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[RP] Mariage de Sindbad et d'Akane Giffard - De Clairval

Loryane.
J’avais retrouvé ma mère la veille, aujourd’hui elle allait se marier.
Malgré mes craintes de jeune fille, elle ne m’avait pas oublié et regrettait de ne pas avoir été plus présente pour moi. Un quelque chose l’animait qu’elle appelait le sens du devoir et celui-ci l’avait éloigné peu à peu de sa vie de famille.

Je m’étais découvert quelques jours auparavant une tante dans des conditions effroyables. Il m’arrivait encore d’en pleurer d’y penser. Puis j’étais restée avec elle avec le Vicomte de Castelviray et ma cousine plus jeune de quelques années. J’avais eu du mal face à l’insouciance de Margot peut être parce qu’elle me rappelait quelque peu Edeline à son âge ma petite sœur défunte mais le temps aidant je commençais à m’amuser de ses facéties.

Aujourd’hui après avoir dévoré des tranches de pain et de fromage chez l’homme qui était mon oncle et que je ne connaissais point encore, je me fis habillée de la robe en satin de damas de couleur azur pâle. Une robe confectionnée en Normandie par une couturière de la province. L’on démêla ensuite mes cheveux ondulés de jais et on plaça deux petits peignes de perles de chaque côté de la tête histoire de retenir quelques mèches bien trop rebelles.

Je fus menée par une voiture jusque la Cathédrale. Montée des marches, j’avise des mes prunelles marines l’intérieur et vis qu’il y’avait du monde beaucoup de monde. Je me trouvais attirée par les lieux saints, j’avais envie d’entrer d’essayer de trouver mon oncle et qui officierait pour me présenter mais la peur de cette foule me fit me tenir là.

J’attendrais ma mère ou un visage connu je verrai bien. Je resterai je crois avec Margot et ma tante.

Il y’avait une autre peur : Celle de rencontrer pour la première fois mon beau-père. Ca en faisait des premières fois hein !
De ce que mère me disait, je ne pourrai pas le rater tant il se distinguait.
Moui… On verra bien…

En attendant, je triturais une mèche de mes cheveux.
Flora
De Limoges à Paris, le chemin avait été long. Plus long que Flora ne pensait, elle faisait ce voyage vers la capitale pour la première fois. Non pas pour acheter pleins de robes comme elle l'aurait souhaité en premier but, mais pour aider Nahysse à se préparer pour un mariage et l'y accompagner de loin, puisqu'Euzen, son cousin, serait le cavalier de la Baronne.

Arrivés sur place, la jolie fleur avait aidé Nahysse à décharger et à placer les fleurs correctement dans la cathédrale. Non, Flora n'était pas une servante, mais la Baronne devait éviter de se fatiguer, même si ce n'était que le début.

Et hop ! Il était maintenant temps d'aller se préparer. Pas le temps de prendre un bain, la jolie fleur passa simplement un coup d'eau sur son visage avant d'aider la petite blonde. Découvrant la robe qu'elle allait mettre, elle tenta de la dissuader. Elle n'allait jamais pouvoir l'enfiler ! Mais un ordre est un ordre et tenta du mieux qu'elle pu, non sans mal, de serrer le corset jusqu'à ce que le ventre rond de la Baronne soit enfin caché. Il restait juste de quoi penser que la petite blonde avait un peu trop mangé.

Laissant Nahysse à son éventail et ses bijoux, Flora en profita pour aller s'habiller à son tour. Une robe simple, pour qu'elle puisse l'enfiler seule, mais suffisamment chic et habillée pour une cérémonie. Une tresse suffirait, elle n'avait pas les accessoires suffisants pour faire une coiffure plus élaborée. Une coiffe munie d'un voile, assortie à la robe, était également posée sur le haut de ses cheveux.





Satisfaite de sa tenue, Flora rejoignit Nahysse dans sa chambre et descendirent toutes deux retrouver Euzen. Une fois son cousin en vue, la jolie fleur ralentit le pas et passa en retrait, permettant à la Baronne de prendre de l'avance afin de rejoindre son cavalier. Suivant discrètement le couple jusqu'à l'édifice, Flora s'éclipsa plus loin, laissant Euzen et Nahysse saluer les personnes de leur connaissance.

