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[RP] Le Tact : Une Aptitude au mensonge...

Alexander_d_emerask
Œdipeux, mais Œdibien


Pouffant de rire lorsque le ridicule bonhomme se répandit en compliment baveux sur la main de la belle tante, le Rouquin changea d'attitude lorsque l’enrubanné plongea le nez au beau milieu du giron maternel.
Mais avant qu'il ait pu réagir, sa mère avait surgi comme un diable de sa boîte, l’assommant avec une soupière, et lui déversant le tout sur la tête.
Bien bien, elle réquisitionnait à présent son fiston pour reconduire le rigolo vers la sortie...
Elle en avait de bonnes, elle, il était tout couvert de soupe et de navets, écroulé au sol, heureusement inconscient.
Heureusement pour lui, oui parce que le fiston, contrairement à la mère n'en avait pas fini avec cet impudent.


"Des pis... des tétins... il se croit à l'étable, le pourceau?"

Le rouquin saisit le baron par les poulaines -décidément, il était ridicule jusqu'au bout des pieds- à talons compensés.
Il sortit de la pièce, traînant son fardeau au sol, puis descendit un escalier...


*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*bom*

Vingt et une marches, vingt et une fois, la perruque rebondit sur les marches de chêne, et la tête avec bien sûr.

"Ohhh, mais c'est qu'il a la tête dure, notre petit bonhomme... et le rythme dans la peau, dirait on.
Vous dormez? Hum, on dirait bien."


Docile envers sa mère, Alexander traîna maître ruban jusqu'aux écuries, son cheval devait s'y trouver, ou son âne, ou sa chèvre, peu importe...
Puis, comme il était serviable, il décida de nettoyer un peu la soupe de navets qu'avait renversé sa mère.


*Plouuuuffff*

Un bon bain dans l'abreuvoir, voilà la solution à tout, le réveiller et le nettoyer en même temps!

Profitant de hébétude du baron, le rouquin le remit en selle en lui accordant un léger espoir de revoir sa protégée de mère...




"Vous vous êtes trompé de jour, Baron... Lorsque nous passerons des auditions pour embaucher un bouffon, je ne manquerai pas de vous écrire."

Puis il se fit plus tranchant :
"Partez maintenant, et sachez que je trancherai net la partie de votre corps qui touchera ma mère, si vous vous y risquez."
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Manny_caolan



Une commodité chez les rupins, c'est la taille de leurs baraques. Pas si difficile de s'y dénicher un coin isolé afin d'y poursuivre ses expérimentations. L'inconvénient de leurs vacheries de castels, des manoirs à romantismes lierreux et autres castieau à pieds, c'est de se fader un paquet de lieues par jour, entre les allers et retours, les imprévus au détour des couloirs, les zigs occupatifs et les zags évitatoires, faut des semelles de vent, et respecter un impératif : éviter au maximum les contacts directs auprès des employeurs et leurs relations. Ils adorent confier des tâches impulsives, souvent inutiles, toujours hors de propos, conçues, avec une magnifique improvisation intuitive, pour engendrer le chaos absolu. À leurs grandes rages postérieures.

Manny, un tantinet agacé d'avoir été piégé comme un écureuil de printemps, ouvrir la porte principale sous prétexte de cloche agitée, erreur digne d'un novice, s'avance dans la cour, vers le fils de la Baronne, congédiant sèchement un cavalier, l'habit flasque et la perruque dégoulinante, doté de l'assiette d'un âne. L'irlandais prête un œil vaguement débecté à l’abreuvoir, de l'eau claire et propre pour les chevaux, il y tient, va falloir qu'il se coltine de changer la flotte, rien que le maquillage a dû lui donner un sale goût.


Vôtre grâce ? Y'a encore un michto à la lourde, doit passer un entretien 'vec la Da... Baronne. Une histoire d'arrangement de mariage.

Il désigne la baille, clapotis contre la pierre taillée, d'un pouce précis.

J'vidange maint'nant où j'attends la fin du défilé ?

Le Baron de Saint Plic-Ploc Mes Rubans s'éloigne un peu avachi. Manny Caolan hausse une épaule interrogative, dans l'odeur de la soupe aux navets.

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L'Anglais rassasié, l'Ecossais affamé, le Français assoiffé, l'Irlandais enivré sont dans leur meilleure condition. A l'inverse...
Johanara
La Baronne s’approcha du valet irlandais, ses mains liliales quelque peu tremblantes. Ce misérable baron à rubans l’avait vraiment courroucée !

Mon fils est dans un tel état qu’il ne vous a guère entendu, Manny. Laissez là l’abreuvoir, comme vous dîtes nous recevons un autre hurluberlu, et je gage qu’il finira au même endroit !

Elle lui adressa un sourire avant de le laisser à son office. La Baronne respectait l’Irlandais qui depuis des mois, accomplissait son travail avec brio, sans se faire remarquer outre mesure.

