Milandor
[Un jour en Armagnac]
C'est avec plaisir que je vous accompagnerai à Nostre Dame pour ce grand mariage.
Le jeune seigneur d'Estampes n'avait encore jamais mis les pieds à Paris.
Il s'avançait peut-être un peu en prétendant que ce serait un plaisir.
Quelle idée d'accepter une telle invitation ; il ne connaissait ni la mariée, ni son futur époux.
Qu'importe. Il escorterait la dame de la Chambre Mamaion, comme promis.
[Le jour du mariage]
Milandor de Castel Vilar avait entrepris le long voyage depuis le sud lointain, pour rejoindre la capitale.
Là où il vivait, Paris n'était que rumeur, comme s'il s'agissait d'un royaume étranger.
Mais il se faisait une joie de découvrir ce monde nouveau pour lui.
Son cheval avait filé comme l'éclair pour le conduire jusqu'en l'île de la cité.
une fois arrivé, il avait eu du mal à trouver une chambre dans une auberge de l'île ; l'événement avait attiré beaucoup de monde et les chambres étaient prises d'assaut par les visiteurs venus de tous les coins de France.
Enfin, il en dégota une. Il se prépara sans attendre pour la cérémonie. Il n'était pas très en avance. Sa cavalière devait déjà l'attendre.
Il enfila une belle tenue confectionnée par la fée tisserande Valeryane.
[La cathédrale, enfin]
Une fois prêt, il avait descendu les rues de l'île de la Cité à pieds.
Nostre Dame n'était pas éloignée de son auberge.
Lorsqu'il déboucha sur le parvis de la cathédrale, il resta bouche bée quelques instants ; il ne s'attendait pas à voir un tel édifice, si vaste et magnifique, ciselé comme une dentelle de pierre.
Comment retrouverait-il sa cavalière dans un tel lieu ? il y avait tellement de monde !
Il fouilla le parvis du regard mais il ne discerna aucune Mamaion.
Il entra donc dans l'immense nef de pierre et commença à marcher en scrutant les invités pour retrouver celle qui devait déjà l'attendre.
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C'est avec plaisir que je vous accompagnerai à Nostre Dame pour ce grand mariage.
Le jeune seigneur d'Estampes n'avait encore jamais mis les pieds à Paris.
Il s'avançait peut-être un peu en prétendant que ce serait un plaisir.
Quelle idée d'accepter une telle invitation ; il ne connaissait ni la mariée, ni son futur époux.
Qu'importe. Il escorterait la dame de la Chambre Mamaion, comme promis.
[Le jour du mariage]
Milandor de Castel Vilar avait entrepris le long voyage depuis le sud lointain, pour rejoindre la capitale.
Là où il vivait, Paris n'était que rumeur, comme s'il s'agissait d'un royaume étranger.
Mais il se faisait une joie de découvrir ce monde nouveau pour lui.
Son cheval avait filé comme l'éclair pour le conduire jusqu'en l'île de la cité.
une fois arrivé, il avait eu du mal à trouver une chambre dans une auberge de l'île ; l'événement avait attiré beaucoup de monde et les chambres étaient prises d'assaut par les visiteurs venus de tous les coins de France.
Enfin, il en dégota une. Il se prépara sans attendre pour la cérémonie. Il n'était pas très en avance. Sa cavalière devait déjà l'attendre.
Il enfila une belle tenue confectionnée par la fée tisserande Valeryane.
[La cathédrale, enfin]
Une fois prêt, il avait descendu les rues de l'île de la Cité à pieds.
Nostre Dame n'était pas éloignée de son auberge.
Lorsqu'il déboucha sur le parvis de la cathédrale, il resta bouche bée quelques instants ; il ne s'attendait pas à voir un tel édifice, si vaste et magnifique, ciselé comme une dentelle de pierre.
Comment retrouverait-il sa cavalière dans un tel lieu ? il y avait tellement de monde !
Il fouilla le parvis du regard mais il ne discerna aucune Mamaion.
Il entra donc dans l'immense nef de pierre et commença à marcher en scrutant les invités pour retrouver celle qui devait déjà l'attendre.
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