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Della
Le Péhage était parti, ouf !

Il fut remplacé par une excise jeune femme que Della appréciait vraiment beaucoup.


Dame Mamaion, bonjour ! Je suis bien heureuse de vous revoir.
Je vais très bien, merci.

Della sourit et hocha doucement la tête...Mais je vous en prie, ce n'est rien voyons, rien que de très naturel.
Comment allez-vous ?
J'ai appris votre nomination à la Chambre, je tiens à vous féliciter. Je sais la tâche assez délicate, mais je ne doute pas que vous brillez à la Maison Royale.

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- Et vot'blason, Duchesse ?
- Euh...il est là, quelque part dans les malles...'pouvez chercher. Attention à ne pas tout déranger !
Leello
Malgré le fait qu'elle soit encore sur les chemins à la recherche d'un futur escorté, un pigeon majestueux avait su la trouver pour lui rappeler que l'une de ses soeur, qui plus est, sa fillote allait faire une des plus importantes promesse de son existence.
Aussi elle n'avait pas l'intention de ne pas être présente dans un moment pareil et c'est après avoir pris le temps de s'apprêter pour ce genre de cérémonie qu'elle rejoint Notre Dame accompagnée de son Écuyer et de deux de ses frères. Parmi eux, la jeune Victoire, Grand Bailli de l'Ordre et qui avait une énergie époustouflante.

A leur arrivée la priorité de chaque hospitalier fut de trouver où déposer les montures afin qu'elles soient soignées au mieux et prête à reprendre la route.

Une fois la chose faites, Leello se dirigea vers la le magnifique édifice, sans un mot un peu perdue dans ses pensées. Là elle pénétra à l'intérieur, et presque machinalement elle jeta un regard circulaire sur l'assemblée. A son habitude elle se dirigea vers un des bancs près de la lourde porte et prit place attendant que ses frères fassent de même.

Elle salua discrètement les personnes qu'elle connaissait, attendant la fin de la cérémonie pour aller retrouver de vieux amis. Puis attendit l'occasion de croiser le regard de sa fillote.

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Victoire.
La journée n'avait été faite que de discussions et d'aller-retour à travers les couloirs de la Commanderie, aussi Victoire ne fut pas mécontente de retrouver le calme de sa chambre. En se couchant elle bénit celle qui avait préparé son lit jusqu'à ce que,

-Le jour n'appartient qu'à ceux qui se lèvent avant le soleil, seulement lorsque l'on oublie que le soleil se lève tôt on oublie le départ. Levez-vous il est l'heure!

La messe était dite, mais les détails des préparatifs vous seront épargnés, sachez néanmoins chers lecteurs, qu'ils furent laborieux.
Il s'en était donc fallu d'un rien pour qu'elle rate son arrivée à Notre Dame, par bonheur le Grand Maître l'avait rappelée à l'ordre et c'est ainsi qu'elle évita un grand moment de solitude.


    .....


Arrivée sur le parvis, elle reconnut une partie de sa famille qu'elle se promit d'embrasser après la cérémonie, elle salua son Eminence Rehael, et rapidement repéra un banc sur lequel elle prit place aux côtés de Tugdual qui lui, avait bien eu raison de se lever avant le soleil.
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Mon prénom a une histoire et ne m'a pas été donné par hasard !
Nictail
[Quand le grand moment approche - Chambre du futur marié]

Nic sourit doucement aux réponses de Sindbad.
Au moins, ça le détendait. Et le forcer à réfléchir à autre chose ne pouvait qu'améliorer les choses.


Vous savez, je fais rarement des grands discours aux Ambassadeurs Royaux. D'abord, parce qu'ils n'ont pas le temps de m'écouter parler, ensuite parce que c'est plutôt à moi d'écouter ce qu'ils ont à me dire. Et de trouver des solutions.