Contrairement à la valetaille qui lui était coutumière, Caolan était efficace. Il n’avait rien cassé, ne s’était pas querellé avec les autres et n’avait pas engrossé la bonne. De plus il ne restait pas comme un nigaud les bras ballants devant elle ou à traîner dans ses jupes lorsqu’elle semblait en pleine aatie.


Revenant vers sa famille, la Baronne poussa un profond soupir pour leur manifester son mécontentement.

Qu’allons-nous subir à présent ? Un Eshanché ? Un Garol ? Pffeuh. Je vais aller lire quelques niaiseries, prévenez moi quand le prochain arrivera.

Quelques heures plus tard, c’était elle, la niaise ! La vision du jeune homme qui se tenait devant eux, accéléra la course de son palpitant! Ses mirettes s’agrandirent tandis qu’elles caressaient l’éphèbe qui s’inclinait avec respect.

Le beau noble avait tout ce que Johanara affectionnait chez un homme, de prime abord. Grand, la carrure imposante, les épaules larges… La mâchoire carrée, le regard d’acier… Et une abondante chevelure auburn qui dansait sur un front d’airain.

Gille de la Tourette, vicomte artésien à la peau légèrement hâlée comme du pain d’épice était en passe de faire tourner la tête de la Baronne d’un simple sourire. La rouquine semblait avoir mille petites bulles pétillantes dans les yeux qui éclatèrent une à une lorsqu’il se saisit de sa main pour la baiser.

Ma dame, je suis votre humble serviteur. Votre beauté m’a été vantée à maintes reprises, mais la vérité est … Dans l’cul ! Met la lui dans le cul ! …. au-delà de toute description.

La Baronne retira sa main avec un petit cri ébahi. Avait-elle bien entendu ? Secouant le chef, elle se plut à penser que son esprit détraqué lui jouait des tours et que le galant n’aurait jamais prononcé de telles ignonimies.

Nous sommes heureux de vous recevoir, Vicomte. Pour ce qui est…
Malepeste, que diantre faîtes vous ???


Le voilà qui se cognait la tête contre son bouclier sous le regard effaré de la mesnie Ambroise.

Je suis on ne peut plus ravie, Baronne. Veuillez recevoir… Bande de salauds ! Sus à la racaille ! Je vais vous tuer ! Vous tuer ! ces quelques lys en gage de mon éternelle affection.. Puterelle ! Je vais te secouer la lanterne ! Ribaude ! Crève charogne ! Crève !

Le vicomte eut beau expliquer qu’il était atteint d’un mal incurable, Johanara piétina les fleurs en hurlant qu’on voulait sa mort, qu’elle ne se marierait jamais et qu’elle détestait la terre entière !

A l’abreuvoir maraud ! Venir icelieu vous pavanez avec votre minois angélique et votre torse large comme trois hommes ! Hors de ma vue charlatan ! Imposteur ! Attendez ! Laissez-moi-vous regarder encore un instant ! Mon dieu qu’il est doux à l’œil le gredin… Dehors !!! Dehors !!!!
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Nathan
Affalé dans le fauteuil de velours, surement la seule chose qu’il trouvait suffisamment confortable pour son délicat séant dans cette maudite maison, Nathan suivait l’affaire de très près ! Verre de whisky à la main. Il buvait trop ? Oh que oui, avec une telle famille ! Le jeune blondinet n’était pas au bout de ses peines, les prétendants commençaient à arriver. Et même si sa fortune était en jeu indirectement, il refusait que sa cousine se marie avec un homme qui ne l’aime que pour son argent.

Nathan affectionnait grandement sa cousine et ne voulait pas la laisser aux mains d’un intéressé, d’une brute ou d’un impuissant… Impuissant par contre… Non parce qu’il y avait déjà Alexander, et ce n’était pas le grand amour. Ce qui est un peu normal à la vue de la relation qu’entretenaient la rousse et le blond. Et surtout la dernière soirée en taverne. Nathan gardait définitivement ses distances avec le mini-roux.

Il but une gorgée. Et regarda Johanara piquer une crise. Il ne disait rien, toujours choqué par les deux anciens prétendants. Il pensait avoir tout vu, mais il y avait encore plus d’illuminés à Limoges qu’à Bourges. Il attendait de voir la suite, et veillerai que son prétendant soit parfait foy d’Ambroise !

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Almodie, incarné par Johanara



" Quel hasard incroyable mes enfants! Si j'avais su! C'est la Destinée, vous dis je! La Destinée! Et j'en suis l'instrument! " Almodie.


La vieille tante n’en pouvait plus de l’humeur massacrante de ses neveux. Nathan n’en finissait plus de pester et Johanara allait tous les rendre fous à force d’hululer comme une démente.

