Alexander_d_emerask
dipeux, mais dibien
Pouffant de rire lorsque le ridicule bonhomme se répandit en compliment baveux sur la main de la belle tante, le Rouquin changea d'attitude lorsque lenrubanné plongea le nez au beau milieu du giron maternel.
Mais avant qu'il ait pu réagir, sa mère avait surgi comme un diable de sa boîte, lassommant avec une soupière, et lui déversant le tout sur la tête.
Bien bien, elle réquisitionnait à présent son fiston pour reconduire le rigolo vers la sortie...
Elle en avait de bonnes, elle, il était tout couvert de soupe et de navets, écroulé au sol, heureusement inconscient.
Heureusement pour lui, oui parce que le fiston, contrairement à la mère n'en avait pas fini avec cet impudent.
"Des pis... des tétins... il se croit à l'étable, le pourceau?"
Le rouquin saisit le baron par les poulaines -décidément, il était ridicule jusqu'au bout des pieds- à talons compensés.
Il sortit de la pièce, traînant son fardeau au sol, puis descendit un escalier...
*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*
Vingt et une marches, vingt et une fois, la perruque rebondit sur les marches de chêne, et la tête avec bien sûr.
"Ohhh, mais c'est qu'il a la tête dure, notre petit bonhomme... et le rythme dans la peau, dirait on.
Vous dormez? Hum, on dirait bien."
Docile envers sa mère, Alexander traîna maître ruban jusqu'aux écuries, son cheval devait s'y trouver, ou son âne, ou sa chèvre, peu importe...
Puis, comme il était serviable, il décida de nettoyer un peu la soupe de navets qu'avait renversé sa mère.
*Plouuuuffff*
Un bon bain dans l'abreuvoir, voilà la solution à tout, le réveiller et le nettoyer en même temps!
Profitant de hébétude du baron, le rouquin le remit en selle en lui accordant un léger espoir de revoir sa protégée de mère...
"Vous vous êtes trompé de jour, Baron... Lorsque nous passerons des auditions pour embaucher un bouffon, je ne manquerai pas de vous écrire."
Puis il se fit plus tranchant :
"Partez maintenant, et sachez que je trancherai net la partie de votre corps qui touchera ma mère, si vous vous y risquez."
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Pouffant de rire lorsque le ridicule bonhomme se répandit en compliment baveux sur la main de la belle tante, le Rouquin changea d'attitude lorsque lenrubanné plongea le nez au beau milieu du giron maternel.
Mais avant qu'il ait pu réagir, sa mère avait surgi comme un diable de sa boîte, lassommant avec une soupière, et lui déversant le tout sur la tête.
Bien bien, elle réquisitionnait à présent son fiston pour reconduire le rigolo vers la sortie...
Elle en avait de bonnes, elle, il était tout couvert de soupe et de navets, écroulé au sol, heureusement inconscient.
Heureusement pour lui, oui parce que le fiston, contrairement à la mère n'en avait pas fini avec cet impudent.
"Des pis... des tétins... il se croit à l'étable, le pourceau?"
Le rouquin saisit le baron par les poulaines -décidément, il était ridicule jusqu'au bout des pieds- à talons compensés.
Il sortit de la pièce, traînant son fardeau au sol, puis descendit un escalier...
*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*
Vingt et une marches, vingt et une fois, la perruque rebondit sur les marches de chêne, et la tête avec bien sûr.
"Ohhh, mais c'est qu'il a la tête dure, notre petit bonhomme... et le rythme dans la peau, dirait on.
Vous dormez? Hum, on dirait bien."
Docile envers sa mère, Alexander traîna maître ruban jusqu'aux écuries, son cheval devait s'y trouver, ou son âne, ou sa chèvre, peu importe...
Puis, comme il était serviable, il décida de nettoyer un peu la soupe de navets qu'avait renversé sa mère.
*Plouuuuffff*
Un bon bain dans l'abreuvoir, voilà la solution à tout, le réveiller et le nettoyer en même temps!
Profitant de hébétude du baron, le rouquin le remit en selle en lui accordant un léger espoir de revoir sa protégée de mère...
"Vous vous êtes trompé de jour, Baron... Lorsque nous passerons des auditions pour embaucher un bouffon, je ne manquerai pas de vous écrire."
Puis il se fit plus tranchant :
"Partez maintenant, et sachez que je trancherai net la partie de votre corps qui touchera ma mère, si vous vous y risquez."
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