Vous savez, s'il n'y avait que le prêtre, la mariée et moi, je ne me mettrais pas en frais...Mais le tout-Paris...


Sincèrement, qui sont tous ces gens pour vous ?!
Ce sont tous des amis dont l'avis compte pour vous ?!
Ce sont des inconnus que vous ne reverrez peut-être jamais ?!
Ce sont des puissants dont l'influence vous fait peur ?!
Les amis seront simplement derrière vous. Les inconnus, vous vous en fichez, ils sont juste venus voir le "spectacle". Et les puissants, ne les laissez pas gâcher ce jour magique.

Pendant que je me préparerai, vous réfléchirez à cette toute petite question : qu'est-ce qui est le plus important aujourd'hui, le regard des autres, ou le regard de celle que vous épousez ?!


Les préparatifs finis, Aparajita ravie devant l'allure de Ganapati, il était temps pour Nic d'aller s'habiller.
Tenue simple mais élégante qui ne ferait pas ombrage au marié et que tout le monde découvrirait à son entrée dans la cathédrale. Entrée qu'il espérait d'ailleurs discrète pour rester tranquille un peu.
Mais, là, c'était peine perdue...


Pour ce qui est d'aller à la cathédrale, Aparajita m'accompagnera, même si je sais qu'elle n'apprécie guère nos lieux de culte. Mais si vous le souhaitez, je puis vous aider à passer votre tenue. Ainsi arriverons nous à la cérémonie ensemble, Aurore, vous et moi ?
Nic prit un court instant de réflexion. Si son aimée était là, il ignorait où. Donc, il pouvait sans soucis accompagner Sindbad jusque Nostre-Dame. Pour sûr, il ne pourrait passer incognito de cette manière, mais soit.
Et Nic ne put que se demander où était son épouse. Serait-elle là pour le soutenir ?! Verrait-il son sourire pour savoir que tout irait bien ?! Et si oui, resterait-elle avec lui ou repartirait-elle dans ce couvent ?!
Enfin soit, ce n'était guère le moment de tomber dans la mélancolie... ce serait éventuellement pour plus tard.

Non non, je vais m'habiller seul. Il est hors de question que vous salissiez ou froissiez votre tenue pour m'aider. Vous êtes l'homme du jour... naméo. Petite dédicace à Aiguemarine...
Descendez tranquillement avec Aurore et Aparajita. Je vous rejoins à la porte d'entrée.

Et ce qui fut dit, fut fait. Nic retrouva ce petit monde en bas pour entamer la "procession" jusque la grande cathédrale parisienne.
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Mamaion
Mamaion sourit à la Duchesse.

Tout le monde n'a pas votre gentillesse!

Oui j'ai été nommée à la Chambre. J'en suis très heureuse. Je me sens bien parmis eux. Je ne sais pas si je brille, il faut demandé à la Reyne du jour!


Rit légèrement, puis se rappelant que ce sujet n'était pas pour faire plaisir à son interlocutrice, elle changea de discours.

Quand vous serez de retour à Orléans, venez passer quelques jours à la maison. Hailey serait très heureuse de vous revoir! Depuis notre visite, elle n'a de cesse de vouloir vous ressembler!
Icie
Mais non, bougre d’âne, il faut passer à droite!

Penchée par la portière, Icie n'avait eu de cesse de morigéner le nouveau cocher. Il avait fallu que celui qui la menait habituellement dans les rues de Paris soit pris d'une forte fièvre. C'était donc son cousin, un jeune provincial mal dégrossi qui l'avait remplacé au pied levé. Voilà une première expérience qu'il n'était, sans nul doute, pas prêt d'oublier. Mais aussi, pourquoi donc n'était elle pas accompagnée d'une escorte pour ouvrir la route? Le Jean râlait lui aussi mais en silence.
Laborieusement, ils avaient atteint le parvis, toujours aussi encombré avec son lot de faux mendiants, coupe jarrets, bourgeois et marchands, sans compter les badauds et curieux qu'un mariage de la haute noblesse ne manquait pas d'attirer.