Parallèlement à ses recherches au sein de son cercle de connaissances, Almodie se rendit au cabinet de Violette, l’entremetteuse. Cette dernière serait peut être en mesure de leur trouver la perle rare.

Epluchant plusieurs annonces, irritée par les niaiseries parlant d’amour et de petites hirondelles, elle écarta tout d’abord la roture, puis la noblesse qui logeait au fin fond de la campagne française ou d’ailleurs.

Elle finit par trouver une lettre qui accapara toute son attention. Sans savoir évidemment que l’énergumène connaissait for bien sa nièce ! Parfait, ce seigneur lui semblait parfait !
Almodie arracha l’annonce et la glissa dans sa besace après s’être assurée que personne ne la voyait.


Citation:
De nous, Balian Montbazon-Navailles Seigneur de Ferrassières,
A vous, Dame Violette,

Dame,

J'ai longuement hésité à vous écrire et voilà qu’enfin que je me décide.
Mais si vos lettres parlent souvent d'amour, sachez que la mienne sera quelque peu différente.

Je suis veuf depuis de nombreuses années maintenant, et l’on peut dire que j'ai connu quelques expériences qui n'ont point abouti, me faisant perdre quelque peu mes croyances en l'amour véritable. Je ne suis donc point à la recherche de cela.

Pour me décrire en quelques mots, je dirai que je suis un Seigneur qui approche la quarantaine. Je suis père de 3 enfants, tous illégitimes en mon grand regret. Ils vivent à mes côtés à Limoges, capitale du Limousin et de la Marche, Comté dans lequel j'exerce la fonction de Juge actuellement.

Pour ce qui est de la raison de cette lettre, elle est simple. N'étant plus de prime jeunesse, je ressens le besoin d'assurer une descendance enfin légitime par le biais d'une union sacrée devant le Très-Haut.

Je recherche donc une jeune femme, noble, qui soit en mesure de me donner ce que je recherche... un héritier. Au vue de mes engagements au sein de mon Comté, il faudrait qu'elle m'y rejoigne et soit disposée à veiller sur notre foyer et nos terres. Son caractère m'importe peu du moment qu'elle connaisse son rang et sache se tenir lors de nos apparitions publiques. S'il s'avérait qu'elle ne soit pas dépourvue de formes et qu’elle ne soit pas trop vilaine à regarder, cela constituerait un atout non négligeable. Une dose d'humour faciliterait également la cohabitation jusqu'à nos vieux jours. De mon côté, je m’engage à la respecter et à toujours faire preuve de l’attention qu’un époux doit à sa femme.

Je me tiens à votre disposition pour toutes questions supplémentaires.

Bien à vous,
Balian Montbazon-Navailles
Fait à Limoge le quinzième jour du mois de septembre MCDLX



Le tact… Ou l’Art du mensonge. Almodie ne dirait rien des folies de sa nièce, de son refus d’enfanter à nouveau, de ses attentes ridicules et de ses revendications grotesques. Encore moins qu’elle comptait chasser l’époux de sa demeure moyennant une belle somme… Sur le velin, Johanara serait la parfaite épouse…

Citation:
A Balian Montbazon-Navailles Seigneur de Ferrassières,
D’Almodie Jacquemine de Pince Alouette.
Mes sincères salutations.

Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour répondre à l’annonce que vous avez passé chez Dame Violette, notre marieuse nationale.
Pas pour moi personnellement. Je suis une dame âgée, qui a survécu à trois mariages, c’est bien assez !

Mais j’ai en charge de trouver un époux à l’une de mes nièces.
Tout d’abord sachez que parmi les moult annonces que mes yeux fatigués ont parcouru, la vôtre est vraisemblablement celle qui nous convient le mieux.

Ma nièce est veuve aussi et ne prétend point faire un mariage d’amour. Nous lui cherchons un compagnon solide et de bonne famille pour l’aider à gérer ses terres et l’immense fortune qui sera bientôt sienne.

C’est une jeune femme qui vient tout juste de fêter ses vingt et un printemps. Elle a deux enfants adorables qui s’entendront très certainement avec les vôtres. Elle est donc fertile et vous donnera de nombreux héritiers. C’est une très bonne mère qui aspire à avoir d’autres enfants à chérir.

Sa famille jouit d’une bonne réputation et de nombreux fiefs. Vous parliez du Limousin ? Quelle charmante coïncidence, ma nièce projette de s’installer dans votre belle région très prochainement. C’est aussi l’une des raisons qui m’a poussé à vous écrire, ma nièce et moi-même ne concevons pas qu’une épouse vive loin de son mari. Comment pourrait-elle dès lors prendre soin de lui et de sa descendance ?

