rapprochement.

Elle prit le même chemin que lors de sa précédente fuite, personne ne pourrait la rattraper, elle le savait.

Encore et toujours une fuite. Elle était fatiguée
Kronembourg
Ils se regardaient tous les deux, de l'un de ces regards de confiance inexplicable qui ne peut prendre vie qu'entre deux êtres faits l'un pour l'autre, un de ces regards débordants d'abandon et d'espérances.
Kro sentait sa gorge se nouer, son coeur battre plus vite.

Bien sûr il était trop idiot pour bien comprendre toutes les puissances que peut créer une alchimie entre deux personnes mais il se fiait à ses sens et il ressentait au plus profond de lui que cette femme, CETTE FEMME LA, était celle qu'il lui fallait.

Dans l'absolu, bien sûr... car il était évident que jamais il n'atteindrait les hautes sphères de son intelligence : Il ne fallait pas se mentir, une demoiselle de cette classe, comme tout droit sortie d'un rêve, devait cacher sous son espièglerie une subtilité d'esprit que lui, Kro le soldat, buveur de bières et bagarreur dans l'âme, ne rejoindrait jamais...

Elle devait être très pieuse. Sa présence ici et son intérêt pour l'Abbaye en témoignaient.

Elle sembla rougir un instant, troublée tout comme lui par le contact de leurs mains liées.
Puis soudain tout bascula.
Une lueur de peur apparut dans ses yeux, inexplicablement, inexorablement, et avant même que Kro puisse en comprendre la raison, elle lui prit le menton de ses mains adorablement fluettes et lui donna un baiser furtif, un baiser d'adieux.


Citation:
- Messire, je suis trop dangereuse pour vous. Croyez moi, fuyez.


Cette parole, il crut l'entendre nettement. Mais il n'était pas sûr et, emporté par l'émotion du doux baiser, il n'était plus sûr de rien. Il ouvrit de grands yeux étonnés vers l'inconnue qui déjà semblait prendre la fuite, s'éloignant aussi vite qu'elle avait couru tout à l'heure pour venir jusqu'ici.

Kro fit quelques pas pour tenter de la rattrapper mais il s'arrêta bien vite, gardant en mémoire la rapidité de sa belle.
Il la regarda s'éloigner l'esprit rempli de questions, sans un nom, sans une ville, ayant juste en mémoire l'émeraude flamboyante de ses yeux et la beauté irrésistible de son visage.

Un instant il faillit s'effondrer. Sans doute la Demoiselle s'était-elle offusquée de ses propos offensants envers les curetons.
C'était ça oui, ça ne pouvait être que ça.
Il s'était livré à son mépris naturel envers tous les culs-bénis du royaume de France et la belle inconnue avait prit peur.

Kro s'adossa un instant contre le grand cerisier, là où sa déesse se tenait face à lui encore quelques minutes auparavant.
Le vent balayait ses cheveux et ses yeux fixaient un point immobile vers le lointain, son torse et sa nuque chamboulés lui indiquaient qu'il était indéniablement dans l'erreur.

Il prit alors une décision qui allait certainement bouleverser une nouvelle fois tout le cours de sa vie... celle de se plier à tout ce que les gens d'église lui demanderaient, de faire rédemption et de vivre dans l'amour du Très-Haut, afin que peut-être, un jour, il puisse retrouver sa belle et lui prouver qu'il était devenu.... UN HOMME BIEN.


* Ben ça va pas être facile, avec ces puceaux et ces nunuches.... *
kamazone
Kamazone après une rapide course et à l'abri derrière quelques arbres et futaies denses, s'arrêta pour vérifier qu'elle était sur le bon chemin, mais aussi que le soldat ne l'avait pas suivi.

C'est alors qu'elle pensa à la grotte où elle et ses sanguinaires collègues avaient pris refuge,tout près de l'abbaye.

Une pause ne serait pas du luxe avant de prendre la route.
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