Icie secoua sa robe pour ramener dans le bon ordre les plis de sa robe de velours rouge en broderie d'argent. Il était rare qu'elle porta cette couleur mais depuis quelques temps le gout pour les couleurs vives lui était revenu. Sans doute du au regard pénétrant qu'un certain homme avait posé sur elle, accompagné de quelques mots charmants. Pourquoi ce regard là? Allez donc savoir! Toujours est il que l'on avait mis de côté les robes pourtant élégantes mais aux couleurs sages.

Bien des personnes connues qu'elle salua d'un sourire ou d'une parole courtoise suivant leur degré d'intimité.

Fred, comment va la Normandie?
Cousine, le petit dernier a fait ses dents?
Dame Lucie, ma chere, votre dernière page est un chef d'oeuvre
Dame Leeloo! quel plaisir de vous revoir après tant d'années. Je n'ai plus de nouvelles de Jehan, comment va t il?

Elle s'approcha de sa famille, fort nombreuse au demeurant pour cette cérémonie.
Sa fille et son fiancé ne devaient pas être très loin. Une occasion de le présenter à son cousin et autres parents? Pourquoi pas.


Bien le bonjour Votre Éminence et cousin Rehael, N'est il pas plus beau jour que celui d'une union, n'est ce pas.
Puis je vous présenter au fiancé de Nahysse, messire Euzen de Montbazon-Navailles? Il devrait être par là. Il suffit de trouver ma fille.

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Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........
Nahysse
La petite baronne réprima l’envie qui lui venait de tirer la langue au bel Euzen. Aurait-il préféré qu’elle ait l’air d’une dépravée devant toute la cour ?

Si je venais à étouffer, je suis certaine que vous serez mon héro.

Elle n’eut pas le loisir de poursuivre le jeu, que son grand oncle Rehael apparaissait et la saluait. Elle lui rendit son salut par une courte révérence.

Bien le bonjour, Votre Eminence. Comment vous portez-vous ?

Un instant de doute : était-il au courant ? Icie lui avait-elle tout raconté ? Ah ! La voilà bien en mal de le savoir.
C’était le chef de famille après tout. Il devait être au courant. Mais quand même. Elle ne souhaitait pas commettre d’impair.
Aussi préféra-t-elle ne pas aborder le sujet et afficha un sourire affable.
Le temps d’un battement de cœur et voilà sa mère qui débarquait également. Son corps se raidit imperceptiblement. Depuis l’annonce de son mariage, elle avait l’étrange sensation de marcher sur des œufs.


Mère. J’espère que vous avez fait bon voyage.

A présent, elle savait que non le chef de famille n’était pas au courant de sa situation.

Oupsssss ! Encore un mauvais moment à passer… Vives les remontrances en perspectives !

La jeune baronne prit sur elle et resta souriante. Tandis que ses doigts se crispaient discrètement dans les plis de la manche de son cavalier.
Un regard en coin et elle aperçut Victoire qui arrivait mais filait directement s’installer à l’intérieur de la Cathédrale. Pas de secours de ce côté-là. Il ne restait plus qu’à espérer l’arrivée des mariés. Ainsi ils seraient obligés d’entrer à leur tour et de s’installer comme il se doit. Le silence leur serait imposé et ce serait un moment de répits pour la petite blonde.

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Aiguemarine
[ Toujours sur le parvis avec Theobald - Quand il faut reprendre les choses en main ! ]


...sans compter une Soeur à semer. Gardez moi une place, j'arrive.

Oui, mais Nan !
Ses azurs passent du Ménestrel à la Nonnette...& de la Nonnette au Ménestrel.
L'es à dix mille lieues au moins d'imaginer la suite des évènements.


Ma Soeur, je me présente : Theobald, ménestrel de mon état. Et vous pouvez m'aider.