Quant aux attraits physiques de ma protégée, le Très-Haut l’a pourvu for généreusement. C’est une jeune femme d’une incroyable beauté qui fera honneur à votre nom. Très grande, les courbes sont généreuses, la taille est fine, le minois est fort joliment dessinée. Ses cheveux sont sa plus grande beauté et ses hanches larges vous conforteront dans la perspective qu’elle puisse porter votre héritier. Son sang breton* lui donne des yeux du plus doux des verts, une chevelure claire et une peau d’albâtre.

Cependant c’est une femme de caractère, qui a eu l’habitude du pouvoir et des responsabilités, mais elle a un grand cœur et n’est jamais la dernière à tendre la main vers son prochain.

J’espère que nous pourrons nous entendre, avez-vous des questions ?

Que le Très-Haut vous garde.

Almodie de P.A


Elle ricanna avant de sceller la missive. Quel beau ramassis de conneries!

*Almodie étant bretonne, elle reniera toujours le sang berrichon de sa famille





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Sirbalian
Alors que Balian pensait son annonce tombée aux oubliettes, voilà qu'en l'espace de deux jours, il avait recu deux lettres. D'abord une venant de Franche-Comté, ensuite celle d'une certaine Almodie de Pince Alouette.
Pince Alouette, bali avait sourit en voyant ce nom. Car sa cousine, chef de famille Montbazon, portait ce surnom Alouette dont Balian adorait l'affubler.

"Alouette gentille alouetteuh... alouette.. je te plumerai !!! "

Il avait donc ouvert la lettre déjà de bonne humeur, en se disant que peut être cette coincidence ferait que cette lettre serait la bonne.
Et au fur et à mesure de sa lecture, son sourire grandissait de plus belle.
La description qu'on lui faisait était presque trop belle pour être vraie.

Richesse, fertilité, bonne famille, terres, de beaux attraits physique, du caractère,...
Et en plus, elle semblait venir s'installer en Limousin.
Le montbazon cru rêver et s'empressa de répondre tout en se posant quelques questions.


Citation:
De nous, Balian Montbazon-Navailles de Ferrassières, Juge du Limousin et de la Marche,
A vous, Almodie Jacquemine de Pince Alouette,

Je vous remercie pour votre lettre.
Alors que je pensais mon annonce tombée dans les oubliettes de Dame Violette,
voilà qu'en deux jours je recois deux réponses.

La votre retient particulièrement mon attention, votre description semble si parfaite que celà me semble trop beau pour être vrai. Néanmoins, votre nièce a déjà des enfants, mais il est vrai que c'est gage de fertilité surtout que vous me dites qu'elle aspire à en avoir d'autres. Voilà un point des plus importants à mes yeux car j'aspire à avoir enfin un héritier légitime.

Si vous dites qu'elle vient justement s'installer en Limousin, cela semble parfait. Car étant impliqué au sein de mon Comté, je ne peux hélas que très rarement en sortir et je désire donc avoir une épouse qui accepte de venir me rejoindre. Je ne concoit pas de me marier si c'est pour vivre loin de mon épouse.. à quoi bon sinon.

Les traits physiques que vous me décrivez me donne tout à penser qu'il s'agit là d'une belle et ravissante jeune femme, qui serait apte à m'envouter. Le sang breton me gène un peu il est vrai, mais au vue de toutes vos descriptions je pourrai en faire fi. Appréciant également les femmes de caractères, du moment ou elles savent ou est leur place surtout lors des apparutions publiques.

J'ai deux questions à vous poser cependant :

Pourquoi n'est elle point à nouveau déjà mariée ? Au vue de votre description, les prétendants devraient pourtant être nombreux...

Et quand pouvons nous, nous rencontrer afin de peut-être conclure à un arrangement ?

Bien à vous,

Balian Montbazon-Navailles

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Almodie, incarné par Johanara



" Assez Johanara ! Soit vous remontez la pente à mes côtés, soit je vous laisse une pelle pour creuser encore plus bas ou mieux, vous assommer vous-même avec !" Almodie

Almodie frétillait ! Elle le tenait le fiancé idéal pour sa folle de nièce ! Un noble avec les pieds sur terre pour freiner les envies fantasques de la jeune femme lunaire.

Mais hors de question d’en parler plus avant à Johanara. En effet… Sa bonne, la fidèle Mathilde était venue en secret dans ses appartements lui faire part du plan machiavélique de sa maîtresse. Johanara escomptait faire porter missive au prétendant afin de le décourager d’éventuelles fiançailles. C’est que la chambrière n’en pouvait plus de ripailler du chou-fleur à chaque repas.

Aussi Almodie garda t’elle l’identité de ce Prince Charmant secrète. De crainte que Johanara ne fiche tout en l’air !

C’est ainsi que l’échange épistolaire suivit son cours…


Citation:
A Balian Montbazon-Navailles Seigneur de Ferrassières,
D’Almodie Jacquemine de Pince Alouette.

Je me réjouis d’avoir de vos nouvelles. Et d’avoir suscité votre intérêt.