Voyez vous, l'homme qui unit sa vie ce jour devant le Très-Haut est un très bon ami, et je souhaite assister à son mariage. Malheureusement, confronté à l'affluence, le prêtre a décidé que seuls ceux qui disposeraient d'un laisser-passer entreraient dans la cathédrale. Vous qui servez le Très-Haut, pouvez vous aller voir l'officiant afin qu'il m'en procure un ? Ma gratitude vous serait alors assuré, sans compter la généreuse donation dont bénéficierait votre Congrégation...


Hannnn !!! Oulaaaaaaaa...Grumblll...
Mékeskiluidit là ?!
Le voilà à imaginer des Laisser-Passer partout, pour tout ! Mais surtout pour éloigner Soeur Marie-Camille & qui sait, la perdre dans toute cette foule.
Hannnn, mais oui, mais non ! Enfin, oui, Aiguemarine l'avait souhaité...Mais pas maintenant ! C'était ce léger détail qu'elle avait omis de lui préciser. Elle lui adressa un regard noir. Clair qu'il ne comprendrait pas, mais bref...
Décidément...l'air d'Ecosse & les fermetures de frontières ne semblaient pas lui avoir réussi. Pov' Ménestrel !
Mais c'était sans compter sur la répartie de Soeur Marie-Camille.


Un Laisser-Passer, dites vous mon fils ?
Allons...Soyez sérieux quelques instants, voulez vous ! L'église est le refuge de toutes les âmes, et il ne saurait être question d'en fermer la porte à quiconque. Encore moins en ce jour de liesse, n'est ce pas ?


Afin d'éviter une surenchère de Theobald, Aiguemarine prit sur elle de couper court à la discussion entre les deux.
Se mettant au milieu, elle agrippa fermement – enfin, avec toute la faible force qu'il lui restait – un bras de chacun d'eux & les força à avancer dans l'édifice.
Ils remontèrent la nef doucement, saluant d'un mouvement de tête les personnes déjà présentes & finirent par s'installer dans les premiers rangs du côté du futur marié.

Elle se pencha ensuite vers le Ménestrel & lui chuchota à l'oreille...


« Merci pour le coup de main. Ceci dit, je pensais vous confier Soeur Marie-Camille après la cérémonie. Vous me devez bien ça ! » Insistant bien sur le « après »

Le « ça » faisait référence à leur escapade Bourguignonne...bien évidemment.
Contrairement aux apparences & à ce qu'elle pouvait laisser croire, la brune s'en souvenait.
Aiguemarine jeta un oeil discrètement sur la Nonnette qui en était déjà à la phase « recueillement ».
Elle joignit ses mains & fit de même récitant une courte prière à voix basse.
Elle espérait voir son époux franchir le seuil de Nostre-Dame pour assurer son rôle de témoin.
Il serait parfait, & Aiguemarine le soutiendrait de son mieux.
C'était son rôle en tant qu'épouse & Nic lui avait tellement manqué aussi...
Bon, bien sûr...Elle était aussi très heureuse pour ce mariage à venir...faut pas croire.

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[
Sindbad
Le carrosse qui emmenait Sindbad vers Nostre-Dame sillonnait les rues pavées de Paris.

A l'intérieur, le futur marié n'en menait pas large : il avait beau se répéter que Nictail avait raison, que seule son épouse comptait, que le monde extérieur ne saurait leur porter atteinte et que ce
"oui" serait le plus beau moment de sa vie, il se sentait rongé par l'appréhension.

En face de lui se tenait Aparajita, impassible, tandis qu'il ne savait comment faire retomber la pression intérieure.

Son regard se détourna vers la fenêtre. La rue grouillait d'une populace colorée et chamarrée, artisans et commerçants, porteurs d'eau, rémouleurs, vitriers, sans compter les bouissiers et les eclotiers. De temps en temps, des troupes d'hommes en armes passaient, devant lesquels tous s'écartaient.

Bientôt se dessinèrent les hautes tours de la cathédrale Nostre Dame. Son coeur battit un peu plus fort, alors que le carrosse avançait moins vite, ralenti qu'il était par la foule dont la densité s'accroissait à mesure que le parvis se rapprochait. Le cocher avait beau s'égosiller afin que tous s'écartèrent, rien n'y faisait. Tout le monde était curieux de savoir qui arrivait.