De prime abord, une jeune femme ayant deux enfants peut vous sembler un inconvénient, mais elle ne sera que plus attentive et prévenante avec les vôtres. Les jeunes mariées peuvent être d’un ennui, ma nièce vous épargnera les tracas d’une première grossesse lorsqu’elle portera votre héritier.

Avez-vous une demeure où l’accueillir à Limoges si elle devient votre épouse ? Peut-être que nous pourrions nous rencontrer une première fois chez vous afin de discuter et d’éventuellement passer un accord.
Ma nièce est très respectueuse des convenances, si son caractère impétueux vous comblera en privé, lors de vos apparitions publiques elle saura se faire discrète. Et elle saura vous montrer tout le respect et l’obéissance due à un mari.

Sa bonne éducation et sa grande piété l’ont poussé à porter le deuil plus d’une année. Elle ne voulait reprendre un mari trop tôt par respect pour ses enfants et pour la famille de son défunt époux. Ce deuil l’a beaucoup affecté mais à présent elle est prête à quitter le veuvage. Pour autant elle ne désire pas s’unir avec un de ces jeunes nobles prétentieux et pédants qui lui promettent monts et merveilles mais qui ne seront pas capable de l’aider à gérer ses terres, sa fortune et sa famille.

J’espère vous lire à nouveau prestement.


Almodie de P.A









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Sirbalian
Balian n'en revennait pas.
Longtemps il avait espéré trouver une potentielle épouse... sans jamais trouver de "candidates" et à présent.. il ne cessait de recevoir des courriers..
Si Almodie semblait avoir réponse à toutes ses questions et mettre en avant la perle rare.. Il avait néanmoins recu également un courrier d'une Vicomtesse qui éveillait sa curiosité. Mais sa priorité restait à Almodie.. du moins pour l'instant.


Citation:
De nous Balian Montbazon-Navailles de Ferrassières,
A vous, Almodie de Pince Alouette,

Vous semblez avoir réponse à toutes mes questions et craintes...
Je possède en effet une demeure à Limoges : Rue de la Justine, numéro 20.
La batisse est assez grande pour accueillir ma future épouse.

Je pense que nous pouvons convenir d'un premier rendez vous afin de discuter d'un éventuel accord.
Je vous attend en ma demeure quand cela vous arrange.
Mais sachez également qu'une Vicomtesse a pris la peine de m'écrire elle aussi et que je tiens compte de sa... candidature. Néanmoins vu votre description, vous avez ma priorité.

Bien à vous,

Balian Montbazon-Navailles

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Seleys
Une ombre fine hantait les couloirs de la demeure de sire Jehan, fuyant le bruit et les cris semblant monnaie courante dans ce palais de fous...

Fraîchement sortie du couvent dans lequel sa douce mère l'avait abandonn... cloîtr... enferm... hm... auquel sa douce mère, dis-je, l'avait confiée, afin de lui assurer une éducation digne de ce nom, la jeune Seleys avait encore du mal à se faire à cette liberté toute neuve, et surtout aux retrouvailles avec sa famille pour le moins spéciale.

Confiée aux soeurs avant ses sept ans et n'ayant point recroisé de membres de la famille d'Ambroise depuis lors, elle les avait pour ainsi dire oubliés.
Ce n'est que lorsque le couvent lui signifia qu'elle était désormais attendue chez sa soeur aînée que la jeune femme se souvint qu'une famille elle en avait effectivement une, quelque part.

Son arrivée à Limoges avait été discrète, à l'image de la demoiselle, qui se faisait bien moins entendre et remarquer que Johanara. Plus menue que son aînée, avec des cheveux d'un ton plus clair, bien que caractérisé tout de même par la rousseur familiale, et des yeux bleu azur presque toujours ouverts sur un air calme et contemplatif, Seleys semblait être le strict opposé de la baronne de Lignières au moins sur le plan du caractère. Sur le plan physique, elle était une beauté délicate au teint clair.

Cela faisait donc quelques semaines à peine qu'elle était de retour parmi "les siens", et à vrai dire pas un ne semblait l'avoir remarqué, mais cela n'était pas pour lui déplaire, lui laissant de longues heures de liberté durant lesquelles elle explorait la demeure, fuyant autant qu'elle le pouvait la fièvre et l'agitation qui semblaient avoir gagné ses occupants tout récemment et auxquelles elle ne voulait en rien se retrouver mêlée.

La jeunette s'était trouvé un coin confortable dans un petit salon moisi et feuilletait un vieil herbier trouvé au hasard d'une de ses explorations, assise sur une causeuse d'une manière qui convenait assez peu à une dame du monde, mais après tout, personne n'était là pour la voir.