Revêtu de son costume de cérémonie, Sindbad descendit de carrosse pour marcher vers l'entrée de la cathédrale. Devant lui, des gardes écartaient la foule des badauds et des curieux.

Entrant dans la cathédrale, il s'efforça de faire abstraction du monde qui avait pris place. La personne la plus importante n'était autre que sa future épouse...Du regard, il chercha son futur beau-frère d'officiant.

Pas question de faire un impair en ce jour important entre tous.

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Grand Ambassadeur Royal de France | Ambassadeur d'Orléans auprès des Comtés d'Angleterre | Baron du Chêne Doré & Seigneur d'Epieds en Beauce
Theobald


Theobald venait à peine de lancer l'opération largage de la Soeur initié par Dame Aiguemarine que celle ci les avait tous deux entraînés dans l'Eglise. Non sans lui murmurer que l'opération devait débuter après la cérémonie. Un détail pour elle, peut-être, mais un point central de l'opération qui avait été omis, aux yeux du Ménestrel.

Mais ne disait-on pas :
"femme souvent varie, un fol est qui s'y fie" ?

Installé dans la foule, entre la Dame de Sarliève et une Soeur qui désormais se méfierait de lui et de tout ce qu'il pourrait dire, Theobald ne perdit pas son temps : d'abord, repérer les têtes couronnées. S'il devait narrer ces épousailles dans tout le Royaume de France, il convenait, dès maintenant, qu'il soit attentif aux moindres détails. Des croix de Malte, notamment, révélant la présence de membres de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem, dont son grand père lui avait narré l'histoire. Quel était le lien avec les mariés ? De mémoire, le constantinopolitain n'en n'était pas membre. Sa future épouse, peut-être ? A moins qu'ils ne soient présents à un autre titre que celui de leur ordre ?

Décidément, il allait devoir en apprendre plus long sur la Dame qui convolait en juste noce avec le diplomate. Mais, il lui suffirait de se présenter comme biographe pour accéder à ces informations. Et pourquoi pas une place permanente ? Tournant son regard vers la Soeur, il sourit.

Une autre idée germait en son esprit.


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Fred


[Toujours dans la chambre]

Le Castelviray chatouillait encore la petite Margot puis elle réussit à échapper à ses chatouilles. C’est à ce moment qu’elle le corrigea en ce qui concernait les bigorneaux ce qui ne manqua pas de faire rire le Vicomte. Une légère bastonnade était de mise avec la petite. Il était rare de les voir s’amuser tous les deux, elle qui ne l’aimait pas. Mais nul doute que les choses avaient bien changé depuis tous ses évènements.

La petite perle s’était de nouveau jetée sur Fred, elle se trouvait assise sur lui puis il constata qu’elle venait de redevenir sérieuse. Le Vicomte la regarda et l’écouta attentivement. Voilà une question à la fois délicate ne sachant pas comment elle allait réagir.


Je ne veux pas te mentir Margot, alors oui, j’aime encore votre mère, plus que tout. Cela ne changera jamais. Mon vœux le plus cher c’est de la rendre la plus heureuse des femmes, la plus heureuse des mamans car elle le mérite.

Pour ce qui est du mariage, elle n’est pas encore prête de parler mariage mais si cela pouvait se faire un jour. Oui je l’épouserai avec la plus grande joie.

Mais ta maman n’est pas encore prête pour revivre en couple à l’heure actuel. Je sais qu’elle dit que tous les hommes sont nuls cependant lorsque je lui demande si je le suis également, elle me répond que non. Tous les hommes ne sont pas nuls, il faut juste trouver la bonne personne. Une personne qui ne mente pas surtout et qui aime de tout son cœur. Lorsqu’on aime réellement une autre personne, on lui reste fidèle pour la vie.


Il lui sourit gentiment tout en s’étirant un peu. Il pourrait rester là, encore à passer du temps avec la petite fille de Sa Blancheur. Il était certain qu’elle serait heureuse de les voir ainsi en train de s’amuser et il était important que le Vicomte puisse enfin s’entendre avec la petite Margot. Petite fille qu’il voulait aussi protéger, elle était allé si souvent en taverne pour chercher le Juge afin qu’il s’intéresse un peu à Sa Blancheur lorsqu’elle était entre la vie et la mort…mais il n’y avait rien à faire…non rien…il l’ignorait même quelque fois…

C’est le mariage de ta tante, je ne pense pas qu’elle sera fâché si tu viens habiller en chevalier du Coquillage Blanc. Bien au contraire.

Je t’en donne l’autorisation et puis si ta maman grogne un peu tu diras que j’ai dit oui. Par contre, allons vite nous préparer, car si nous arrivons en retard ta mère va nous donner une fessé sans oublier les foudres de Akane. On aura droit à la double fessé.


Il lui sourit et lui fit signe d’aller vite se changer, chose qu’il ferait également avant d’aller dans le coche pour se rendre à l’église.

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Akane
[ Parvis de Notre – Dame, quand les choses sérieuses vont commencer…]

La voiture arriva. La future mariée les mains toujours dans celles des femmes avec lesquelles elle se sentait le plus proche, sentit son cœur s’emballer un peu plus.
Un garde personnel se précipita pour accueillir la brune et l’avertir que le marié était déjà entré qu’elle pouvait donc se rendre sur le parvis sans aucun souci, et c’est ce qu’elle fit. Anya et Lucie tenaient pour le moment la traine afin de l’aider à descendre. Sa robe ne ressemblait pas aux robes traditionnelles… Qu’importe, la brune était originale. De plus, elle porterait le soir même une tenue plus classique.




Doucement, elle monta les marches suivit de ses témoins tenant donc la traine. Un salut teinté d’un sourire nerveux à tous ceux qui se trouvaient là, sans exception. Elle se rapprocha de sa fille, et regardait si elle n’apercevait pas son cousin.

- Ma fille, tu es ravissante. Peux-tu te placer derrière moi afin de prendre la relève de Lucie ? Je souhaiterai que mes demoiselles d’honneur me suivent, mais je ne vois ni Margot, ni Leha, ni Prudence.

Elle remarquait que quelque chose n’allait pas chez sa fille… Allait-elle lui dire ce qui clochait ?
Elle prit une grande inspiration, pour essayer de se détendre. Dans quelques instants, sa vie prendrait un nouveau tournant en l’unissant à celle de son âme sœur.

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Semper Paratus Servio
Loryane.
J’essayais de détailler tout ce beau monde, c’est alors qu’une voiture arriva.
Mes prunelles se reportèrent sur elle. Je vis alors descendre un homme de grande stature, des cheveux mêlés de gris avec une peau hâlée et des yeux d’un vert limpide. Il était vêtu de façon élégante, il ne pouvait être que le marié.

Je le regardais, il m’impressionnait, je n’osais pas avancer vers lui.

C’est ainsi qu’il s’avança sans même me voir finalement. Il devait être anxieux mais je pensais qu’avec les traits que j’avais en commun avec mère, il me reconnaitrait. Ce fut raté.

Alors que j’osais faire quelques pas, il entra. Je restais un peu pantoise mais je n’en montrais rien. J’avais passé l’âge de faire des caprices et de pleurer pour avoir gain de cause, je restais donc stoïque.

Quelque peu après l’entrée de celui qui serait mon beau père, ce fut ma mère qui arrivait. Déjà, elle venait vers moi et me complimentait. Vu son regard elle remarqua que quelque chose n’allait pas. Mère avait de ces regards qui pouvaient trahir aisément ses émotions tant celui-ci semblait expressif. Je pris alors la parole pour la complimenter à mon tour et lui indiquer ce qui me chagrinait.


- Merci mère, tu es radieuse. Ma chère tante, damoiselle. Il est entré sans même me voir et puis je n’ai pas osé me présenter.

Mine un peu déconfite, je me plaçais donc derrière mère prit le bout de la traîne que me tendait la damoiselle à laquelle je me présentai brièvement.
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