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Johanara
Claquement de porte. Verre brisé. Hurlements. Ou plutôt dans le sens inverse.
La Baronne quitta les appartements de sa tante, avec sa trogne des mauvais jours. Autant dire que l’humeur semblait des plus massacrantes et que les quelques domestiques qui la croisèrent dans les corridors rasèrent les murs de crainte d’être fichus en pal.
Mais quelle farce ! Quelle fumisterie ! Non content de vouloir la trainer chez un mufle qui osait faire le difficile, il aurait en plus fallu qu’elle se soigne sa mise.

« Tachez d’être agréable et de mettre vos atours en valeur. Le seigneur a d’autres propositions dont une Vicomtesse qui semble vous faire concurrence. Vous êtes plus belle que la plupart des femmes mais votre sale caractère vous perdra. Promettez-moi d’être docile. Et si vous ne parliez pas ? Contentez-vous de sourire et de hocher la tête à nos palabres. »


Ba voyons ! Jamais elle ne prendrait part à ce vaudeville, à cette comédie de mauvais goût ! Pour qui se prenait ce malandrin ? Oser évoquer une autre fiancée potentielle ! Oh elle le détestait déjà ! Le suint de limace ! Le verrat pernicieux ! La crème d’anchois !

Et non elle n’irait pas. L’Almodie n’avait qu’à se débrouiller sans elle. Ou mieux, laisser l’impudent épousailler sa vicomtesse.

Pénétrant dans l’un des salons de l’aile nord, au combien dépouillé et presque vide de meuble, son nez se plissa en découvrant l’une de ses sœurs cadettes. Assise comme la dernière des pécores, à lire on ne sait quelles âneries… Le fardeau. L’épine dans le pied. Johanara grommela. De toutes ses sœurs, Seleys étaient certainement celle qui l’agaçait le plus. Une égoïste qui ne se souciait jamais de rien. S’était-elle enquise une seule fois de la situation familiale ? Venait-elle seulement discuter après le souper ou proposer son aide ?

Ce que Johanara prenait pour de l’antipathie, était certainement de la timidité. Mais la baronne trouvait la blonde vénitienne condescendante à tous les regarder de haut sans jamais prendre part à rien.


Venez par là ma soeur .

La Baronne glissa une main dans la soie claire de sa chevelure ambrée avant de planter ses prunelles émeraudes dans les saphirs de sa cadette.

Vous allez me rendre un grand service. Notre tante va se rendre chez l’un des fiancés potentiels. J’aimerai que vous me représentiez. Soyez douce et raffinée. Montrez que vous avez un brin d’esprit. Assurez-leur que votre aîné possède les mêmes qualités que vous. Observez bien et rapportez moi tout !

C’est ainsi que quelques jours plus tard, la Tante Almodie en tenue d’apparat et la tendre Seleys débarquèrent chez les navets…
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Sirbalian
Quelques jours plus tard dans la demeure Montbazon à Limoges

Louis-Philippe !!!! Ou etes vous donc passé ?
Jamais là quand il faut celui là !

Louis-Philippe ??? Hatez vous ! Nous avons de la visite !


Le billet à la main annoncant l'arrivée prochaine d'Almodie Jacquemin de Pince-Alouette et de sa nièce avait eu pour effet de mettre le maître des lieux dans tous ses états. La vieille Mathilde qui avait l'habitude préparait quelque chose à servir aux futurs invités, tout en donnant les directives à Elise afin que la demeure soit en ordre.

Balian lui, cherchait désespérement après sa tenue du dimanche, la beige et orange.. assez élegante tout en étant sobre, dont il n'arrivait pas à mettre la main dessus. Et ce valet qui ne montrait pas son nez.. avait le don de le mettre en rogne. Pour finir, après avoir hurlé dans la maisonnée pendant une vingtaine de minutes, Louis-Philippe déboula dans les escaliers, la tenue à la main.
Balian plissa le front, mais d'ou sortait il donc.. et comment savait il pour la tenue..
Pas le temps de s'étendre en paroles, il lui demanderait plus tard laissant son valet l'aider à enfiler sa tenue.


Ajustez la bien Louis ! Il faut que je rende bien..

Monsieur.. avec tout le respect que je vous dois.. si vous devez rendre bien...

Oh oui çà va je vous arrête de suite.. point de plaisanterie sur ma personne. Je ne suis pas d'humeur... j'ai l'age que j'ai.. point de cheveux blancs.. expérimenté.. dans la fleur de l'age.

Habituellement les deux hommes taquinaient, mais pas cette fois. Le montbazon était un peu nerveux en fait. Car on lui avait comté des merveilles sur une potentielle fiancée et il voulait être à la hauteur.. faire bonne figure afin de conclure un accord tant espéré.

Et alors que Louis-Philippe en terminait avec le veston de Balian, on frappait à la porte. La vieille Mathilde alla ouvrir et installa les invitées au salon tandis que le brun brulait d'impatience de voir si le tableau qu'on lui avait fait correspondait à la vérité. Il aurait pu débouler dans l'escalier comme un gamin pour se hater d'en avoir le coeur net, mais il resta calme, vérifiant ses cheveux avant de rejoindre le salon calmement non pas sans avoir donné des directives afin qu'un breuvage leur soit porté.

Dans l'entre-porte, il prend son temps. Deux silhouettes sont là de dos, tandis qu'il se rappelle à lui même de poser ses mots.. pas de bétises ni de rustrerie.. ce n'était ni le lieu.. ni le moment.. Il reprend son souffle et pénetre dans le salon en se présentant.
Nul doute à avoir sur la tante.. les années l'ont affublé par contre plissement de front en découvrant l'autre.. sa jeunesse étant flagrante.. la description ne concorde pas vraiment.


Bien le bonjour.. Balian Montbazon-Navailles..
Bienvenue en ma demeure mesdemoiselles !

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Nathan
« Vous m'avez toujours fait rêver cousine. Mais là, par vos actions et votre obédience vis à vis de notre tante, je ne vous reconnais plus comme un rêve mais plutôt comme la hantise de mes rêves nocturnes !» De Nathan.

Maison du cousin Jehan.

La demeure du cousin Jehan se dépeuplait petit à petit. La tante avait trouvé un éventuel prétendant. Les cousines dispersées dans la capitale. Les domestiques vaquaient à leurs occupations. Nathan se trouvait dans le salon qui malgré ses dires, appréciait tout particulièrement ! Le charme des lieux avaient eu effet sur la tignasse blonde. Il aimait désormais, passer ses journées à lire des livres en tout genre. Une routine, une monotonie s’installait avec délicatesse. Le jeune Blond devenait un rat de bibliothèque, un bibliophile, un ogre de la littérature entres autres.


C’est ainsi, qu’il décida de changer ce quotidien, et allait partir au front ! Oui au front, enfin il allait s’amuser à titiller sa cousine. C’était l’une des rares distractions encore hilarante. Mais il avait surtout son mot à dire, son petit grain de sel qui ne laissait personne indifférent.


La Baronne trépignait, marchait, se mordillait les ongles, se décoiffait se recoiffait le tout dans le salon ! Le sol était tapissé de rognures d’ongles, et de longs cheveux roux. Nathan secoua négativement la tête et termina son verre de whisky puis le posa délicatement sur la commode qui se tenait à sa droite.


Il se leva et dit : «
Johanara, certes, je soutiens notre tante dans sa démarche. Mais plus le temps passe, plus je me dis que vous ne devriez pas vous marier. Je vois en vous un désir insatiable, une envie de redécouvrir l’amour qui dépasse la normalité. Mais, Johanara, allez-vous être heureuse dans les bras d’un nouvel homme ? Avec de nouveau une nouvelle marmaille qui sera insupportable. Pensez-vous, que de se remettre de nouveau en ménage, en vaut la peine pour quelques milliers d’écus ? Ne trouvez-vous pas que cet argent est trop facile ? »


Il ne quittait pas ses yeux, il repensait à toutes leurs péripéties notamment les plus périlleuses. Johanara était l’une des rares personnes à connaître la vie de Nathan dans le détail. A le connaître derrière son arrogance, son égocentrisme et sa vanité démesurée.


Il reprit l’air attristé «
Où est passé la jeune fille de mon enfance ? Avec qui les jeux d’enfants étaient les plus merveilleux. Où est passé la Baronne dont je suis tombé niaisement amoureux ? Où est passé la femme que… »


La nostalgie, le souvenir, les joies et les peines un pitoyable mélange de sentiments, qui par d’augustes paroles sincères transforma la tristesse en déception.

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Almodie, incarné par Johanara



Almodie semblait heureuse finalement que ce soit l'une des soeurs
cadettes qui se tienne à ses côtés plutôt que sa folle furieuse de
baronne. Et surtout Seleys, qui était de loin la plus calme, la plus
douce et les plus tempérées des soeurs Ambroise.

Elle adressa une prière silencieuse au Très-Haut tout en scrutant de son
œil inquisiteur l'intérieur de la demeure. Il fallait que Johanara
prenne époux... Autant pour la sortir de son marasme financier que pour
sa réputation. En effet, la vieille tante n'était pas dupe, depuis
quelques temps sa coquette de nièce s'attirait les convoitises
masculines, et les jalousies de ses comparses en jupons. Pas faute
d'être alcoolique, hystérique et caractérielle pourtant. Fallait croire
que ces messieurs aimaient l'entendre rougnasser et pester tout en se
perdant dans la contemplation de son voluptueux décolleté .

Un sourire étira ses lèvres. La maison était fort accueillante, tout y
était de bon goût. Et la valetaille semblait compétente,ce qui la
changeait pour ainsi dire radicalement. Pas de plumes roses, pas de
bibelots fantaisistes, pas de chambrière le poitrail à moitié dénudé...

Ravie, Almodie, était ravie ! Et son sourire mua en un rictus de
béatitude lorsque le maître des lieux apparut.


Merci de nous accueillir chez vous Seigneur, je suis
ravie de faire enfin votre connaissance. Laissez moi vous présenter la
demoiselle Seleys. C'est la soeur cadette de notre charmante baronne à
marier. Elle était quelque peu intimidée à l'idée de vous rencontrer et
à d'abord souhaité que sa soeur et moi même faisions votre rencontre. Si
nous parvenons à un accord, vous pourrez voir votre fiancée en notre
demeure dès que vous le souhaiterez. Mais gagez que Seleys possède des
attraits comparables pour ce qui est de la pureté du visage et de la
grâce. Elle est néanmoins plus petite et moins plantureuse que son
aînée. Quant à vous, vous êtes exactement conforme aux désirs de ma
nièce, elle désirait que son fiancé soit brun, le cheveu long avec du
charisme et de la prestance.


Foutaises... Balivernes... Billevesées !


La vieille tante lui offrit un sourire des plus amènes. Comment Balian
aurait il pu se douter que la noble affabulait sciemment?






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[/quote]
Seleys
[Ni vu, ni connu... J't'embrouille ?]

Seleys regardait autour d'elle avec une gravité empreinte d'admiration, tandis qu'elle patientait aux côtés de la vieille tante qui l'avait traînée là à la demande de Johanara. Elle avait assez rapidement compris qu'on lui demandait d’enjoliver plus qu'un peu la réalité. Mentir, en somme, pour la bonne cause. Enfin une cause qui semblait bonne aux yeux de la revêche à ses côtés et à ceux de sa soeur qui voulait paraître sous son meilleur jour.

La demeure était chaleureuse et accueillante, elle s'en fit la réflexion tandis qu'elle laissait courir son regard sur les murs alentours.

Lorsque le prétendant fit son entrée et qu'elle entendit les paroles prononcées par l'Almodie, elle comprit que le mensonge était en fait à double tranchant, et que sa soeur allait être aussi bernée que l'homme qui se tenait devant elles.

La jeune fille pinça les lèvres... Sa loyauté lui avait été réclamée par Jo, elle devait être ses yeux et ses oreilles... Nul doute qu'elle la presserait de questions au retour... Que faudrait-t-il lui dire ?

Elle coula un regard vers la tante à ses côtés après la fin de son petit discours d'introduction, avant de plonger en une gracieuse réverence devant Balian :


- Je suis ravie de faire votre connaissance messire...
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Sirbalian
Alors qu'ils s'étaient installé au salon et qu'on leur avait servi du vin, le montbazon avait sa réponse.
Il ne s'agissait point de la dite fiancée mais bien de sa jeune soeur.
Le rassurant quelque peu par rapport à l'age, il fut cependant surpris sur un point.


...Elle était quelque peu intimidée à l'idée de vous rencontrer et
à d'abord souhaité que sa soeur et moi même faisions votre rencontre...


D'ordinaire, le brun aurait déjà manifester son mécontentement, mais il se devait de se contenir, de ne pas laisser sortir balo. Les autres prétendantes potentielles n'avait pas donné suite à ses courriers, il ne restait que cette possibilité.
On lui avait parlé d'une femme de caractère et voilà qu'elle jouait à la pucelle timide en ne voulant pas montrer son minoi...


Mais gagez que Seleys possède des
attraits comparables pour ce qui est de la pureté du visage et de la
grâce. Elle est néanmoins plus petite et moins plantureuse que son
aînée.


Balian contempla un peu plus longtemps la jeune demoiselle.
Certes elle n'était pas mal faite et désagréable à regarder mais elle n'était pas au gout du brun... trop insipide.. surement du à sa chevelure trop clair au gout du montbazon. Heureusement le moins plantureuse eut l'effet escompté sur balian qui s'imaginait déjà des formes plus marquées.

Quand elle eut fini en disant qu'il correspondait au désir de la fiancée, il se retint de rire. C'était bien la première fois qu'on lui disait qu'il avait du charisme et surtout de la prestance... Il fut un temps ou on disait de lui qu'il avait du charme, mais de la prestance.. Il metterait çà sur le fait qu'il avait pris quelques années...

*Ne pas rire.. retient toi !*

A son tour, d'en rajouter quelque peu, histoire d'être sur de passer un accord.
Et tout en faisant le baisemain à Seleys...


Si vos dires sont vrais, il doit se cacher une véritable perle en vostre demeure, tant la jeune demoiselle ici présente semble déjà délicieuse...
Vu que nos désirs semblent pouvoir être comblé, nous devrions pouvoir arriver à un accord.
J'ai dores et déjà hate de pouvoir rencontrer cette charmante baronne.

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